Auteur : Kana : Je ne possède malheureusement pas Star Ocean III, ni Maria, ni Fayt, ni Cliff, ni le reste (remarque, vous pouvez garder Sophia...). Par contre j'ai tous les droits de cette fanfic et vous serez gentils de pas me la prendre tant que je n'ai rien dit sifflote
Commentaires : La partie 2 ! Wah ! La partie 2 ! Wah, wah, wah ! J'y suis arrivée ! Wahhhh ! J'y crois pas ! Hystérique ! Bon, j'me tais et je commence :x
Il y a des spoilers après le trait que je me suis éclaté de faire : till the end of time, car la partie se passe après le jeu ! Je ne l'ai pas vue personnellement, car je ne l'ai pas fini, mais j'en sais deux ou trois trucs, et j'ai trouvé les Game Scripts au cas où…
This is our story – partII (ouiiii ! la partie 2 :))
Sparkle Park, Gemity
« Maria, tu dors ?
- Non, je suis en pleine réflexion.
- Hum. Moi aussi.
Cliff frictionna légèrement le bras droit de la jeune fille qui avait la tête posée sur son épaule.
- Tu penses à quoi ? Demanda-t-il après quelques secondes.
- Plein de choses. Toi, moi, nous, les autres, Quark. Le monde. L'apocalypse.
- Ton cerveau va exploser.
- Je préfère mourir intelligente et réfléchie que mourir bête et futile.
- Cela insinue que je suis bête ET futile ? Demanda-t-il en souleva un sourcil.
- Non.
Il fit mine de ne pas y croire une seule seconde. Maria le regarda puis entendit le petit carillon de la grande et scintillante horloge de Gemity sonner les dix-huit heures.
- On devrait pas retourner avec les autres ? Proposa Cliff.
- … tu en as envie ?
- Non... pas spécialement », avoua l'homme en prenant une mèche bleue de la jeune fille en otage.
Chapitre VII par FAYT
Où sont passés Cliff et Maria ? Nous les avions vus à la taverne puis plus rien ! Volatilisés.
Je n'étais pas tellement inquiet, car ils partageaient tous les deux une grande complicité ; je n'avais pas peur non plus que Cliff « abuse » de Maria, car je sais qu'elle ne se laisserait pas faire et que toute façon il ne tenterait rien sur sa « Leader ». N'oublions pas qu'elle peut être consentante, quoique ça m'étonnerait de sa part. Et Lieber…
Il était plutôt troublé aujourd'hui, quand nous sommes passés au Diplo. Visiblement, je crois que lui et Maria, c'était un couple voué à l'échec. Il ne m'en a pas parlé –toute façon, je n'attendais pas une telle démarche de sa part-, il n'en a pas parlé à personne, pas même à Marietta ou à Mirage. Etonnant, tout de même. Steeg aussi n'est pas au courant.
Je me mêle de tout et de rien. Bon sang, je suis devenu « une chipie ».
J'ai pas tellement envie d'écrire aujourd'hui. Tout simplement, les relations ne s'arrangent guère entre nous, c'est pour ça que nous hésitons à partir dans le Shrine de Kaddan. Notre esprit d'équipe, qui, malgré certaines réticences, était toujours présent avant ce refroidissement, mais maintenant, je ne sais pas s'il y est toujours, car tout devient dur, triste, pratiquement impossible à supporter, mais ce n'est pas le bon moment ni l'endroit pour se relâcher.
Quant à ma journée… eh bien, elle s'est plutôt déroulée comme n'importe quelle autre. Je ne me suis pas ennuyé, mais je ne me suis pas spécialement bien amusé non plus. Sophia est toujours en train de sourire –comme d'habitude-, et toujours avec moi –comme d'habitude-. Elle rigole toujours autant –comme d'habitude- et prend toujours les devants –comme d'habitude-. Les Bunny Races étaient amusantes, mais sans rien de spécial. Sophia… était amusante aussi.
Je suis si fatigué aujourd'hui.
