NEKOTOPIA
Auteur : Sahad.
Note : Thanks pour les reviews !
Chapitre 5 :
La lumière pénétrait dans la chambre à travers les fenêtres sans rideaux de l'hôpital, illuminant le corps inerte du jeune garçon qui semblait ne faire que dormir alors qu'il ne se réveillait pas. Ils restaient chacun leur tour à le garder pendant un jour et une nuit au cas où il se réveillerait, mais une semaine était passée et l'espoir était à son plus bas ; Ayamé n'avait jamais été aussi calme, Momiji jamais aussi déprimé et les autres étaient presque toujours silencieux. Une lourde atmosphère planait à chaque fois qu'ils se retrouvaient pour manger ou boire un coup, même Tohru n'arrivait pas à sourire, elle avait beau essayer, chaque effort lui coûtait, lui paressait surhumain.
Cette fois c'était au tour d'Akito de veiller sur le dormeur, il s'installa sur une chaise près du lit d'hôpital et demeura quelques minutes silencieux à regarder, il se pencha et passa doucement sa main dans les cheveux blancs ; Hatsuharu ne fit rien, continuant de dormir, Akito murmura :
« Haru. Quel besoin avais-tu de monter là-haut. ? Ce n'est pas dans tes habitudes pourtant. J'ai peine à te voir si près et si loin à la fois. Lutte. Lutte pour revenir. Beaucoup espèrent ton retour et. Tohru Honda est bien triste, Yuki et Kyô aussi. Tu sais. Ces deux-là sont ensemble maintenant. Ils semblent heureux, j'aimerais tant pouvoir partager cela avec quelqu'un. Mais la seule personne avec qui je le voudrais. Et bien loin. »
Disant cela, il finit par s'endormir, tenant fermement la main du b?uf (pas très élogieux ce truc) et posant sa tête sur les hanches du garçon endormi. Ce fut ainsi que les autres découvrir leur chef de famille alors qu'ils venaient pour prendre sa place auprès du ''malade''. Un sourire se dessina sur les lèvres de Shiguré alors que Yuki et Kyô avait peine à y croire et regardaient la scène avec de grands yeux. Dans le couloir, alors que Shiguré veillait sur les deux endormis, le rat et le chat s'étaient assis l'un dans les bras de l'autre, le félin resserra son étreinte en murmurant :
« Tu crois que. Que j'aurais mal jugé Akito ?
- Je crois que nous l'avons tous fait. répondit le rongeur. Je nem'attendait pas à le découvrir ainsi.
- Moi non plus. Peut-être. Peut-être est-il plus gentil qu'il ne veut bien le laisser paraître. supposa le rouquin.
- Ou peut-être est-il encore plus maladroit que toi. sourit le jeune garçon en frottant ses cheveux argentés contre le menton de son compagnon.
- Peut-être. »
Après ces dernières paroles, les deux garçons demeurèrent silencieux, ne pensant qu'à leur cousin qui ne semblait pas vouloir se réveiller. Ils ne parvenaient même pas à s'échanger quelques mots d'amour dans cet endroit, les gens qui passaient les regardaient, tantôt avec curiosité, tantôt avec compassion, tantôt avec dégoût ; mais ils s'en fichaient bien, ils restaient à fixer la porte de la chambre sans bouger, se serrant seulement de temps temps un peu plus contre ce corps qui leur apportait réconfort et chaleur.
*** POV Hatsuharu :
Où suis-je. ? Il fait si noir et pourtant je peux me voir. Mais. J'ai peur. Je n'aime pas la solitude. ! Je me recroqueville, écrasé par un force incroyable : celle de la peur. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant, du moins, pas à ce point-là. Je n'aime pas être seul ! J'entend ma voix appeler :
« Momiji. ! Hatori. ! Akito. ! »
Mais jamais personne ne me répond. J'ai peur ! Je lève les yeux et vois quelque chose apparaître. Une bouche. Des rires. Ces paroles que j'ai tant de fois entendues enfant :
« Le b?uf est stupide ! . C'est parce que le bouf est bête que le rat a pu abuser de lui ! . Le b?uf est le plus bête des 12 animaux du zodiaque chinois ! .
