RAR

Vert emeraude: Draco est très ... perturbé, je continu à le dire! oh oui il est trés pertubé mais en même temps ça se comprend et dans ce chapitre il semble refrouver un certains équilibredonc peut être que Draco sais pourquoi il a encore le corps de femme! intéréssant! tu vas decouvrir dans ce chapitre pas mal de choses concernant le corps de Draco

Loryah salut ! comme toujours un bon chapitre !Merci c'est gentileuh il y a une raison particulière au fait que dray n'ait pas retrouvé son corps d'homme...oui y'en a une et autre que le fait que j'adore le torturer!quitte à passer pour une cinglée... il avait un corps de femme qui fonctionnait normalement et Harry et lui ont fait l'amour plusieur fois... y aurait-il un bébé là dessous ? ah! tu verras!

serpentis-draco: tres beau ce chapitre j'adore continue et mes vite la suite merci la voici la suite aprés quelques deboires de connexion!

Vif d'or Dis, tu me le prette ce miroir? lol non je le garde!Très beau chapitre, même si encore triste. merci celui la l'est un peu moins!Gros bisous -x- zzzzzziiiiiiiibbbbbb

Tatunette Bon, alors je ne vais rien te cacher... comme d'habitude
J'ADORE ce chapitre et je crois que je peux dire que c'est mon préféré de tous ds cette fic. Il est vraiment tres tres tres bien.merci mais je suppose que tu vas me dire que t'adores aussi celui qui suit!lol
c'est vroi que t'as l'air d'avoir du pain sur la planche.oh oui surtout que mon rhume m'aide pas!j'en ai pas mal aussi si ça peut un peu te rassurer. il y a certaines suites que j'attends avec impatience alors depeche toi!
en tt cas je suis contente paske les frustratrice associées vont pouvoir reprendre du service hihihi :D enfin!
gros bisous
calin
gros calin

La chanson ne m'appartient pas c'est: "au bout de la marelle" de Bruel

Au bout de la marelle

Trois longues semaines depuis cette visite en compagnie de Draco sur les terres de son enfance, autant de temps passé loin de lui, pris dans le tourbillon des examens j'ai dû, avec énormément de difficulté, le mettre de coté, non sans lui écrire tous les jours, pour m'assurer de sa bonne santé.

Cette séparation quasi forcée est dure à supporter, je tourne en rond lorsque je n'ai pas le nez plongé dans mes livres, mais à peine ai-je terminé mon dernier examen que je transplane à Poudlard afin de revoir mon ange et m'assurer de visu de sa bonne forme.

En arrivant dans les cachots du collège je fus bousculé par une ombre aux cheveux clairs : Draco. Il ne m'adressa pas même un regard et continua sa route en courant aussi vite qu'il pouvait.

Etonné je me retourna pour voir d'ou venait Draco et tomba nez à nez avec une Hermione en plein fou rire.

« Euh je peux avoir une petite explication. »

Hermione avait énormément de mal à reprendre son sérieux et me fis signe d'entrer dans l'appartement de Severus, peut être celui-ci aurait une explication à me fournir.

« Qu'est ce qui arrive à Draco ? »

« Bonjour Harry ! Apparemment notre cher Draco souffre d'une petite indigestion. Rien de bien grave, je te rassure. »

« Et pourquoi Hermione rit de cette façon ? »

« Votre amie semble savoir des choses que nous ne connaissons pas, je la soupçonne d'avoir hérité de ce don de Dumbledore. »

Un...
Ça commence, comme un rêve
Un premier rire, un rien,
Ton regard qui se lève

Lorsque Draco revient plus d'une demi-heure après, c'est le teint encore plus pâle que d'habitude et des cernes énormes sous les yeux.

Severus et Hermione sont partis manger dans la Grande Salle, alors que moi je lis tranquillement un magazine dans le canapé. Draco s'allonge sur ce même canapé.

