Vert emeraude : ah pauvre dray et ryry! la vie n'est pas facile pr ts les deux! Et puis je la leur facilite pas!j'ai bien aimé ce chap, il était plein de sentiments comme je les aime!Celui ci est dans la même veine
slydawn :Slt! ça doit être vraiment dur pour draco de se retrouver dans son propre corps après tout ce temps,il a du mal à s'y faire, il éprouve du rejet vis à vis de ce corps diforme une distance entre harry et lui s'imposait.. oui et puis ça devait coller à une chanson qui devrait arriver dans le prochain chap ou celui d'aprés!j'ai hâte de savoir ce que draco va confier à severus et harry! a+tar pour la suite..:p (: (: (:la voici cette suite en + elle + longue que d'habitude!
lucy-hp:Veux la suite ! La voila apportée sur un plateau en argent!
J'adore. J'ai lu tout en une fois jusqu'à maintenant. Et je trouve l'idée de la fic trop chouette. J'avais deviné certains trucs mais pas tous. ça me rassure je suis pas trop prévisible quand même !
Si Dray garde le corps de Vitalie, c'est peut-être parce qu'il est enceint? Tu crois que je vais te répondre?
J'ai hâte d'avoir la suite car cette fic est vraiment bonne.merci bcp ça fait plaisir de recevoir de telles reviews!
Zoubis Lucyhp zib!
Tatunette j'adore ces deux derniers chapitresMaTatu tu me manques c'est horrible! :D je t'annonce officiellement que des mnt je possède une connection à internet, je pourrais donc te voir plus souvent :enfin une bonne nouvelle! D hihi, j'ai hate de te parler, paske tu me manques bcp. en plus, j'ai pas mal de choses à te faire lire, tu me diras ce que tu en penses :) moi j'ai hate de lire tout ça j'ai un threesome en cours (HP/SS/DM) mais il n'est que sur papier pour le moment! et puis il faut que je m'occupe de ma fic sur le Sida et de nos fics j'ai un de ces boulots
gros bisous
calin ccccccccccccccccaaaaaaaaaaaaaallllllllllllllllllllllliiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnn!
tatu
Vif d'or: Pas beaucoup de réponses à nos nombreuses questions... un tout petit peu plus de réponses dans celui ci
Tout triste ce chapitre, autant pour Harry que pour Draco.les deux ont autant de mal à se faire à cette situation
Merci beaucoup. Je t'embrasse fort. moi aussi
Sahada:Je ne sais pas quoi penser de la situation. Je dois dire que je n'aprécie que très moyennement pour l'instant... C'est un peu bizrre cette transformation et ce n'est pas peu dire. Si tu pouvais remédier rapidement à la situation ça m'arrangerait bcp Y remedier rapidement? non ça va durer encore un peu dsl!
NDA: Je suis en exam lundi je ne devrais pas être devant mon ordinateur mais je ne voulais pas vous faire trop attendre
Bonne lecture
Les tournesols
Il est là recroquevillé sur un vieux fauteuil de cuir, enveloppé dans une grande cape noire, Severus m'avait prévenu, même s'il remonte lentement la pente ce n'est que millimètre par millimètre.
J'ai envie de le prendre dans mes bras, de le rassurer de la seule façon que je connais. Je l'aime et cela me tue de le voir ainsi.
« Assis toi Harry, Hermione et Sirius ne devraient pas tarder. »
Alors que je m'installe, je ne peux m'empêcher d'observer mon ancien amant, il est encore plus pâle que d'habitude, l'os de sa mâchoire ressort un peu plus, il a dû maigrir depuis la dernière fois ou je l'ai vu.
Cela doit faire quelques temps que je le fixe, parce que je n'ai même pas remarqué que ma meilleure amie et mon parrain s'étaient, eux aussi, installés dans l'accueillant salon de Severus.
« Draco tu veux bien leur raconter ce que tu m'as dit ? »
Il hoche faiblement la tête. Severus lui adresse un sourire d'encouragement.
« Vous le savez tous, mon père est venu me chercher une semaine avant la bataille finale, nous sommes allés au manoir ensuite, ma mère nous y attendait, elle semblait préoccupée ….oui c'est ça préoccupée. »
Son regard s'évade dans ses souvenirs, il lui faut une bonne dizaine de minutes pour reprendre son récit.
« Elle marchait de long en large, mais le bruit de ses pas étaient étouffés par l'épais tapis persan. Elle avait des poches sous les yeux, et lorsque je suis entré dans la piéce, elle a accouru vers moi et m'a serré dans ses bras. Elle savait, ou tout du moins le doute était assez ancré en elle, pour qu'elle agisse de cette manière, elle craignait pour ma vie mais c'est elle qui est morte. »
Il se relève rapidement et se dirige vers la fenêtre, c'est seulement maintenant que je remarque que quelque chose choque dans sa silhouette, ou plutôt que quelque chose ne choque pas ! Sa poitrine semble avoir disparu, je me retourne interloqué vers Severus, celui-ci se penche à mon oreille et me murmure.
