NEKOTOPIA
Auteur : toujours Sahad.
Hatsuharu : depuis le temps !
Sahad : figure-toi que g t occupée à te mettre avec Daisuke alors ne râle pas ! Sinon tu vas souffrir dans cette fanfic !
Momiji : tous aux abris !
Chapitre 9 :
Hatori n'avait pas trouvé trouvé d'autre solution que d'appeler Shiguré pour que celui-ci vienne le chercher, lorsque le chien arriva au volant de sa voiture, le fait de trouver son compagnon si préoccupé l'inquiéta :
« Hatori ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu sembles si soucieux...
- Aya s'est fait renverser par une voiture dans le parking de l'hôpital... murmura le médecin.
- Aya... ? un voile d'horreur passa dans les yeux de l'écrivain. Il va bien ?!
- Il est vivant, ne t'inquiète pas... le rassura son amant. Mais avant qu'on l'emmène dans le bloc opératoire, il m'a affirmé avoir vu Hiro au volant de la voiture...
- Hiro ?! Mais c'est insensé ! s'exclama Shiguré. Ce n'est qu'un enfant et... !!
- Et bien qu'il est mauvais caractère, il n'est pas mauvais, je sais... compléta le dragon. Cependant, j'ai tenu à vérifier, je suis allé chez lui et comme il n'y était pas je suis aller au collège... Il était absent, c'est en sortant, ma voiture a littéralement explosé et c'est là que je l'ai vu... Et tu sais ce qu'il m'a dit ?
- Non... souffla le chien qui avait peine à croire ce qu'il entendait. Que t'a-t-il dit ?
- Il m'a dit : '' Hatori... Au secours... ! Ce n'est pas moi ! Ce n'est pas moi qui fait ça ! Je le jure ! C'est lui !''... répondit le jeune médecin.
- ''Lui'' ? répéta l'écrivain.
- C'est ce qu'il a dit, mais quand j'ai voulu en savoir plus, son visage a eu un rictus extrêmement mauvais et il m'a dégagé d'un coup de pied d'une force incroyable, trop pour son corps d'enfant de 11 ans... ! lâcha le dragon.
- Ce qui veut dire en clair ? grimaça Shiguré.
- Qu'il est possédé... trancha Hatori. De plus, il n'agit pas dans un ordre précis... D'abord Aya, puis moi... Hatsuharu a également fait office de cible... Et Kyô aussi...
- Kyô aussi... ? Il semble s'en prendre aux premiers même si ce n'est pas encore dans un ordre logique... soupira l'écrivain.
- Que veux-tu dire ? demanda son amant.
- A part Akito, tous ceux dont les prénoms se situaient au début de l'alphabet s'en sont pris plein la poire... Je me trompe peut-être mais c'est ce que je pense... Akito étant le chef de la famille, je pense que le plus rationnel serait de détruire tout e monde et lui en dernier... Et si j'ai le malheur de dire la vérité, ça veut dire que c'est à Kisa de courir un grave danger ! »
Sans plus attendre, les deux jeunes hommes se dirigèrent vers le collège de Kisa qui ne se trouvait pas loin, malheureusement, le fait que ce soit un collège pour filles n'allait pas faciliter leur tâche...
***
Pendant ce temps-là, Kyô se tenait perché sur le toit de la maison de shiguré qui était également la sienne à présent ; il se tenait là, perdu dans ses pensées, l'arrivée même de Tohru ne le fit pas sursauter comme à son habitude, l'air préoccupé qu'il arborait inquiéta la jeune fille :
« Kyô ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Tohru... Je... Heu... Rien... Ça va... balbutia le chat.
- Alors pourquoi as-tu l'air si peiné ? murmura-t-elle.
- Je... J'ai un problème... soupira le félin. J'aime quelqu'un mais je sort avec Yuki... Je ne veux pas le blesser... Mais je ne veux pas non plus abandonner cette personne... Je ne sais plus ce que je dois faire...