Chapitre 8 par Maria
Hier, avec Cliff, nous sommes restés jusqu'à vingt-deux heures, et je ne vous dis pas la colère des autres quand nous sommes rentrés ensemble, couverts de sable brillant et un sourire étrange aux lèvres. Cette journée a été fantastique ; certes, je n'ai rien fait de spécial, mais ce moment que j'ai passé avec lui était si… reposant. Si calme. C'est un comble, venant d'une personne comme Cliff ! Mais j'étais bien. Et j'ai décompressé. C'est comme si le fait d'être simplement à côté de lui me changeait.
Je ne l'aime pas comme Lieber m'aimait. Je ne l'aime pas non plus comme un frère ni comme un père. Mais il est bien plus que mon ami. Il est à mi-chemin entre l'amitié et l'amour. C'est un homme bien, et le principal écart qu'il y a entre nous, c'est l'âge.
Je deviens bizarre, à me confier à ce livre. Ca fait très journal intime. Moi qui déteste d'habitude ce genre de trucs de « filles », je m'étonne moi-même en écrivant ces lignes. Mais ça me soulage et puis je suis rassurée de garder une trace des sentiments que j'ai éprouvés pendant ce voyage.
Quand la nuit tombait, Cliff a murmuré quelque chose que je n'étais pas censé entendre, vu qu'il croyait que je dormais, mais je crois qu'il a bien dit « suis-je censé l'aimer ? » ; je ne sais pas comment interpréter cette phrase. Je peux penser qu'il se sent obligé de m'aimer –mais je ne comprends pas pourquoi-, ou tout simplement, il ne comprend pas ses sentiments.
Je suis inquiète pour Fayt. Il avait une mine dépitée, quand nous avons dîné, ce soir. Demain, nous allons au Shrine de Kaddan, et j'espère qu'il sera en forme pour se battre, car je ne doute absolument pas de la force des ennemis. Il est minuit et je devrais être au lit pour me réveiller sans cernes demain, mais… je n'arrive pas à trouver le sommeil.
Je suis sortie de l'auberge de Peterny en douce pour aller écrire à la lumière des lampadaires du dix-septième siècle sur la grande place. J'espère que personne ne m'a entendue. Tout le monde va croire que je suis bizarre. Tout le monde le croit déjà, je suppose.
Je sens encore la main réconfortante et chaleureuse de Cliff sur mon épaule. Son odeur de mâle –oui, il n'y avait aucun autre mot, tant pis si ça faisait bizarre de dire ça-, je pouvais la sentir encore si je fermais les yeux. Ca m'étonne que nous n'ayons pas pris de crampes.
(Maria entendit un bruit. Elle s'arrêta d'écrire.)
« Il y a quelqu'un ! Fit-elle en se relevant.
Elle posa la main sur l'arrière de sa ceinture., là où se trouvait son arme.
- Cliff ? Fayt ?
Quelqu'un apparut devant elle. La jeune femme reconnut la silhouette masculine et musclée du Klausian blondinet et se mit à rire :
- Hé, j'ai eu peur.
- Je ne pensais pas que tu allais réagir comme ça. Je croyais que tu allais tirer de partout ou pire, crier au viol, dit-il en se rasseyant auprès d'elle.
- Non, je ne suis pas Sophia.
Cliff posa sa main sur les cheveux de la jeune fille et les caressa quelques secondes.
- J'ai froid, dit-elle soudainement.
- Hum, tu as deux choix. Enfiler mon manteau ou venir dans mes bras.
- Ce sont des issues perverses dans les deux cas. Je parie que pour le premier, tu vas te plaindre en disant que tu as froid jusqu'à ce que je te rende ta veste, et que j'opte pour la seconde solution, donc ça reviendrait au même.
- Allez, il suffit de dire que tu as envie de venir dans mes bras au lieu de te lancer dans une telle théorie, la taquina-t-il.
- … file-moi ta veste.
- Eh, shit.
Il grogna en lui passant la veste noire qu'il avait enfilée en plus de son gilet noir pour la rejoindre. La jeune fille put remarquer qu'elle était bien trop grande pour elle ; pratiquement dix fois sa taille. Elle resserra ses mains sur les extrémités.