« Il utilise un bandage compressif pour qu'on ne voit pas sa poitrine. »
Accoudé contre la fenêtre, les yeux perdus dans le vague, sa silhouette gracile se découpe dans la lumière douce de la fin d'après midi.
« Mon père m'a annoncé que Voldemort avait de forts soupçons à leur encontre, après des heures de discussions il a réussi à me convaincre de me cacher. Ca a été sûrement la plus dure décision que j'ai jamais eu à prendre. »
Une larme s'échappe lentement de son œil, roulant doucement sur sa pommette et se perdant ensuite sous l'os saillant de sa mâchoire.
« Ensuite tout s'est enchaîné, mon père a effacé ma mémoire et il m'a créé un nouveau corps à l'opposé du mien, il a fabriqué des souvenirs allant avec ma nouvelle identité et puis il m'a organisé cette vie à Londres, celle d'une étudiante en psychologie dont la famille a disparu quelques années auparavant et pour la suite je vais pas vous faire un dessin, j'ai pas envie d'en parler. »
Il se referme dans cette coquille rassurante et dans son mutisme habituel, que ne donnerais je pas pour retrouver l'arrogant prince des Serpentards ?
« Maintenant que je leur ai raconté tout ça, est-ce que je peux aller au manoir, Severus ? »
« Je ne peux pas t'accompagner, il y a une réunion des professeurs, Sirius je suppose que tu dois retourner au ministère, après tout tu dois bien justifier ton exorbitant salaire ? »
« C'est bon Severus ! Mais oui moi aussi je suis attendu, Hermione ? »
« J'ai une conférence, Harry ? »
« Je n'ai rien de prévu, ça ne me dérange pas de t'accompagner. »
Il me lance un regard inquiet, comme s'il craignait de se retrouver seul avec moi, puis se retourne vers Severus.
« Je suppose que je n'ai pas le choix ? »
« Non je ne te laisserai pas y aller seul. Soit tu acceptes qu'Harry t'accompagne, soit tu attends que je sois libre pour le faire. »
XXXXX
Nous arrivons devant la grande porte en fer forgée, dorée à la main, de la propriété Malfoy. Les épaules affaissées, la tête enfoncée dans une capuche noire, les poings serrés dans les poches, l'Héritier revient sur ses terres, méconnaissable, tellement loin de celui que j'ai rencontré la première fois.
Il pousse lentement la grille, je m'attends presque à ce qu'elle grince vu l'atmosphère pesante qui nous entoure. Il s'avance aussi dignement que possible dans l'allée du jardin, un des elfes restant dans le château apparaît devant nous.
« Maitre Malfoy, vous êtes de retour ? Kiwi est tellement heureuse monsieur. »
Elle disparaît aussi vite qu'elle était apparu. Draco se retourne vers moi, le regard las.
« Ils sont restés ? »
« Ils étaient sûrs que tu reviendrais. »
Sa bouche se pince, il refoule ses larmes. Il continue à marcher, mais alors que nous arrivons devant le perron, il bifurque et préfère retourner dans les jardins. Au bout de quelques minutes, il s'assoit sur un banc de pierre devant un lac, ou s'amusent de magnifiques cygnes blancs.
Fragile au fond de nos voix
Quand on dit je t'aime, je crois
Frêle la folle espérance
Le vrai de l'enfance qu'on oublie parfois
« J'ai peur, je comprends pas ce qui se passe, je suis perdu……. »
Les larmes s'échappent enfin, sa douleur s'écoule lentement hors de lui, je m'accroupis devant lui et pose mes mains sur ses joues, mes mains balaient ses diamants aux milles facettes. Il pose son front contre le mien et prend une grande inspiration.
« Toi aussi, je sais pas, tu me perturbes, quand tu es à mes cotés, je ressens certaines choses et puis j'ai les souvenirs de Vitalie qui me reviennent en mémoire et…. »
« Et quoi Draco ? Raconte moi, je ne sais pas non plus comment me comporter face à toi, à chaque fois que je fais un pas vers toi, j'ai peur que tu ne t'enfuis. »
« Regarde moi, je ne sais pas ce que je suis, je sais pas combien de temps ça va durer, je me dégoûte, je ne suis qu'un monstre. »
Il commence à se débattre, alors je l'attire vers moi le faisant tomber du banc sur mes genoux et le serrant aussi fort que possible.
Faibles nos idées nouvelles
Pour rendre plus belle la vie du sans joie
Les lettres jamais reçues
Celles jamais envoyées, pourquoi ?
Toutes ses barrières s'effondrent, il pleure ses parents, son bonheur perdu, cette vie facile d'enfant unique, son insouciance, ce corps qui le répugne et tant de choses encore que je n'arrive pas à saisir.
Je le berce doucement me laissant porter par le flot intarissable de sa souffrance, je l'aime à en mourir, c'est tout ce que je sais, c'est la seule chose sur laquelle je peux m'appuyer, ma seule certitude.