- Arrêteeeeeeeeeeezzzzzzzzzzz !!!!! »
Ma voix va se perdre dans le néant alors que je hurle, je hurle pour les faire taire ! Qu'ils la ferme ! Pitié ! Ces rires vont me rendre dingue ! . Je me bouche les oreilles mais ces rires et ces paroles me harcèlent toujours ! Au secours ! Je me met à courir, toujours droit devant moi, ne butant jamais sur quelque chose, seulement courant aussi vite que je le peux. Mais ces rires me poursuivent ! Toujours. !
« Foutez-moi la paaaaaaaaaiiiiiiiiix !!!!!!!!!!! »
Je frappe dans l'une des bouches, ma main passe à travers et j'ai l'impression qu'elles grandissent, toujours plus ! Mais je ne peux plus reculer, il y a comme un mur derrière moi. Un mur noir que je ne distingue pas du reste, je me protège de mes bras, je sens des larmes couler le long de mes joues et je hurle toujours :
« Laissez-moi tranquille !!!!!! Allez-vous en !!!!!! »
Toujours ces rires. Toujours ces moqueries. Je n'en peux plus. ! Faites que ça s'arrête ! Pitié. Je vous en supplie. ! Des pas résonnent. Quoi encore ?! Je n'ose même pas regarder tant la peur me tiraille les entrailles. Une voix :
« Allez-vous en. Laissez-le tranquille et disparaissez. »
Elle est si calme. Mais je la connais ! Je lève lentement les yeux et regarde. Akito ! C'est Akito ! Enfant. Je me lève. Il. Il est de la même taille que moi. Je suis moi aussi enfant. Akito me tend la main et murmure :
« Viens. Laisse-les dire. Ils sont stupides. Viens. »
Je prend sa main, elle est si douce, si réconfortante. Il me sourit. Du revers de sa main, il sèche mes larmes. Nous nous éloignons en riant, je ne sais pas pourquoi mais tout à coup, je n'ai plus peur, j'ai une grosse envie de rire. Rien de plus.
*** FIN POV.
Akito se réveilla et fut surpris de voir Shiguré à ses côtés, celui- ci lui adressa un souire puis posa ses yeux sur le jeune garçon aux cheveux blancs. Celui-ci n'avait toujours pas bougé, les yeux toujours clos, la respiration toujours aussi régulière. Le garçon retira d'une mains les cheveux ébène qui tombaient sur son visage, il se leva et laissa le chien veiller sur le b?uf ; une fois dans le couloir, il découvrit Yuki assoupi dans les bras de Kyô, ce dernier était bien réveillé et fixait son chef de clan. Les deux garçons restèrent qulques minutes à seulement s'observer, se scruter, sans prononcer une seule paroles ; puis, le chat brisa le silence :
« Il ne s'est toujours pas réveillé. ?
- Non. »
Ils étaient gênés, l'un comme l'autre, ne sachant s'il y avait des frontières qu'ils ne devaient pas franchir. Akito alla jusqu'à la machine à café (pas la superbe de Stox mais bon) et pris un café pour se réveiller un peu plus, il avait dormi longtemps, plongé dans un sommeil sans rêves. Pourtant, il lui semblait avoir entendu une voix. Mais peut-être n'était-ce qu'une impression. Il avala d'un coup l liquide brûlant, sans même se soucier de cette légère douleur comparé à celle de son c?ur ; il alla rejoindre les deux adolescents en face de la chambre, le rat dormait toujours, il semblait appaisé. Le garçon aux cheveux ébène leva une main en direction du rouquin qui eut un mouvement de recul, voyant cela et la méfiance qu'il y a avait dans les yeux rouges du félin, Akito baissa la main et fixa la chambre, sentant cependant le regard braise sur lui. Les minutes passèrent sans un mot, le silence seulement brisé par les bruits autour d'eux dûs à l'agitation dans l'hôpital.
