Nekotopia
Auteur : Sahad.
Note : Merci à Nekozumi pour m'avoir aidé, j'étais vraiment à court d'idées ! Tu m'as sauvée !! Arigatô gosaimasu ! Bon, je suis un peu à la bourre pour le moment choisi mais bon, je ne peux pas toujours écrire pendant les festivité...Et donc sur ce, bonne lecture !
Chapitre 11 :
Le temps s'était encore raffraichit et les rues brillaient de mille feux, quoi d'étonnant puisque Noël approchait à grands pas ; Hatori s'était muré dans un profond silence, Shiguré le savait préoccupé par cette histoire de manipulateur, il avait peine à cacher que lui-même était très inquiet. Mais cela faisait presqu'un mois qu'il n'avait plus rien tenté, Ayamé s'était remis de son ''accident'' et riait à nouveau, faisant le pitre avec le chien qu'il aimait tant ; bien que le silence de son autre compagnon l'attriste, il ne se montrait qu'enjoué face aux autres et faisait preuve d'une incroyable force de volonté.
Du côté des adolescents, c'était le moment des boutiques, Momiji courait devant, entraînant la pauvre Tohru qui peinait à le suivre, Yuki les regardait en souriant, Kyô marchait non loin en compagnie de Hatsuharu qui était sorti de l'hôpital et qui n'avait qu'une idée en tête : se balader, se défouler, s'amuser après les jours qu'il avait passé enfermé dans la chambre d'hôpital où il avait d'ailleurs vu s'agravé son cas. Le lapin s'empressa de mener la jeune fille brune jusqu'à un magasin de petites babioles qui avait récemment ouvert dans le quartier : ''Bijoux cailloux''[1].
« Eh, grandes oreilles ! Calme-toi un peu... ! grogna Kyô.
- Oh, Mr. Le roi des chats m'enquiquine encore ? grimaça le petit blond.
- ''Le roi des chats'' ?! pesta le rouquin. Comment tu sais ça ?!
- Ta réputation a fait le tour du Lycée !! rit le lapin.
- Rah, c'est pas vrai ! » gémit le félin.
Le rat sourit à cette scène, puis son regard se perdit dans le vague, il lui arrivait encore de considérer son cousin chat pendant un bon moment, tous ces bons moments qu'il avait passé en sa compagnie lui manquait. Il ne pouvait les oublier et jamais il ne demanderait à Hatori de lui effacer la mémoire : c'était une solution qu'il jugeait des plus lâche et cela le répugnait ; mais il se plaisait à veiller sur son ancien compagnon, le regarder se disputer, rire et parler avec le b?uf. Les voir s'échanger de temps à autres des câlins, ou de doux baisers, l'attendrissait, et il n'était que plus sûr de sa décision : il est mieux de voir l'être aimé heureux, même si cela fait mal. Son regard croisa celui de Hatsuharu, ils restèrent à peine quelques instants à se dévisager avant que le rongeur de détourne le regard...
** POV Haru **
Yuki... Je vois bien à quel point il souffre... Savoir que c'est à cause de moi ne me met pas très à l'aise, je suis gêné en sa présence et j'ai du mal à être moi-même... Dans un sens, j'ai peur qu'il m'en veuille, c'est vrai, mais c'est surtout moi qui culpabilise... Avant, il était heureux avec Kyô, je le sais bien... Je tiens toujours à lui, comme avant, je l'admire toujours autant, même si ça ne se voit pas toujours ; comment réagiriez-vous si la personne qui vous a ouvert les yeux et fait découvrir le monde sous un jour meilleur était tout à coup malheureuse et à cause de vous ?
« Haru ! Tu m'écoutes ? une main passe devant mes yeux.
- Huh ? Oh, désolé, Momiji... Nani ? je lance, non sans avoir sursauté.
- Je te demandais si tu avais déjà décidé du cadeau pour Kyô... répéte le lapin.
