NEKOTOPIA

Auteur : Sahad.

Kyô : Encore à la bourre...

Sahad : Je saaaaaaaiiiiiis ! Gomeeeeeen!

Momiji : Arrête de dire ça, on dirait la maman de Ri-chan ! ^--^

Chapitre 8 :

Yuki devait aller retrouver ses amis à l'hôpital, il se mit donc en chemin en compagnie d'Hatori et de Akito qui n'avait finalement plus de fièvre, les trois garçons se dirigeaient vers l'endroit ; pendant ce temps- là, Kyô et Hatsuharu discutaient :

« Qu'est-ce qu'on fait ? murmura le rouquin.

- Je ne sais pas... souffla le boeuf. J'ai peur de la réaction d'Akito...

- Et moi de celle de Yuki... répondit le chat. On a vraiment un problème, je crois... Je ne veux pas lui faire de la peine mais en même temps je ne veux pas le lui cacher...

- Et moi non plus, surtout que sa colère risque d'être plus grande encore... »

Les deux garçons restèrent interdits, ne sachant quelle décision ils devaient prendre, de plus, en regardant l'horloge, ils se doutaient que les autres allaient bientôt arriver. Le félin était complètement partagé, se souvenant de ce qu'il s'était passé quelques temps plus tôt, le jour où Hatori lui avait effacé la mémoire... Et il était hors de question de demander au médecin d'effacer la mémoire du rat et du chef de famille. Ils restèrent indécis encore quelques temps, jusqu'à ce qu'une infirmière entre dans la pièce :

« Vos amis sont arrivés.

- Faites les entrer... » murmura Hatsuharu.

La jeune femme s'exécuta, les deux garçons se regardèrent, ne sachant ce qu'ils devaient faire, les autres entrèrent dans la pièce :

« Bonjour Hatsuharu, ça va mieux ? demanda Yuki.

- Heu... Oui... répondit Hatsuharu gêné.

- La nuit n'a pas été trop longue Kyô ? Tu as pu dormir un peu ? s'inquiéta le médecin.

- Heu... Pas beaucoup, non... lança le chat.

- Tu ne te sens pas bien, Haru ? voulu aussitôt savoir Akito. Tu as les joues rouges, tu as de la fièvre ?

- Heu... Non, non, c'est... Heu... Il fait chaud sous ces draps d'hosto, c'est tout... »

Les yeux de Hatori croisèrent tour à tour le regard des jeunes garçons, les deux ne pouvaient soutenir son regard bien longtemps, ils le détournèrent quasi simultanément ; le médecin leva un sourcil : il y avait anguille sous roche. Il annonça donc qu'il serait de garde cette nuit-là afin que les autres puissent se reposer, en posant sa main sur l'épaule de Hatsuharu, il sentit celui-ci se raidir : oui, il y avait quelque chose...

Pendant toute la journée, la famille venait à tour de rôle, Ayamé fut le dernier à se présenter, il salua son amant d'un tendre baiser et alla saluer Hatsuharu :

« Alors le grand malade ? Ça va ?

- Couci couça... répondit le boeuf. Je m'ennuie un peu même si tout le monde à la gentillesse de venir me voir... Momiji m'a même apporté des chocolats...

- Haha ! Notre lapinou est trop chou ! claironna le serpent.

- Ayamé... murmura le dragon. Je ne veux pas te chasser, mais je dois discuter avec Hatsuharu, peux-tu nous laisser ?

- Bien sûr ! acquiesça le jeune homme en faisant virevolter ses longs cheveux. Je reviendrais demain ! A plus, Haru !

- A plus... »

Aya sortit de la chambre rapidement, il ne désobéissait jamais à son compagnon, mais cette histoire l'intrigait : qu'est-ce que Hatori pouvait bien vouloir dire à l'adolescent ? Peut-être Shiguré en saurait-il davantage, ou bien Akito ? Leur chef de famille était l'amoureux du jeune boeuf, il devait être au courant de ce qui pouvait perturber son compagnon. Décidé à éclaircir cette histoire, le serpent se dirigea vers le parking où il avait garé sa voiture, l'ascenseur était lent et Ayamé commençait à regretter de ne pas avoir pris les escaliers, les portes s'ouvrirent avec le petit bruit habituel. Le jeune homme sortit de la cage de l'ascenseur, un crissement de pneus attira son attention, il fut frapper d'horreur : une voiture fondait sur lui et ce n'était nullement une erreur mais bel et bien un acte hostile.