« Bonjour. »
Les deux garçons levèrent la tête, c'était Tohru, elle tenait un panier dans ses mains, elle s'approcha, un peu hésitante à la vue du chef de la famille Sôma, celui-ci ne fit rien, il détourna les yeux, la jeune fille se tourna vers le rouquin :
« Je. Je vous ai préparé de quoi mangé. Normalement c'est pour trois mais je crois qu'il y en a assez pour quatre.
- Merci, Tohru. lui sourit Kyô, puis il se tourna vers son compagnon en le secouant doucement. Yuki. Réveille-toi.
- Mmmh. Moua ? grogna-t-il en se frottant un ?il de sa main.
- Ouais, toi. ! sourit Kyô. Tohru nous a apporté de quoi manger. »
Le rat se leva, encore unpu dans les vapes mais lorsqu'il aperçu le brun, il fut instantanément réveillé, ne sacahnt ce qu'il devait dire ou croire, il recula un peu, manquant de se casser la figure si son amour ne l'avait pas retenu ; le chef de clan se leva :
« Ça va. J'ai compris. Bon appétit quand même. dit-il en s'éloignant.
- Akito. le rongeur regarda le félin, devaient-ils le laisser partir ?. Akito ! Re. Reste ! On partagera notre repas.
- Es-tu sûr de ce que tu viens de dire ? murmura le brun.
- Oui. » répondit le chat.
Le garçon aux cheveux ébène revit sur ses pas, il ne savait comment les ddeux garçons pouvaient pardonner ses actes vu qu'ils ne les avaient jamais compris. Mais il ne pouvait pas laisser passer cette chance de se rapprocher d'eux ; il s'assit à côté et ils commencèrent à manger, la jeune fille demanda :
« C'est bon ?
- Toujours un délice, Tohru. ! sourit Yuki.
- Ouais ! répondit Kyô.
- C'est bon. » murmura Akito.
La fille sourit, elle était contente que tout le monde apprécie ce qu'elle avait fait, mais tout à coup, Shiguré vint les voir :
« Hatsuharu a bougé. »
Ils se précipitèrent tous dans la chambre, là, le garçon dormait toujours à leur grande déception mais ils remarquèrent qu'effectivement, sa main avait bougée : elle n'était plus à côté mais sur lui. Yuki affirma qu'il garderait son cousin, que les autres pouvaient partir, Kyô s'y refusa, il préférait rester avec lui. Les deux garçons s'installèrent donc dans les sièges respectifs, ne sachant que faire, le rat prit la main du dormeur dans la sienne et le chat attrapa une revue, la feuilletant rapidement. Les yeux braise parcourraient rapidement quelques lignes sur une page, quelques lignes sur une autre, pourtant, ils s'arrêtèrent sur une annonce, il lança :
« Yuki, regarde ! il tendit le magasine au rongeur qui lu.
- Un médium ? s'étonna-t-il.
- Pourquoi pas ? J'ai déjà vu ça à la télé. répondit le rouquin.
- Tu la regarde trop. soupira le garçon aux cheveux argentés.
- Et si ça marchait. ? »
Les deux garçons depeurèrent interdits quelques minutes, puis Yuki laissa son compagnon le temps d'aller parler aux autres. Il revint quelques minutes après :
« Ils sont d'accord pour essayer. C'est quoi le nom du gars ?
- Suméragi [1]. Le numéro est là. »
Ils composèrent le numéro, discutère avec le dit médium et attendirent, il arriva une heure plus tard à cause de la circulation qui était assez abondante en ce moment de la journée, il salua tout le monde :
« Je m'appelle Subaru Suméragi, médium.
- Akito, chef du clan Sôma. Nous avons besoin de vous pour ramener quelqu'un. »
Disant cela, ils entrèrent dans la pièce où se trouvait Hatsuharu, le jeune médium alla s'asseoir à ses côtés, il dit :
« Je vais devoir pénétrer son esprit.
- Vous ne pouvez emmener personne avec vous, n'est-ce pas ? lança Akito avec un vague espoir.
- Je le peux, mais c'est dangereux. Et je ne veux pas être tenu pour responsable. répondit le médium.