- Oh... Eh bien... Non... j'avoue. Je ne sais pas du tout ce que je pourrais lui offrir... »
C'est vrai ça, en plus j'ai pas un super budget... C'est pour ça que je n'aime pas tant que ça Noël : d'accord, c'est bien de recevoir des cadeaux et des attentions, mais c'est galère pour trouver des cadeaux qui plaisent ! Bon, je sais déjà que je ne pourrais pas faire des cadeaux à tout le monde... Mes yeux survolent lentement le magasin, je ne vais quand même pas offrir des broches ou des boucles d'oreilles (visiblement pour les filles) à Kyô ! Je ne crois pas qu'il apprécierait... Je le regarde, lui aussi scrute les objets ; je souris en imaginant la tête qu'il ferait si je lui offrais ça, il se retourne et me regarde :
« Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? s'étonne-t-il.
- Oh, rien... je lâche en souriant et luitirant la langue.
- Dis ! insiste-t-il.
- Oh, rien, des idées perverses... »
Là, je ne peux pas m'empêcher de rire en voyant sa tête, les bras ballants et me fixant comme si j'avais dit la pire des bêtises, ce qui n'est pas faux. Je ris tant que j'en ai mal aux côtes ! Puis quand je rouvre les yeux, c'est juste à temps pour voir Momiji percuter une jeune fille, merde ! J'arrête de rire et, sans trop de force, je le remplace par Tohru et m'éloigne avec le lapin sous mon manteau.
« Momiji ! je râle.
- J'ai pas fait exprès... ! gémit-il.
- Encore heureux, manquerait plus que ça ! grogne Kyô.
- C'est vrai que tu devrais te calmer quand on est en ville... » murmure Yuki.
Je tourne les yeux vers Yuki, il détourne encore les siens... Oui, je crois qu'on devrait se parler... Tohru sort à son tour du magasin après avoir acheté ce qu'elle avait pris dans les rayons et avoir rangé les vêtements du lapin dans son panier, Momiji saute dans ses bras en riant... Je sens quelque chose de froid tomber dans ma nuque et lève la tête...
« De la neige... ! sourit Tohru.
- On aura un Noël blanc... sourit Yuki.
- Hai... » acquiesce Kyô.
Nous décidons de rentrer, sur le chemin, je vois des gourmettes dans une bijouterie... Pourquoi pas ? Ça lui irait bien, je m'écarte du groupe et vais voir, il y en a plein. Je les regarde toutes, la vendeuse vient me voir :
« Vous désirez ?
- J'aimerais une gourmette, siouplait... je lance.
- Bien sûr... sourit-elle. Pour votre petite amie ?
- Non, pour mon amoureux... » je lâche.
Elle me regarde bizarrement... Ben quoi ? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Elle reste figée pendant quelques secondes avant de me sourire, très crispé le sourire, et d'appeler le gars qui travaille avec elle. Il vient s'occuper de mon cas, je lui emande donc une gourmette argentée et je fais graver ''Kyô'' dessus, il me la tend :
« Ce sera tout, Mr. Sôma ?
- Oui... » je souris.
Je vais sortir lorsque ça fait ''clic'' : comment se fait-il qu'il connaisse mon nom ?! Je ne l'ai pas mentionné ! Mais quand je me retourne, mes yeux ne rencontre que le vide, il a disparu... Bon, tant pis... Je sors. Oups, les autres ont disparu pendant ce temps-là... ! Je tourne la tête dans tout les sens, je ne les vois nulle part... Bon, je reprend le chemin de tout à l'heure, du moins la direction dans laquelle nous marchions avant que je ne les laisse ; mais je finis par m'arrêter : je ne reconnais pas le coin... Et merde... !
** FIN POV **
« Où est passé Haru ? demanda soudainement le chat.
- Oh, il n'était pas avec toi ? demanda Tohru.
- Non, il était légèrement derrière... répondit le rouquin.
- Il se sera arrêté... murmura Yuki.
- Je vais le chercher, partez devant... » répliqua le félin, les plantant là.
L'adolescent remonta la rue, il regardait dans chaque boutique pour voir si son cousin n'y était pas, pourtant, il ne le trouvait nulle part. Il finit par s'arrêter, l'inquiétude montait : mais où était passé Hatsuharu ? Il prit son portable et composa le numéro de celui du b?uf :
/Hai ?/
- Haru ! Où t'es rendu ?! s'exclama le chat, ne se souciant pas des gens qui se retournait à cause de ses cris.