- Le plus sage serait de le lui dire... affirma Tohru en se plaçant près de son ami. Je pense qu'il souffrira, mais il risque de souffrir bien plus s'il le découvre par lui-même... De plus, mentir n'est pas une solution, ma maman me disait souvent qu'il fallait toujours être sincère avec ceux qui sont chers pour nous, donc si tu t'inquiètes pour Yuki c'est que tu tiens à lui... Tu ne dois pas lui mentir...
- Peut-être mais... Je ne sais pas comment le lui dire... gémit le rouquin. Je pensais pourtant l'aimer plus que tout et là... Je ne sais plus ce qui est vrai ou non...
- Kyô... chuchota la brune. Parles-en avec lui... De toute manière, je ne pense pas que rester sur le toit t'aidera à quelque chose... »
Sur ces mots, elle descendit, laissant le chat seul à ses pensées : ce qu'elle avait dit n'était pas faux, mais trouverait-il le courage de parler à Yuki de ce qui le tourmentait ? comment réagirait son compagnon à cette nouvelle ? Le félin descendit finalement à son tour du toit, il alla directement dans sa chambre, fermant la porte pour se perdre dans les ténèbres, mais à peine l'eut-il fermée que la lumière s'alluma : c'était le rat.
« Kyô... Je voudrais te parler... »
L'interpelé déglutit, c'était l'occasion de parler avec son petit ami mais il avait en lui la plus grande peur qu'il n'avait jamais connu. Son coeur battait à la chamade alors qu'il s'asseillait en face du garçon dont les cheveux argentés tombaient sur le côté de son visage, il affichait un air grave, quelques peu inquiet.
« Kyô, qu'est-ce qui ne va pas ? Je te sens soucieux et tu es distant... J'ai du mal à comprendre ce qui se passe...
- Yuki... murmura le chat. Je... Je ne sais pas comment te le dire mais... Je... »
Il cherchait ses mots aussi rapidement que possible, ses yeux fuyaient ceux de son compagnon qui n'en était que plus inquiet : le félin avait peur de ce qu'il pourrait li dire, il craignait quelque chose. Yuki ne le brusqua pas, attendant patiemment que Kyô lui avoue ce qu'il se passait, le pourquoi de son comportement, mais les paroles semblaient avoir peine à sortir de son esprit tourmenté. Le chat prit alors une grande inspiration et lâcha :
« Yuki, je ne te demande pas de me pardonner pour ce que je vais te dire mais... Je... J'ai... Un problème...
- Tu aimes quelqu'un d'autre... ? souffla le rongeur.
- Hein ? le rouquin était plus que surpris. Comment... ?
- Tu sais Kyô, j'ai beau ne pas en avoir l'air, j'observe beaucoup ce qu'il se passe autour de moi... J'ai compris... chuchota le rat en souriant tristement. C'est vrai que ça me fait de la peine mais je ne peux pas te retenir, ne ? Ça ne nous avancerait à rien et nous serions tous deux malheureux... Un seul suffit... Et puis, j'ai été heureux à tes côtés... Je pense pouvoir surmonter ça...
- Yuki... la voix de son ami était à peine perceptible. Je m'en veux... Je suis désolé... Je t'ai fait souffrir et je recommence encore... ! Rah, je me dégoûte !
- Laisse, Kyô... intervint le rongeur. Je ne te demande qu'une chose... Restons amis, veux-tu ? Comme avant...
- D'accord... ! acquiesça le rouquin avec un de ses sourires maladroits.
- Mmh... Ça sent bon... Je pense que le repas est près... Tu viens... ? Stupide Chat... ! lança le garçon en lui tirant la langue.
- Si je t'attrape, Sale Rat !!! »
Une véritable course-poursuite rythmée de rires s'enchaîna dans la petite maison, Yuki courait vite mais sans distancer Kyô, heureusement, il était assez loin pour que ce dernier ne voie pas les larmes qui perlaient doucement sur ses joues.
