Nekotopia
Auteur : Sahad
Note : Purée... C'est dur de trouver des suites !!! TT Me pardonnerez-vous une telle attente ??
Note 2 : réponse aux reviews
Jeri : Désolée pour l'attente !!! Soit j'ai pas le temps, soit c'est la grosse flemme (soit, comme d'habitude, les ordinateurs du bahut ne marchent pas quand on y a accès) ! Pardonne-moi ! J'espère que ce chapitre me fera pardonner !!!!
Lil Nezumi : même remarque qu'à Jeri : désolée pour l'attente. Je pensais pas mettre aussi longtemps pour écrire la suite... Mais j'ai pas mal de fics en cours et c'est dur de tout gérer... Gomeeeeeeeeen !!!!
Henta : Je m'en doute que t'es aux anges avec des souffre-douleurs pareils... Lol !
Bonne lecture !!!
Chapitre 16 :
Momiji n'avait rien dit, il avait vu revenir Kyô avec un visage singulier, inhabituel. Il leva les yeux vers le chien qui se contenta de sourire de façon énigmatique, comme toujours. Le petit blond soupira, il ne comprenait pas ce qu'il se passait mais il était conscient que ça allait changer bien des choses. Tohru était encore en train de paniquer parce que le dessert avait fondu : elle avait oublier de le mettre au frigo. Sans qu'il sache vraiment pourquoi, le lapin se sentait tout à coup comme étranger à cet environnement, il regardait la scène de loin, ne cherchait pas à intervenir comme il l'aurait fait d'habitude. Il n'avait pas envie de rire, pas envie de dire des bêtises, pas envie de jouer, rien... Il ne comprenait plus.
Des pas s'approchèrent de lui, attirant vaguement son attention, c'était Haru, il avait délaissé le chat qui était allé se blottir contre la petite table chaude(1) ; le warumono s'assit à ses côtés, d'abord silencieux, puis sa voix douce et grave s'échappa de sa bouche :
« Ça va, Momiji ?
- ... Oui... répondit le petit blond sans plus d'entrain.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le bœuf. Noël est pourtant l'une de tes fêtes préférées...
- Je ne sais pas... Je ne me sens pas spécialement dans mon assiette... il se leva. Désolé, je vais retourner au manoir des Sôma... Peut-être que je suis malade, Hatori saura me le dire... »
Sans que quiconque n'ait pu faire le moindre mouvement, le lapin avait prit son manteau et s'était engouffrer dans le froid hivernal. Hatsuharu resta un moment pensif, conscient que son cousin n'était pas dans son état normal ; le suivre ou non ? Il lança un regard au rouquin qui semblait sur le point de s'endormir... Qu'aurait-il fait à sa place ? Doucement, son corps se redressa, il murmura à Shiguré :
« Je sors aussi prendre un peu l'air...
- Tout à ton aise... » répondit le chien.
Sur ce, l'adolescent prit son manteau et sortit. La neige avait cessé de tomber et les empreintes du petit blond étaient clairement visibles dans la poudreuse, il n'aurait aucun mal à le suivre. Mais, pour une raison qu'il lui échappait, il était inquiet, aussi décida-t-il de pressé le pas. Il était surpris : Momiji n'était pas parti bien longtemps avant lui et pourtant il avait prit beaucoup d'avance ! Et bien qu'il tende l'oreille, il n'entendait rien d'autre que le bruit sourd de ses pas dans la neige blanche. Le froid lui griffait le visage, lui brûlait les poumons, il ne pouvait pas courir longtemps ainsi et ses pas se ralentirent. Baissant à nouveau les yeux, il remarqua une chose : encore une dizaine de pas et il n'y avait plus aucune trace, comme si son cousin s'était volatilisé...
« ... ? les yeux gris parcoururent les alentours. Momiji ? Où es-tu ? Momiji... ! »
Rien ne lui répondait si ce n'était le silence ou le bruit de sa propre respiration encore saccadée. Où était-il passé ? Il se retourna, personne... Pourtant, il lui semblait avoir entendu quelque chose... Le vent dans les branches nues peut-être... ? L'écoulement d'un ruisseau ? Non, il n'y en avait pas par ici. Haru tenta de focaliser toute son attention dans ses oreilles, mais c'était avec grand peine car les battements de son cœur lui semblaient plus fort que jamais. Tous les sons finirent pourtant par se détacher un à un : le vent, son bruit dans les feuilles, des cloches lointaines, le bruit d'une route... Une respiration... ! Il rouvrit les yeux et sursauta : le petit blond se tenait devant lui.
« Momiji !
- Pourquoi tu m'as suivi ? demanda le jeune garçon, ses mèches de cheveux lui masquant le visage.
- Eh bien... T'as l'air différent de d'habitude... Je m'inquiétais... murmura le bœuf.
