Chapitre 4
Hermione descendit avec un sourire resplendissant, enfin elle était chez elle, elle contempla le château, elle avait beau le connaître par coeur et sous tous les angles, elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver la même admiration en le contemplant. Une personne criant son nom la fit sortir une fois de plus de ses pensées.
- HERMIONE, HERMIONE, celle ci se retourna avec un énorme sourire en reconnaissant cette voix si familière.
Il était là courant vers elle, « oh mon dieu qu'il est beau » pensa t'elle, son meilleur ami était devant elle, l'a fixant un instant comme pour la contempler. Ils se sourirent timidement et enfin ils se prirent dans les bras.
Tu vas bien ?
Oui...
Mais avant qu'il ait pu lui demander ce qui n'allait pas, Ron s'avança vers eux.
Ah, oui, Hemione, je te présente une vieille connaissance, Ronald Weasley. Tu sais, c'est notre meilleur ami !
Oui... Ca me dit vaguement quelque chose...
Merci ! C'est simpa !
Et ils éclatèrent de rire. Ca y est. Elle était chez elle.
-On t'a cherché partout dans le train, tu était ou ?
- Oh, j'étais dans le compartiment réservé aux préfets en chef, désolée je n'ai pas eu le droit de vous rejoindre.
- Ca ne fait rien, alors qui est l'autre préfet ?
- A votre avis qui à assez d'argent pour faire pression sur l'administration du collège ?
- Malfoye.
Mais... Il... Enfin... Par rapport à notre discution...
Il a été très désagréable. Je pense qu'il s'est fait battre par son père... Mais ce qui est sûr, c'est que je le déteste.
Elle rougit à la pensé que Malefoy l'ait vue en soutien gorge... Elle vit soudain le professeur McGonagal s'avancer vers eux.
Ah enfin je vous trouve, bonjour Mr Potter, Mr Weasley, excuser moi de venir troubler ces touchantes retrouvailles mais je dois vous emprunter Melle Granger.
Oh heu bien sure, à plus tard les garçons. Et Hermione s'en alla avec le professeur McGonagall, responsable de la maison des Gryffondors. Une fois qu'elle fut éloignée, Harry soupira.
Je craint que nous ne la verrons plus si souvent que ça, notre chère Hermione...
Oui... Mais moi, je suis content que ce soit Malefoye le deuxième Préfet en chef.
Pourquoi ? Demanda Harry, très surpris.
Parce qu'elle ne pourra pas roucouler avec lui ! C'est sûr !
Mais ils ne se verront que pour les tours de ronde !
Non ! Les Préfets en chef doivent COHABITER ensemble !
Ah bon ? Je n'en savais rien...
Ah, Harry Harry Harry... dit Ron en immitant parfaitement bien la voix de leur professeur contre les forces du mal de 2eme année, j'ai nommer Guilderoy Lochart.
Tout deux éclatèrent d'un rire sonnore.
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Hermione suivit McGonagall jusqu' a un grand escalier en marbre de couleur blanc cassé ou l'attendais Malfoy, il l'a regarda d'un air hautain, elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel et de soupirer d'exaspération, décidément il était vraiment bizarre.
Tout trois se dirigèrent dans un immense couloir et assez étroit, situé au 3ème étage, qui déboucha sur un gigantesque tableau représentant une magnifique jeune femme, sûrement une comtesse vu les vêtements qu'elle portait. "Grenadine" cria McGonagall, et le portrait bascula.
- Bien vous vous trouvez dans vos appartements conçus spécialement pour les préfets en chef, vous y resterai tout au long de l'année, vous disposez d'un salon commun ainsi qu'une salle de bain, à votre droite Miss Granger vos appartements, et à votre gauche se trouve les vôtres Mr Malfoy.
Elle s'apprêta à partir puis ajouta :
- Connaissant vos relations, essayez de ne pas vous entretuer, sur ce bonne nuit. Elle claqua du doigt et de la nourriture apparut sur la table, puis elle quitta la pièce.
Ils commencèrent à manger. En silence. Mais pourquoi Malefoy se comportait-il avec elle ?
Et moi qui croyais que j'allais pouvoir profiter de ma dernière année pour être tranquil ! Voilà que je dois cohabiter avec une sang-de-bourbe...
