Comme je suis en période de revision pour mes exams je n'ai pas le temps de vous faire de vraies réponses à vos reviews, qui m'ont comme toujours bcp touchée. Cependant je tiens à signaler à Minerve que la réponse a sa question est dans ce chapitre.

Bonne lecture

Impossible de me détacher d'elle, de lui, comme si j'avais reçu un sort, sa peau, son odeur, ses yeux, ses moues, tout me fait craquer. Ses mains se glissent sous mon tee-shirt, je frissonne en sentant cette chaire froide se poser sur mon ventre. J'entreprends de la réchauffer en l'embrassant tendrement, ses petits poings se resserrent sous l'étoffe de mon vêtement.

Sa bouche se pose délicatement sur mon cou, mes mains se faufilent encore un peu plus dans son dos, j' hume avec insistance son odeur si particulière. Sa langue dessine des figures abstraites sur ma peau sensible, Merlin que je l'aime !

Ses doigts envoûtants me débarrassent de mon tee-shirt, afin de permettre à ses lèvres excitantes d'avoir accès à encore un peu plus de peau.

Etonnement rapidement elle trouve l'un de mes mamelons et lui fait subir de délicates tortures, elle frotte sensuellement son bassin contre mon sexe en érection, encore prisonnier de quelques couches de tissus. Je la laisse faire, me noyant dans les sensations, oubliant tout sauf sa peau contre la mienne.

Merlin comment ai-je fait pour vivre tut ce temps sans elle, sans lui ?

Elle se déloge de mes genoux et me tend élégamment sa main, je la prends et la suit jusqu'à ma chambre.

Sur le court chemin me menant à mon antre je suis subjugué par cette chemise blanche dont les deux pans s'écartent à chacun de ses pas dévoilant ainsi son intimité que je désire ardemment.

Elle s'assoit sur mon lit, je reste debout entre ses jambes, elle défait lentement ma braguette, laissant, ditraitement, ses doigts glisser sur le tissu de mon caleçon. Je rejette ma tête en arrière, profitant de ces gestes tendres et enchanteurs, l'une de ses mains remontent vers mon cou, m'obligeant à la regarder dans les yeux. J'y lis alors tout son désir pour moi et je chavire.

Je la pousse brusquement sur le lit et écarte les pans de cette chemise qui me dévoilait tout le sex-appeal de Vitalie quelques minutes auparavant. Mes doigts vagabondent sur sa peau satinée, elle ferme les yeux, se laissant faire totalement.

Je me penche et lui demande :

« Me fais tu confiance ? »

Je ne sais pas pourquoi je lui demande ça, certainement le besoin d'être rassuré, à moins que cela n'ait un rapport avec ce qui risque de se passer dans quelques heures, lorsque Severus essayera de rematérialiser sa baguette.

Elle ne me répond pas, je n'en ai d'ailleurs pas besoin, elle est dans un lieu qu'elle ne connaît pas, ne se souvient pas de comment elle a fait pour arriver ici, évidemment qu'elle me fait confiance !

Mes mains s'attardent sur ses généreuses formes, son ventre plat et ses hanches épanouies, même en femme Draco est une magnifique image de la luxure.

Je caresse distraitement l'intérieur de ses cuisses, mes lèvres s'attardent sur son nombril et descendent plus bas, toujours plus bas. Elle frissonne lorsque je frôle son clitoris, je souris à sa réaction, et en profite pour donner quelques coups de langue sur le bouton de chaire rosée.

Elle se tord sur le couvre lit, ces mouvements sont d'une sensualité affolante, ma langue s'aventure un peu plus bas, un peu plus profondément en elle, provoquant des gémissements étouffés chez ma partenaire. Puis rapidement ma langue est remplacée par l'un de mes doigts afin qu'elle puisse retourner taquiner le centre de son plaisir.

Sa respiration se fait plus difficile, ses gémissement et ses cris plus nombreux, je rajoute un doigt, je la sens progressivement se tendre à mesure que l'orgasme l'emporte.

Je donne un dernier coup de langue sur son intimité et m'allonge à coté d'elle, avant qu'elle ne sombre dans un profond sommeil.

XXXXX

J'ouvre doucement les yeux en sentant quelqu'un me secouer gentiment mais fermement, Vitalie est toujours endormie dans mes bras donc ce n'est pas elle ! Je me retourne et me retrouve nez à nez avec une robe de sorcier noir.

« Severus, tu n'aurais pas pu venir plus tard ? On dort ! »

« Sachez Mr Potter qu'il est déjà dix heure passé ! Et qu'au vu de votre tenue, je suppose que vous êtes fatigué par vos activités nocturnes. »

C'est alors que je me rends compte de ma nudité et de celle de ma compagne que les draps ne cachent plus, je rabats rapidement les couvertures sur nous alors que Severus m'adresse un sourire narquois.

« Habillez vous, je vous attend à coté. »

Il sort en prenant soin de ne pas claquer la porte pour ne pas réveiller mon petit ange. Je m'habille en vitesse dans le noir et embrasse l'épaule dénudée de Vitalie, avant de rejoindre un Snape impatient dans mon salon.

« J'ai retrouvé la formule, elle nécessite un déploiement d'énergie impressionnant, je ne suis plus physiquement capable de la réussir, mais toi tu devrais y arriver. Cependant elle demande la réalisation d'un pentacle sur le sol, je le réaliserai. »

Severus me tend un ancien grimoire ouvert à une page cornée, déchirée, parcourue des milliers de fois des yeux par Lucius Malfoy certainement.

Alors que je lis consciencieusement, Severus dessine à l'aide de sa baguette cette étoile à cinq branches couramment utilisée dans les vieux sortilèges.

« C'est prêt. As tu bien compris ce que tu dois faire ? »

« Oui, Severus. »

Je suis pas con non plus ! Enfin quand je veux, je le suis pas !

XXXXX

Après avoir fait assoire Vitalie (habillée !) dans le salon, ou elle dévisage avec curiosité Severus mais sans oser demander qui il est, je rentre à l'intérieur de la figure dessiné par terre, impose mes mains sur le carrelage froid et laisse la magie m'envahir, sortir par tous les pores de ma peau pour aller retrouver ma compagne. Etrangement la lueur verte réapparaît, l'englobe avavnt de se concentrer au niveau de son thorax, puis au bout de quelques secondes apparaît une baguette, que Severus s'empresse de saisir. Il l'observe sous tous les détails, pendant que je m'effondre sur le sol, je n'ai pas besoin d'avoir ce morceau de bois en main pour savoir que la personne qui se tient devant moi est Draco !

Ses cheveux bruns s'éclaircissent jusqu'à devenir argenté, les traits de son visage s'affinent, ses yeux reprennent leur couleur si caractéristique : celle du mercure.

« Draco »

Son regard après m'avoir fixé un instant se perd. Il ressemble à un enfant perdu. Il remonte lentement ses genoux vers sa poitrine et enfonce sa tête dans ses épaules.

« Draco, ça va ? »

Je suis sûr qu'il a recouvré la mémoire, je le vois à la façon dont il a regardé Severus.

« Potter , CASSE TOI ! »

Il pleure, j'essaye de m'approcher de lui pour le prendre dans mes bras, mais il se dérobe et s'enfuit, pour s'enfermer dans ma chambre, non sans avoir récupéré sa baguette.

Je regarde interloqué Severus pour qu'il me confirme ce que je viens de voir, certes Draco a récupéré son visage, la couleur de sa peau et sa mémoire, mais il a toujours le corps d'une femme.