Auteur : Kana : Je ne possède malheureusement pas Star Ocean III, ni Maria, ni Fayt, ni Cliff, ni le reste (remarque, vous pouvez garder Sophia...). Par contre j'ai tous les droits de cette fanfic et vous serez gentils de pas me la prendre tant que je n'ai rien dit sifflote

Commentaires : Dernière ou avant-dernière partie… ? Ah, suspense ! Hé, vous le découvrirez à la fin. NON ! Ne vous précipitez surtout pas sur la fin du document, hein. A priori, je vais vous dire un secret : il existera une quatrième partie voit les lecteurs crever

This is our story – part III

Recreational Zone, Moonbase

« Cliff, penses-tu qu'il y a une toute petite chance que Fayt dise oui ?

- Après avoir revu sa mère, j'pense.

Le blondinet était en train de roupiller, la tête sur les jambes de Maria.

- Ha. Oui. Je pense aussi.

- Tu l'aimes bien, ne

- Mais je ne te tromperai jamais, dit-elle en riant.

- Moi non plus.

- Cliff, ne sois pas sérieux comme ça. Tu me fais peur. »

Chapitre XIII par FAYT

Que dire à Maria ? Elle m'a proposé de vivre avec elle. J'hésite.

Bien sûr, quelque soit ma réponse, j'irai revoir ma mère avant tout. Mais devrais-je laisser Sophia toute seule ? Je pourrais venir la voir. Et elle a ses parents. Mais ma mère… ? Devrais-je la laisser seule, elle ? Non… ce ne serait pas raisonnable. Peut-être que… avant tout… je devrais en parler à Sophia… c'est une meilleure idée… oui… il faudrait que j'aille lui en parler…

« Tu vas vivre avec Maria ! S'exclama-t-elle, surprise.

- Attends, rien n'est sûr. Ce n'est qu'une hypothèse. Je voulais simplement savoir si ma mère vivrait avec vous.

- Je suppose, oui. Que tu ailles vivre chez Maria ou non, rajouta-t-elle.

- Je vois…

- Je ne suis ni ta sœur ni ta mère, Fayt, mais je te conseillerais de réfléchir à ce que tu ressens pour elle. Et si tu es réellement prêt à passer une partie de ta vie avec elle, jusqu'à ce que tu en aies marre.

- Eh, ne t'emballe pas, dit-elle en souriant. Cliff est aussi de la partie.

- Ah. Ca ne change pas tellement.

- Un peu, si. Sophia, tu vas m'en vouloir si je pars avec eux ?

- T'en vouloir… Fayt, tu me prends pour qui ?

- Je voulais juste savoir, se justifia-t-il.

- T'en vouloir ? Mais bien sûr. Je te détesterais jusqu'à la fin de ma vie » Dit la jeune fille sur un ton qui laissa Fayt perplexe.

Chapitre 14 par Cliff

Hé, hé, je vais me faire tuer par Maria quand elle va voir que j'ai écris dans son cahier (et que j'ai presque tout lu, nyark nyark nyark). Tant mieux, j'aime bien quand elle me punit (il dessine un petit cœur).

Pourquoi vivre avec Maria et non avec Mirage ? Parce qu'à mon avis, elle ne tardera pas à nous rejoindre ou elle vivra pas loin de nous. Pour l'instant, nous devons tous nous séparer et remettre des choses en ordre, sauf ceux qui n'ont aucune attache, comme Maria. J'ai une attache pourtant : Mirage, mais c'est elle qui s'est détachée toute seule. Merde, putain, je parle comme un vieux. Eh, en quoi je devrais m'inquiéter ? Je suis VIEUX toute façon.

Oh, Maria de mon cœur, vois comment je souffre en contemplant avec impuissance les années qui défilent sous mes yeux, et les rides qui se tracent sur mon visage ! Oh, Maria, ma sainte, la quarantaine me guette alors que toi tu n'as même pas trente ans ! Maria, ma chérie, je t'aime, sois heureuse et vis ta vie !