***
Hatsuharu était toujours allongé dans son lit d'hôpital, repensant encore aux évènements de la nuit passée, avait-il bie fait d'en parler au médecin ? Oui, probablement, le dragon garderait son secret, il en était sûr. Cependant il ne savait toujours pas comment dire les choses à Akito ; la peur qu'il ressentait était très grande et l'oppressait. Il soupira... La porte de sa chambre s'ouvrit, le faisant sursauter :
« Oh, c'est toi, Kisa... sourit-il. Tu sèches les cours ?
- Non, non, aujourd'hui je sors plus tôt : on est mercredi... lança la petite en lui rendant son sourire. Et toi, ça va ?
- Plus ou moins... répondit le boeuf. Mais ma jambe ne me fait plus mal.
- Qu'est-ce qui ne va pas alors ? murmura la tigresse en se rapprochant du lit.
- Des histoires d'ados, tu ne comprendrais pas... lâcha le garçon qui, en réalité, n'avait aucunement l'envie d'étaler sa vie à toute sa famille.
- Oh... Je vois... Des histoires de coeur... ricanna-t-elle.
- Mais comment tu sais ça ?! s'exclama Haru avant de se plaquer la main sur la bouche.
- Tu es trop facile à berner... rit la petite. Alors, vas-y, raconte-moi, je te promet de ne rien dire à personne !
- Et bien... »
***
Le chien fit crisser les pneux de la voiture sur le bitume du parking de l'école, Hatori sortit précipitemment de la voiture et se dirigea vers l'école.
« S'il vous plaît, je cherche la classe de la petite Kisa Sôma !
- Vous n'avez pas le droit d'entrer ici... répondit simplement la secrétaire.
- Je vous en prie, c'est urgent ! s'impatienta le médecin.
- Soit... soupira la jeune femme. Sa classe a déjà fini les cours. Elle n'est plus dans l'établissement. »
Cette nouvelle figea le jeune homme quelques secondes : où la trouver à présent ? Il sortit en coup de vent de l'école pour retrouver Shiguré en train de se battre avec le petit Hiro, c'était un combat inégale : le chien avait largement le dessous. Le jeune garçon lui décrocha un superbe coup de poing dans la figure, ce qui envoya l'écrivain s'écraser contre la voiture ; ni une, ni deux, le dragon se précipita pour venir en aide à son amant, donnant d'un geste rapide et précis, un coup sur la nuque de l'enfant qui tomba comme une masse dans ses bras.
« Shiguré ! Ça va ?? s'inquiéta le médecin.
- Ça va, Hatori... répondit le jeune homme en se massant la mâchoire. Quelle force ! Où est Kisa ?
- Justement, je l'ignore... » soupira son compagnon.
***
Le repas était fini depuis longtemps, et le chat s'apprêtait à sortir, nouant ses chaussures rapidement, il prit un sac sur son dos et ouvrit la porte.
« Où vas-tu ? demanda une voix dans son dos.
- Je vais à l'hosto... répondit le félin.
- Je peux venir ? Yuki s'avança jusqu'à son ex-petit ami.
- Si tu veux... sourit l'autre. Mais dépêche-toi alors de te préparer.
- Je suis prêt. »
Les deux adolescent commencèrent à marcher : l'hôpital ne se trouvait qu'à un ou deux kilomètres, ils pouvaient y aller à pied. Le vent soufflait doucement, faisant danser leur cheveux. Le rat demeurait silencieux, jugeant qu'il n'avait rien à reprocher à son ami, il se faisait du soucis pour son amant, c'était normal... Amant... Cette parole qui résonnait dans l'esprit du jeune rongeur lui fit un peu mal, car il devait l'avouer, il aimait toujours un peu le chat, mais il ne voulait pas le rendre malheureux car aimer ne veut-il pas dire aussi souhaiter le meilleur pour celui qui nous est cher ? C'était une chose qui fit sourire Yuki ; le félin était lui aussi silencieux : ce n'était pas parce que son ancien compagnon lui avait donné son accord qu'il considérait l'affaire comme étant classée, loin de là, il s'en voulait toujours de faire de la peine au garçon dont les cheveux argentés étaient soulevés par leur course. La culpabilité lui serrait la gorge, il ne savait pas vraiment comment agir avec Yuki sans être aussi voire plus maladroit que d'habitude, il l'avait déjà blessé à plusieurs reprises et ne voulait pas recommencer...
