NEKOTOPIA
Auteur : Sahad.
Haru : T'en as mis du temps !
Sahad : Je saaaaaaaiiiiiis ! Gomeeeeeen!
Chapitre 7 :
Hatsuharu n'en faisait qu'à sa tête, bien qu'il aie une jambe dans le plâtre, il s'obstinait à vouloir marcher, mais n'ayant pas de béquille sous la main à ce moment là, il s'agripa comme il pu au mur et se portant à la force de ses bras. Il fit quelques mètres comme cela, s'arrêtant à bout de souffle, la sueur perlait sur son visage, ses bras devenait douloureux, mais il avait envie d'être autonome et ne pas avoir à demander à chaque fois à quelqu'un de le sortir ; sa main trouva appui sur une latte en bois qui sortait du mur, mais celle-ci n'était pas très solide, elle se brisa sous son poids, non pas qu'il soit lourd mais la latte en question était complètement pourrie. Le jeune garçon tomba lourdement au sol en hurlant de douleur :
« Raaaaah ! ... Et merde !
- Hatsuharu? »
Momiji, attiré par le bruit, arriva dans le couloir où il découvrit le boeuf étalé parterre et portant une main à sa jambe ; le lapin se précipita, tiraillé entre l'inquiétude et la colère :
« Ah ! Ça va ?! Mais quel besoin t'as de te mettre debout ! T'aurais pu me demander ! T'es sûr que tout va bien ???
- Ça va... »
Le plâtré tenta de se relever mais la douleur le fit retomber, lui arrachant un nouveau cri de douleur, le petit blond se précipita :
« Hatsuharu ! Hatori, viens vite ! hurla-t-il.
- Que se passe-t-il ? le médecin arriva et à la vue des deux garçon il se précipita lui aussi. Haru ! Mais qu'est-ce que tu fabrique ?!
- Je... articula l'intéressé en laissant échapper une larme. Je veux marcher... ! Je ne... J'ai trop mal... ! »
Les deux autres avait le coeur déchiré par cette vue, jamais il ne se souvenait d'avoir vu le boeuf pleurer, celui-ci avait toujours été fort et maître de ses sentiments après sa rencontre avec Yuki, depuis qu'il était enfant, alors que là, il n'était plus qu'un adolescent complètement abattu, pleurant toute les larmes de son corps, il était au plus bas, aussi bien physiquement que psychologiquement. Hatori le pris dans ses bras et le porta jusqu'à la voiture où il l'installa pour le ramener à l'hôpital, tout le trajet se passa dans un lourd silence, seulement brisé par les sanglots du jeune garçon qui restait inconsolable. Une fois arrivé, il le fit entrer et vu la gravité du cas, ils le prirent en urgence.
POV Kyô :
Nous avons reçu un coup de fil de Momiji qui était complètement paniqué et nous affirmant que Hatsuharu était retourné à l'hosto, merde ! J'ai passé le message à Yuki, Shiguré et Tohru, ils ont décidé de m'accompagner là-bas. Nous avons fait le trajet à pied, Yuki et moi avons couru, nous sommes endurants et rapides, pendant que les deux autres marchent. Nous arrivons en peu de temps à l'hôpital, Hatori affirme que tout c'est bien passé mais qu'il a peur pour Hatsuharu, non pas que sa blessures soit grave mais il est psychologiquement très atteint...
Nous pouvons aller le voir mais seulement un à la fois, Tohru étant ue fille et ayant souvent fait ses preuves dans le domaine, nous attendons une quart d'heure. Elle ressort de la chambre, nous nous levons et demandons muettement ce que ça a donné, elle nous regarde, l'air triste et secoue négativement la tête. J'ai comme une boule dans le ventre... C'est bizarre... Yuki y va, je me tourne vers Hatori et demande :
« Et Akito ? Il n'est pas venu ?
- Non, il est malade, il a 39° de fièvre... me répond-t-il. C'est moi qui lui ai ordonné de rester au lit.