Chapitre 15 par Maria

Cliff a souillé mon journal de conneries. D'abord, il n'est pas si vieux que ça. Bon, okay, il a presque trente-sept, mais ce n'est pas un crime, sérieusement. Nous avons peut-être dix-sept ans de différence mais mentalement, il est jeune et toute façon, nous ne voulons pas avoir une relation tous les deux ; car nous savons sûrement où elle aboutirait. Chagrin, désespoir, regrets, souvenirs… nous sommes réfléchis ; d'ailleurs, il est étrangement plus réfléchi qu'il ne le laisse paraître. Je suppose qu'il vaut mieux y avoir deux « mind stronger » dans le groupe…

Je ne sais pas si j'évite Fayt inconsciemment ou si c'est lui qui m'évite mais nous sommes visiblement, depuis quelques temps, très distants l'un de l'autre. La plupart d'entre nous sont retournés dans leur terre natale, et je me retrouve seule avec Cliff, Mirage, Sophia et bien évidemment Fayt. L'ancienne équipe de Quark est toujours là. D'ailleurs, j'ai donné ma réponse à Lieber. Il me comprend et m'a demandé si on pouvait se revoir de temps en temps –en ami, et j'ai accepté sans hésitations- et je trouve que c'est admirable qu'il réagisse comme ça ; bien sûr, je ne suis personne pour le juger, simplement je ne le connaissais pas aussi… tolérant. Je n'ai pas dit non plus que ce n'était qu'une « bête » qui n'en faisait qu'à sa tête…

Enfin, pour revenir au sujet du paragraphe précédent, Fayt et moi, nous nous éloignons. Of course, Sophia en est enchantée. Je ne sais pas comment elle a prit ma demande… je suppose qu'elle ne l'a pas prise qu'en bon terme… s'il y en a pour elle. Je ne veux pas qu'elle me prenne pour une rivale –même si je sais qu'on se déteste déjà-, surtout que je n'ai aucun penchant pour Fayt, ou du moins, aucun qui ne pourrait rivaliser avec le sien.

Fayt est simplement un très bon ami.

Chapitre XVI par Fayt

C'est maintenant ou jamais que je dois répondre à Maria. Sophia a décidé, bien évidemment sans me demander mon avis, que si je devais retourner sur Terre avec elle, c'était le moment.

Entêtée comme je la connais, je sais qu'elle ne va pas revenir sur sa décision. Mais pourtant, j'hésite encore un peu. Ce n'est pas comme si je ne voyais plus Sophia pour l'éternité, mais juste que… qu'on serait séparés et qu'on se verrait moins que d'habitude…

Que dire à Maria ? Il faut que j'y réfléchisse. Et je vois Sophia, qui fait déjà ses bagages. Mais merde, c'est trop rapide… elle ne se rend pas compte… ou elle veut me forcer ! Je sais qu'elle est très triste que j'hésite rien qu'une seconde… car nous avons toujours été ensemble depuis si jeunes mais… il serait temps qu'elle accepte que je puisse vivre ailleurs qu'avec elle.

J'aime énormément Sophia mais il y a un sentiment étrange quand je suis avec elle ; ce n'est pas de la routine, non, c'est plutôt… une sorte d'étouffement. J'ai conscience des sentiments qu'elle a pour moi, j'en ai aussi certains pour elles mais ils ne sont pas aussi forts qu'elle l'estime.

La vie… avec Maria et Cliff… serait une vie calme, je suppose. Paisible. Reposante. On vivrait au jour le jour, on se délecterait des minutes, des secondes, du temps qui s'écoule. Mais ce serait comme une sorte de retraite avant la retraite… enfin, si j'ai bien compris… je ne sais pas… mais pour l'instant je crois… que je vais rentrer chez moi et réfléchir sérieusement…

Un peu embarrassé, Fayt s'approchait silencieusement de Maria qui était en train de rêvasser.