- J'en prend la responsabilité. trancha le brun.
- Ok. »
Subaru prit la main du dormeur et celle du chef de clan, ferma les yeux et se concentra tout en récitant une prière, quelques minutes passèrent ainsi, puis les deux garçons s'écroulèrent sur le lit, les autres ne firent rien : tout ce qu'il leur restait à faire c'était attendre.
Les deux garçons se retrouvèrent dans le noir mais il pouvaient clairement se voir. Subaru ordonna à Akito de ne pas s'éloigner de lui, il attendirent, scrutant les ténèbres, quand un rire leur parvint : deux petits garçon leur apparurent, riant. Akito s'approcha de celui aux cheveux blancs et murmura :
« Hatsuharu ?
- . le petit garçon le regarda. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ?
- C'est moi, Akito, je viens te chercher pour te ramener chez nous. répondit l'intéressé avec beaucoup de tendresse.
- Tu mens ! s'exclama le petit. Akito est là ! »
Il désigna l'autre petit garçon de sa main, et effectivement, le brun se reconnut. [2]
--- A SUIVRE !
[1] J'avais pas d'idées et tant qu'à prendre un médium, autant qu'il soit compétent !
[2] Pas de remarque ! Je sais que c'est ce qui se passe dans un des volumes de Tokyo Babylon (v'là pas le plagiat) mais je tenais à ce que ça arrive car j'ai adoré cet épisode. Bon, évidemment, Hatsuharu ne s'est jamais fait violer.
Sahad : Et voilà !
Akito : .
Kyô : C'est quoi c't'embrouille !?
Sahad : Commences pas ! Je te rappelle que ça peut toujours mal finir !
Kyô : Miiaaaaaaaaaaah.
Sahad : Mais. C'est qu'il me menace ! Bon voilà. Reviews ? Je continue mon délire ou pas ?
Subaru : Je fais quoi moi dans Fruits Basket ?
Sahad : Une brève apparition.
Subaru : Ah.
Sahad : Et vi. @+ Tout le monde !
Auteur : Sahad.
Note : Thanks pour les reviews !
Chapitre 5 :
La lumière pénétrait dans la chambre à travers les fenêtres sans rideaux de l'hôpital, illuminant le corps inerte du jeune garçon qui semblait ne faire que dormir alors qu'il ne se réveillait pas. Ils restaient chacun leur tour à le garder pendant un jour et une nuit au cas où il se réveillerait, mais une semaine était passée et l'espoir était à son plus bas ; Ayamé n'avait jamais été aussi calme, Momiji jamais aussi déprimé et les autres étaient presque toujours silencieux. Une lourde atmosphère planait à chaque fois qu'ils se retrouvaient pour manger ou boire un coup, même Tohru n'arrivait pas à sourire, elle avait beau essayer, chaque effort lui coûtait, lui paressait surhumain.
Cette fois c'était au tour d'Akito de veiller sur le dormeur, il s'installa sur une chaise près du lit d'hôpital et demeura quelques minutes silencieux à regarder, il se pencha et passa doucement sa main dans les cheveux blancs ; Hatsuharu ne fit rien, continuant de dormir, Akito murmura :
« Haru. Quel besoin avais-tu de monter là-haut. ? Ce n'est pas dans tes habitudes pourtant. J'ai peine à te voir si près et si loin à la fois. Lutte. Lutte pour revenir. Beaucoup espèrent ton retour et. Tohru Honda est bien triste, Yuki et Kyô aussi. Tu sais. Ces deux-là sont ensemble maintenant. Ils semblent heureux, j'aimerais tant pouvoir partager cela avec quelqu'un. Mais la seule personne avec qui je le voudrais. Et bien loin. »
Disant cela, il finit par s'endormir, tenant fermement la main du b?uf (pas très élogieux ce truc) et posant sa tête sur les hanches du garçon endormi. Ce fut ainsi que les autres découvrir leur chef de famille alors qu'ils venaient pour prendre sa place auprès du ''malade''. Un sourire se dessina sur les lèvres de Shiguré alors que Yuki et Kyô avait peine à y croire et regardaient la scène avec de grands yeux. Dans le couloir, alors que Shiguré veillait sur les deux endormis, le rat et le chat s'étaient assis l'un dans les bras de l'autre, le félin resserra son étreinte en murmurant :
« Tu crois que. Que j'aurais mal jugé Akito ?
