Nekotopia

Auteur : Sahad

Note : réponse aux reviews !

Nazuna : Je sais pas si c'était ce que tu pensais, j'ai fait ce que j'ai pu et ça m'a parut très tiré par les cheveux ! Lol ! Pour Tohru, je savait pas trop quel rôle lui donner mais vu que c'est un perso quand même assez important dans la série originale, autant qu'elle fasse quelque chose.

Dstine : Eh bien... Je te laisse lire pour comprendre ! Lol ! Merci de m'avoir épaulée ces derniers temps et m'avoir un peu poussée pour que je finisse cette fic ! J'espère que ça t' plaira !

Smirnoff : Voici la suite (elle en aura mis du temps !) et désolée mais... y a pas de lemon ! Lol ! Pas taper !

Note 2: les tirets étant supprimés par je change un peu de façon d'écrire les dialogues.

Bonne lecture !

Chapitre 17 :

Haru se sentit tiré de son sommeil, quelqu'un le secouait doucement par l'épaule ; il entrouvrit les yeux et découvrit le rouquin. Kyô arrêta de le secouer et murmura :

"C'est l'heure. Prépare-toi à partir."

"Mais où ?" s'étonna le bœuf encore à moitié endormi.

"Au manoir des Sôma."

Cette dernière phrase le réveilla totalement. Il alla rapidement prendre une douche. Qu'est-ce que le chat avait derrière la tête ? Il avait dit qu'il avait compris, mais quoi ? Les questions sans réponse se succédaient dans l'esprit du jeune garçon, il ébouriffa machinalement ses cheveux argentés. Quelle était donc la réponse à toute cette histoire ? Il soupira et alla s'habiller : il ne trouverait pas la réponse, à quoi bon se questionner.

Il descendit et retrouva les autres ; l'affaire était grave car même Shiguré était sérieux, chose incroyablement rare. Yuki dévisagea son cousin aux cheveux oranges et lança :

"Kyô, tu nous expliques ?"

"Venez..." se contenta de répondre l'intéressé.

Momiji soupira, il était anxieux... Kakérou s'apprêtait à les suivre lorsque le rat l'arrêta d'un geste :

"Je préfère que tu restes ici avec Tohru. C'est plus sûr."

"Yuki..." le jeune garçon ne l'entendait visiblement pas de cette oreille. "Qu'on vous accompagne ou non, c'est tout aussi dangereux. Même ici, on peut se faire posséder n'importe quand."

"Mais..." le prince hésita.

"Et, sans vouloir t'offenser, je suis plus robuste que toi, physiquement."

Yuki grogna à cette remarque et haussa les épaules en partant ; Kakérou afficha un sourire victorieux et lui emboîta le pas. N'entendant pas de pas derrière lui, il se retourna, perplexe :

"Tu ne viens pas, Tohru ?"

"Non, je vais rester ici. Je ne ferais que vous gêner en y allant..." sourit-elle.

"C'est toi qui vois..." soupira le jeune garçon.

"Je vous préparerais un bon repas pour votre retour..." ajouta-t-elle.

Le vice-président de l'association des élèves acquiesça et partit en courant pour rejoindre les autres. Le trajet se fit dans le silence le plus total, chacun avait envie de poser mille et une questions mais ils savaient que Kyô ne répondrait pas : il n'était pas tout à fait sûr de ce qu'il avançait et préférait vérifier sa théorie. Hatsuharu glissa doucement sa main dans la sienne, le faisant presque sursauter : même s'il le montrait moins que les autres, le bœuf aussi était anxieux.

Ils arrivèrent à la demeure Sôma, les employés étaient tous surpris de les voir arriver. Akito les reçu, il avait passablement dormi et était d'une humeur exécrable :

"Qu'est-ce que vous voulez ?" grogna-t-il.

"Nous sommes venus pour comprendre..." répondit simplement Shiguré.

"Comprendre quoi ?" grimaça le chef de la famille Sôma.

"Cette histoire de possession..." expliqua le chat. "Je pense avoir entraperçu certaines choses... Mais pour l'expliquer, il faudrait que les douze soient là... Au complet."

Akito comprenait très bien ce que voulait dire le rouquin et fit appeler les manquants : Hiro, Kisa, Rine, Hattori, Ayame, Ritsu, Kagura et Kuréno. Ce dernier fut surpris de revoir tous les douze réunis mais d'autant plus de voir le signe du chat et un étranger à leur famille ; il n'était pas le seul à s'en être aperçu car Akito lui lança un regard suspicieux. Yuki prit sa défense :

"Il est au courant. Il a été possédé et est au courant au sujet des Sôma, tout comme Tohru Honda."