« Maria…

- Hum ? Ah, Fayt. Tu vas bien ?

- Oui, merci…

- Je suppose que tu as pris ta décision. Sophia faisait ses bagages, dit-elle sur un ton monocorde.

- Je l'ai prise, en effet (il s'éclaircit la gorge)… Maria, j'aimerais rentrer chez moi pour réfléchir.

- Je vois… Sophia est-elle au courant ?

- Non… je vais rentrer avec elle. Je vais réfléchir, je te promets, mais, Maria, tu n'as pas l'air en grande forme.

- Je suis juste un peu nostalgique, Fayt. Tu sais, s'il était possible que nous restions tous ensemble, sans forcément être trop soudés – juste que nous ayons le sentiment d'être proches, je ferai tout pour que nous le puissions…

- Cette destinée était prévue, non ? Que nous allions être séparés… murmura Fayt.

- Oui. Ensemble pour faire face au pire.

- Maria… je te souhaite un bon emménagement avec Cliff.

- Je te souhaite un bon retour sur Terre, Fayt. Ne m'en veux pas si je ne suis pas là quand tu pars… je déteste les adieux…

- Ce n'est pas un adieu. C'est un au revoir.

Elle sourit tristement puis se leva. Ils se regardèrent, s'observant d'une certaine distance, puis se rapprochèrent et finalement, Fayt prit Maria dans ses bras. Elle sentait le souffle saccadé du jeune homme, il sentait son parfum fruité. Ils restèrent quelques minutes ainsi puis Maria s'éloigna.

- A bientôt, Maria…

- Adieu, Fayt, murmura-t-elle. Mais promets-moi de continuer le journal, hein ? Je le ferai aussi… »

Il hésita puis la regarda une seconde fois. Elle s'était déjà retournée. Pleurait-elle ? Non, elle était juste mélancolique. Elle avait un doux sourire sur ses lèvres. Fayt quitta la salle, se sentant ému.


Je ferme les yeux

Et je revois

Notre rencontre

A ce moment j'ai compris

Que toi et moi

On deviendrait amis

On a vécu tant d'aventures

Qu'il me semble qu'on se connaît depuis toujours

A mes côtés, tu as pris part à ce qui fait ma vie

Chaque jour chaque nuit

C'est terminé

Le temps est venu je sais

De se dire Adieu toi et moi

Chacun devra suivre maintenant sa voie

C'est grâce à toi que j'ai trouvé

Le courage de réaliser mes rêves

Malheureusement notre voyage s'achève

Quand je repense à notre histoire

Je voudrais tellement que tout recommence

Et malgré tout il faudra bien

Que je m'habitue

Que j'accepte ton absence

C'est terminé

Le temps est venu je sais

De se dire Adieu toi et moi

Chacun devra suivre maintenant sa voie

Chacun devra suivre maintenant sa voie...

Chapitre 17 par Maria

Cela fait maintenant deux jours que nous sommes partis de Moonbase pour s'installer finalement à Elicoor II, entre Peterny et Aquios, pas très loin de Surferio.

C'est une petite maison très proche des bois, où nous avons le strict minimum de la technologie que nous possédons. Pour le reste, nous nous débrouillons essentiellement avec les ressources d'ici. Airyglyph et Aquaria connaissent un grand essor économique ces derniers temps et nous n'avons pas envie d'y être mêlés, avec Cliff. Nous gardons contact quotidiennement avec Mirage et les anciens membres de Quark qui sont retournés sur la terre Klausian, mais je n'ai plus de signes de Fayt après quelques communications brèves et mal reçues, cela fait trois jours.