« Ça te dérange si… ? »

Il me fait comprendre qu'il souhaiterait poser sa tête sur mes cuisses, je soulève un peu mes bras et le laisse s'installer. La lumière blesse ses petits yeux fatigués alors il les tourne vers mon ventre, son souffle chaud caresse ma peau légèrement dénudée, ses lèvres dans son sommeil frôlent mon épiderme sensible, une certaine partie de mon corps se réveille contre mon gré.

Ce n'est pas vraiment le moment ! Alors aussi doucement que j'en suis capable, je soulève la tête de mon aimé et la repose sur le canapé, avant de passer l'un de mes bras sous ses genoux et l'autre sous ses épaules, pour aller le porter jusque dans son lit. Il est aussi léger qu'une plume anorexique !

Je le borde et dépose un léger baiser sur son nez.

Deux...
On est déjà plus forts
À quatre mains, bien sûr,
On joue d'autres accords

Lorsque Severus et Hermione reviennent, je suis toujours sur le canapé entrain de lire.

« Me dis pas que tu as passé ta soirée à lire ? »

« Non, Hermione, je te rassure, j'ai aussi aidé Draco à aller se coucher. D'ailleurs je vais aller voir s'il dort bien. »

Je devine plus que j'entends, le rire de mes deux soi-disant amis, mais je n'y prête pas attention, doucement j'ouvre la porte de sa chambre, il est assis sur le bord de son lit, les jambes dans le vide, je m'approche lentement et son regard se lève vers moi.

« Désolé pour tout à l'heure, je ne me sentais pas bien. »

« C'est pas grave Draco, je comprends. »

Je m'assois à ses cotés, il est encore fatigué, car il repose déjà sa tête sur mes cuisses, alors que mes doigts jouent doucement avec ses cheveux soyeux.

Trois...
Entre nous deux, tu glisses
Un berceau plein de lune,
Une envie qui hésite

Il soupire.

« Tu m'as manqué. »

Je souris lui aussi m'a manqué. Je l'embrasse timidement, chastement et alors que je m'apprête à m'écarter de lui, l'une de ses mains se glisse dans mon cou, pour approfondir ce baiser. Je lui laisse le contrôle, sa langue se faufile entre mes lèvres et rejoint son homologue pour entamer une lente valse. Il se sépare de moi.

« Draco ne joue pas avec mes sentiments. »

Son regard s'assombrit.

« Je ne joue pas Potter ! »

« Si tu joues, c'est rassurant de savoir que quelqu'un vous aime, je sais j'ai moi-même vécu ça. »

Pour me prouver sa bonne foi, il reprend mes lèvres pour un baiser plus passionné, plus fiévreux, surpris par cette réaction, je ne réagis pas. Il me pousse doucement et je me retrouve allongé sous lui, son bassin se frottant lascivement contre le mien.

« Arrête ça tout de suite. »

Je le repousse.

« Ça ne te plais pas ? »

Je me retourne vers lui, il a l'air bouleversé.

« Pas comme ça, tu le fais juste parce que tu veux me prouver quelque chose. »

Je sors de sa chambre sans lui jeter un regard.

Quatre...
La valse irrégulière...
On cherche la mesure
Pour un temps, On s'y perd

Alors que je rentre dans la Grande Salle pour prendre mon petit-déjeuner, je me fais alpaguer par une Hermione furieuse.

« Qu'est ce que tu as dis à Draco ? Il est bouleversé. »

« C'est un problème entre lui et moi, Hermione, alors ne t'en mêle pas. »

J'ai très mal dormi à cause de cette dispute alors c'est pas vraiment le moment de me chercher, Hermione en a fait les frais.

Je vois Severus approcher, je préfère la retraite stratégique dans le parc du château.

Draco est installé au bord du lac enveloppé dans une cape blanche, brodée au fil d'argent, je suppose que tout à l'heure Severus va l'accompagner devant le Grand Conseil et ainsi proclamer son retour devant les représentants des sorciers anglais.

