Chapitre 3 :
Aïe !
QUE FAISAIS-TU AVEC CETTE VERMINE DE SANG-DE-BOURBE ? ET A LEUR TABLE !
Désolé père. Je ne recommencerais plus...
ENCORE HEUREUX QUE TU NE RECOMMENCERAS PLUS ! TU ES PREFET EN CHEF ! JE T'INTERDIT DE LES REVOIRS ! ENDOLORIS !
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH
C'était horrible. Lucius Malefoy avait mis toute sa rage, sa haine, son plaisir de faire soufrir, sa hargne et son dégout dans ce sortilège. Drago n'était pas mort, non, mais aurait préférer. Il vit sa vie repasser devant ses yeux. Et la seule lumière qui brillait dans ces 16 années, c'était des yeux. Il ne les reconnut pas. Des yeux couleur chocolats remplis d'inquiètude, de compation, mais aussi d'une toute petite, certe, mais existante pointe de confiance.
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Les semaines passèrent. Enfin, le jour arriva. Il devait passer le trajet qui le menait à Poudlard avec son binome. Il espérait simplement que ce ne serait pas une personne complètement détraquée ou coincée dans le genre Percy Weasley ! Non pas que celui-ci avait un mauvais préfet en chef... Mais il était devenu... hystérique. Drago se souvint d'une fois, dans les couloirs. Il avait rencontrer Percy et il lui avait dit quelques méchancetées, pour la forme. Et celui-ci lui avait enlever 100 points et l'avait coller pendant un mois entier. Bref, arriver à la gare King's Cross, il monta dans le train. Il était enfin seul, sans son père. Mais il regrettait d'avoir parler à Granger. Et se c'était elle, le deuxième préfet en chef ? Alors il devrait passer le reste de l'année en cohabitation avec elle... Il ne tiendrais pas. Il devait faire croire à Granger que c'était juste un plan pour ... Il ne savait pas pourquoi mais il devait lui faire croire qu'il s'était moquer d'elle. Il se sentit observer. Il se retourna et se retrouva face à face avec un homme en uniforme. Surement un employer de gare.
Vous êtes Drago Malefoy ?
Oui... ?
Suivez-moi, je vais vous conduire dans votre cabine privée où vous rencontrerez votre partenaire.
Il le suivit donc jusqu'à une... On ne pouvait pas appeler ça une cabine. Une cabine est constituer de banquettes inconfortables avec, au dessus d'elles, des portes bagages. Mais là, il y avait une grande salle, où reignait un calme paisible. Une petite cheminée était allumée dans un coin. De grands fauteuils l'entouraient.
Je vous laisse ici. Bon voyage à tout les deux !
Malefoy se retourna. Il se retrouva face à faca avec Hermione Granger.
Salut Drago ! Comment ça va ?
Je ne t'ai pas parler.
Elle était trop interloqué pour répliquer.
Tu devrais fermer la bouche Granger, tu ressemble à une carpe sortit de l'eau.
Mais que se passait-il ? Drago qui s'était confier à elle était devenus... redevennu dure comme de la pierre. Elle décida donc de faire comme si il ne s'était rien passer.
J'aurais du me douter que papa Malfoy payerai pour que son fils chéri devienne préfet, remarque ce n'est pas grâce à tes qualités que tu aurait pu le devenir.
Merci venant de ta part ce compliment me touche.
Elle poussa un soupir de frustration, il fallait qu'elle fasse avec, elle laissa sa valise sur le siège, pris son livre de sortilèges et alla s'asseoir sur le fauteuil en face de Malefoy. Elle le regarda d'un regard méprisant, signe qu'il ne devait plus lui adresser la parole, elle se cala dans le coin du fauteuil. Elle ne mit pas longtemps à s'endormir.