« Quoiqu'il arrive, je serai là pour toi. »
Il lève doucement son regard vers moi pour s'assurer de mon sérieux, doucement l'une de mes mains caressent ses cheveux soyeux, tout en faisant une petite pression afin qu'e son visage retourne se nicher dans mon cou, qui se languit déjà de sa chaleur.
J'voulais simplement t'apprendre à compter sur moi
Oh j'voulais simplement que t'apprennes à compter avec moi
Sur le bout de nos doigts
« Ce corps te dégoûte, mais moi je l'aime, je t'aimerai même si tu étais paraplégique, incapable de parler……... Te souviens tu de notre premier jour à Poudlard, lorsque tu m'as proposé ton amitié ? »
« Oui. »
« Sais tu combien de fois j'ai regretté d'avoir refusé ? »
Je le sens se tendre un peu contre moi.
« Des dizaines de milliers de fois, j'y pensais au moins une fois par jour. »
« Je regrette cette époque, tout était tellement plus facile, pas de grandes décisions à prendre, pas de responsabilités, un emploi du temps à suivre, on était tellement encadré. »
« Tu rigoles. »
Sa bouche s'étire pour m'adresser son premier vrai sourire depuis quelques temps. Il martèle gentiment mon torse de petits coups de poings et s'éloigne un peu de moi. Nous sommes toujours assis sur l'herbe, à coté de la fontaine, les jambes emmêlées, nous reprenons doucement nos esprits alors que le soleil se couche.
Courir dans les tournesols
Marcher dans les champs de blé
Retrouver les parasols
Et le goût des nuits d'été
Les chevaux qui caracolent
Les souvenirs les démêlés
Et les pastilles de menthol
Le goût de la liberté
« Tu ne veux pas rentrer ? »
« J'aimerai qu'on se promène un peu avant. »
Je lui tends la main afin de l'aider à se relever, mais il m'attire vers lui et je m'affale contre son corps. Il ris, c'est si bon de l'entendre rire, cela aussi faisait si longtemps que je n'avais pas entendu ce son cristallin.
Par habitude une de mes mains glisse le long de sa cuisse fuselée, il tressaille et me repousse violemment.
« Draco, je suis désolé. »
« Non, c'est juste que je suis pas du tout prêt à ça….. »
Son regard s'abaisse.
« J'ai peur. »
Mince la chance qui nous reste
Hein, Hein, hum hum, saisissons la quand même
Maigre comme une hirondelle, petite hirondelle
Que l'hiver fait mourir
Petite possibilité de sentir encore
Quelque chose de chaud
Cette minuscule résistance
Qui fait quand même bouger les choses
« On prendra le temps qu'il te faudra. »
« Harry, je ne peux rien te promettre quand au futur. »
« Du moment que tu me laisses être à tes côtés, je serai capable de m'en contenter »
« Es tu sûr que cela te suffira ? »
« Non, mais je ne veux pas te perdre. »
Il se lève, je le suis, son regard se perd à nouveau dans ses souvenirs, il me raconte son enfance, les balades avec sa mère dans le jardin enneigé, ses après midi à jouer à cache-cache avec les elfes de maison, ou lorsque son père lui a parlé pour la première fois de sexe sur ce banc ou nous étions installés tout à l'heure.
Courir dans les tournesols
Marcher dans les champs de blés
Retrouver les parasols
Et le goût des nuits d'été
Les chevaux qui caracolent
Comme des parents qu'ont mal tourné
Et les pastilles de menthol
Le goût de la liberté
Au bout d'une heure, nous pénétrons enfin dans la demeure ancestrale des Malfoy, une haie d'honneur formée par tous les elfes de la maison est là pour nous accueillir. Ils s'enquièrent de notre appétit.
« Je crois que nous allons d'abord nous reposer un peu avant de manger. »
J'acquiesce Draco a besoin de s'allonger un peu pour se remettre un peu de ses émotions. Il me montre une chambre d'ami et me dit de m'installer à mon aise, puis me laisse seul.
Je revis en boucle tous les événements de la journée, afin de meiux comprendre Draco, je sais que pour lui rien n'est simple, s'il voulait il pourrait se reposer un peu sur moi, mais sera-t-il capable de faire un pas vers moi ?
Alors que je me questionne, la porte de ma chambre s'entrouvre, laissant apparaître Draco les cheveux mouillés, un pantalon de coton et un sweat large de la même matière.
« Je te dérange ? »
« Non , ne t'inquiéte pas. »
« J'avais pas trop envie de rester seul dans ma chambre. »
Je souris et lui ouvre les bras pour qu'il vienne se blottir contre moi.
Courir dans les tournesols
Marcher dans les champs de blé
Retrouver les parasols
Et le goût des nuits d'été
Les chevaux qui caracolent
Les souvenirs, les démêlés
Et les pastilles de menthol
Le goût de la liberté
Le goût de la liberté
Le goût de la liberté