Les yeux fermés, il laisse les rayons du soleil caresser sa peau trop pâle, je m'assois à ses cotés, il me regarde et retourne à son tête-à-tête avec l'astre du jour.

Le silence est pesant et gênant, il me met mal à l'aise, je suppose que je dois m'excuser.

« Dray, je suis désolé pour hier soir. »

Pas de réponse, pas un seul muscle de son visage n'a bougé ! Encore ce foutu orgueil de Malfoy ! Je préfère partir, avant de m'énerver contre lui pour une raison aussi stupide.

Alors que j'ai déjà fait quelques pas, je sens une main se poser sur une de mes épaules, je me retourne et Draco se réfugie contre moi.

« Ne me laisse pas. J'ai besoin de toi. »

Au bout de la marelle,
On sait pas ce qu'on verra...
Elle nous paraît si belle, d'en bas
À cloche-pied vers le ciel,
À pieds joints, toi et moi,
On tombe ou on avance d'un pas...
On y va

« Moi aussi j'ai besoin de toi »

Lorsque Severus vint chercher Draco pour l'emmener au ministère, il nous trouva tous les deux étroitement enlacés, nous n'avions pas encore réglé tous nos problèmes mais nous avions du temps pour cela.

« Draco, il est l'heure d'y aller. »

Je sens son corps se tendre contre le mien, de mauvais gré il se sépare de moi et me lance un regard indéchiffrable.

« Ne t'inquiète pas je serai là quand tu rentreras. »

« Non, enfin je préférerai que tu viennes avec nous. »

Je lance un regard interrogateur à Severus, il acquiesce.

« Si tu veux. »

XXXXX

Droit et fier dans ses vêtements lourds et riches, cachant ses formes trop arrondies pour être masculines, il s'est présenté devant le conseil, déclinant son identité, répondant à leurs nombreuses questions avec toute sa pudeur et acceptant des mains de Sirius l'héritage qui lui revenait de droit. Severus et moi non loin, veillant comme deux mères sur leur enfant encore trop fragile. Et puis mon parrain l'a poussé fermement vers un parterre de journalistes assoiffé de scoops et de sensationnels. Brièvement il leur a répondu, cachant parfois sa douleur à l'évocation de son passé et restant très vague sur son futur.

XXXXX

C'est un Draco anéanti et en miette qui est rentré avec nous au château, Severus a dû s'absenter à cause d'un incident durant le cours d'Hagrid, me laissant seul face à cette plaie béante qu'est devenu l'unique représentant de la famille Malfoy.

Il essaye de s'occuper les mains, afin de déconnecter son cerveau, je faisais aussi cela après la « mort » de Sirius. Je l'attrape et elle serre très fort contre moi, il est d'abord stupéfait puis il se laisse aller, il pleure, enfin, à nouveau. Comme un enfant, il serre compulsivement le tissu de ma chemise entre ses poings crispés, de lourdes larmes roulent sur ses joues laissant une trace sur mon col. Mes mains caressent lentement son dos, la source de sa douleur se tarit et il finit par pousser un soupir contre ma peau.

« Tu devrais aller dormir. »

« Je n'y arriverai pas. »

« Alors va au moins t'étendre, même si ce n'est que quelques minutes. »

Il s'exécute certainement trop las pour faire autrement.

XXXXX

A présent Draco n'est plus obligé de se cacher des élèves de Poudlard, mais s'il les côtoyait trop longtemps ces derniers se rendraient vite compte que quelque chose cloche dans sa silhouette. Ceci explique donc pourquoi il n'est pas présent au dîner.

Je remonte dans ma chambre pour potasser quelques bouquins de défense contre les forces du mal, que Severus m'a gentiment procuré. Vers minuit, je me rends compte de la lourdeur de mes paupières et décide d'éteindre peu de temps après, je sombre dans un sommeil agité

Un juron me réveille aux alentours de trois heures, d'un geste prompte de baguette, je rallume ma chambre et découvre devant mon lit, Draco vêtu d'un de ses affreux sweat difformes gris.