- Je crois que nous l'avons tous fait. répondit le rongeur. Je nem'attendait pas à le découvrir ainsi.
- Moi non plus. Peut-être. Peut-être est-il plus gentil qu'il ne veut bien le laisser paraître. supposa le rouquin.
- Ou peut-être est-il encore plus maladroit que toi. sourit le jeune garçon en frottant ses cheveux argentés contre le menton de son compagnon.
- Peut-être. »
Après ces dernières paroles, les deux garçons demeurèrent silencieux, ne pensant qu'à leur cousin qui ne semblait pas vouloir se réveiller. Ils ne parvenaient même pas à s'échanger quelques mots d'amour dans cet endroit, les gens qui passaient les regardaient, tantôt avec curiosité, tantôt avec compassion, tantôt avec dégoût ; mais ils s'en fichaient bien, ils restaient à fixer la porte de la chambre sans bouger, se serrant seulement de temps temps un peu plus contre ce corps qui leur apportait réconfort et chaleur.
*** POV Hatsuharu :
Où suis-je. ? Il fait si noir et pourtant je peux me voir. Mais. J'ai peur. Je n'aime pas la solitude. ! Je me recroqueville, écrasé par un force incroyable : celle de la peur. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant, du moins, pas à ce point-là. Je n'aime pas être seul ! J'entend ma voix appeler :
« Momiji. ! Hatori. ! Akito. ! »
Mais jamais personne ne me répond. J'ai peur ! Je lève les yeux et vois quelque chose apparaître. Une bouche. Des rires. Ces paroles que j'ai tant de fois entendues enfant :
« Le b?uf est stupide ! . C'est parce que le bouf est bête que le rat a pu abuser de lui ! . Le b?uf est le plus bête des 12 animaux du zodiaque chinois ! .
- Arrêteeeeeeeeeeezzzzzzzzzzz !!!!! »
Ma voix va se perdre dans le néant alors que je hurle, je hurle pour les faire taire ! Qu'ils la ferme ! Pitié ! Ces rires vont me rendre dingue ! . Je me bouche les oreilles mais ces rires et ces paroles me harcèlent toujours ! Au secours ! Je me met à courir, toujours droit devant moi, ne butant jamais sur quelque chose, seulement courant aussi vite que je le peux. Mais ces rires me poursuivent ! Toujours. !
« Foutez-moi la paaaaaaaaaiiiiiiiiix !!!!!!!!!!! »
Je frappe dans l'une des bouches, ma main passe à travers et j'ai l'impression qu'elles grandissent, toujours plus ! Mais je ne peux plus reculer, il y a comme un mur derrière moi. Un mur noir que je ne distingue pas du reste, je me protège de mes bras, je sens des larmes couler le long de mes joues et je hurle toujours :
« Laissez-moi tranquille !!!!!! Allez-vous en !!!!!! »
Toujours ces rires. Toujours ces moqueries. Je n'en peux plus. ! Faites que ça s'arrête ! Pitié. Je vous en supplie. ! Des pas résonnent. Quoi encore ?! Je n'ose même pas regarder tant la peur me tiraille les entrailles. Une voix :
« Allez-vous en. Laissez-le tranquille et disparaissez. »
Elle est si calme. Mais je la connais ! Je lève lentement les yeux et regarde. Akito ! C'est Akito ! Enfant. Je me lève. Il. Il est de la même taille que moi. Je suis moi aussi enfant. Akito me tend la main et murmure :
« Viens. Laisse-les dire. Ils sont stupides. Viens. »
Je prend sa main, elle est si douce, si réconfortante. Il me sourit. Du revers de sa main, il sèche mes larmes. Nous nous éloignons en riant, je ne sais pas pourquoi mais tout à coup, je n'ai plus peur, j'ai une grosse envie de rire. Rien de plus.