"Ce ne sera bientôt plus un secret pour personne..." bougonna ironiquement le jeune garçon en kimono. "Je suis fatigué, alors faites vite."

Kyô acquiesça d'un signe de tête, comprenant que c'était à lui de parler. Il commença d'une voix claire pour que tous l'entendent :

"Celui qui nous possède est au courant de chacune de nos faiblesses. Il nous connaît mieux que quiconque, il sait aussi pour notre malédiction."

"Mais seuls Tohru et Kakérou sont au courant en dehors de notre clan... !" protesta Yuki.

"Alors c'est probablement quelqu'un du clan..." en déduisit Hatsuharu. "Kyô, j'ai raison ?"

"C'est ce que je pense aussi..." opina le rouquin. "Plus précisément, je pense qu'il s'agit de l'un d'entre nous, ou devrais-je dire d'entre vous car je ne fais pas partie des douze."

"D'où veux-tu en venir ?" demanda le médecin.

"Au début... J'ai pensé à Hattori..." avoua Kyô.

"Moi ?" s'étonna l'intéressé. "C'est absurde !"

"C'est vrai..." acquiesça le chat. "Si ça avait été toi, Aya aurait été épargné."

Le serpent considéra le chat avec surprise et respect à la fois, il s'abreuvait littéralement de ses paroles. Le dragon (ou hippocampe) cherchait à comprendre le raisonnement de l'adolescent. Ce dernier poursuivit :

"On peut également retirer de la liste tous ceux qui ont été possédés, à savoir Kisa, Hiro, Haru et Momiji."

Les appelés hochèrent la tête en signe d'approbation. Le rouquin souffla, ferma les yeux un moment puis reprit :

"On peut aussi enlever les blessés. Haru, une nouvelle fois, Aya et moi. On raye également Kagura de la liste : elle est bien trop fonce-dans-le-tas pour faire preuve d'autant de patience et de minutie."

Tous l'écoutait attentivement, Kagura ne songea même pas à réagir au commentaire de Kyô. Ils étaient tendus, conscients que la liste s'amenuisait : il ne restait plus que Yuki, Shiguré, Ritsu, Rine et Kuréno. Kyô poursuivit :

"Je pense qu'on peut retirer Yuki. Lui et moi sortions ensemble lors de la possession de Haru, et je doute que Yuki soit du genre à nous faire du mal. De plus, je sais qu'il a souffert par la suite de ma relation avec Haru."

Le bœuf baissa la tête, ces mots ravivaient son sentiment de culpabilité envers le rat. Ce dernier lui posa une main sur l'épaule, lui souriant gentiment pour le rassurer. Puis il reportèrent leur attention sur le rouquin :

"Ritsu passe son temps à s'excuser, même du plus petit rien. Il n'a pas la force mentale pour faire du mal à autrui. Et je ne pense pas qu'il puisse faire du mal à Aya, son idole."

Ces paroles firent rougir le singe qui n'osait même pas regarder Ayame, celui-ci se permit néanmoins un sourire : il n'aurait jamais cru que quelqu'un le prendrait en exemple un jour. Mais la voix de Kyô les tira de leurs pensées :

"Même si c'est une peste à bien des égards, Rine ne peut pas être coupable. La connaissant, elle ne ferait jamais de mal à Hiro ou à Haru."

La jeune fille haussa simplement les épaules mais il était clair que ce qu'avait expliqué le rouquin était une évidence. Tous les regards se tournèrent vers Shiguré et Kuréno, les deux seuls restants de la ''liste'' des suspects. Le chat miaula :

"Shiguré a des façons de procéder qui nous dépassent tous. Pourtant, je pense qu'il n'est pas tordu au point de faire du mal à Aya... il se tourna vers le chien. Tu ne ferais pas des choses aux conséquences si peu sûres, n'est-ce pas ?"

"..." l'air de stupéfaction de Shiguré se mua en un sourire. "Qui l'eût cru ? Tu es vraiment très observateur... Je ne m'attendais pas à une telle déduction de toi..."

Tous, même Akito, dévisageaient à présent le coq qui regardait la scène avec incompréhension et crainte :

"Je n'ai rien fait !"