« Draco, mais qu'est ce que tu fais la ? »

« J'ai fait un cauchemar et Severus n'était pas dans sa chambre, est ce que je te dérange ? »

« Non, bien sur que non. »

Il tremble encore des réminiscences qu'a laissé ce mauvais rêve en lui.

Cinq...
Sur toi la main posée
Te protège et m'invite
À ne pas trop douter

D'un geste lent, j'ouvre mon lit et l'invite à s'y installer, ce qu'il fait sans un mot, avant de se réfugier dans mes bras. Mes bras s'enroulent autour de sa taille, mes pouces caressant doucement la peau sensible de ses flancs, sa bouche se colle contre mon cou y déposant de petits baisers. Je ne sais pas quand, mes caresses se sont faites plus osées et ses baisers plus marqués, ni comment des gémissements se sont échappés de nos bouches alors que nos lèvres se rencontraient pour un baiser tendre.

Je me sépare de lui et cherche le doute dans ses yeux, mais je ne le trouve pas.

« Harry, fais moi aimer mon corps. »

Déconnexion du cerveau de Harry Potter !

« Draco t'es sûr de toi ? »

Au lieu de me répondre, il m'embrasse presque sauvagement et ça a l'effet d'une douche froide sur moi.

« Draco, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, tu as eu une dure journée, on ferait mieux de dormir. »

Il revient à la charge, me plaquant contre le matelas, m'embrassant lentement, lascivement, laissant ses mains caresser mon torse à travers mon tee-shirt. Il se détache de moi, se débarrasse de son sweat, qui atterrit au pied du lit, il ne porte plus qu'un tee-shirt un peu large et un caleçon.

Ses doigts reprennent ce chemin connu de lui seul le long de mon corps, me faisant frissonner de désir malgré la petite voix qui me dit de ne pas faire ça ! Délicatement, je me retourne pour prendre le dessus, je glisse mes mains dans ses fins cheveux, tout en l'embrassant délicatement, je n'ose pas me coller contre lui de peur de l'effrayer avec mon ardent désir pour lui.

Pendant quelques minutes nous nous calmons puis la chaleur remonte insensiblement alors que nos vêtements se volatilisent. Il se laisse faire les paupières à demi-closes, ses doigts se promènent tranquillement sur ma peau dénudée.

Je descends lentement vers son entrejambe mais la vue de son sexe est cachée par deux mains protectrices, je les écarte doucement et embrasse son bas ventre avant de continuer encore un peu mon chemin vers le centre de son plaisir. Ses petites lèvres rougies de désirs sont un appel à la luxure et je ne peux m'empêcher de les embrasser. Je le sens tressaillir sous moi d'appréhension ou de plaisir ? Ses poings refermés sur les doigts me laissent penser que la deuxième proposition est la bonne. Je prends tout mon temps pour lui faire découvrir les plaisirs que ce corps féminin peut lui apporter, le menant à trois reprises à l'orgasme, sans me préoccuper réellement de mon propre désir.

XXXXX

Le soleil nous réveille en caressant nos corps étroitement enlacés, c'est un sourire éclatant qui accompagne ce début de journée.

« Bonjour toi. »

Je souris à la légèreté de cette phrase et du ton employé, avant de m'emparer des lèvres trop tentantes de celui qui partage mon lit.

« Bonjour, Draco. »

Il colle un peu plus son dos contre mon torse et se rendort tranquillement, je le laisse faire, il doit avoir pas mal d'heures de sommeil à rattraper.