*** FIN POV.
Akito se réveilla et fut surpris de voir Shiguré à ses côtés, celui- ci lui adressa un souire puis posa ses yeux sur le jeune garçon aux cheveux blancs. Celui-ci n'avait toujours pas bougé, les yeux toujours clos, la respiration toujours aussi régulière. Le garçon retira d'une mains les cheveux ébène qui tombaient sur son visage, il se leva et laissa le chien veiller sur le b?uf ; une fois dans le couloir, il découvrit Yuki assoupi dans les bras de Kyô, ce dernier était bien réveillé et fixait son chef de clan. Les deux garçons restèrent qulques minutes à seulement s'observer, se scruter, sans prononcer une seule paroles ; puis, le chat brisa le silence :
« Il ne s'est toujours pas réveillé. ?
- Non. »
Ils étaient gênés, l'un comme l'autre, ne sachant s'il y avait des frontières qu'ils ne devaient pas franchir. Akito alla jusqu'à la machine à café (pas la superbe de Stox mais bon) et pris un café pour se réveiller un peu plus, il avait dormi longtemps, plongé dans un sommeil sans rêves. Pourtant, il lui semblait avoir entendu une voix. Mais peut-être n'était-ce qu'une impression. Il avala d'un coup l liquide brûlant, sans même se soucier de cette légère douleur comparé à celle de son c?ur ; il alla rejoindre les deux adolescents en face de la chambre, le rat dormait toujours, il semblait appaisé. Le garçon aux cheveux ébène leva une main en direction du rouquin qui eut un mouvement de recul, voyant cela et la méfiance qu'il y a avait dans les yeux rouges du félin, Akito baissa la main et fixa la chambre, sentant cependant le regard braise sur lui. Les minutes passèrent sans un mot, le silence seulement brisé par les bruits autour d'eux dûs à l'agitation dans l'hôpital.
« Bonjour. »
Les deux garçons levèrent la tête, c'était Tohru, elle tenait un panier dans ses mains, elle s'approcha, un peu hésitante à la vue du chef de la famille Sôma, celui-ci ne fit rien, il détourna les yeux, la jeune fille se tourna vers le rouquin :
« Je. Je vous ai préparé de quoi mangé. Normalement c'est pour trois mais je crois qu'il y en a assez pour quatre.
- Merci, Tohru. lui sourit Kyô, puis il se tourna vers son compagnon en le secouant doucement. Yuki. Réveille-toi.
- Mmmh. Moua ? grogna-t-il en se frottant un ?il de sa main.
- Ouais, toi. ! sourit Kyô. Tohru nous a apporté de quoi manger. »
Le rat se leva, encore unpu dans les vapes mais lorsqu'il aperçu le brun, il fut instantanément réveillé, ne sacahnt ce qu'il devait dire ou croire, il recula un peu, manquant de se casser la figure si son amour ne l'avait pas retenu ; le chef de clan se leva :
« Ça va. J'ai compris. Bon appétit quand même. dit-il en s'éloignant.
- Akito. le rongeur regarda le félin, devaient-ils le laisser partir ?. Akito ! Re. Reste ! On partagera notre repas.
- Es-tu sûr de ce que tu viens de dire ? murmura le brun.
- Oui. » répondit le chat.
Le garçon aux cheveux ébène revit sur ses pas, il ne savait comment les ddeux garçons pouvaient pardonner ses actes vu qu'ils ne les avaient jamais compris. Mais il ne pouvait pas laisser passer cette chance de se rapprocher d'eux ; il s'assit à côté et ils commencèrent à manger, la jeune fille demanda :
« C'est bon ?
- Toujours un délice, Tohru. ! sourit Yuki.
- Ouais ! répondit Kyô.
- C'est bon. » murmura Akito.