- Tu ne veux pas plutôt rentrer ? Questionna Cliff.
- Non.
- Tu nous fuis ?
- Peut-être… je réfléchis sur moi-même.
- Ca fait bizarre qu'une Leader si confiante se remette en question.
- Je ne suis pas « si confiante » que ça.
- C'est l'impression que tu donnes.
- Je sais. Mais Cliff, je suis humaine, je crois ? Donc j'ai le droit d'avoir des coups de blues, même si je suis Leader. Et ce n'est pas pour ça que la galaxie va s'arrêter de se détruire.
- La mienne, si.
- Pardon ? Le reprit-elle, ahurie.
- Rien.
Elle crut sérieusement halluciner. Cliff lui avait pratiquement fait une déclaration. Il n'avait pas l'air de se rendre compte. Il regardait la pleine lune en souriant.
- La lune est-elle plus captivante que moi ? Demanda Maria en lui rendant sa veste et en se levant.
- …
Elle se mit face à lui, attendant une réponse. Comme quelque chose qui allait changer sa vie. Ou sa destinée. Quelque chose qui ferait que tout changerait.
- Je ne saurais pas tracer ma destinée seule, Cliff. J'ai besoin de quelqu'un.
- … je ne pense pas que ce soit moi.
- … mais as-tu envie que quelqu'un d'autre le fasse ?
Il eut un rire amer.
- Non plus. Mais ce ne serait pas bien pour toi.
- …
- Cette personne t'attend. Et tu l'attends aussi. Vous vous êtes sûrement déjà rencontrés et je pense qu'il faudrait arrêter de vous tourner autour.
- Cliff, putain, arrête de parler comme un vieux.
- Tu es vulgaire ?
- Non. Je suis déçue, avoua-t-elle en baissant la tête.
- Ne fais pas comme avec Lieber. Ne te rabats pas sur le premier venu.
- Hé, je n'ai pas fait ça.
- Maria…
- QUOI ?
- Admets-le.
Elle n'était pas du genre à dire des mensonges. Maria savait ce qu'elle pensait. Peut-être que Fayt avait raison en disant que Lieber n'était qu'une preuve.
- Je me sens sale, dit-elle en sentant les larmes monter.
- Mais tu n'es pas sale, Leader. Tu es juste perdue. Je veux bien te guider jusqu'à ce qu'on arrive à la sortie, mais ce sera quelqu'un d'autre qui prendra le relais après.
- Cliff… putain, pourquoi tu me parles comme ça ?
- Parce que je suppose que je suis tombé amoureux de toi et que je veux ton bonheur. Ils le disent ainsi, dans les films ?
- … tu es idiot.
- Pas plus que toi.
Maria sentait ses larmes tomber les unes après les autres, Cliff la regardait. Elle en essuya une au coin de son œil. Il prit ses mains et posa un léger baiser sur son cou ; un frôlement que l'on pouvait à peine ressentir, mais qui fit tressaillir Maria. Il rougissait mais profitait de la nuit pour cacher son visage.
- Je ne suis devenu qu'un vieux, avoua-t-il.
- J'espère que demain, tu seras comme avant. Avec tes pressentiments. Et tes plaisanteries débiles.
- Elles ne sont pas débiles ! Protesta le jeune homme en passant un doigt sur le nez de la Leader.
- Bah. Elles remontent le moral de la troupe.
- Hé, hé. Je sers enfin à quelque chose, se vanta-t-il.
La jeune fille lui tourna le dos après lui avoir gentiment souri. Soudain, elle sentit des mains entourant sa taille, son dos contre un corps chaud et surtout, ses joues rosir. Elle entendait les cœurs battre à l'unisson et son souffle hésitant.
- Excusez-moi, Leader, j'avais envie de vous prendre dans mes bras. C'était involontaire.
- Je comprends.
- On rentre ?
- Tu t'ennuies avec moi ou quoi ? Douta Maria.
- Non, pas du tout. Seulement le soleil va se lever et les autres vont s'inquiéter. Surtout s'ils nous voient rentrer ensemble au petit matin.