- Je comprend... »
Yuki ressort et son visage me laisse comprendre que ça a donné le même résultat que Tohru... J'y vais, je rentre et ferme la porte, Hatsuharu et à moitié assis, ses yeux sont perdu dans le vide... Il est faible mais pas au point de se transformer... Je m'approche et murmure :
« Haru ? »
Il ne bouge pas, il ressemble à une coquille vide... Je sens que j'ai mal, mais je ne comprend pas, je tiens à Hatsuharu, c'est normal, c'est mon cousin mais je ne comprend pas pourquoi j'ai si mal... Une infirmière entre dans la pièce, elle me regarde et puis me dit :
« Quelqu'un peut rester le veiller cette nuit, voulez-vous vous en occuper ?
- ... Je tourne les yeux vers Haru, il ne réagit pas. Oui, j'aimerais bien rester à son chevet, dites-le aux autres, s'il vous plaît...
- Bien, Monsieur. »
Elle se retire, je m'installe sur la chaise près du lit, je me met à parler car j'ai l'impression qu'il peut m'entendre :
« Tu sais, Haru, tout le monde à les boules, tu nous as fait peur, mais moi, je sais que tu vas t'en sortir... Tu veux que je te lise quelque chose ? »
Je prend un des bouquins sur le table, je le fais car je ne sais pas vraiment quoi lui dire... Je commence à lire... C'est l'histoire de deux garçons, l'un d'entre eux est atteint d'une grave maladie, ses organes grandissent mais pas lui, il a un ami, un petit garçon simplet, ils sont très amis... Le malade fini par mourir à cause de sa maladie, il meurt étouffé, et l'autre petit garçon décide d'aller l'enterrer lui-même... C'est pas génial comme remonte-moral... Je lève les yeux, Hatsuharu n'a pas bougé mais je peux voir par la fenêtre que la nuit est tombée... Je me sens fatigué... Je ne pense pas que Haru s'échappe, je sens mes paupières lourdes et je ne tarde pas à tomber dans les bras de Morphée...
Pourtant, un bruit finit par me réveiller, j'ouvre les yeux difficilement, c'est le plafond que je vois... Serais-je tomber de la chaise, j'essaye de me lever, mais je ne peux pas ?! Je tourne la tête : le lit ! Je suis dans le lit de l'hôpital et attaché! Mais c'est quoi ce bordel ?! Je lève la tête et regarde autour de moi, Hatsuharu est près de la porte, je le vois qui se tourne vers moi et sa main ferme la porte à clé... J'ai peur ! D'un seul coup je sens une grande peur monter en moi ! ... La porte est fermé à clé et je sais que la salle est insonorise car quand il est arrivée, Hatsuharu hurlait à en briser les tympans... Il s'approche de moi, mais il a une démarche bizarre... Pas normale... Son visage se lève vers moi et là... Vides ! Ses yeux sont vides ! Pas la moindre lueur de conscience ! Il serais manipué ?! Non, Kyô, tu regardes trop la télé... Mais quoi alors ?!
*** FIN POV***
Le rouquin sentit son corps tremblé, il tremblait au fur et à mesure que l'autre garçon avançait, s'approchant doucement du lit, il monta dessus, se positionnant au-dessus du chat qui sentit son coeur s'emballer, près à sortir de sa poitrine. La main du boeuf caressa doucement le torse de Kyô puis arracha violemment le tissu qui le gênait, le félin aurait aimé crier mais il savait que cela ne servait à rien !
« Haru ! Arrête ! mais qu'est-ce que tu fous ?! T'as perdu la tête ou quoi ?! »
Il eut une inspiration difficile lorsque la bouche du garçon se posa sur son torse, embrassant délicatement quelques parcelles de sa peau et jouant avec les tétons qui se durcirent rapidement, car quoiqu'il pouvait en dire, Kyô ressentait du plaisir se mêlant à sa peur, les lèvres cressaient sa peau, l'effleuraient, le souffle tiède sur son corps... Le rouquin paniqua totalement lorsqu'il sentit son pantalon glisser le long de ses jambes, suivi de près par son boxer, laissant libre cours au jeune garçon qui ne semblait guère conscient de ses actes. La chat ferma les yeux laissant une larme perler, il avait si peur, au point d'en avoir mal, une main glissa le long de son corps jusqu'à son membre, le faisant frissonner, alors qu'il sentait le souffle chaud de son cousin dans son cou ; les caresses des doigts firent durcir son sexe bien que Kyô ne pouvait l'accepter, un très lent va et vient le fit gémir.