Six...
Semaines sans te voir
Première déchirure
Faut-il toujours savoir

Je l'observe longuement me rappelant tous les infimes et insignifiants détails que j'ai loupés depuis que Vitalie est redevenue en partie Draco. Pendant mon absence ses mèches bleues ont disparu, ses joues ont repris un tout petit peu de rondeur. Malgré tout ce qui s'est passé hier son esprit semble s'être apaisé, comme s'il avait enfin trouvé un équilibre, un point d'ancrage stable dans sa vie.

Je passe des heures a essayé de deviner ce qu'il pense, ce qu'il désire, ce qui l'effraie, avant d'en conclure qu'il restera toujours une énigme pour moi. Je le laisse à ses rêves et sors de mon lit, je descends aux cuisines nous prendre de quoi sustenter notre faim et je tombe sur une Hermione souriante.

« Comment va Draco ce matin ? »

« Pourquoi me parles-tu de lui ? »

« Parce que tu as commandé un petit déjeuner pour deux et que je ne vois pas avec qui d'autres tu pourrais le partager. »

Son sourire malicieux ne présage rien de bon !

« Tu ferais mieux de retourner le voir, je pense qu'il doit avoir besoin de toi. »

Sept...
Vies à vivre ensemble
Est-ce qu'on joue assez juste
Pour qu'elles nous ressemblent

Je remonte quatre à quatre les escaliers, avec dans mes bras un plateau débordant de nourritures. Draco est assis sur le bord du lit, exténué.

« Ça va ? »

Après que j'ai déposé le plateau par terre, il se blottit contre moi.

« Juste un peu fatigué, ça va aller, j'ai fait un petit malaise, rien de très grave. »

« T'es sûr ? »

Il relève la tête et sourit.

« Oui je vais manger et après ça ira mieux. »

Entre nous, il existe une certaine gêne du au jour qui a éclairé notre soudaine intimité, nous obligeant à accepter une certaine réalité quant à nos sentiments. Ses mains tremblent encore un peu, je l'oblige à s'assoire contre le bois du lit et cale un oreiller derrière son dos avant de lui donner à manger, m'arrêtant par moment pour l'embrasser ou récupérer du bout de ma langue une petite goutte de thé sur son menton ou une miette sur une de ses joues.

Huit...
En haut de cette échelle
C'est écrit à la craie
Huit lettres pour "jeu t'aime"

« Et toi, Harry, tu ne manges pas ? »

Je butine son cou.

« Pas faim, en tout cas pas de ça. »

Son rire cristallin remplit la chambre.

« Je savais pas que les Gryffondors étaient des obsédés. »

« Mais je ne suis pas obsédé, d'ailleurs la preuve, je vais te laisser pour aller voir Severus. »

Une lueur de déception passe furtivement dans son regard.

« Il faudrait savoir ce que tu veux ! »

« Non, c'est bon va voir Severus. »

Alors que je m'apprête à sortir :

« Merci pour cette nuit. »

Je lui adresse mon plus éclatant sourire et referme la porte derrière moi.

XXXXX

Un peu plus tard dans la journée, je croise Draco sortant de la bibliothèque un livre à la main.

« Draco. »

Il sursaute puis se retourne vers moi.

« Je t'ai fait peur, je suis désolé. »

« Ce n'est rien. »

Un flot d'élève arrive vers nous, Draco me tire par la manche et m'oblige à prendre un vieux couloir, poussiéreux et sombres, menant aux réserves. Je me penche vers lui, il m'embrasse.

« Tu m'as manqué. »

Il murmure cet aveu tout en rougissant.

« Toi aussi tu m'as manqué, Draco. »

Le bruit des étudiants se fait plus lointain, il retourne à sa promenade non sans s'être retourné une ultime fois et du bout des lèvres avoir soufflé :

« Je t'aime. »

Mais au bout de la marelle,
On verra ce qu'on verra...
Elle nous paraît si belle, comme ça
À cloche-pied vers le ciel,
À pieds joints, toi et moi,
Et surtout pas regarder en bas,
Surtout pas

Je reste un moment à regarder le vide, a-t-il vraiment dit ce que j'ai cru entendre ? Je comprends plus rien, je suis complètement largué entre son attitude de cette nuit et de ce matin et celle qu'il avait vis à vis de moi auparavant. Mais qu'est ce qui se passe ?