- Ils nous sûrement pas une imagination aussi développée et surtout perverse que la tienne.
-Tu exagères, Maria. Et puis je suis sûr que Lieber mourait d'envie de te voir en culotte. »
Chapitre IX par FAYT
J'ai l'impression que Maria est de plus en plus fuyante envers nous tous. Elle ne parle pratiquement plus et répond par des « sûrement » ou « peut-être ». Je ne l'avais jamais vue aussi indécise. Elle n'était pas comme ça. Non, c'est ça, elle n'est pas ainsi. Ce n'est pas Maria.
J'en ai parlé ce matin avec Cliff qui paraissait encore plus mal levé que d'habitude. Il me répondit tout en faisant sa gymnastique matinale que Maria était peut-être plus forte que la plupart des filles autant physiquement que mentalement mais qu'elle avait le droit et qu'elle pouvait avoir des coups de blues de temps en temps. Mouais.
J'ai aussi remarqué qu'ils se parlent souvent tous les deux. Hier, je les ai vus à travers la fenêtre en train de rire. Suis-je devenu un voyeur ? Sûrement. Cet après-midi, nous partons au Shrine de Kaddan. Je n'ai pas envie. Je n'ai pas envie. Je n'ai même pas le courage. Je suis faible. Découragé. Déprimé. Pff. Je me sens nul. Maria est notre pilier central et si elle lâche un peu pour décompresser, tout le monde lâche aussi. Nous sommes tous dépendants les uns des autres.
L'amitié fait notre force, mais est aussi une faiblesse.
Maria… représente Quark. Mais elle représente aussi… je suppose… celle qui veut vraiment découvrir la vérité. Celle qui est persuadée qu'elle la trouvera un jour. C'est la détermination incarnée. Et si la détermination se relâche… nous aussi.
Pourtant, j'ai décelé des changements de comportements. Visiblement, Cliff et Mirage semblaient se reparler, ce qui a incité les autres à dialoguer comme auparavant. Le petit déjeuner était déjà un peu moins froid que d'habitude, si on ignorait l'air rêveur de Maria et le silence mentalement imposé par Sophia.
Que se passe-t-il donc ?
(Cliff s'approche de Fayt et lui donne un coup sur l'épaule)
« Hé gamin, toujours en train d'écrire ton journal intime ? Plaisanta-t-il.
- NE M'APPELLE PAS GAMIN ET JE N'ECRIS PAS MON JOURNAL INTIME ! C'est un carnet de bord, reprit Fayt calmement.
- Okay, pigé, g… euh, Fayt.
- Cliff… qu'est-ce que tu veux ?
- Huh ?
- Si tu es venu me voir ce que tu avais une raison, insista le jeune garçon en posant ses mains sur ses hanches.
- Ah, tu me connais maintenant, g… Fayt.
- Allez, balance.
- Tu vas me trouver un peu bizarre mais… si un jour, je disparais, tu t'occuperas de Maria comme il le faut ?
- Je ne suis pas son père, rétorqua-t-il.
- Moi non plus. Mais je veux que quelqu'un prenne soin d'elle.
- Pff… roger.
- Ne prends pas ça comme une corvée. En attendant, je m'en charge. »
Puis il partit.
Cliff s'occupe de Maria. Maria et Cliff. Ca me paraît aussi bizarre que Maria et Lieber. Mais… il ne m'a pas parlé d'une quelconque relation amoureuse.
« Fayt, entendit le jeune garçon par-dessus son épaule, je ne suis pas « amoureuse » de Cliff.
- On ne lit pas le récit de l'autre.
- Je le devine, soupira-t-elle en haussant les épaules.
- Cela faisait longtemps, Maria.
Il disait ça cyniquement. Maria le remarqua et rétorqua avec tout autant de répartie qu'elle en faisait preuve :
- Oui, right. Tu vas bien ?
- Merci de t'en inquiéter. Je vais TRES bien et toi ?
- Idem.