/Ben... Je sais pas.../ avoua la voix à l'autre bout du fil.
- T'es dans quelle rue ? Y a bien un endroit où c'est indiqué ! lança le félin.
/Heu... Ben, je suis devant un magasin Français, tu sais, ''Monoprix''.../
- C'est archi loin ! Bon j'arrive, bouge pas ! »
Kyô refourra son portable dans sa poche et se mit à courir, il ne voulait pas perdre son cousin dans la foule si celui-ci décidait de bouger un peu et se perdait encore plus ! Pourquoi fallait-il qu'il ait un si mauvais sens de l'orientation ?! Ou peut-être n'en avait-il pas du tout... ? Peu importait, le jeune garçon courut jusqu'au dit magasin où il retrouva Hatsuharu qui l'attendait patiemment, assis sur les marches du magasin ; lorsqu'il aperçut le rouquin, il sourit et se leva, allant le rejoindre :
« T'étais passé où ? le questionna le chat.
- Ben... Je suis allé dans une boutique intéressante... répondit l'intéressé. Ça ne va pas ?
- Non, c'est rien... soupira le félin. J'ai cru pendant un moment qu'on t'avait égaré en ville...
- Gomen...
- Pas grave... rétorqua Kyô, puis il se retourna en lui tendant la main. Tu viens ? »
Le b?uf acquiesça d'un signe de tête et prit la main de son compagnon, enlaçant ses doigts avec les siens (pour une fois qu'il ne portait pas ses gants), les gens se retournaient sur leur passage, certaines filles souriaient en les voyant, l'une d'entre elle prit même une photo. Les deux garçons avançaient dans les rues lorsque le jeune ''voyou irrécupérable'' remarqua un chocolatier :
« Kyô ! Regarde ! On y va ?
- Du chocolat ? s'étonna le rouquin.
- Hai ! J'aime trop ça ! S'il te plaît ! Allez! Le supplia le b?uf.
- Arrête, on dirait Momiji... rit le chat.
- On y va, alors ?
- Ok... »
Ils y allèrent donc, main dans la main, là, Hatsuharu acheta deux tablettes : une au chocolat noir et une au chocolat au lait ; en sortant, il ouvrit la noire et en tendit un bout à son compagnon qui le prit et le mangea sans se faire prier, contrairement à ce qu'il faisait avec Kagura. Le jeune garçon qui le lui avait offert sourit et alla jusqu'à son cousin, l'embrassant tendrement ; Kyô fut d'abord surpris puis répondit à ce baiser sans hésiter...
** POV Kyô **
Ses lèvres sont si douces... J'enlace sa taille et le serre un peu plus contre moi, je sens ses bras passer autour de mon cou et son baiser devenir plus insistant, sa langue caresse doucement mes lèvres, c'est électrisant... J'aime ça, je les entrouve, le laissant entrer dans ma bouche, sa langue caresse la mienne, joue avec... C'est bon... Son pouce vient caresser ma joue, ça aussi c'est bon, c'est doux... Je passe mes bras sous son manteau, prenant à nouveau sa taille... Nous écartons nos visages et restons ainsi, simplement enlacés, la tête sur l'épaule de l'autre... Je sais bien que les gens nous regardent, mais je m'en fiche, je suis si bien là...
« On va dans une ruelle ? rit-il.
- Baka ! je souris.
- Je plaisantais... ! lâche-t-il en relevant la tête et plongeant ses yeux dans les miens.
- Ah, dommage... je lance en souriant de plus belle.
- Pardon ? s'étonne-t-il.
- Je blague... je grimace.
- Mon Dieu, Kyô fait de l'humour ! réplique-t-il d'un air très théâtral. Tu deviens vraiment sociable !
- Lâche-moi... ! je grogne. Mais c'est qu'il le fait en plus ! Je disais ça au figuré !
- Je me disais aussi... ricanne-t-il. Alors ?
- Il fait un peu froid pour se dévêtir, non ? je murmure.