Cette amitié… n'a finalement pas été aussi éternelle que je ne l'aurais souhaité. Je ne regrette pas… car regretter ne servirait à rien… le Diplo est toujours disponible - c'est Marietta qui le possède, il me semble – alors nous pouvons nous déplacer comme bon nous semble… mais aller le voir ne ferait qu'augmenter le désir de ne plus jamais nous séparer.

Cliff est en train de somnoler. Ces quelques jours de début de séjour se passent plutôt bien. Nous avons reçu la visite de Nel et d'Adray ; bientôt, nous irons les voir. Bien sûr, nous sommes allés voir Albel –à vrai dire, on ne s'attendait pas à ce qu'il se déplace-, mais il nous a souri, assez légèrement mais il était perceptible. Il n'a pas sauté au plafond, mais c'était quand même gentil.

(Cliff s'approche de Maria et pose une main sur son épaule)

« Ah, Cliff, tu t'es réveillé.

- Yup. La nuit est agréable et fraîche ici, remarqua-t-il.

- C'est vrai. Ca change de la pollution quotidienne ou de l'environnement intergalactique.

- Ouais. Il te manque ?

- Un peu, avoua Maria. Ils me manquent tous.

- Arf, tu me prendrais pour un vieux sentimental si je te disais « moi aussi » ?

- Oui, confirma-t-elle.

- Merde. Bah. On dort ensemble ?

Maria le regarda comme s'il était fou, mais il garda un air innocent, ce qui la fit rire.

- Si tu veux.

- Cool. Je vais t'empêcher de dormir.

- Cliff, tu m'as dit « on dort ensemble », alors ne cherche pas à faire autre chose, fit-elle en le poussant sur le grand lit.

- Je ne suis pas pervers à ce point.

- Menteur.

Elle quitta sa veste, ses collants et ses bottes pour qu'il ne lui reste qu'une robe. Cliff dézippa la fermeture éclair avec audace et admira silencieusement le dos blanc de la jeune fille qui fut recouvert par une nuisette en soie. Elle passa une main dans ses cheveux et s'assit à côté de l'homme.

- Héé, Cliff, qu'est-ce que tu fais ! Sursauta-t-elle en sentant sa main sur sa peau.

- Je te protège.

- Hum, c'est pour ça que tu as insisté pour que nous emménagions à Elicoor ?

- Peut-être. »

Il se hissa légèrement au-dessus d'elle, ils se regardèrent, les yeux illuminés par la lumière du clair de lune. Maria glissa ses bras sur le torse de Cliff et le fit tomber à côté d'elle mais toujours sur le lit. Elle se retourna de son côté et s'endormit, face à son compagnon, tous deux respirant le même souffle, leurs lèvres se frôlant.

Chapitre XVII par Fayt

Ce serait mentir si je disais qu'ils ne me manquaient pas. Les blagues foireuses de Cliff. Le comportement changeant de Maria. Le silence éternel d'Adray. Le scepticisme de Nel. L'air toujours ronchon d'Albel. Le sourire de Mirage.

Comment se pouvait-il que j'aie survécu quatre jours sans eux ? Je suppose que Maria et Cliff ont emménagés ensemble. Serais-je de trop, si je les rejoignais ? Car je doute encore… quand, et pourquoi avons-nous été obligés de nous séparer ? Je n'ose pas en parler à Sophia… qui a déjà tout oublié… c'est vrai que ça devait être dur pour elle… elle qui n'aime pas se battre… elle qui n'aime pas voir du sang… elle qui n'aime pas ce climat de tension omniprésent…

Je n'aime pas ça pour autant mais ça me permettait de les voir.

Il faudrait… que j'en parle à ma mère. Nous vivons pour l'instant temporairement chez les Esteed. Ma mère est actuellement en quête d'un appartement pour que nous vivions ensemble, tous les deux… mon père me manquera… mais… que fera-t-elle si je décide d'aller vivre avec eux ? Sur Elicoor II ? Elle seule ? Abandonnée ? Ou chez les Esteed ?