« Harry, ça va ? »

Hermione ! Elle a vraiment hérité du gène de Dumbledore, je devrais vérifier s'ils ont pas un lien de parenté !

« Oui ! »

« C'est bon pas la peine de m'agresser. »

« Désolé, je dois parler à Draco. »

« ça tombe bien tu pourrais lui donner ça de ma part. »

Elle me tend une caisse contenant pêle-mêle quelques affaires de Vitalie dont ses livres de cours et un calendrier ou quatre dates à la suite étaient entourées au crayon noir tous les mois et cela jusqu'il y a un peu plus de deux mois.

Bien sûr on sait qu'un jour, la pluie pourrait tomber
Mais la pluie c'est peu dire, alors on s'est regardé
Un rayon de soleil se pointe au coin de la rue
Un fou rire, un éclair, alors... On continue

Draco est assis sur le rebord de ma fenêtre, profitant du léger vent et de la douceur du soleil.

« Désolé, je suis venu ici parce qu'il n'y a pas de fenêtre dans les appartements de Severus. »

« Ne t'inquiète pas, ça ne me dérange pas. »

Il se replonge dans sa lecture, je dépose à coté de lui le carton, il me regarde étonné et caresse avec nostalgie la tranche de ses livres, puis fini par tomber en arrêt devant le calendrier.

Il réfléchit puis panique.

« Qu'est ce qui se passe ? »

« On est quel jour ? »

Je lui désigne du doigt la date du jour ,il se relève d'un bond.

« Non ce n'est pas possible….impossible…n'est ce pas ?…dis moi que c'est pas vrai…. »

« Explique-moi Draco, je suis perdu. »

Il tourne en rond.

« Qui t'a donné mes affaires ? »

« Hermione, pourquoi ? »

Il sort en criant après ma meilleure amie dans l'espoir de la trouver rapidement, me laissant abasourdi et seul dans la chambre.

XXXXX

Une heure plus tard c'est Hermione que je croise alors que je recherche Draco.

« Harry, pour le moment il se repose dans sa chambre, tu ferais mieux de le laisser, il a besoin de digérer ce qu'il vient d'apprendre. »

« Hein ? »

« Tu n'as toujours pas compris ? »

« Non, pas vraiment je ne saisi pas qu'on puisse se mettre dans cet état pour un simple calendrier. »

« Harry, Draco a un corps de femme.. »

« Ça merci, mais je m'en étais rendu compte ! »

« Ce que je veux dire, c'est que son corps fonctionne exactement comme celui d'une femme. »

« Aaaaahhh….. Non j'ai toujours pas compris. »

« J'ai l'impression d'avoir Ron devant moi, Harry réfléchis un peu, qu'est ce qu'une femme peut bien marquer tous les mois sur un calendrier ? »

« Ah d'accord, mais je ne saisi toujours pas. »

« Depuis qu'il t'a rencontré il n'a rien entouré. »

« Attends est ce que tu es entrain d'essayer de me faire comprendre que Draco porte mon enfant ? »

« Enfin ! C'est pas trop tôt ! »

« T'es pas drôle 'Mione. »

« Et toi t'es bouché parfois ! »

Je la laisse et me précipite vers la chambre de Draco, il est profondément endormi, ses mains posées sur son ventre encore plat, j'entrelace mes doigts avec les siens et veille sur le sommeil de mon doux ange qui dans quelques mois m'offrira le plus beau des cadeaux.

Neuf...
Mois pour lui choisir
Un prénom, un ou une,
Neuf mois pour devenir...

je felicite celles qui avaient compris et espere avoir quelques reviews zib!