« Yuki... lança le rouquin.
- Nani ? répondit le rat sorti de ses pensées.
- Je... Je m'excuse... murmura le chat sans pour autant ralentir sa course.
- Kyô ? s'étonna l'intéressé.
- Je t'ai beaucoup fait souffrir par le passé et je recommence encore aujourd'hui... Je suis désolé... ces derniers mots n'étaient pas prononcés d'une voix sûr, elle était au contraire presque craintive.
- Je t'ai dit que ça allait ! s'exclama le rongeur. Tu ne comprends pas vite, baka neko !
- Nani ?! Comment tu m'as appelé, baka nezumi ?! répliqua le félin.
- T'as très bien entendu, baka neko !
- C'est toi le plus baka de nous deux !!! »
Et c'est dans cette charmante ambiance que se déroula tout le trajet jusqu'à l'hôpital...
--- A SUIVRE !!!
Sahad : Uwaaaaaaa... **baille**
Haru : Fatiguée ?
Sahad : Vi... J'ai marché toute la soirée à un train d'enfer ! Chuis mooooorte... x_x
Kyô : T'es pas sportive !
Sahad : Nan. -_-
Momiji : Qu'est-ce qui va se passer maintenant que Hiro a été rattrapé ?? On va savoir qui est le méchant ??? ^o^
Sahad : Nan. ^^
Momiji : Pooooooouuuuuuurquoooooooooooiiiiiii ???? é_è
Sahad : Parce que je juge que vous n'avez pas assez souffert ! Niéhéhéhé !
Haru : Chers lecteurs et lectrices, s'il vous plaît laisser des reviews pour lui demander de nous épargner, pour toute autre personne que nous, cela pourrait être très dangereux, mais ce n'est pas parce qu'on le supporte qu'il faut en profité !
Sahad : Meeeeeeeuuuuuuuh siiiiiiii ! ^--^ @+ !!!
Auteur : toujours Sahad.
Hatsuharu : depuis le temps !
Sahad : figure-toi que g t occupée à te mettre avec Daisuke alors ne râle pas ! Sinon tu vas souffrir dans cette fanfic !
Momiji : tous aux abris !
Chapitre 9 :
Hatori n'avait pas trouvé trouvé d'autre solution que d'appeler Shiguré pour que celui-ci vienne le chercher, lorsque le chien arriva au volant de sa voiture, le fait de trouver son compagnon si préoccupé l'inquiéta :
« Hatori ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu sembles si soucieux...
- Aya s'est fait renverser par une voiture dans le parking de l'hôpital... murmura le médecin.
- Aya... ? un voile d'horreur passa dans les yeux de l'écrivain. Il va bien ?!
- Il est vivant, ne t'inquiète pas... le rassura son amant. Mais avant qu'on l'emmène dans le bloc opératoire, il m'a affirmé avoir vu Hiro au volant de la voiture...
- Hiro ?! Mais c'est insensé ! s'exclama Shiguré. Ce n'est qu'un enfant et... !!
- Et bien qu'il est mauvais caractère, il n'est pas mauvais, je sais... compléta le dragon. Cependant, j'ai tenu à vérifier, je suis allé chez lui et comme il n'y était pas je suis aller au collège... Il était absent, c'est en sortant, ma voiture a littéralement explosé et c'est là que je l'ai vu... Et tu sais ce qu'il m'a dit ?
- Non... souffla le chien qui avait peine à croire ce qu'il entendait. Que t'a-t-il dit ?
- Il m'a dit : '' Hatori... Au secours... ! Ce n'est pas moi ! Ce n'est pas moi qui fait ça ! Je le jure ! C'est lui !''... répondit le jeune médecin.
- ''Lui'' ? répéta l'écrivain.
- C'est ce qu'il a dit, mais quand j'ai voulu en savoir plus, son visage a eu un rictus extrêmement mauvais et il m'a dégagé d'un coup de pied d'une force incroyable, trop pour son corps d'enfant de 11 ans... ! lâcha le dragon.