- On va pas se déshabiller, espèce de pervers... rit-il. Je veux seulement des câlins, ça me calmera jusqu'à ce soir ! »
Sacré Haru... Il m'entraîne par la main, je ne proteste pas. Nous arrivons dans une ruelle déserte où il s'arrête et se retourne, il reprend possession de mes lèvres dans un baiser passionné... Mrraaww... C'est bon... Sa main me caresse doucement la nuque, me donnant des frissons, ce qui le fait sourire, il continue, prolongeant notre baiser... De mon côté, je reglisse mes bras sous son manteau et, cette fois, mes mains ne s'arrêtent pas là, je les glisse sous son haut, sa peau est si douce, il frémit à mes caresses... Nous nous séparons, il mordille le lobe de mon oreille, c'est pas désagréable... Pas du tout... ! Je l'embrasse doucement dans le cou, une idée me traverse l'esprit et je commence à aspirer, Haru lâche un faible gémissement à mon oreille, je m'écarte un peu et regarde : joli suçon !
« C'est malin... ! grimace-t-il en passant sa main dessus.
- Bah, tu vas pas me dire que t'as pas aimé... ! je ricanne.
- Mouais... Mais j'ai toujours faim ! sourit-il.
- Ce soir, le repas ! je lui promet.
- Mais c'est encore loin... ! gémit-il. Ah ! Y a le casse-croûte ! Je veux le mien !
- Petit gourmand ! »
Je le plaque contre le mur, il se laisse faire... C'est... Tentant... Mais le froid me rappelle où on est et je ne pense pas que ce soit le bon endroit... Notre dernière fois, c'était à l'hôpital, ça remonte à loin... Mais depuis, nous n'en avons pas reparlé, mais là, ça se voit, il en a envie, et il n'est pas le seul...
« Mais ce soir, je ne veux pas que ce soit moi qui le fasse... lâche-t-il.
- Ah ? je m'étonne.
- Moui, je pense que je préfèrerais que ce soit toi... rajoute-t-il. La première fois, c'était pas vraiment moi qui le voulais, même si je ne le regrette pas...
- Tu préfères être dominé ? je lance sarcastiquement.
- Hu-hum... sourit-il. Surtout si c'est toi... Tu es mon aîné, tu dois me montrer ! »
Je ris, il est incorrigible ! Je souris encore et l'embrasse tendrement, je l'aime tant... ! Mes mains recaressent cette peau si douce, puis, question de le torturer un peu plus, le plaquant davantage contre le mur, je donne un petit coup de bassin contre le sien, il grogne de plaisir... C'est qu'il en veut plus, lui... ! Je souris et recommence, une fois, deux fois, trois fois... Mon Haru commence à avoir une respiration un peu moins régulière... Héhéhé... ! Je l'embrasse, passant ma main sous son haut et caressant doucement son torse, je sens son c?ur battre, il bat vite... J'aurais bien continuer si une pauvre conne ne s'était pas pointée à sa fenêtre :
« Vous n'avez pas honte ?! Espèce de petits dégoûtants !
- Premier cour de ton aîné, Haru... je grogne. Ça, c'est une pauvre bonne femme mal baisée et homophobe !
- C'est pas beau à voir... ! rit-il.
- Petits malotrus ! »
Nous déguerpissons vite fait bien fait sans demander notre reste et riant aux éclats ! J'ai hâte d'être ce soir !
--- A SUIVRE !
Sahad : Un petit moment de détente que je me suis permis... Voilà.
Kyô : Qu'elle abrutie ! Je serais bien allé plus loin, moi !
Sahad : Elle t'a évité une pneumonie, tu devrais lui être reconnaissant !
Kyô : Grumpf...
Haru : Moi aussi, j'aurais bien continué...
Sahad : Dites, qu'est-ce que vous avez, là ? Vous êtes en chaleur ou quoi ?
K et H : ...
Sahad : Bon ur ce... On verra si je met un petit lemon à suivre ! Buhbye !
[1] Pour celle de Hell-air, je préfère vous dire que ça ne se passe pas dans notre ville, et non ! C'est pas aujourd'hui que je verrais des beaux mecs comme ça déambuler dans les rues... **soupir**
Auteur : Sahad.
