Nekotopia

Auteur : Sahad.

Note : Toujours merci à Nekozumi pour m'avoir aidé ! Héhé, je ne te remercierais jamais assez ! ^^ Bon, bonne lecture à tous et avant que ça me retombe sur le coin de la figure, ce chapitre est un lemon, donc vous êtes prévenu(e)s !!!

Chapitre 12 :

** POV Haru **

Je me sens bien avec lui... Ça me fait tout drôle de le voir rire et sourire beaucoup plus naturellement maintenant, avant c'était rare... Mais il a toujours ses sourires maladroits qui le rendent très mignon... Nous courons jusqu'à la maison, ce n'est pas bien loin, et puis, c'est agréable, main dans la main avec un si beau sourire et un regard si doux... A chaque fois que e le regarde, j'ai l'impression de rêver, il est si...

« On est arrivé !

- Hm... je murmure. Quelle heure est-il ?

- Presque six heures du soir, pourq... il tourne les yeux vers moi. Hahaha ! T'en a envie à ce point ?

- Meuh ! Chuis en manque ! On a été coupés ! je réplique.

- Mon pauvre chéri... »

Sa main passe doucement sur ma joue, une si douce caresse, j'aime tant sentir sa peau contre la mienne, je prend cette main de la mienne et la plaque un peu plus contre ma joue, lorsque je rouvre les yeux, il me sourit tendrement... J'ai l'impression que je n'ai jamais été aussi heureux, cette sensation d'être au paroxisme du bonheur... Rien qu'en regardant son visage... Nous pénétrons dans la maison de Shiguré, les autres sont rentrés depuis longtemps, Momiji vient me voir :

« Ah, enfin ! Tu étais passé où ??

- Eh bien... Pas très loin, je me suis juste permis de m'écarter dans une boutique... je grimace.

- Ah là là... Dis plutôt que tu t'es encore perdu ! réplique le lapin.

- Effectivement, mais heureusement, le neko est venu à mon secours ! » je souris.

Mais tout à coup, je lève les yeux et regarde Yuki, quel imbécile je fais ! Il a un air triste, mais lorsqu'il s'aperçoit que je le fixe, il détourne à nouveau le regard et se lève pour aller dans sa chambre... Je n'y tiens plus, moi !

« Excusez-moi, je reviens... »

Kyô a compris, il lâche ma main, je m'éloigne de lui un peu à regret mais je dois parler à Yuki, y a pas d'autre solution. Je vais à la porte de sa chambre et frappe, on ne me répond pas, j'entre quand même. Je retrouve Yuki, affalé sur son bureau, la tête cachée dans ses bras croisés... Ses épaules tremblent... Cela faisait longtemps que je ne l'avais plus vu pleurer, j'en étais heureux... Mais à cause de moi, il repleure... Je ne suis franchement pas fier. Je m'approche et murmure :

« Yuki...

- J'essaye ! articule-t-il sans relever la tête. J'essaye de l'oublier, d'enfouir cet amour, mais je n'y arrive pas !

- Je suis désolé... je lâche. Je... Je ne voulais pas te faire de la peine, ni détruire tout ce qu'il y avait entre vous...

- Ce n'est pas de ta faute... répond-t-il. Je... Tu n'as pas détruit ma relation avec Kyô, on est juste amis, c'est vrai que j'aurais aimé continuer comme s'était quand on sortait ensemble mais... Je ne peux pas le retenir contre son gré... Ce n'est pas un chat pour rien, pas vrai... ? »

Ces paroles me rendent un peu triste, c'est vrai, on ne peut pas retenir un chat qui veut partir mais je suis sûr que si ça ne... Si je ne m'étais pas fait posséder, je n'aurais jamais découvert mon amour pour Kyô et ils seraient encore ensemble. Dans un sens, je m'en veux beaucoup... C'est... C'est difficile... J'ai du mal à affronter la vie, elle me semble si injuste parfois... Et pourtant, ce n'est pas moi qui devrais déprimer... Je ne sais plus quoi lui dire, je murmure juste une dernière fois que je suis désolé pour tout ce qui arrive... Je sors de la chambre et me laisse glisser le long du mur dans le couloir, assis parterre et je rapproche mes genoux de ma poitrine... Il y a une chanson qui me trotte dans la tête, je ne connais plus les paroles en japonais, juste celles en anglais...