Hatsuharu déposa quelques baisers sensuels dans le cou du félin, l'obligeant à prendre ses doigts dans sa bouche, il les retira et les porta vers le bas du dos du garçon, ce dernier appréhendait ce qui allait se passer mais lorsque trois doigts pénétrèrent en lui, il hurla de surprise et de douleur, sa repiration devenait haletante, les larmes se faisaient abondantes, il continuait de supplier son cousin :
« Haru... S'il... Te plaît... Arrête... ! »
Aucune réponse ne venait jamais, il avait peur, mal, et en même temps le plaisir qu'il ressentait lui donnait une impression malsaine, il ne pouvait réellement l'accepter. Il sentait le mouvement des doigts dans son intimité, ceux-ci se retirèrent doucement... Puis quelque chose de plus gros le pénétra, Kyô hurla à nouveau mais son cri fut étouffé par le boeuf qui prit ses lèvres et l'embrassa passionnément, caressant de sa langue celle de sa victime ainsi que les dents et le palais ; Hatsuharu donna un violent coup de rein, arrachant un cri étouffé au chat, son membre toucha LE point, ce qui sucita une vague de plaisir dans le corps du félin qui n'en profitait pas. Le garçon recommença à plusieurs reprises, attaquant sauvagement sa victime, la pénétrant sans aucune délicatesse et l'embrassant sans relâche. La sueur coulait sur sa peau, sa respiration lui était si difficile qu'il crut à plusieurs reprises qu'il allait étouffer, il sentait encore ses pressions, ce mal, tout, jusqu'à ce qu'il hurle en se libérant entre lui et son cousin alors que celui-ci se libérait en lui.
Le membre se retira, Kyô ne pouvait retenir les larmes qui perlaient toujours, son coeur battait si fort qu'il en avait mal, tout son corps était douloureux, puis Hatsuharu se pencha sur lui, l'embrassa et murmura d'une voix qui fit sursauter le chat :
« Ça t'as plu ? Non ? Quel dommage ! Moi, j'ai aimé te voir souffrir et surtout j'ai aimé entendre ton cousin me supplier d'arrêter... c'est si facile de le contrôler, il suffisait d'un moment de faiblesse... Tu imagines son état lorsqu'il croisera ton regard à son réveil ? Héhéhé... Ne t'en fais pas, nous nous reverrons... ! »
Cette voix n'était pas celle du boeuf, le félin aurait pu le jurer, elle était bien différente ! A peine ces paroles prononcées, le garçon au cheveux argentés tomba sur lui, sa respiration était aussi sacadée que la sienne, il pouvait sentir le coeur de son cousin battre à la chamade, son torse contre le sien, la voix de Hatsuharu, brisée, fendit l'air :
« Pardonne-moi... Par... Donne-moi, Kyô... ! Je t'en prie... ! Pardonne- moi... ! le rouquin n'avait pas besoin de voir son visage pour savoir que le boeuf pleurait. Pardonne-moi... ! S'il te plaît...! »
Les mains tremblantes du garçons détachèrent le prisonniers, Kyô se releva, presque à bout de force et combattant la douleur de son corps, il prit le corps tremblant de son cousin dans ses bras, le serrant contre lui :
« C'est bon de te retrouver, toi... !
- Kyô... !
- Chut... ! Je vais bien... Enfin, j'ai déjà été en meilleur état mais je sais que ce n'était pas ta faute... ''Il'' a dit que tu avais combattu, souffert, je comprend, et je m'en veux de ne pas avoir pu intervenir au lieu de te lire bêtement une histoire...
- Ne le dis pas aux autres... ! Je t'en prie ! le supplia Hatsuharu.
- Bien sûr que non... Et toi, arrête de pleurer ! C'est moi qui devrais être en train de chialer ! répliqua le rouquin.
- Tu es si fort... Je t'envie... il leva les yeux vers son cousin. J'aimerais... N'avoir ne serait-ce que la moitié de ta force... J'aurais pu faire quelque chose... Je m'en veux tant... ! »
Ils resserrèrent leur étreinte, c'était un secret, leur secret... Même s'il n'était pas des plus beaux, ils y tenaient car tout au fond d'eux- même, ils ne le regrettaient pas tant que ça... Kyô se détacha de son ami et murmura :
« Tu sais... Je... C'était pas... Si mal...