***

« Haru... Qu'est-ce qui ne va pas ? murmura le dragon.

- Hatori, si je te le dis... Tu ne le répètera pas, hein ? »

L'interpelé fut surpris de voir que le jeune boeuf ressemblait à présent à un tout petit garçon apeuré qui avait peur qu'on le gronde pour une quelconque bêtise : il avait replier son genoux valide contre sa poitrine et s'appuyait dessus, cachant son visage. Tout ceci inquiéta le médecin :

« Haru... ?

- Promet-le moi... ! la voix de l'adolescent montrait à quel point il était craintif à cet instant.

- Je te le promet, secret professionnel... répondit Hatori aussi calmement que possible.

- Je... J'ai fait quelque chose d'horrible... La nuit dernière... Enfin, c'était pas vraiment moi, quelqu'un... M'obligeait à le faire, je n'étais plus maître de mon corps...

- Quelqu'un ? Black ? le médecin cherchait à comprendre le récit confus de Hatsuharu.

- Non, même si je change de temps à autre de personnalité, je sais que ce n'était pas Black... Même lui, ne ferait pas... Ce que j'ai fait... Ce qu'on m'a fait faire... sa voix était faible et presque cassée. Hier soir... Je... J'ai...

- Qu'as-tu fait hier soir ? l'encouragea le dragon.

- J'ai violé Kyô... ! »

Suite à cette affirmation, un loud silence s'abattit dans la pièce, Hatori demeura interdit, trop surpris pour faire un quelconque geste, ce fut un sanglot venant du jeune boeuf qui le ramena à la réalité :

« Je suis horrible... Je... Et en plus... J'ai aimé ça... ! Je suis monstrueux !

- Hatsuharu... Tu as dit que c'était quelqu'un qui t'avait poussé à faire ça ? le médecin essayait d'avoir le plus d'informations possible avant d'en tirer une quelconque conclusion.

- Ce n'était pas moi, mais ce n'était pas Black non plus... Je ne sais pas... J'avais peur... J'entendais une voix dans ma tête... Je n'étais que spectateur même si je ressentais vraiment ce qui m'arrivait... Je... Je sentais tout... Le contact de la peau de Kyô... Quand je l'ai... sa voix s'éteignait petit à petit, alors que les draps bleu clair prénait à présent une teinte bleu foncé sous le visage du boeuf.

- Haru... Ce n'est pas de ta faute, d'accord ? murmura le dragon en prenant le jeune garçon dans ses bras. Tu l'as dit toi-même, quelqu'un t'as forcé à le faire...

- Ce n'est pas le seul problème... les yeux de l'adolescent croisèrent le regard d'Hatori. Le problème c'est que j'ai compris que j'aimais Kyô ! Et que lui aussi ! C'est réciproque ! Mais je suis avec Akito et lui avec Yuki... Je ne veux pas leur dire... Je ne veux pas briser Yuki et j'ai trop peur de la réaction qe pourrait avoir Akito... »

La tête de Hatsuharu alla trouver réconfort contre le torse de son aîné, celui-ci, comprenant la détresse du jeune garçon, le berça doucement ce qui sembla tranquiliser le boeuf ; à cet instant-là, un raffut venant du couloir attira leur attention, Hatori se leva et alla voir, ce qu'il vit le pétrifie : Ayamé, allongé dans une civière, baignait dans son sang, cependant il semblait encore conscient. A cette vue, le médecin détourna les yeux, il lança un regard à Hatsuharu qui, d'un signe de tête, lui fit comprendre qu'il allait mieux et qu'il vallait mieux aller voir le serpent. Le dragon alla donc à la rencontre de son amant :

« Ayamé !

- Hatori... souffla le reptile. Je...

- Comment te sens-tu ? l'inquiétude du médecin était grandissante. Qui t'a fait ça ?

- C'était... Hi...Ro... »

La civière disparut alors dans le bloc opératoire, laissant le dragon complètement abasourdi par ce qu'il venait d'entendre : Hiro ? Un enfant de 11ans ? Mais il ne savait pas conduire, même s'il était très doué, il ne pourrait pas faire correctement avancer une voiture ! Et même s'il avait un caractère difficile, jamais il n'aurait levé la main sur sa famille ! Ne sachant que faire, il décida de se rendre chez la mère de l'enfant en question, celle-ci l'accueilli chaleureusement :

« Bonjour Hatori ! Ça va ? Tu veux quelque chose ?