** FIN POV **

** POV Kyô **

Qu'est-ce qu'il fait ? J'avoue que je m'en fais toujours un peu quand il n'est pas là, je me lève et monte vers les chambres, mais je m'arrête dans les escaliers lorsque j'entend sa voix, elle est clair et pure mais sonne si triste, il chante... Moi aussi, je connais cette chanson... Mais je l'écoute... Il a besoin d'évacuer un peu...

Dry your tears with love

Dry your tears with love

Loneliness your silent whisper
Fills a river of tears
Through the night
Memory you never let me cry
And you, you never said good bye
Sometimes our tears blinded the love
We lost our dreams along the way
But I never thought you'd trade your
Soul to the fates
Never thought you'd leave me alone
Time through the rain has set me free
Sands on time will keep your memory
Love everlasting lades away
Alive within you be attess heart

Dry your tears with love
Dry your tears with love

C'est une chanson de X-Japan, je reconnais bien là qu'Haru et moi avons les mêmes goûts côté musique... Je passe ma tête dans le couloir, il est assis parterre, recroquevillé, des larmes perlent sur son visage. Je ne peux pas laisser comme ça, je vais le rejoindre, il lève les yeux vers moi, j'approche mon visage du sien et essuie ses larmes d'un baiser ; il me répond, nous restons ainsi un moment avant qu'il ne décide à se levé et que nous allions dans ma chambre, je sens qu'il a besoin de parler...

« Je m'en fais... commence-t-il. Pour Yuki... Je m'en veux... J'ai l'impression que c'est de ma faute...

- Pourquoi ça serait de ta faute ? je m'étonne.

- Parce que... Parce que c'est à cause de moi si tu as compris ce que tu ressentais pour moi et c'est pour ça que tu as laissé Yuki... Je m'en veux tant...

- Haru... je souffle. Ecoute, ce n'est pas à cause de toi, d'accord ? Je pense que j'ai aussi besoin de réfléchir un peu mais...

- Tu m'avais promis un bon repas, ne ? sourit-il malicieusement.

- Hai... » je répond à son sourire et l'embrasse.

Il est léger comme une plume, c'est dingue, je le prend dans mes bras et le soulève super facilement du sol, il passe ses bras autour de mon cou... J'ai l'impression de tenir une jeune mariée ! C'est amusant, je le dépose doucement sur le futon... La vache, c'est bas ! Je perd l'équilibre et tombe sur lui, ça le fait bien rire... J'aime ce rire, il lui va si bien, son visage est si doux... Je me sens torturé par la faim, mais une faim spéciale, alors que je le dévore des yeux. Il plonge ses yeux dans les miens et sourit en devinant quelle lueur brille dans mes yeux... Je me penche un peu plus, effleurant ses lèvres des miennes, nos souffles chauds se mêlent, je garde mes yeux dans les siens, couleur du ciel orageux... C'est fascinant, l'impression qu'un éclair va les traverser à tout moment est bien présente... Nous avons tous deux les yeux mi-clos alors que je continue mon manège : caressant doucement ses lèvres des miennes sans jamais l'embrasser, je me déplace un peu et quitte ses lèvres pour effleurer la peau de son visage... Je suis un chat, il est ma proie.

Une envie me prend de le torturer à nouveau, comme cette après-midi ; ça me fait sourire... Tout en continuant de le caresser de mes lèvres, je glisse mes mains sous son haut en touchant à peine sa peau du bout de mes doigts, je sens qu'il est parcouru de frissons, il gémit... Ô douce mélodie que voilà... ! Je poursuis, puis je fais, lentement, un mouvement de bassin contre le sien ; au premier coup, sa tête bascule quelque peu en arrière alors qu'il se mord la lèvre inférieur, laissant échapper un soupir... Un sourire carnassier se dessine sur mon visage, je le sens, je recommence pendant que mon visage plonge dans son cou... Sa respiration s'est nettement accélérée, ma main sur sa poitrine me confirme ce que je pensais : son c?ur, comme le mien, bat à la chamade ; des battements saccadés, à la volée... ! Mais c'est si bon, une incroyable source de douceur, de chaleur et à la fois de torture, l'envie d'en avoir toujours plus ; une drogue dont on ne peut se passer et qui vous fait perdre toute contenance dès la première prise : si l'on commence, il faut aller jusqu'au bout. Un instinct plus puissant que tout... Mon bassin continue son mouvement contre le sien, lui arrachant quelques plaintes, gémissements ; je m'arrêterais bien à ce simple mouvement et approfondirais mes recherches mais pourtant, ce simple geste me procure de réelles vagues de plaisir... Je sens un frisson électrique me remonter la colonne vertébrale...