Un silence gêné s'installa entre eux, mais tous deux prirent conscience qu'il l'avait autant cherché l'un que l'autre. Puis Fayt se leva et soupira en passant une main sur sa nuque, signe qu'il était gêné.
- Désolé.
- Désolée également. Je voulais juste te prouver que je n'avais pas changé d'un trait. J'ai de très bons informateurs, tu sais.
- Laisse-moi deviner. Ca commence par un C, ça finit et ça recommence par F, et ça se finit par un R ? Soupira Fayt.
- Yup.
- Tu sors avec lui ?
- Non. Enfin. Presque. Je ne sais pas. Je l'apprécie. Ce n'est pas de l'amour mais une complicité très forte, hésita-t-elle.
- Il t'aime, non ?
- Ca se sent assez, avoua-t-elle en passant une main dans ses longs cheveux.
- Et toi ?
- Moi ? Je ne sais pas. Je t'ai dit. Ce n'est pas QUE de l'amitié. Mais ce n'est pas non plus de l'amour. Fayt, pourrions-nous changer de conversation ? J'ai l'impression que nous ne faisons que parler histoires de cœur en ce moment. Et j'ai aussi la désagréable impression que tout tourne autour de moi.
- Mais ce n'est pas une impression, Maria, fit-il remarquer.
- Vraiment ? Ce n'est pas plaisant. Je ne suis pas le pilier central.
- Si. La détermination, la force et la franchise née, voilà ce que tu es, et voilà l'idée de la femme que tu es que nous avons de toi. Et quand tu te relâches… les idées se détruisent et tout le monde se remet en question. Nous t'avons jugée. Et ce n'était pas bien. C'est comme si toi… qui paraît si forte d'habitude… comme si toi, Maria Traydor, tu n'avais pas le droit de te relâcher… uniquement toi.
- Fayt…
- Hum. Désolé. J'ai un peu trop dévoilé l'histoire. Partons. Il se fait tard, murmura-t-il.
Il ferma son livre, le mit sous son bras et prit soin de ne pas croiser le regard de Maria car il rougissait fortement. Quand il arriva sur le palier, elle le retint :
- Fayt ?
- Oui… ? Dit-il en se tournant, espérant ne pas être aussi rouge qu'il l'estimait.
- Merci… »
Chapitre 10 par Maria
Je crois mieux comprendre les paroles de Cliff quand il a dit que ce ne serait pas lui qui devrait m'aider à tracer ma destinée. Je ne sais pas s'il a raison ou s'il a tort.
Fayt Leingod. Je n'avais –sincèrement- pas pensé une seule seconde à lui.
En partant pour Kaddan –là, je suis au petit Workshop du Shrine-, j'ai pris Cliff à part et je lui ai dit à peu près tout ce que Fayt m'avait révélé. Il arbora un sourire triste. Sincère, mais triste. Et je crus comprendre que c'était de lui dont il parlait. Cliff… je l'aime beaucoup. Fayt… je l'adore.
Mais je ne serais jamais capable d'aimer l'un des deux. Et je ne serais jamais capable de faire un choix. Toute façon, il ne m'est pas demandé. Fayt, pour l'instant, a Sophia. Je pense qu'il a assez de « problèmes » avec elle. Et Cliff m'a promis qu'il resterait avec moi jusqu'à la fin. Mais la fin de quoi… ? La fin du monde ? La fin de nos problèmes ? Alors je souhaiterais qu'ils soient éternels… car je ne veux pas que Cliff parte. Mais je ne veux pas pour autant que Fayt parte avec Sophia également. J'aimerais… qu'après la fin du monde, on se retrouve tous ensemble à jouer à Gemity ou… à discuter… à rire… mais… je ne suis pas comme ça, non. Je ne suis pas à espérer ce que je n'aurais jamais. Je me suis promise… de ne jamais me faire d'illusions.