- J'avais peur de te le dire mais moi aussi, j'ai... Aimé... avoua le garçon en soulevant quelques unes de ses mêches argentées...
- Qui pourrait faire quelque chose comme ça... Quelqu'un est venu te voir avant nous ?
- Non... Non, je ne crois pas... Je ne me souviens pas très bien... affirma le plâtré. En plus, j'en reviens pas d'avoir fait tout ça avec une patte aussi amochée...
- Motus et bouche cousue, hein ! s'exclama le félin.
- T'inquiète pas, mon petit chat ! ricana Hatsuharu. Mais je dois dire que je suis pas super...
- Pourquoi ? Tu... Tu as mal quelque part ?? s'inquiéta Kyô.
- Je comprend maintenant que je... Que je tiens plus à toi qu'à Akito... Et ça... souffla le boeuf.
- Haru... On va le retrouver ! On va le retrouver l'enfoiré qui a profité de nous !
- Hai !
- Mais avant, tu te rétablis. »
Kyô sourit puis, doucement, il s'approcha de Hatsuharu et leurs lèvres se scellèrent dans un baiser doux, tendre...
--- A SUIVRE :
Sahad : Woé ! Comment tout cela va-t-il finir ? Vont-ils retrouver le psychopathe qui les a manipulé ? Vont-ils pouvoir dire à leur conjoint respectif qu'un amour est né entre eux ? Et le dingue va-t-il refrapper ?
Kyô : Je vais te tueeeeeeerrrrrr !
Yuki : Je suis trompé...
Hatsuharu : Je suis un violeur... Finalement, j'aurais préféré que tu ne continues pas ce torchon !
Sahad : Toujours à râler ! Bon, voilà... Je suis désolée mais j'ai commencé à me lasser de laisser un amour beau et tout entre Kyo et Yuki et Hatsu et Akito, je voulais essayer du Haru x Kyô ! ^--^ Mes deux préférés !
Haru et Kyô : Help.
Sahad : Voilà, donc @+ !
Auteur : Sahad.
Haru : T'en as mis du temps !
Sahad : Je saaaaaaaiiiiiis ! Gomeeeeeen!
Chapitre 7 :
Hatsuharu n'en faisait qu'à sa tête, bien qu'il aie une jambe dans le plâtre, il s'obstinait à vouloir marcher, mais n'ayant pas de béquille sous la main à ce moment là, il s'agripa comme il pu au mur et se portant à la force de ses bras. Il fit quelques mètres comme cela, s'arrêtant à bout de souffle, la sueur perlait sur son visage, ses bras devenait douloureux, mais il avait envie d'être autonome et ne pas avoir à demander à chaque fois à quelqu'un de le sortir ; sa main trouva appui sur une latte en bois qui sortait du mur, mais celle-ci n'était pas très solide, elle se brisa sous son poids, non pas qu'il soit lourd mais la latte en question était complètement pourrie. Le jeune garçon tomba lourdement au sol en hurlant de douleur :
« Raaaaah ! ... Et merde !
- Hatsuharu? »
Momiji, attiré par le bruit, arriva dans le couloir où il découvrit le boeuf étalé parterre et portant une main à sa jambe ; le lapin se précipita, tiraillé entre l'inquiétude et la colère :
« Ah ! Ça va ?! Mais quel besoin t'as de te mettre debout ! T'aurais pu me demander ! T'es sûr que tout va bien ???
- Ça va... »
Le plâtré tenta de se relever mais la douleur le fit retomber, lui arrachant un nouveau cri de douleur, le petit blond se précipita :
« Hatsuharu ! Hatori, viens vite ! hurla-t-il.
- Que se passe-t-il ? le médecin arriva et à la vue des deux garçon il se précipita lui aussi. Haru ! Mais qu'est-ce que tu fabrique ?!