- Toi ? Inquiet ? »
Ces questions surprirent le warumono : depuis quand le lapin tenait-il un tel discours ? Il était d'ailleurs parmi ceux qui le connaissaient le mieux, il savait pourtant qu'il pensait toujours aux autres, Yuki le lui disait d'ailleurs souvent. Comme un mauvais pressentiment, il fit un pas en arrière, levant un bras comme pour parer une quelconque attaque, pourtant le petit blond ne bougea pas, le fixant simplement de ses yeux vides ; Haru murmura :
« C'est toi, n'est-ce pas ? C'est toi le type qui m'a manipulé quand j'étais à l'hosto, qui a manipulé Hiro et Kisa aussi... C'est toi, hein ?
- Tu es perspicace... un sourire se dessina sur les lèvres de Momiji.
- Pourquoi tu fais tout ça ? Qu'est-ce qu'on t'a fait ? demanda calmement le bœuf.
- Oh... Belle preuve de self-control... De toute ta famille de mutants, tu es celui que je préfère... poursuivit le lapin.
- Au point de te servir de ma petite cousine pour essayer de me tuer... fit remarque Hatsuharu.
- Je n'ai visé aucun point vital, je n'ai pas spécialement l'intention de te tuer... Mais il fallait que ça arrive pour qu'il se passe ce que je voulais... renchérit le lapin.
- Ce que tu voulais ? répéta le warumono.
- Bien sûr... Le but du jeu, c'est de désorienter le plus de monde possible, mais surtout, je n'aime pas trop la tournure qu'ont pris les évènements... répondit Momiji. Car crois-moi, je vous connais depuis plus longtemps que la première manipulation. Vois-tu, Akito a beaucoup de charme lorsqu'il se montre passablement... Comment dire... ? Dominateur. Car n'est-ce pas là le rôle d'un Dieu ? Je n'aime pas non plus cette Tohru Honda... Elle, je n'arrive pas à la contrôler pour une raison que j'ignore, trop idiote, sans doute...
- Je t'interdis de dire ça d'elle... ! grogna le bœuf. C'est grâce à elle si Kyô n'est pas mort empoisonné par la cuisine de Shiguré ou de Yuki ! »
Les yeux couleur chocolat de l'adolescent qui se tenait devant lui s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise et un fou-rire s'empara de lui. Il se tenait les côtes tant il riait, il ne reprit son souffle qu'au bout de quelques minutes :
« Tu es un marrant, toi... J'aurais presque de la sympathie pour toi... Mon cher petit Hatsuharu... Mais vois-tu, je ne supporte pas cette liberté dont tu disposes... Bientôt, tout sera redevenu comme avant... Oh... Mais j'y pense... Maintenant que tu sais tout, je ne peux pas te laisser en vie... Comme c'est dommage... Le soir de Noël. C'est une fête que l'on fait habituellement en famille, non ? Je suis navré... Tu n'auras plus cette chance... »
A peine avait-il prononcé ces mots qu'il disparu de la vue de Haru, le warumono n'eût pas le temps de réagir qu'il recevait un coup sur la nuque d'une incroyable violence comparé à la taille du corps de son cousin. Le bœuf s'écrasa dans la neige. Il tenta de se relever mais pour une raison qui lui échappait, ses gestes étaient patauds, sa vue était brouillée... Un rire attira son attention, il venait de derrière lui :
« Mon pauvre Hatsuharu, tu n'as pas de chance... Si tu ne l'avais pas suivi, ta mort aurait été retardée... Ton petit chat aurait peut-être disparu avant toi, mais surtout, Yuki. Ce sale rat... Non, en fait ça ne faisait pas de différence, parce que j'ai décidé qu'à partir de maintenant, je ferais tout pour vous exterminer... ! Je refuse de penser que je suis le seul qui peut souffrir, d'être le seul à ne pas avoir droit à une partie de liberté... Je refuse catégoriquement... »
L'adolescent à terre rampa, tentant tant bien que mal de se faire la malle : il ne pouvait rien face à une telle force et à une telle vitesse ; bien qu'il soit fort au combat, il savait que Kyô l'était bien plus que lui et Yuki plus encore ! Lui, ne pouvait rien ; mais surtout, il ne voulait pas mourir, pas avant d'avoir revu cette tignasse rousse à laquelle il tenait tant ! Cette fuite maladroite fit à nouveau rire le lapin :
« Si tu savais comme c'est drôle ! Tu te sens faible ? C'est normal, je t'ai frappé à un point précis de la nuque, tu ne recouvras complètement tes esprit que dans quelques minutes... D'ici là, j'aurais largement le temps de te porter le coup de grâce. Tu comprend, c'est si drôle de voir avec quel désespoir tu te débats...
- Doshte... ? souffla Haru. Qu'est-ce qu'on t'as fait, nous ? Pourquoi tu t'acharnes comme ça ? Si tu te sens si mal, t'as qu'à te suicider et nous foutre la paix... !