Cliff m'a confié, dans mes débuts de Leader, que je m'en sortais pas mal, et il a rajouté que mes charmes jouaient pas mal aussi. Il l'a dit en riant… mais peut-être qu'il était sérieux. Je ne sais pas comment l'interpréter. Mais je ne cherche pas tellement à savoir car il est bien comme ça… je dois être la seule à penser ça, c'est vrai. Il est plutôt embêtant d'avoir quelqu'un dont on ne peut pas deviner les pensées. Mais ce n'est pas plus mal car au bout, on est toujours surpris. En bien, ou en mal. Mais surpris. Et ça change.
Je dois y aller. Je n'ai pas envie. Toute façon, je ne combats pas. Fayt, Cliff et Sophia s'en chargent. J'espère sincèrement, même pour la fille Esteed –pardon, Sophia-, qu'ils s'en sortiront et qu'ils ne reviendront pas trop blessés. Même si… même si je ne suis pas douée autant qu'elle pour les soins –autant le dire, je suis nulle-, et même si je n'ai pas beaucoup d'amour à donner mais plutôt à recevoir, je leur souhaite de tout cœur un bon courage.
Chapitre XI par FAYT
Tout est fini. Luther est mort. Nous avons vaincu notre créateur. The Owner. Nous l'avons vaincu, et il est mort. Et nous sommes libres.
Avant de décider ce que nous allions faire ; même si c'était un peu évident pour tous ; nous avons opté pour rester encore quelques jours ensemble. La séparation allait être douloureuse.
Même si rien n'était éternel, pas même notre amitié, j'aurais souhaité rester encore un peu avec eux. J'aurais souhaité encore plus les connaître. Je savais que rien n'allait durer vraiment, et qu'après que le nécessaire ait été fait, nous allions tous nous séparer. Mais je crois en notre amitié et je sais que malgré tout on se reverra peut-être un jour.
Peut-être. Je n'aime pas les hypothèses.
Nous sommes, pour l'instant, tous réunis sur Moonbase. Pourquoi Moonbase ? Je ne sais pas. Peppita nous a rejoint pour faire la fête et nous avons assisté à son « show » qui était tout de même remarquable pour une petite fille comme elle. Si elle m'entendait, ou plutôt si elle me lirait, elle me tuerait pour les mots que j'ai écrits et brûlerait mon journal.
Pourquoi Maria et moi n'avions pas continué d'écrire ce journal ? Car nous n'avions pas envie… et que pas grand-chose a changé. Le temps est vite passé et les espaces entre nos différentes aventures se sont de plus en plus raccourcis. Il est temps, maintenant, de faire le point.
Cliff et Maria n'ont jamais été ensemble mais ils ont partagé une complicité qui dure toujours. Il arrive qu'ils laissent échapper de gentils mots, ce qui nous surprend énormément de leur part, mais nous nous y sommes faits. A priori, Mirage et Cliff vont retourner sur leur terre natale. Nel et Albel vont retourner sur Elicoor II ainsi qu'avec Adray. Peppita va continuer de faire ses spectacles à Moonbase, mais je suppose qu'elle va sûrement voyager dans toutes les galaxies existantes. Sophia et moi allons retourner sur Terre, avec ses parents et ma mère. Maria… je ne sais pas ce qu'elle compte faire. Quark est maintenant dissous… Lieber lui a manifesté son envie de sortir de nouveau avec elle. Marietta et les autres sont retournés dans leur ville d'origine, et je ne sais pas si Lieber les suivra. Ce sera en fonction de la décision de Maria. Mais je crois qu'elle va accepter. Il n'y a plus rien. C'est si triste de se séparer ainsi.
Hier, je me souviens de ce que Cliff m'avait dit. Il aurait sincèrement aimé être plus jeune pour pouvoir sauver le monde avec Maria et se marier avec elle ensuite. Mais c'était impossible. Tout ce qu'il pouvait faire, c'est l'observer de loin, en silence, en l'admirant, et prier pour qu'elle trouve le bonheur. L'a-t-elle trouvé ? Elle a eu, partiellement, une réponse à ses questions…
J'espère de tout cœur que Maria sera heureuse.
Chapitre 12 par Maria
C'est un peu… triste. Je ne sais pas quoi répondre à Lieber. Il m'a proposé de vivre avec lui, n'importe où, tant qu'on serait ensemble. Que dire ?