- Ce qui veut dire en clair ? grimaça Shiguré.
- Qu'il est possédé... trancha Hatori. De plus, il n'agit pas dans un ordre précis... D'abord Aya, puis moi... Hatsuharu a également fait office de cible... Et Kyô aussi...
- Kyô aussi... ? Il semble s'en prendre aux premiers même si ce n'est pas encore dans un ordre logique... soupira l'écrivain.
- Que veux-tu dire ? demanda son amant.
- A part Akito, tous ceux dont les prénoms se situaient au début de l'alphabet s'en sont pris plein la poire... Je me trompe peut-être mais c'est ce que je pense... Akito étant le chef de la famille, je pense que le plus rationnel serait de détruire tout e monde et lui en dernier... Et si j'ai le malheur de dire la vérité, ça veut dire que c'est à Kisa de courir un grave danger ! »
Sans plus attendre, les deux jeunes hommes se dirigèrent vers le collège de Kisa qui ne se trouvait pas loin, malheureusement, le fait que ce soit un collège pour filles n'allait pas faciliter leur tâche...
***
Pendant ce temps-là, Kyô se tenait perché sur le toit de la maison de shiguré qui était également la sienne à présent ; il se tenait là, perdu dans ses pensées, l'arrivée même de Tohru ne le fit pas sursauter comme à son habitude, l'air préoccupé qu'il arborait inquiéta la jeune fille :
« Kyô ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Tohru... Je... Heu... Rien... Ça va... balbutia le chat.
- Alors pourquoi as-tu l'air si peiné ? murmura-t-elle.
- Je... J'ai un problème... soupira le félin. J'aime quelqu'un mais je sort avec Yuki... Je ne veux pas le blesser... Mais je ne veux pas non plus abandonner cette personne... Je ne sais plus ce que je dois faire...
- Le plus sage serait de le lui dire... affirma Tohru en se plaçant près de son ami. Je pense qu'il souffrira, mais il risque de souffrir bien plus s'il le découvre par lui-même... De plus, mentir n'est pas une solution, ma maman me disait souvent qu'il fallait toujours être sincère avec ceux qui sont chers pour nous, donc si tu t'inquiètes pour Yuki c'est que tu tiens à lui... Tu ne dois pas lui mentir...
- Peut-être mais... Je ne sais pas comment le lui dire... gémit le rouquin. Je pensais pourtant l'aimer plus que tout et là... Je ne sais plus ce qui est vrai ou non...
- Kyô... chuchota la brune. Parles-en avec lui... De toute manière, je ne pense pas que rester sur le toit t'aidera à quelque chose... »
Sur ces mots, elle descendit, laissant le chat seul à ses pensées : ce qu'elle avait dit n'était pas faux, mais trouverait-il le courage de parler à Yuki de ce qui le tourmentait ? comment réagirait son compagnon à cette nouvelle ? Le félin descendit finalement à son tour du toit, il alla directement dans sa chambre, fermant la porte pour se perdre dans les ténèbres, mais à peine l'eut-il fermée que la lumière s'alluma : c'était le rat.
« Kyô... Je voudrais te parler... »
L'interpelé déglutit, c'était l'occasion de parler avec son petit ami mais il avait en lui la plus grande peur qu'il n'avait jamais connu. Son coeur battait à la chamade alors qu'il s'asseillait en face du garçon dont les cheveux argentés tombaient sur le côté de son visage, il affichait un air grave, quelques peu inquiet.
« Kyô, qu'est-ce qui ne va pas ? Je te sens soucieux et tu es distant... J'ai du mal à comprendre ce qui se passe...
- Yuki... murmura le chat. Je... Je ne sais pas comment te le dire mais... Je... »
Il cherchait ses mots aussi rapidement que possible, ses yeux fuyaient ceux de son compagnon qui n'en était que plus inquiet : le félin avait peur de ce qu'il pourrait li dire, il craignait quelque chose. Yuki ne le brusqua pas, attendant patiemment que Kyô lui avoue ce qu'il se passait, le pourquoi de son comportement, mais les paroles semblaient avoir peine à sortir de son esprit tourmenté. Le chat prit alors une grande inspiration et lâcha :
« Yuki, je ne te demande pas de me pardonner pour ce que je vais te dire mais... Je... J'ai... Un problème...