- J'y ai déjà pensé, vois-tu... Mais ça ne m'amuse pas... Et puis je ne peux pas le faire seul... rétorqua le blondinet. Il faut impérativement que je vous tue si je veux pouvoir mourir en paix...
- Je ne te laisserai pas faire plus de mal à Haru en tout cas ! » lâche une voix acide derrière eux.
Haru ne connaissait que trop cette voix, il aurait voulu crier à cet imbécile de partir, de ne pas s'en faire pour lui, de sauver sa peau ! Mais sa voix restait coincée dans sa gorge, il distinguait vaguement une tache de couleur sur le fond blanc des arbres enneigés. Momiji se retourna lentement, un large sourire aux lèvres, mais pas n'importe lequel, le sourire du dingue, du tueur, de celui qui pourrait achever sa proie sans même sourciller...
« Bonsoir Kyô... Je suis content de te voir...
- C'est pas réciproque ! lâcha le rouquin.
- Je comprend... Tu m'en veux pour Haru... Ou pour le fait que je l'ai aidé à te dépuceler, dis-moi ? ricana le petit blond.
- Non... répliqua le chat. Ce n'est pas pour ça que je t'en veux... Je t'en veux parce que tu t'amuses à martyriser tout le monde... !
- Quel justicier ! ironisa Momiji en éclatant de rire.
- Arrête de rire, ton rire fais tâche sur le visage de mon cousin... ! grogna Kyô.
- ... le petit blond avait cessé de rire, son sourire même avait disparu. Toi... Tu m'énerves... Toujours à te plaindre alors que tu es le plus libre... !
- Quoi ? les deux rubis s'agrandirent.
- Tu ne mérites pas la liberté que tu as ! renchérit son cousin en haussant la voix. Je ne désire qu'une chose : te voir croupir, enfermé jusqu'à la fin de tes jours !! »
Le rouquin recula tant l'énergie meurtrière que dégageait Momiji était puissante : jamais Hatsuharu, même black, n'avait laissé éclater une telle colère lors de leurs combats. Le blond se jeta sur lui à une vitesse ahurissante, impossible pour le lapin en temps normal ; il planta profondément ses dents dans l'épaule de Kyô qui n'avait pas pris le temps de mettre un manteau et qui n'était donc qu'en simple tee-shirt. Le chat feula de colère et dégagea son petit cousin d'un coup de poing violent, son propre sang vola dans les airs, accompagnant la chute de l'adolescent. Le petit corps s'écrasa dans la neige dans un bruit sourd, son aîné allait encore le frapper lorsque la voix de son amour l'en empêcha :
« Arrête, Kyô !
- Nani ? le rouquin le dévisagea avec surprise.
- N'oublie pas que Momiji n'a rien à voir là-dedans ! » lui rappela le bœuf.
Le chat n'insista donc pas, remarquant par la même occasion que le blondinet ne se relevait pas, complètement sonné...
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« Kyô ! Tu saignes !! s'exclama Yuki.
- Momiji n'a rien ??? s'inquiéta aussitôt Tohru.
- ''Bonsoir Kyô, bon retour ! Comment ça va ? Tout baigne !'' Merci de t'inquiéter pour moi, Tohru... grimaça le félin. Momiji est juste dans les vapes...
- Excuse-moi... souffla la brune.
- Pas grave... C'est Hatsuharu qui a eu mal... répliqua Kyô.
- Haru ? demanda le rat.
- Ça va... le rassura le warumono. Rien de grave... Kyô m'a déjà frappé plus fort quand on était plus jeunes...
- Tu parles comme un vieux... lança Shiguré.
- Tout le monde au pieu... ! ordonna le chat. Je suis crevé et j'ai besoin d'être d'attaque pour demain !!
- Pardon ? s'étonna Yuki.
- Je crois que j'ai ma petite idée sur ce qu'il se passe... murmura le rouquin. Mais si je me trompe, je ne veux pas essuyer la colère d'Akito pour avoir débarqué en pleine nuit... Alors on attendra neuf heures du mat.
- Et c'est qui ? l'interrogea Tohru.
- Tu verras demain... » sourit le félin.
--- A SUIVRE !!
Sahad : et vous verrez la prochaine fois !!! (grand sourire)
Kyô : ah bon ? je sais qui c'est ?
Sahad : Ouais !
Yuki : toi, t'as envie de boucler cette fic !
Sahad : j'ai pas envie d'y passer ma vie et je me suis un peu lasser du sujet...
Kyô : tu pourrais être sincère !
Sahad : (tire la langue) j'y peux rien si ça m'inspire plus !
Haru : Bref, à plus...
Les trois autres : Qui t'a permis de clore ?!
--- Note(s) :
(1) J'ai oublié le nom et j'ai la flemme de me traîner jusqu'à ma chambre... Désolée.