- Je... articula l'intéressé en laissant échapper une larme. Je veux marcher... ! Je ne... J'ai trop mal... ! »
Les deux autres avait le coeur déchiré par cette vue, jamais il ne se souvenait d'avoir vu le boeuf pleurer, celui-ci avait toujours été fort et maître de ses sentiments après sa rencontre avec Yuki, depuis qu'il était enfant, alors que là, il n'était plus qu'un adolescent complètement abattu, pleurant toute les larmes de son corps, il était au plus bas, aussi bien physiquement que psychologiquement. Hatori le pris dans ses bras et le porta jusqu'à la voiture où il l'installa pour le ramener à l'hôpital, tout le trajet se passa dans un lourd silence, seulement brisé par les sanglots du jeune garçon qui restait inconsolable. Une fois arrivé, il le fit entrer et vu la gravité du cas, ils le prirent en urgence.
POV Kyô :
Nous avons reçu un coup de fil de Momiji qui était complètement paniqué et nous affirmant que Hatsuharu était retourné à l'hosto, merde ! J'ai passé le message à Yuki, Shiguré et Tohru, ils ont décidé de m'accompagner là-bas. Nous avons fait le trajet à pied, Yuki et moi avons couru, nous sommes endurants et rapides, pendant que les deux autres marchent. Nous arrivons en peu de temps à l'hôpital, Hatori affirme que tout c'est bien passé mais qu'il a peur pour Hatsuharu, non pas que sa blessures soit grave mais il est psychologiquement très atteint...
Nous pouvons aller le voir mais seulement un à la fois, Tohru étant ue fille et ayant souvent fait ses preuves dans le domaine, nous attendons une quart d'heure. Elle ressort de la chambre, nous nous levons et demandons muettement ce que ça a donné, elle nous regarde, l'air triste et secoue négativement la tête. J'ai comme une boule dans le ventre... C'est bizarre... Yuki y va, je me tourne vers Hatori et demande :
« Et Akito ? Il n'est pas venu ?
- Non, il est malade, il a 39° de fièvre... me répond-t-il. C'est moi qui lui ai ordonné de rester au lit.
- Je comprend... »
Yuki ressort et son visage me laisse comprendre que ça a donné le même résultat que Tohru... J'y vais, je rentre et ferme la porte, Hatsuharu et à moitié assis, ses yeux sont perdu dans le vide... Il est faible mais pas au point de se transformer... Je m'approche et murmure :
« Haru ? »
Il ne bouge pas, il ressemble à une coquille vide... Je sens que j'ai mal, mais je ne comprend pas, je tiens à Hatsuharu, c'est normal, c'est mon cousin mais je ne comprend pas pourquoi j'ai si mal... Une infirmière entre dans la pièce, elle me regarde et puis me dit :
« Quelqu'un peut rester le veiller cette nuit, voulez-vous vous en occuper ?
- ... Je tourne les yeux vers Haru, il ne réagit pas. Oui, j'aimerais bien rester à son chevet, dites-le aux autres, s'il vous plaît...
- Bien, Monsieur. »
Elle se retire, je m'installe sur la chaise près du lit, je me met à parler car j'ai l'impression qu'il peut m'entendre :
« Tu sais, Haru, tout le monde à les boules, tu nous as fait peur, mais moi, je sais que tu vas t'en sortir... Tu veux que je te lise quelque chose ? »
Je prend un des bouquins sur le table, je le fais car je ne sais pas vraiment quoi lui dire... Je commence à lire... C'est l'histoire de deux garçons, l'un d'entre eux est atteint d'une grave maladie, ses organes grandissent mais pas lui, il a un ami, un petit garçon simplet, ils sont très amis... Le malade fini par mourir à cause de sa maladie, il meurt étouffé, et l'autre petit garçon décide d'aller l'enterrer lui-même... C'est pas génial comme remonte-moral... Je lève les yeux, Hatsuharu n'a pas bougé mais je peux voir par la fenêtre que la nuit est tombée... Je me sens fatigué... Je ne pense pas que Haru s'échappe, je sens mes paupières lourdes et je ne tarde pas à tomber dans les bras de Morphée...