- Tu aimes quelqu'un d'autre... ? souffla le rongeur.
- Hein ? le rouquin était plus que surpris. Comment... ?
- Tu sais Kyô, j'ai beau ne pas en avoir l'air, j'observe beaucoup ce qu'il se passe autour de moi... J'ai compris... chuchota le rat en souriant tristement. C'est vrai que ça me fait de la peine mais je ne peux pas te retenir, ne ? Ça ne nous avancerait à rien et nous serions tous deux malheureux... Un seul suffit... Et puis, j'ai été heureux à tes côtés... Je pense pouvoir surmonter ça...
- Yuki... la voix de son ami était à peine perceptible. Je m'en veux... Je suis désolé... Je t'ai fait souffrir et je recommence encore... ! Rah, je me dégoûte !
- Laisse, Kyô... intervint le rongeur. Je ne te demande qu'une chose... Restons amis, veux-tu ? Comme avant...
- D'accord... ! acquiesça le rouquin avec un de ses sourires maladroits.
- Mmh... Ça sent bon... Je pense que le repas est près... Tu viens... ? Stupide Chat... ! lança le garçon en lui tirant la langue.
- Si je t'attrape, Sale Rat !!! »
Une véritable course-poursuite rythmée de rires s'enchaîna dans la petite maison, Yuki courait vite mais sans distancer Kyô, heureusement, il était assez loin pour que ce dernier ne voie pas les larmes qui perlaient doucement sur ses joues.
***
Hatsuharu était toujours allongé dans son lit d'hôpital, repensant encore aux évènements de la nuit passée, avait-il bie fait d'en parler au médecin ? Oui, probablement, le dragon garderait son secret, il en était sûr. Cependant il ne savait toujours pas comment dire les choses à Akito ; la peur qu'il ressentait était très grande et l'oppressait. Il soupira... La porte de sa chambre s'ouvrit, le faisant sursauter :
« Oh, c'est toi, Kisa... sourit-il. Tu sèches les cours ?
- Non, non, aujourd'hui je sors plus tôt : on est mercredi... lança la petite en lui rendant son sourire. Et toi, ça va ?
- Plus ou moins... répondit le boeuf. Mais ma jambe ne me fait plus mal.
- Qu'est-ce qui ne va pas alors ? murmura la tigresse en se rapprochant du lit.
- Des histoires d'ados, tu ne comprendrais pas... lâcha le garçon qui, en réalité, n'avait aucunement l'envie d'étaler sa vie à toute sa famille.
- Oh... Je vois... Des histoires de coeur... ricanna-t-elle.
- Mais comment tu sais ça ?! s'exclama Haru avant de se plaquer la main sur la bouche.
- Tu es trop facile à berner... rit la petite. Alors, vas-y, raconte-moi, je te promet de ne rien dire à personne !
- Et bien... »
***
Le chien fit crisser les pneux de la voiture sur le bitume du parking de l'école, Hatori sortit précipitemment de la voiture et se dirigea vers l'école.
« S'il vous plaît, je cherche la classe de la petite Kisa Sôma !
- Vous n'avez pas le droit d'entrer ici... répondit simplement la secrétaire.
- Je vous en prie, c'est urgent ! s'impatienta le médecin.
- Soit... soupira la jeune femme. Sa classe a déjà fini les cours. Elle n'est plus dans l'établissement. »
Cette nouvelle figea le jeune homme quelques secondes : où la trouver à présent ? Il sortit en coup de vent de l'école pour retrouver Shiguré en train de se battre avec le petit Hiro, c'était un combat inégale : le chien avait largement le dessous. Le jeune garçon lui décrocha un superbe coup de poing dans la figure, ce qui envoya l'écrivain s'écraser contre la voiture ; ni une, ni deux, le dragon se précipita pour venir en aide à son amant, donnant d'un geste rapide et précis, un coup sur la nuque de l'enfant qui tomba comme une masse dans ses bras.