Je descend doucement, tout doucement, ma main le long de son dos, sentant la chair de poule qui naît à ce contact, il se cambre un peu, je continue ma route... Avec une lenteur sans nom, je descend, toujours plus bas, j'arrive finalement à son pantalon, au bout de quelques minutes... Je remonte, toujours avec une lenteur extrême, ma mains jusqu'à son bas-ventre et commence par enlever le bouton de fermeture... Tout cela sans arrêter mes mouvements de bassin à répétition... Douce drogue... Je descend doucement sa fermeture éclair, puis je remonte un tantinet jusqu'à l'élastique de son boxer... Héhéhé... Ses gémissements et ses soupirs me donne faim, une faim incontrôlable... ! Je glisse lentement mes doigts sous l'élastique, pénétrant dans le boxer... Oh, mais c'est qu'il est bien excité, mon warumono[1]... ! Je caresse du bout des doigts son membre dur, il gémit de plus belle... Je passe ma langue sur mes lèvres : le repas va être très appétissant, je pense... Je dépose un baiser dans son cou, tout près de la nuque, le sentant frémir ; ma main libre soulève son haut tout en caressant son torse, il est bien bâti, ce garçon... ! Enfin, je remonte doucement mes lèvres à son visage et l'embrasse, un petit smack d'abord, presque un effleurement, puis je recommence mais un peu plus loin ; le cinquième me pousse à l'embrasser plus profondément, caressant ses lèvres de ma langue, je les sens trembler... Sa langue vient à la rencontre de la mienne alors que je continue ma petite torture de mes mains, je sens bien qu'il a du mal à se contrôler, mon pauvre mamour... Mais ça ne me donne que plus envie de le torturer ainsi... !

Cependant, j'ai bien envie d'aller plus loin... Envie de plus... ! Je vais embrasser son torse alors que ma main remonte doucement avec son haut et que mon autre main continue ses douces caresses... Haru soupire mon nom... Il n'en peut plus de cette attente qui doit lui paraître sans fin, cette longue torture semble faire son effet... Je délaisse son membre pour enlever son pantalon et son boxer, caressant au passage ses fines jambes, si douces elles aussi... Ceci fait, je retire également son haut, le rendant aveugle quelques secondes, le temps de l'embrasser encore une fois avant de l'enlever complètement... Mes yeux ce posent sur son corps parfait... Puis je revois la cicatrice laissée par Kisa... Je vais y déposer un baiser... Ses mains carressent mes côtes, m'électrisant le corps, il retire mes vêtements avec une agilité... Ses doigts courent le long de ma colonne vertébrale, je relèv la tête en soupirant de plaisir... Je l'embrasse doucement dans le cou... Il amène ses mains à mes fesses, il a une idée derrière la tête, lui...

« Tu vas payer pour cette torture... ! » ricane-t-il, bingo, j'avais raison.

Je sens ses doigts me pénétrer doucement, une sensation étrange, un peu douloureuse mais enivrante. Ma main se resserre sur son épaule, ma tête reposant sur son torse, j'ai le souffle court, rapide... Il continue, ses doigts continuent leur ascension en moi, m'arrachant des gémissements alors qu'il dépose des baiser brûlants dans mon cou... ! Quelle torture ! Je réagissais déjà en le tourmentant mais là, je sens une douleur à mon bas- ventre... ! Je déglutis alors qu'il enfonce un autre doigt en mon être, je lâche un petit cri, aussi bien de surprise que d'une douleur mêlée de plaisir... Il remue doucement en moi, m'arrachant de nouveaux soupirs. Puis il va encore plus loin, il va le plus loin que ses doigts le lui permettent et commence un va et vient ! J'halète, c'est électrisant, plaisir et douleur se mêlant, instinctivement et peut-être aussi par la force des choses, je j'accompagne le va et vient avec mon bassin, rencontrant le sien, mes poumons me font mal, mon c?ur va perforer ma poitrine ! Je l'entend battre à mes tempes... Des gouttes de sueur recouvrent mon corps, perlents sur mon visage... Son autre main me relève la tête en la soulevant par le menton, il presse ses lèvres contre les miennes... Je sens un courant froid me parcourir le corps... ! Il finit par retirer ses doigts en murmurant à mon oreilles :