- Bonjour... Heu... Est-ce que Hiro est là ? demanda alors le médecin.

- Hiro ? Non... Aujourd'hui il a cours... Pourquoi ? Quelque chose ne va pas ?

- Je ne peux rien te dire pour l'instant... s'excusa le dragon avant de faire demi-tour.

- Hatori ! appela la mère avec une voix désespérée.

- Ne t'inquiète pas, ton fils n'a rien ! »

Ce fut la dernière réplique du médecin qui, reprenant le volant de sa voiture, alla jusqu'au collège du jeune garçon, arrivant devant la salle, il frappa, se retenant d'ouvrir la porte comme un fou-furieux, une jeune femme ouvrit la porte :

« Oui ?

- Excusez-moi de vous déranger en plein cours, mais est-ce que le petit Hiro est ici ? demanda Hatori.

- Hiro ? Non, il n'est pas venu en cours aujourd'hui... Mais il n'est pas chez lui ? s'inquiéta le professeur.

- Excusez-moi pour le dérangement... »

Sur ces mots, il s'en alla rapidement, arrivant dans le hall de l'établissement, il demeura pensif : où pouvait bien être l'agneau ? Peut- être en saurait-il plus auprès de Kisa, il savait qu'elle et Hiro avaient des liens profonds qui les unissaient ; il sortit rapidement du bâtiment, lorsque sa voiture, qui était garée un peu plus loin, explosa. Le vent brûlant lui lêcha le visage, Hatori recula instinctivement : la voiture était piégée, elle ne pouvait pas avoir explosée toute seule... Hiro était- il là ? Les yeux du dragon cherchèrent rapidement aux alentours et effectivement il découvrit le petit garçon assit sur la benne à ordure, affichant un air désespéré :

« Hiro ! appela le médecin.

- Hatori... un rictus maléfique se dessina sur le visage du gamin.

- Alors c'est toi qui est à l'origine de tout ça ?! Pourquoi ?! » s'écria le médecin.

Il n'eût pour réponse qu'un sourire moqueur et orgueilleux, sentant la rage prendre possession de lui, le dragon franchit rapidement la distance qui le séparait de l'enfant, le prenant par les épaules, il le secoua brutalement :

« Mais pourquoi tu fais ça, hein ?! Pourquoi tu fais ça ?! »

Le sourire sur le visage de l'enfant disparut soudainement et, à la grande surprise du jeune homme, le mouton gémit :

« Hatori... Au secours... ! Ce n'est pas moi ! Ce n'est pas moi qui fait ça ! Je le jure ! C'est lui !

- Hiro ?! ''Lui'' qui ?! »

Le visage désespéré de Hiro se changea à nouveau en un rictus maléfique, un sourire malveillant, il balaya le médecin d'un coup de pied dans la tête d'une force incroyable ; le dragon s'étala parterre, relevant les yeux, il découvrit que l'enfant avait disparu... Tout ce qu'il lui restait c'était ces paroles qui résonnaient encore dans son esprit : ''Hatori... Au secours... !''. Il s'était trompé... Contrairement à ce qu'il avait dit à sa mère, Hiro était un danger, pas seulement pour son entourage, mais aussi pour lui-même, il était clair que l'agneau était dominé...

--- A SUIVRE !

Haru : Toujours plus tordu...

Sahad : Oh ça va, hein ! J'écris et c'est tout !

Hiro : Merci pour le bon rôle... Tas rien de mieux à faire franchement ? Quelqu'un de ton âge devrait réviser pour le contrôle de SES qu'il y a mardi, plutôt que d'écrire des idioties... Quel exemple tu fais.

Sahad : Hiro... ! Ça va, j'ai compris...

Kyô : Quoi donc ?

Sahad : Cette fanfic va devenir une deathfic ! J'en ai trop marre !

Kyô : Non ! Heu ! On te taquinait !

Haru : Mais oui, voyons, faut pas tout prendre au pied de la lettre !

Hiro : Ne sois pas vexée !

Sahad : Y en a pas un pour racheter l'autre... -_-x

Kyô, Haru et Hiro : Désoléééééééé !

Sahad : Bon, bon... Alors... Vivement le prochain épisode !

Haru : Misère... - -'