Malfoy cessa de lire sa revue sur les plus célèbres joueurs de Quidditch et scruta Hermione de son regard perçant, il haussa légèrement son sourcil droit, signe qu'il réfléchissait. Il s'amusa à la détailler de haut en bas, sans quitter son sourire ironique.Il avait l'impression de la regarder pour la première fois, elle avait énormément changé, elle était devenue extrêmement jolie dut il reconnaître. C'était la première fois qu'il l'a voyait habillé comme une moldue, chose dont il avait horreur mais il dut aussi reconnaître que cela lui allait à ravir. Elle était vraiment jolie quand elle dormait, elle semblait paisible, tel un ange. Et elle ne posait plus son regard empli de haine qu'elle n'avait que pour lui. Cela faisait tellement longtemps que tout deux se lançaient des vannes, depuis leur première rencontre il y avait 7 ans de cela maintenant. Ce comportement était même devenu une sorte de rituel, presque un jeu. Il l'a contempla, il avait enfin l'opportunité de le faire sans qu'elle ne se mette à lui lancer toutes les insultes habituelles qu'elle ne réservait rien que pour lui. D'un geste vif, sans pouvoir se l'expliquer ni même réfléchir il pris la couverture qui se trouvait à coté de lui et la déposa délicatement sur Hermione. Voyant que celle ci commença à bouger il se précipita sur sa banquette et se replongea dans son bouquin, comme si de rien n'était. Une fois assis, il s'insultât de tous les noms d'oiseaux et se maudit pour le geste affectif qu'il venait d'avoir en vers elle. Hermione se réveilla ½ heures plus tard. Elle s'étira, elle avait mal au dos à cause de cette banquette inconfortable. Elle fut aussi étonnée de trouver une couverture sur elle, elle regarda Drago et leva vers lui un sourcil interrogateur.
Ne t'inquiète pas, je ne l'ai mise que parce que tu me faisait pitié en frissonant. Tu ne serais pas mon binome, je n'aurais rien fait du tout.
Je n'en doute pas.
tu devrais mettre ta robe de sorcière, on va bientôt arriver.
Hermione regarda la pièce et fut gênée de constater qu'elle ne pouvait se changer sans échapper aux regards de son colocataire. Drago s'en rendit compte et ne put réprimer un sourire sadique qui l'a fit frissonner, c'était la première fois que en l'espace de quelques secondes elle avait trouvé Drago sexy, elle se sentit idiote d'un coup, elle commençait à perdre la tête.
Oh ne t'inquiète pas Granger j'en ai vu d'autres et des bien plus jolies crois moi...
Oh je n'en doute pas, vu la réputation de tombeur que tu as... dit elle d'un ton sarcastique. Mais tu as plutôt intérêt à te retourner si tu ne veux pas un joli oeil aux beurre noir pour atténuer ton teint de cadavre.
Comme vous voudrez princesse, tu vois que je ne suis pas si pervers que ça...
Il s'exécuta.
Désolée mais tu ne pourra pas effacer l'image que j'ai de toi et elle n'est pas très flatteuse. Elle enleva son haut et sentit une petite piqûre.
Aïe ! Putin !
Toujours retourner, Malefoy prit la parole :
Qu'est ce qui se passe encore ?
Rien. Ouille !
Allez c'est bon je vais pas te manger, montre moi. Il se retourna vivement et l'a trouva en soutien gorge, un très joli soutien gorge en soie rouge, d'un geste rapide elle plaqua son top pour se cacher, elle regarda le sol, terriblement gênée.
Oh...
Dit-il sans montrer l'énorme sentiment de gêne qui s'emparrait de lui.
Heu ... je peux regarder, enfin si tu veux bien ? dit il d'une voix qui laissait perçer sa gêne.
Tu peux toujours courir. Tu ne me toucheras pas avec tes salles pattes !
D'accord. Dans ce cas...
Il se retourna. Elle continua à s'habiller. Et c'est d'un même mouvement qu'ils s'assirent tout deux dans un fauteuil.
Ils ne se reparlèrent plus jusqu'a l'arrivée du train à Poudlard.