Je ne suis pas sûre de vouloir accepter. Mais j'ai dissous Quark –oui, vous m'avez bien entendue, j'ai dissous Quark. Cliff n'était pas déçu. Il pensait aussi que c'était la bonne décision. Il va me quitter… comme Fayt. Ils vont tous retourner chez eux… en priant pour que cette aventure ne se reproduise plus jamais. Mais je souhaiterais le contraire pour que nous soyons ensemble…
Je suis habillée différemment, car ce sont les derniers jours que nous passons réunis. Je suis si triste. J'aimerais que l'aventure soit éternelle et que nous ne nous séparions jamais, mais je suppose que… c'est impossible. Ah, c'est bien moi, à rêver silencieusement de choses irréalisables. Je suis un peu comme une enfant qui croit au père Noël. Bref, revenons à ma tenue… je porte, comme l'avait si bien suggéré Mirage, une minijupe noire (qui fait grandement effet sur Cliff) en cuir –qui ne fait pas pouffe-, un tee-shirt noir sous une chemise blanche. Aux pieds, Marietta m'a gentiment prêté des escarpins blancs, avec lesquels j'ai failli chuter deux fois, heureusement Cliff m'a retenue en manquant de saigner du nez. Et Sophia a insisté pour me coiffer… alors j'ai dû accepter. Elle m'a fait une couette haute et m'a dégagé un peu plus le visage… pendant quelques heures, j'ai gardé cette coiffure, mais je l'ai enlevée, sentant le regard de Cliff et surtout celui de Fayt sur moi. Malheureusement, Sophia s'est tapée une crise et a insisté pour me la refaire, mais j'ai prétendu que le vent pourrait repasser derrière elle –alors que le temps était relativement calme-, mais elle a gobé.
Mes pensées… se tournent vers mon avenir. Si j'en ai un… qu'est-ce que je compte faire, à vrai dire ? Accepter la proposition de Lieber ? Je ne pense pas. Partir seule ? Non plus… il faudrait que j'en parle mûrement avec Cliff et Fayt. Car ce sont uniquement eux qui pourront m'aider à choisir ce que je devrais faire. Ils comptent pour moi et je serai prête à mettre ma vie entre leurs mains.
« Cliff… où est Fayt ?
- En train de prendre un bain.
- Je voulais vous parler ensemble mais… je le ferai séparément.
- Tu veux parler de quoi ?
Il se détourna de son punching-ball et regarda la jeune fille qui lui tendit une serviette pour essuyer son front en sueur.
- De mon avenir. C'est égoïste, je sais. Mais je ne sais pas quoi faire.
- Maria, pour l'amour de Dieu, arrête de culpabiliser. Tu n'es pas égoïste, Maria, juste soucieuse de te retrouver seule ! C'est normal. Ne t'inquiète pas !
- Cliff… tu m'emmènerais chez toi ?
- Ca ne me dérangerait vraiment pas. Mais est-ce vraiment ce que tu veux ?
Il la regardait d'un air soucieux. Maria s'assit, perplexe :
- Je ne sais pas ce que je veux.
- Tu es sûre ? Réfléchis bien.
- J'aimerais rester avec vous tous, avoua-t-elle. Mais c'est impossible… et ça aussi, je le sais.
- Ce n'est pas impossible. Il suffit de nous le demander.
- Ce serait renoncer à vos racines ! Protesta Maria. Je ne me permettrais jamais de vous le demander !
- Tu sais… nous sommes majeurs et nous décidons pour nous-mêmes. Si le choix nous était donné, nous y réfléchirions mûrement.
- C'est vrai ?
- Je ne te mentirai pas, Maria.
Elle sembla hésiter un quart de seconde puis finalement :
- Dans ce cas… Cliff, accepterais-tu de venir vivre avec moi ?
- Arf, no problem.
- Et tu appelles ça « réfléchir mûrement » ? L'interrogea la jeune fille.
- J'y avais déjà réfléchi, Maria, à Gemity, lors de cette journée mémorable.