Note : Merci à Nekozumi pour m'avoir aidé, j'étais vraiment à court d'idées ! Tu m'as sauvée !! Arigatô gosaimasu ! Bon, je suis un peu à la bourre pour le moment choisi mais bon, je ne peux pas toujours écrire pendant les festivité...Et donc sur ce, bonne lecture !
Chapitre 11 :
Le temps s'était encore raffraichit et les rues brillaient de mille feux, quoi d'étonnant puisque Noël approchait à grands pas ; Hatori s'était muré dans un profond silence, Shiguré le savait préoccupé par cette histoire de manipulateur, il avait peine à cacher que lui-même était très inquiet. Mais cela faisait presqu'un mois qu'il n'avait plus rien tenté, Ayamé s'était remis de son ''accident'' et riait à nouveau, faisant le pitre avec le chien qu'il aimait tant ; bien que le silence de son autre compagnon l'attriste, il ne se montrait qu'enjoué face aux autres et faisait preuve d'une incroyable force de volonté.
Du côté des adolescents, c'était le moment des boutiques, Momiji courait devant, entraînant la pauvre Tohru qui peinait à le suivre, Yuki les regardait en souriant, Kyô marchait non loin en compagnie de Hatsuharu qui était sorti de l'hôpital et qui n'avait qu'une idée en tête : se balader, se défouler, s'amuser après les jours qu'il avait passé enfermé dans la chambre d'hôpital où il avait d'ailleurs vu s'agravé son cas. Le lapin s'empressa de mener la jeune fille brune jusqu'à un magasin de petites babioles qui avait récemment ouvert dans le quartier : ''Bijoux cailloux''[1].
« Eh, grandes oreilles ! Calme-toi un peu... ! grogna Kyô.
- Oh, Mr. Le roi des chats m'enquiquine encore ? grimaça le petit blond.
- ''Le roi des chats'' ?! pesta le rouquin. Comment tu sais ça ?!
- Ta réputation a fait le tour du Lycée !! rit le lapin.
- Rah, c'est pas vrai ! » gémit le félin.
Le rat sourit à cette scène, puis son regard se perdit dans le vague, il lui arrivait encore de considérer son cousin chat pendant un bon moment, tous ces bons moments qu'il avait passé en sa compagnie lui manquait. Il ne pouvait les oublier et jamais il ne demanderait à Hatori de lui effacer la mémoire : c'était une solution qu'il jugeait des plus lâche et cela le répugnait ; mais il se plaisait à veiller sur son ancien compagnon, le regarder se disputer, rire et parler avec le b?uf. Les voir s'échanger de temps à autres des câlins, ou de doux baisers, l'attendrissait, et il n'était que plus sûr de sa décision : il est mieux de voir l'être aimé heureux, même si cela fait mal. Son regard croisa celui de Hatsuharu, ils restèrent à peine quelques instants à se dévisager avant que le rongeur de détourne le regard...
** POV Haru **
Yuki... Je vois bien à quel point il souffre... Savoir que c'est à cause de moi ne me met pas très à l'aise, je suis gêné en sa présence et j'ai du mal à être moi-même... Dans un sens, j'ai peur qu'il m'en veuille, c'est vrai, mais c'est surtout moi qui culpabilise... Avant, il était heureux avec Kyô, je le sais bien... Je tiens toujours à lui, comme avant, je l'admire toujours autant, même si ça ne se voit pas toujours ; comment réagiriez-vous si la personne qui vous a ouvert les yeux et fait découvrir le monde sous un jour meilleur était tout à coup malheureuse et à cause de vous ?
« Haru ! Tu m'écoutes ? une main passe devant mes yeux.
- Huh ? Oh, désolé, Momiji... Nani ? je lance, non sans avoir sursauté.
- Je te demandais si tu avais déjà décidé du cadeau pour Kyô... répéte le lapin.