Pourtant, un bruit finit par me réveiller, j'ouvre les yeux difficilement, c'est le plafond que je vois... Serais-je tomber de la chaise, j'essaye de me lever, mais je ne peux pas ?! Je tourne la tête : le lit ! Je suis dans le lit de l'hôpital et attaché! Mais c'est quoi ce bordel ?! Je lève la tête et regarde autour de moi, Hatsuharu est près de la porte, je le vois qui se tourne vers moi et sa main ferme la porte à clé... J'ai peur ! D'un seul coup je sens une grande peur monter en moi ! ... La porte est fermé à clé et je sais que la salle est insonorise car quand il est arrivée, Hatsuharu hurlait à en briser les tympans... Il s'approche de moi, mais il a une démarche bizarre... Pas normale... Son visage se lève vers moi et là... Vides ! Ses yeux sont vides ! Pas la moindre lueur de conscience ! Il serais manipué ?! Non, Kyô, tu regardes trop la télé... Mais quoi alors ?!
*** FIN POV***
Le rouquin sentit son corps tremblé, il tremblait au fur et à mesure que l'autre garçon avançait, s'approchant doucement du lit, il monta dessus, se positionnant au-dessus du chat qui sentit son coeur s'emballer, près à sortir de sa poitrine. La main du boeuf caressa doucement le torse de Kyô puis arracha violemment le tissu qui le gênait, le félin aurait aimé crier mais il savait que cela ne servait à rien !
« Haru ! Arrête ! mais qu'est-ce que tu fous ?! T'as perdu la tête ou quoi ?! »
Il eut une inspiration difficile lorsque la bouche du garçon se posa sur son torse, embrassant délicatement quelques parcelles de sa peau et jouant avec les tétons qui se durcirent rapidement, car quoiqu'il pouvait en dire, Kyô ressentait du plaisir se mêlant à sa peur, les lèvres cressaient sa peau, l'effleuraient, le souffle tiède sur son corps... Le rouquin paniqua totalement lorsqu'il sentit son pantalon glisser le long de ses jambes, suivi de près par son boxer, laissant libre cours au jeune garçon qui ne semblait guère conscient de ses actes. La chat ferma les yeux laissant une larme perler, il avait si peur, au point d'en avoir mal, une main glissa le long de son corps jusqu'à son membre, le faisant frissonner, alors qu'il sentait le souffle chaud de son cousin dans son cou ; les caresses des doigts firent durcir son sexe bien que Kyô ne pouvait l'accepter, un très lent va et vient le fit gémir.
Hatsuharu déposa quelques baisers sensuels dans le cou du félin, l'obligeant à prendre ses doigts dans sa bouche, il les retira et les porta vers le bas du dos du garçon, ce dernier appréhendait ce qui allait se passer mais lorsque trois doigts pénétrèrent en lui, il hurla de surprise et de douleur, sa repiration devenait haletante, les larmes se faisaient abondantes, il continuait de supplier son cousin :
« Haru... S'il... Te plaît... Arrête... ! »
Aucune réponse ne venait jamais, il avait peur, mal, et en même temps le plaisir qu'il ressentait lui donnait une impression malsaine, il ne pouvait réellement l'accepter. Il sentait le mouvement des doigts dans son intimité, ceux-ci se retirèrent doucement... Puis quelque chose de plus gros le pénétra, Kyô hurla à nouveau mais son cri fut étouffé par le boeuf qui prit ses lèvres et l'embrassa passionnément, caressant de sa langue celle de sa victime ainsi que les dents et le palais ; Hatsuharu donna un violent coup de rein, arrachant un cri étouffé au chat, son membre toucha LE point, ce qui sucita une vague de plaisir dans le corps du félin qui n'en profitait pas. Le garçon recommença à plusieurs reprises, attaquant sauvagement sa victime, la pénétrant sans aucune délicatesse et l'embrassant sans relâche. La sueur coulait sur sa peau, sa respiration lui était si difficile qu'il crut à plusieurs reprises qu'il allait étouffer, il sentait encore ses pressions, ce mal, tout, jusqu'à ce qu'il hurle en se libérant entre lui et son cousin alors que celui-ci se libérait en lui.