« Shiguré ! Ça va ?? s'inquiéta le médecin.
- Ça va, Hatori... répondit le jeune homme en se massant la mâchoire. Quelle force ! Où est Kisa ?
- Justement, je l'ignore... » soupira son compagnon.
***
Le repas était fini depuis longtemps, et le chat s'apprêtait à sortir, nouant ses chaussures rapidement, il prit un sac sur son dos et ouvrit la porte.
« Où vas-tu ? demanda une voix dans son dos.
- Je vais à l'hosto... répondit le félin.
- Je peux venir ? Yuki s'avança jusqu'à son ex-petit ami.
- Si tu veux... sourit l'autre. Mais dépêche-toi alors de te préparer.
- Je suis prêt. »
Les deux adolescent commencèrent à marcher : l'hôpital ne se trouvait qu'à un ou deux kilomètres, ils pouvaient y aller à pied. Le vent soufflait doucement, faisant danser leur cheveux. Le rat demeurait silencieux, jugeant qu'il n'avait rien à reprocher à son ami, il se faisait du soucis pour son amant, c'était normal... Amant... Cette parole qui résonnait dans l'esprit du jeune rongeur lui fit un peu mal, car il devait l'avouer, il aimait toujours un peu le chat, mais il ne voulait pas le rendre malheureux car aimer ne veut-il pas dire aussi souhaiter le meilleur pour celui qui nous est cher ? C'était une chose qui fit sourire Yuki ; le félin était lui aussi silencieux : ce n'était pas parce que son ancien compagnon lui avait donné son accord qu'il considérait l'affaire comme étant classée, loin de là, il s'en voulait toujours de faire de la peine au garçon dont les cheveux argentés étaient soulevés par leur course. La culpabilité lui serrait la gorge, il ne savait pas vraiment comment agir avec Yuki sans être aussi voire plus maladroit que d'habitude, il l'avait déjà blessé à plusieurs reprises et ne voulait pas recommencer...
« Yuki... lança le rouquin.
- Nani ? répondit le rat sorti de ses pensées.
- Je... Je m'excuse... murmura le chat sans pour autant ralentir sa course.
- Kyô ? s'étonna l'intéressé.
- Je t'ai beaucoup fait souffrir par le passé et je recommence encore aujourd'hui... Je suis désolé... ces derniers mots n'étaient pas prononcés d'une voix sûr, elle était au contraire presque craintive.
- Je t'ai dit que ça allait ! s'exclama le rongeur. Tu ne comprends pas vite, baka neko !
- Nani ?! Comment tu m'as appelé, baka nezumi ?! répliqua le félin.
- T'as très bien entendu, baka neko !
- C'est toi le plus baka de nous deux !!! »
Et c'est dans cette charmante ambiance que se déroula tout le trajet jusqu'à l'hôpital...
--- A SUIVRE !!!
Sahad : Uwaaaaaaa... **baille**
Haru : Fatiguée ?
Sahad : Vi... J'ai marché toute la soirée à un train d'enfer ! Chuis mooooorte... x_x
Kyô : T'es pas sportive !
Sahad : Nan. -_-
Momiji : Qu'est-ce qui va se passer maintenant que Hiro a été rattrapé ?? On va savoir qui est le méchant ??? ^o^
Sahad : Nan. ^^
Momiji : Pooooooouuuuuuurquoooooooooooiiiiiii ???? é_è
Sahad : Parce que je juge que vous n'avez pas assez souffert ! Niéhéhéhé !
Haru : Chers lecteurs et lectrices, s'il vous plaît laisser des reviews pour lui demander de nous épargner, pour toute autre personne que nous, cela pourrait être très dangereux, mais ce n'est pas parce qu'on le supporte qu'il faut en profité !
Sahad : Meeeeeeeuuuuuuuh siiiiiiii ! ^--^ @+ !!!