- Oh... Eh bien... Non... j'avoue. Je ne sais pas du tout ce que je pourrais lui offrir... »
C'est vrai ça, en plus j'ai pas un super budget... C'est pour ça que je n'aime pas tant que ça Noël : d'accord, c'est bien de recevoir des cadeaux et des attentions, mais c'est galère pour trouver des cadeaux qui plaisent ! Bon, je sais déjà que je ne pourrais pas faire des cadeaux à tout le monde... Mes yeux survolent lentement le magasin, je ne vais quand même pas offrir des broches ou des boucles d'oreilles (visiblement pour les filles) à Kyô ! Je ne crois pas qu'il apprécierait... Je le regarde, lui aussi scrute les objets ; je souris en imaginant la tête qu'il ferait si je lui offrais ça, il se retourne et me regarde :
« Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? s'étonne-t-il.
- Oh, rien... je lâche en souriant et luitirant la langue.
- Dis ! insiste-t-il.
- Oh, rien, des idées perverses... »
Là, je ne peux pas m'empêcher de rire en voyant sa tête, les bras ballants et me fixant comme si j'avais dit la pire des bêtises, ce qui n'est pas faux. Je ris tant que j'en ai mal aux côtes ! Puis quand je rouvre les yeux, c'est juste à temps pour voir Momiji percuter une jeune fille, merde ! J'arrête de rire et, sans trop de force, je le remplace par Tohru et m'éloigne avec le lapin sous mon manteau.
« Momiji ! je râle.
- J'ai pas fait exprès... ! gémit-il.
- Encore heureux, manquerait plus que ça ! grogne Kyô.
- C'est vrai que tu devrais te calmer quand on est en ville... » murmure Yuki.
Je tourne les yeux vers Yuki, il détourne encore les siens... Oui, je crois qu'on devrait se parler... Tohru sort à son tour du magasin après avoir acheté ce qu'elle avait pris dans les rayons et avoir rangé les vêtements du lapin dans son panier, Momiji saute dans ses bras en riant... Je sens quelque chose de froid tomber dans ma nuque et lève la tête...
« De la neige... ! sourit Tohru.
- On aura un Noël blanc... sourit Yuki.
- Hai... » acquiesce Kyô.
Nous décidons de rentrer, sur le chemin, je vois des gourmettes dans une bijouterie... Pourquoi pas ? Ça lui irait bien, je m'écarte du groupe et vais voir, il y en a plein. Je les regarde toutes, la vendeuse vient me voir :
« Vous désirez ?
- J'aimerais une gourmette, siouplait... je lance.
- Bien sûr... sourit-elle. Pour votre petite amie ?
- Non, pour mon amoureux... » je lâche.
Elle me regarde bizarrement... Ben quoi ? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Elle reste figée pendant quelques secondes avant de me sourire, très crispé le sourire, et d'appeler le gars qui travaille avec elle. Il vient s'occuper de mon cas, je lui emande donc une gourmette argentée et je fais graver ''Kyô'' dessus, il me la tend :
« Ce sera tout, Mr. Sôma ?
- Oui... » je souris.
Je vais sortir lorsque ça fait ''clic'' : comment se fait-il qu'il connaisse mon nom ?! Je ne l'ai pas mentionné ! Mais quand je me retourne, mes yeux ne rencontre que le vide, il a disparu... Bon, tant pis... Je sors. Oups, les autres ont disparu pendant ce temps-là... ! Je tourne la tête dans tout les sens, je ne les vois nulle part... Bon, je reprend le chemin de tout à l'heure, du moins la direction dans laquelle nous marchions avant que je ne les laisse ; mais je finis par m'arrêter : je ne reconnais pas le coin... Et merde... !
** FIN POV **
« Où est passé Haru ? demanda soudainement le chat.
- Oh, il n'était pas avec toi ? demanda Tohru.
- Non, il était légèrement derrière... répondit le rouquin.
- Il se sera arrêté... murmura Yuki.
- Je vais le chercher, partez devant... » répliqua le félin, les plantant là.
L'adolescent remonta la rue, il regardait dans chaque boutique pour voir si son cousin n'y était pas, pourtant, il ne le trouvait nulle part. Il finit par s'arrêter, l'inquiétude montait : mais où était passé Hatsuharu ? Il prit son portable et composa le numéro de celui du b?uf :
/Hai ?/
- Haru ! Où t'es rendu ?! s'exclama le chat, ne se souciant pas des gens qui se retournait à cause de ses cris.