"Toi, proprement dit, non..." murmura Kyô. "Mais de nous tous, tu es le seul à être resté comme avant. Tu es le seul ''prisonnier'' dans cette histoire, tu nous envie notre liberté au fond de toi, n'est-ce pas ?"

"Je..." le blond esquissa un mouvement de recul. "Je n'ai rien fait ! C'est vrai que... Que je vous envie mais pas au point d'être l'auteur de telles atrocités !"

"Je te crois, Kuréno... Car comme je l'ai dit, ce n'est pas toi à proprement parler qui s'en est prit à nous. Je pense qu'au fond, tu es, toi aussi, une victime."

"Je ne comprend pas tout, là..." gémit Kakérou.

Tous opinèrent d'un mouvement de tête, c'était difficile de suivre le chat dans son raisonnement. Néanmoins, le bœuf prit la parole :

"Je crois que j'ai un peu compris... Cette histoire de possession n'est que le reflet des sentiments de Kuréno... Un mélange de tristesse, de rage et de jalousie... Comme Kuréno est de nature calme et peu expressif, ces sentiments se sont matérialisés pour nous parvenir et nous alerter de sa détresse... Je me trompe ?"

Le coq demeura muet, fixant le sol, les yeux emplis de crainte : il n'aurait jamais cru une telle chose possible... Une voix le sortit de sa léthargie :

"C'est vrai, Kuréno ?"

L'intéressé trembla, relevant doucement les yeux vers le chef des Sôma. Il n'y avait pas de colère dans sa voix et son regard semblait... Inquiet ? Kuréno baissa à nouveau les yeux, il ne parvenait pas à affronter le regard de l'adolescent ; il sursauta en sentant des bras l'enlacer et quelqu'un se blottir contre lui. Akito le serrait dans ses bras :

"Pourquoi tu n'as rien dit ?"

"..." le coq ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit.

"Je t'aurais accordé ta liberté si tu me l'avait demandé..." murmura l'adolescent.

"Akito, je..." tenta le blond.

"Tu es libre..." le coupa Akito. "Tu peux partir si tu le désires..."

Un silence pesant régna dans la pièce et même pour Kakérou, qui ne faisait pas partie de ce clan, cette déclaration était d'une certaine gravité. Kuréno fut le premier à réagir :

"Merci... Mais... Je vais rester ici..."

"Quoi ?" les yeux du jeune chef s'agrandirent.

"On ne peut pas tracer un trait sur ce qu'on a toujours connu..." répliqua Hatsuharu.

"Et même si ça n'a pas toujours été ça, maintenant, on t'aime bien, Akito..." sourit Momiji.

Toutes les têtes acquiescèrent d'un seul et même mouvement, Yuki poursuivit :

"Nous resterons, comme ça a toujours été le cas, mais il n'y aura plus autant de hiérarchie. Nous viendrons souvent te voir Akito, et avec plaisir."

Kakérou, se sentant de trop à cette réunion familiale, sortit de la pièce et alla s'allonger à l'ombre, dans le jardin. Les choses s'étaient mieux passées qu'il ne l'aurait cru et il en était heureux : Yuki et les autres allaient pouvoir vivre pleinement leur vie. Des pas attirèrent son attention, il se redressa sur les coudes et aperçut son compagnon :

"Yuki..."

"C'est fini..." sourit le rat en s'asseyant à ses côtés. "A présent, tout va bien. Nous avons tout notre temps."

"Oui..." acquiesça son vis-à-vis en se rallongeant. "Tout de même, c'est une sacrée histoire ! Même celle de la malédiction... Je n'aurais jamais cru ça possible."

"Moi, c'est ce jour que je n'ai jamais cru possible..."

De l'autre côté de la résidence, Kyô était assis sur une espèce de rocher, l'air pensif : il ne serait pas enfermé pour le restant de ses jours et cette histoire de possession prenait fin. Haru se blottit contre lui, doucement :

"Brillante déduction."

"Merci..." sourit le rouquin. "Je suis content que tout soit fini..."

"Je ne t'appellerais plus jamais ''chat stupide'', même pour rire et je crois que Yuki non plus..." déclara le warumono.

"...Ouais..."

"Maintenant, on peux ne penser qu'à nous..." murmura le bœuf en l'embrassant.

OWARIIIIIII !

Sahad : j'ai mis des siècles à écrire cette fin, autant pour moi ! Je m'excuse platement ! Lol ! J'ai été pas mal occupée et pendant un temps j'ai un peu perdu goût aux fics (j'arrivais même plus à écrire des one-shot !) J'espère que cette histoire vous à plu !