Parce ce que tu crois que moi ça me plaît d'être 24/24 avec une fouine arrogante ?
- Evidement...n'importe quelle fille payerai très cher pour pouvoir partager ne serai ce que cinq minutes en ma compagnie... à bien y réfléchir tu dois être la seule fille qui ne me trouve pas séduisant... Serais-tu lesbienne Granger ?
- Pour ton information je préférerai devenir lesbienne que d'avoir des vues sur une petite fouine dans ton genre, les filles ne veulent sortir avec toi simplement à cause de ton nom et de ton argent, et je trouve ça encore plus pitoyable, ne te fait pas d'illusion Malfoy tu n'a absolument rien de séduisant...
Sans même un regard pour Malfoy, elle se dirigea dans sa chambre, ravie d'avoir pu lui rabattre le caquet sans qu'il ait eu le temps de répliquer. Une fois dans sa chambre, elle remarqua que ses valises étaient déjà là, elle admira la pièce, elle était vraiment très jolie et agréable, elle inspirait la douceur, la sûreté, elle ressemblait légèrement à sa propre chambre. Un feu de cheminée avait été allumé et diffusait de la chaleur dans la pièce, un lit en baldaquin sur sa droite munis de dentelle et de voile de chaque coté, un bureau imposant en chêne sur sa gauche, un sofa de velours rouge ainsi qu'une petite table à ses cotés, de grandes fenêtres qui laissaient entrer la lumière, ainsi qu'une immense penderie, rien que pour elle. Tout était parfait, elle adopta l'endroit de suite. Epuisée par le voyage elle se laissa tomber sur son lit, les mains sur son ventre, fixant le plafond, le voyage avait était un des plus bizarre qu'elle ai connu, Malfoy était vraiment quelqu'un de très complexe, elle se demandait se qui pouvait bien se cacher sous cette carapace de gros dur, car elle était persuadée qu'il y avait quelque chose, cette journée au chemin de traverse l'avait prouver. Elle se doutait bien qu'il était désagréable envres elle seulement parce qu'il avait peur. Pourquoi avoir été si ... troublant. Ce lui était venu comme ça. Troublant. Il l'avait été au chemin de traverse. Son allure avait complêtement changer. Pas seulement à cause du Quidditch. Parce qu'il était appeuré. Harry aussi l'avait senti...
Malefoy finit le peu de jus de citrouille qui restait dans son verre et se dirigea dans sa chambre. Ses valises étaient déjà au pied de son lit. La pièce n'avait rien d'agréable. Le vert dominait, aux couleurs de sa maison. Mais elle n'avait aucun charme... Comme si les meubles étaient là seulement parce qu'ils étaient obligés de l'être. Mais il s'en fichait. Il s'allongea dans son lit, repensant à sa journée quand soudain, il se souvint. Les yeux qui avaient étés sa lumière... Il les reconnut... C'était ceux d'Hermione... Euh... De Granger ! Pourquoi avait-il dit Hermione ?... Il était vrai qu'elle avait changer... Extrêmement changer... Elle était devenus... Belle. Et il fallait avouer qu'il en avait vu passer, des filles. Mais pourquoi les yeux d'Hermione... De GRANGER étaient... ce qu'ils étaient...
Il était tard. Une ombre se glissait dans la chambre de la Préfète en chef. Celle-ci dormait pronfondemment... " Et merde ! Je voulais lui parler. Bon... Tant pis... Je la verrai demain..." Mais le visage de la jeune préfète fut éclairer quelques instants par la lune. L'ombre fut subjugé par sa beauté... "Houlà, mon petit Drago, si tu commence à penser ça d'une sang-de-bourbe...Oh et puis merde ! Ce n'est pas de l'amour ! C'est juste que je la trouve... attirante. C'est tout" Mais l'ombre essayait de se convaincre elle même. Bien sûr, dans le Poudlard exprèss, il l'avait trouver très joile...belle...Mais il avait une certaine expérience... Il n'éprouvait rien. Rien du tout. L'ombre se glissa donc jusqu'à sa chambre, non sans laisser un petit baiser furtif sur le frond de la jeune femme. Ce qu'il se repprocha immédiatement.