/Ben... Je sais pas.../ avoua la voix à l'autre bout du fil.
- T'es dans quelle rue ? Y a bien un endroit où c'est indiqué ! lança le félin.
/Heu... Ben, je suis devant un magasin Français, tu sais, ''Monoprix''.../
- C'est archi loin ! Bon j'arrive, bouge pas ! »
Kyô refourra son portable dans sa poche et se mit à courir, il ne voulait pas perdre son cousin dans la foule si celui-ci décidait de bouger un peu et se perdait encore plus ! Pourquoi fallait-il qu'il ait un si mauvais sens de l'orientation ?! Ou peut-être n'en avait-il pas du tout... ? Peu importait, le jeune garçon courut jusqu'au dit magasin où il retrouva Hatsuharu qui l'attendait patiemment, assis sur les marches du magasin ; lorsqu'il aperçut le rouquin, il sourit et se leva, allant le rejoindre :
« T'étais passé où ? le questionna le chat.
- Ben... Je suis allé dans une boutique intéressante... répondit l'intéressé. Ça ne va pas ?
- Non, c'est rien... soupira le félin. J'ai cru pendant un moment qu'on t'avait égaré en ville...
- Gomen...
- Pas grave... rétorqua Kyô, puis il se retourna en lui tendant la main. Tu viens ? »
Le b?uf acquiesça d'un signe de tête et prit la main de son compagnon, enlaçant ses doigts avec les siens (pour une fois qu'il ne portait pas ses gants), les gens se retournaient sur leur passage, certaines filles souriaient en les voyant, l'une d'entre elle prit même une photo. Les deux garçons avançaient dans les rues lorsque le jeune ''voyou irrécupérable'' remarqua un chocolatier :
« Kyô ! Regarde ! On y va ?
- Du chocolat ? s'étonna le rouquin.
- Hai ! J'aime trop ça ! S'il te plaît ! Allez! Le supplia le b?uf.
- Arrête, on dirait Momiji... rit le chat.
- On y va, alors ?
- Ok... »
Ils y allèrent donc, main dans la main, là, Hatsuharu acheta deux tablettes : une au chocolat noir et une au chocolat au lait ; en sortant, il ouvrit la noire et en tendit un bout à son compagnon qui le prit et le mangea sans se faire prier, contrairement à ce qu'il faisait avec Kagura. Le jeune garçon qui le lui avait offert sourit et alla jusqu'à son cousin, l'embrassant tendrement ; Kyô fut d'abord surpris puis répondit à ce baiser sans hésiter...
** POV Kyô **
Ses lèvres sont si douces... J'enlace sa taille et le serre un peu plus contre moi, je sens ses bras passer autour de mon cou et son baiser devenir plus insistant, sa langue caresse doucement mes lèvres, c'est électrisant... J'aime ça, je les entrouve, le laissant entrer dans ma bouche, sa langue caresse la mienne, joue avec... C'est bon... Son pouce vient caresser ma joue, ça aussi c'est bon, c'est doux... Je passe mes bras sous son manteau, prenant à nouveau sa taille... Nous écartons nos visages et restons ainsi, simplement enlacés, la tête sur l'épaule de l'autre... Je sais bien que les gens nous regardent, mais je m'en fiche, je suis si bien là...
« On va dans une ruelle ? rit-il.
- Baka ! je souris.
- Je plaisantais... ! lâche-t-il en relevant la tête et plongeant ses yeux dans les miens.
- Ah, dommage... je lance en souriant de plus belle.
- Pardon ? s'étonne-t-il.
- Je blague... je grimace.
- Mon Dieu, Kyô fait de l'humour ! réplique-t-il d'un air très théâtral. Tu deviens vraiment sociable !
- Lâche-moi... ! je grogne. Mais c'est qu'il le fait en plus ! Je disais ça au figuré !
- Je me disais aussi... ricanne-t-il. Alors ?
- Il fait un peu froid pour se dévêtir, non ? je murmure.