« Ce n'est pas à moi de tenir les rennes... »

C'est vrai... Je me relève un peu, plongeant les yeux dans les siens... A nouveau cette sensation de faim... De faim dévorante... ! Je l'embrasse et m'apprête à lui faire sentir ce que je viens de ressentir, glissant mes doigts en lui, je le sens se crisper, il gémit, ses joues sont rouges... Mais cette faim est plus forte que moi, je l'embrasse encore une fois avant de retirer mes doigts et de le pénétrer de mon membre. Il crie, je m'arrête, restant en lui... La scène de l'hôpital me revient, j'irais doucement... Je rentre, petit à petit, aors qu'il gémit de douleur... Il halète, je me retire un peu pour revenir une nouvelle fois plus profondément ; je recommence à plusieurs reprises. Je sais que la douleur reste mais je tiens à lui faire naître ce plaisir que j'ai eu lorsque c'est lui qui m'a possédé... C'est une chaleur presque brûlante qui entoure mon membre, mais je continue car cette peau qui le caresse me rend presque dingue, c'est tellement bon... J'en veux plus... ! J'accélère mon mouvement, faisant gémir davantage Haru, mais ce ne sont pas des gémissements de douleur que j'entend, juste une belle mélodie à mes oreilles ; je le pénètre plus fort, plus loin, plus vite... ! C'est enivrant ! Des vagues, comme dans une mer tempêtueuse, de plaisir me donnent de véritables frissons... ! Je l'entend crier mon nom, il se libère entre nous alors que je fais de même en lui !

Je me sens vider de mes forces, c'est très étrange... Mais je me retire quand même avec quelques efforts... Je reprend mon souffle, normalisant peu à peu ma respiration, Haru m'imite. Je ferme les yeux, lâchant un gros soupir, puis Haru relève la tête et grogne :

« Beuh... Je vais prendre une douche !

- A ce point ? je ris.

- Et comment ! Je sais que ce truc vient de moi mais je ne crois pas que je le garderais sur le ventre ! Yuk ! il regarde son bide d'un air dégoûté.

- Je viens aussi ! »

Je me remet debout, Haru aussi, il prend le drap et entoure mes épaules, je le reprend dans mes bras, mais cette fois j'éclate de rire car Haru chantonne la chanson du mariage ! Baka gyô... Mais je l'aime tant... Je le porte jusqu'à la salle de bain où il se jette sous le jet d'eau tiède et même penchant sur le froid... Moi aussi, j'en ai besoin, je m place derrière lui et l'entoure de mes bras, il tourne la tête et me sourit, il se retourne complètement et m'embrasse... C'est si bon...

Après nous être sécher, nous retournons dans ma chambre, dans mon futon, et finissons par sombrer dans le sommeil, enlacés...

** FIN POV **

Le soleil s'était levé, Tohru était levée depuis un bon moment, préparant le petit déjeuner ; dans la chambre, Hatsuharu ouvrit doucement les yeux, rencontrant deux rubis qui le considérait depuis quelques temps déjà. Il lui sourit tendrement puis murmura :

« J'ai fait un rêve...

- Quel rêve ? demanda le félin.

- Un rêve qui m'a apporté une réponse... répliqua le b?uf. J'ai rêvé de nous... Et de Yuki...

- Tous les trois ? s'étonna le chat.

- Hu-hum... acquiesça le jeune ''voyou''. Je crois que c'est la réponse à notre problème... »

Kyô regarda le visage de son amant quelques instants : il était vrai que ce n'était pas bête... Un sourire se dessina sur son visage :

« Pourquoi pas...

- Maintenant, reste à savoir si Yuki sera d'accord... » rétorqua Haru.

--- A SUIVRE :

Sahad : Hello ! Non, non, je n'oublie pas le ''méchant'' de l'histoire ! Mais je vais m'occuper un peu de ça aussi... !

Kyô : Sale perverse !

Sahad : Bouh ! Méchant ! T'as quand même aimé ! Regarde ton bas-ventre !

Kyô : **blush** Baka !!!

Sahad: muahahahaha! Bon, je vous laisse! Buhbye !

[1] warumono : mauvais garçon.