La fille sourit, elle était contente que tout le monde apprécie ce qu'elle avait fait, mais tout à coup, Shiguré vint les voir :
« Hatsuharu a bougé. »
Ils se précipitèrent tous dans la chambre, là, le garçon dormait toujours à leur grande déception mais ils remarquèrent qu'effectivement, sa main avait bougée : elle n'était plus à côté mais sur lui. Yuki affirma qu'il garderait son cousin, que les autres pouvaient partir, Kyô s'y refusa, il préférait rester avec lui. Les deux garçons s'installèrent donc dans les sièges respectifs, ne sachant que faire, le rat prit la main du dormeur dans la sienne et le chat attrapa une revue, la feuilletant rapidement. Les yeux braise parcourraient rapidement quelques lignes sur une page, quelques lignes sur une autre, pourtant, ils s'arrêtèrent sur une annonce, il lança :
« Yuki, regarde ! il tendit le magasine au rongeur qui lu.
- Un médium ? s'étonna-t-il.
- Pourquoi pas ? J'ai déjà vu ça à la télé. répondit le rouquin.
- Tu la regarde trop. soupira le garçon aux cheveux argentés.
- Et si ça marchait. ? »
Les deux garçons depeurèrent interdits quelques minutes, puis Yuki laissa son compagnon le temps d'aller parler aux autres. Il revint quelques minutes après :
« Ils sont d'accord pour essayer. C'est quoi le nom du gars ?
- Suméragi [1]. Le numéro est là. »
Ils composèrent le numéro, discutère avec le dit médium et attendirent, il arriva une heure plus tard à cause de la circulation qui était assez abondante en ce moment de la journée, il salua tout le monde :
« Je m'appelle Subaru Suméragi, médium.
- Akito, chef du clan Sôma. Nous avons besoin de vous pour ramener quelqu'un. »
Disant cela, ils entrèrent dans la pièce où se trouvait Hatsuharu, le jeune médium alla s'asseoir à ses côtés, il dit :
« Je vais devoir pénétrer son esprit.
- Vous ne pouvez emmener personne avec vous, n'est-ce pas ? lança Akito avec un vague espoir.
- Je le peux, mais c'est dangereux. Et je ne veux pas être tenu pour responsable. répondit le médium.
- J'en prend la responsabilité. trancha le brun.
- Ok. »
Subaru prit la main du dormeur et celle du chef de clan, ferma les yeux et se concentra tout en récitant une prière, quelques minutes passèrent ainsi, puis les deux garçons s'écroulèrent sur le lit, les autres ne firent rien : tout ce qu'il leur restait à faire c'était attendre.
Les deux garçons se retrouvèrent dans le noir mais il pouvaient clairement se voir. Subaru ordonna à Akito de ne pas s'éloigner de lui, il attendirent, scrutant les ténèbres, quand un rire leur parvint : deux petits garçon leur apparurent, riant. Akito s'approcha de celui aux cheveux blancs et murmura :
« Hatsuharu ?
- . le petit garçon le regarda. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ?
- C'est moi, Akito, je viens te chercher pour te ramener chez nous. répondit l'intéressé avec beaucoup de tendresse.
- Tu mens ! s'exclama le petit. Akito est là ! »
Il désigna l'autre petit garçon de sa main, et effectivement, le brun se reconnut. [2]
--- A SUIVRE !
[1] J'avais pas d'idées et tant qu'à prendre un médium, autant qu'il soit compétent !
[2] Pas de remarque ! Je sais que c'est ce qui se passe dans un des volumes de Tokyo Babylon (v'là pas le plagiat) mais je tenais à ce que ça arrive car j'ai adoré cet épisode. Bon, évidemment, Hatsuharu ne s'est jamais fait violer.
Sahad : Et voilà !
Akito : .
Kyô : C'est quoi c't'embrouille !?
Sahad : Commences pas ! Je te rappelle que ça peut toujours mal finir !
Kyô : Miiaaaaaaaaaaah.
Sahad : Mais. C'est qu'il me menace ! Bon voilà. Reviews ? Je continue mon délire ou pas ?
Subaru : Je fais quoi moi dans Fruits Basket ?
Sahad : Une brève apparition.
Subaru : Ah.
Sahad : Et vi. @+ Tout le monde !