- On va pas se déshabiller, espèce de pervers... rit-il. Je veux seulement des câlins, ça me calmera jusqu'à ce soir ! »
Sacré Haru... Il m'entraîne par la main, je ne proteste pas. Nous arrivons dans une ruelle déserte où il s'arrête et se retourne, il reprend possession de mes lèvres dans un baiser passionné... Mrraaww... C'est bon... Sa main me caresse doucement la nuque, me donnant des frissons, ce qui le fait sourire, il continue, prolongeant notre baiser... De mon côté, je reglisse mes bras sous son manteau et, cette fois, mes mains ne s'arrêtent pas là, je les glisse sous son haut, sa peau est si douce, il frémit à mes caresses... Nous nous séparons, il mordille le lobe de mon oreille, c'est pas désagréable... Pas du tout... ! Je l'embrasse doucement dans le cou, une idée me traverse l'esprit et je commence à aspirer, Haru lâche un faible gémissement à mon oreille, je m'écarte un peu et regarde : joli suçon !
« C'est malin... ! grimace-t-il en passant sa main dessus.
- Bah, tu vas pas me dire que t'as pas aimé... ! je ricanne.
- Mouais... Mais j'ai toujours faim ! sourit-il.
- Ce soir, le repas ! je lui promet.
- Mais c'est encore loin... ! gémit-il. Ah ! Y a le casse-croûte ! Je veux le mien !
- Petit gourmand ! »
Je le plaque contre le mur, il se laisse faire... C'est... Tentant... Mais le froid me rappelle où on est et je ne pense pas que ce soit le bon endroit... Notre dernière fois, c'était à l'hôpital, ça remonte à loin... Mais depuis, nous n'en avons pas reparlé, mais là, ça se voit, il en a envie, et il n'est pas le seul...
« Mais ce soir, je ne veux pas que ce soit moi qui le fasse... lâche-t-il.
- Ah ? je m'étonne.
- Moui, je pense que je préfèrerais que ce soit toi... rajoute-t-il. La première fois, c'était pas vraiment moi qui le voulais, même si je ne le regrette pas...
- Tu préfères être dominé ? je lance sarcastiquement.
- Hu-hum... sourit-il. Surtout si c'est toi... Tu es mon aîné, tu dois me montrer ! »
Je ris, il est incorrigible ! Je souris encore et l'embrasse tendrement, je l'aime tant... ! Mes mains recaressent cette peau si douce, puis, question de le torturer un peu plus, le plaquant davantage contre le mur, je donne un petit coup de bassin contre le sien, il grogne de plaisir... C'est qu'il en veut plus, lui... ! Je souris et recommence, une fois, deux fois, trois fois... Mon Haru commence à avoir une respiration un peu moins régulière... Héhéhé... ! Je l'embrasse, passant ma main sous son haut et caressant doucement son torse, je sens son c?ur battre, il bat vite... J'aurais bien continuer si une pauvre conne ne s'était pas pointée à sa fenêtre :
« Vous n'avez pas honte ?! Espèce de petits dégoûtants !
- Premier cour de ton aîné, Haru... je grogne. Ça, c'est une pauvre bonne femme mal baisée et homophobe !
- C'est pas beau à voir... ! rit-il.
- Petits malotrus ! »
Nous déguerpissons vite fait bien fait sans demander notre reste et riant aux éclats ! J'ai hâte d'être ce soir !
--- A SUIVRE !
Sahad : Un petit moment de détente que je me suis permis... Voilà.
Kyô : Qu'elle abrutie ! Je serais bien allé plus loin, moi !
Sahad : Elle t'a évité une pneumonie, tu devrais lui être reconnaissant !
Kyô : Grumpf...
Haru : Moi aussi, j'aurais bien continué...
Sahad : Dites, qu'est-ce que vous avez, là ? Vous êtes en chaleur ou quoi ?
K et H : ...
Sahad : Bon ur ce... On verra si je met un petit lemon à suivre ! Buhbye !
[1] Pour celle de Hell-air, je préfère vous dire que ça ne se passe pas dans notre ville, et non ! C'est pas aujourd'hui que je verrais des beaux mecs comme ça déambuler dans les rues... **soupir**