- Bon, d'accord. Justification acceptée. Ca te dérangerait si…
- … Fayt se taperait l'incruste ? Bien sûr que non. On fera des trucs à trois.
- On parle de moi ?
Fayt vint s'enquérir des nouvelles. Il approcha le duo qui rougit un peu.
- Je dérange ?
- Non, pas du tout, s'activa Maria. Cliff, t'es qu'un con ! Un pervers !
- … exactement. Et quand je serai avec toi, je t'observerai dans la salle de bains à te mettre en petite culotte, ricana-t-il.
- Vous allez vivre… ensemble ?
Fayt faillit s'étrangler. Il n'était jamais au bout de ses surprises ! Maria le regarda et, doucement, ajouta :
- Fayt... je ne sais pas tellement quoi faire, maintenant. Je n'ai plus rien à faire, pratiquement… et je ne compte pas aller vivre avec Lieber malgré l'amour qu'il me porte. Loin de vous tous… je ne suis rien. Cliff m'aide énormément et…
- Et… ?
- Et toi aussi. C'est pourquoi, Fayt, je te demande si tu voudrais venir vivre avec nous.
Il en fut si bouleversé que les larmes lui montèrent aux yeux d'un coup. Il se tourna et mit un certain temps à réaliser ce qu'elle venait de lui demander. Il se répéta mentalement sa phrase.
- Je…
- Réfléchis-y. Je sais que tu dois rentrer voir ta mère… avec Sophia. Ce n'est qu'une proposition, Fayt. Et même si tu ne venais pas vivre avec nous, je souhaiterais te voir de temps en temps. Pour ne pas que notre amitié rouille.
- Maria, je…
- Cliff, il faut le réveiller, dit-elle en se tournant.
- Tu veux que je le tape ?
- Pourquoi des méthodes aussi radicales ? Soupira-t-elle.
- Maria chérie, ça te plaît, ce genre de méthodes, hein.
- Tais-toi. »
Tanoshii yuu ge / saa kakomimashou
Kyou no namida wa / kora / asu no chikara ni shite
LA LA LA / subarashiki / LOVE & LIFE
LA LA LA / ai subeki / LOVE & LIFE
Sei ippai datta ichinichi ni
Sayonara to arigatou
Waratte oemashou
Sore wa chiisa na inori
Haru / hana saki / midori moeru koro
Donna namida mo / hora / kaze ni nagasarete ku
LA LA LA / subarashiki / LOVE & LIFE
LA LA LA / ai subeki / LOVE & LIFE
Chiisana Inori, Fruits Basket Ending, Ritsuko Okazaki
Je suis désolée, je n'ai pas mit la traduction de l'ending car je n'en étais pas sûre (mais je vous rappelle que je ne fais pas les traductions japonaises) et que je n'ai pas pu aller chercher la traduction anglaise vu que je n'ai pas Internet pour le moment, surtout qu'elle n'était pas entière. Les mots sont faciles à comprendre, tout de même, il faut juste arriver à tourner les phrases comprend mot à mot. Je me suis simplement basée sur 1) les mots que j'ai compris et 2) la traduction partielle des sous-titres, comme je l'ai déjà dit.
Bon. La fanfic n'est pas finie. Eh non, lecteurs, je ne vais pas encore vous soulager, je suis sadique mais il reste encore un ou peut-être deux chapitres, quoique je pense qu'il y en ait sûrement deux de plus. Evidemment, la question qui reste en suspens c'est : est-ce que Fayt va aller vivre avec Maria ! En fait, on s'en tape lol. Ce qu'on veut savoir, c'est le couple final ) !
Bref, je me suis bien amusée avec ce deuxième chapitre, même si j'ai l'impression d'avoir écrit plus de scènes en italique qu'autre chose… les scènes entre Maria et Cliff, j'adore, car j'ai cerné correctement les deux personnalités, alors que Fayt… je crois qu'il ressemble un peu à Maria, et dans les récits, j'ai écrit à peu près de la même manière. J'espère que ça ne fait pas trop OOC !
Enfin bref. A bientôt dans le chap3 ) !
Kana