Le membre se retira, Kyô ne pouvait retenir les larmes qui perlaient toujours, son coeur battait si fort qu'il en avait mal, tout son corps était douloureux, puis Hatsuharu se pencha sur lui, l'embrassa et murmura d'une voix qui fit sursauter le chat :
« Ça t'as plu ? Non ? Quel dommage ! Moi, j'ai aimé te voir souffrir et surtout j'ai aimé entendre ton cousin me supplier d'arrêter... c'est si facile de le contrôler, il suffisait d'un moment de faiblesse... Tu imagines son état lorsqu'il croisera ton regard à son réveil ? Héhéhé... Ne t'en fais pas, nous nous reverrons... ! »
Cette voix n'était pas celle du boeuf, le félin aurait pu le jurer, elle était bien différente ! A peine ces paroles prononcées, le garçon au cheveux argentés tomba sur lui, sa respiration était aussi sacadée que la sienne, il pouvait sentir le coeur de son cousin battre à la chamade, son torse contre le sien, la voix de Hatsuharu, brisée, fendit l'air :
« Pardonne-moi... Par... Donne-moi, Kyô... ! Je t'en prie... ! Pardonne- moi... ! le rouquin n'avait pas besoin de voir son visage pour savoir que le boeuf pleurait. Pardonne-moi... ! S'il te plaît...! »
Les mains tremblantes du garçons détachèrent le prisonniers, Kyô se releva, presque à bout de force et combattant la douleur de son corps, il prit le corps tremblant de son cousin dans ses bras, le serrant contre lui :
« C'est bon de te retrouver, toi... !
- Kyô... !
- Chut... ! Je vais bien... Enfin, j'ai déjà été en meilleur état mais je sais que ce n'était pas ta faute... ''Il'' a dit que tu avais combattu, souffert, je comprend, et je m'en veux de ne pas avoir pu intervenir au lieu de te lire bêtement une histoire...
- Ne le dis pas aux autres... ! Je t'en prie ! le supplia Hatsuharu.
- Bien sûr que non... Et toi, arrête de pleurer ! C'est moi qui devrais être en train de chialer ! répliqua le rouquin.
- Tu es si fort... Je t'envie... il leva les yeux vers son cousin. J'aimerais... N'avoir ne serait-ce que la moitié de ta force... J'aurais pu faire quelque chose... Je m'en veux tant... ! »
Ils resserrèrent leur étreinte, c'était un secret, leur secret... Même s'il n'était pas des plus beaux, ils y tenaient car tout au fond d'eux- même, ils ne le regrettaient pas tant que ça... Kyô se détacha de son ami et murmura :
« Tu sais... Je... C'était pas... Si mal...
- J'avais peur de te le dire mais moi aussi, j'ai... Aimé... avoua le garçon en soulevant quelques unes de ses mêches argentées...
- Qui pourrait faire quelque chose comme ça... Quelqu'un est venu te voir avant nous ?
- Non... Non, je ne crois pas... Je ne me souviens pas très bien... affirma le plâtré. En plus, j'en reviens pas d'avoir fait tout ça avec une patte aussi amochée...
- Motus et bouche cousue, hein ! s'exclama le félin.
- T'inquiète pas, mon petit chat ! ricana Hatsuharu. Mais je dois dire que je suis pas super...
- Pourquoi ? Tu... Tu as mal quelque part ?? s'inquiéta Kyô.
- Je comprend maintenant que je... Que je tiens plus à toi qu'à Akito... Et ça... souffla le boeuf.
- Haru... On va le retrouver ! On va le retrouver l'enfoiré qui a profité de nous !
- Hai !
- Mais avant, tu te rétablis. »
Kyô sourit puis, doucement, il s'approcha de Hatsuharu et leurs lèvres se scellèrent dans un baiser doux, tendre...
--- A SUIVRE :
Sahad : Woé ! Comment tout cela va-t-il finir ? Vont-ils retrouver le psychopathe qui les a manipulé ? Vont-ils pouvoir dire à leur conjoint respectif qu'un amour est né entre eux ? Et le dingue va-t-il refrapper ?
Kyô : Je vais te tueeeeeeerrrrrr !
Yuki : Je suis trompé...
Hatsuharu : Je suis un violeur... Finalement, j'aurais préféré que tu ne continues pas ce torchon !
Sahad : Toujours à râler ! Bon, voilà... Je suis désolée mais j'ai commencé à me lasser de laisser un amour beau et tout entre Kyo et Yuki et Hatsu et Akito, je voulais essayer du Haru x Kyô ! ^--^ Mes deux préférés !
Haru et Kyô : Help.
Sahad : Voilà, donc @+ !