Je n'ose plus répondre aux appels de Maria… car nous souffrons autant l'un que l'autre de cette distance si évidente entre nous… et que notre amitié est fragile comme du cristal qui est en train de se briser en mille morceaux.

(Fayt se dirige vers la cuisine où Ryoko Leingod est en train de faire le repas du soir)

« Maman…

- Oui, chéri ?

- Dis-moi… euh… c'est dur à expliquer…

- Je t'écoute. C'est à propos de tes amis d'Elicoor ?

- Ils ne sont pas exactement d'Elicoor, corrigea Fayt. L'une est terrienne et l'autre Klausian…

- Comment ! Coupa-t-elle en se retournant. Klausian ! Les anti-fédérations !

- Oui mais… ils étaient membres de Quark…

- QUARK ? L'interrompit-elle de nouveau. Le groupe anti-fédération ! Tu fréquentais des gens comme EUX ?

- Maman, c'est ce que je pensais au début, mais ils sont gentils et compréhensifs, tu sais. Ils ont juste une opinion différente. De plus… Maria a dissout le groupe… depuis quelques temps, déjà…

- Hum. Bon.

Soulagée, Ryoko Leingod se retourna vers son potage.

- Tu peux continuer, Fayt, l'encouragea sa mère.

- Et… avant que je ne te rejoigne…hum… Maria m'a proposé de vivre avec eux… sur Elicoor II…

- Une Undervelopped Planet… que fais-tu du UP3 ?

- Ils n'utilisent aucun appareil récent si ce n'est le communicator et les Laser Gun.

- Oui, bon, où veux-tu en venir ? S'impatienta-t-elle.

- J'ai décliné son offre mais maintenant que je vous ai revus… j'aimerais… enfin…

Fayt soupira, baissa les yeux et s'assit sur une chaise. Il se sentait faible et indécis.

- Tu veux les rejoindre ?

- Je ne sais pas…

- Fayt, dit chaleureusement sa mère en lui prenant une main, fais ce que tu entends. Rien ne te retient ici, tu es majeur, tu fais ce que tu veux.

- Mais… et toi, maman ? Et Sophia ?

- Sophia va être majeure elle aussi et elle pourra te rejoindre. Quant à moi, je suis vieille et je prendrais des jours de repos avec les Esteed. Des années, même, soupira-t-elle en souriant.

- Maman…

- Je comprends que tu hésites. Mais sache que personne ne te retiendra de partir. Je veux seulement que tu me promettes de me dire au revoir.

- D'accord… »

Je suis revenu écrire deux trois lignes. Peut-être les dernières ? J'en ai marre d'écrire. Notre aventure est finie. Pourquoi continuer ? Je l'ai fait pour Maria. Je vais partir pour elle.

Car je ne peux pas vivre sans eux. Ou plutôt, je ne peux pas vivre sans elle.

Fayt, un bras contre l'embrasure de la porte, observait Sophia qui faisait ses exercices de chimie. Il ne savait pas tellement comment lui annoncer non plus. Finalement, elle prit la parole en premier :

« Fayt, tu comptes me regarder longtemps comme ça ? Dépêche-toi de faire tes valises.

Mais elle ne se retourna pas.

- C'est ma mère qui t'a dit ?

- Je vous ai entendus.

Sa voix était faible. Fayt devina qu'elle pleurait. Il s'approcha d'elle, la retourna doucement. Les larmes aux yeux, la jeune fille se jeta dans ses bras et se lâcha :

- Bouhouhouhouh, tu vas me manquer, Fayt… bouhouhouhouh, je pourrais te rejoindre… hein… je pourrais… ? Bouhouhouhouhouh…

- Oui… la rassura-t-il. Oui. Nous t'attendrons, Sophia.

- OooooooooOooOooOooh… Merci… Fayt… snif

Il lui tendit un mouchoir.

- Allez, ne pleure pas. Tu n'as que quelques mois à attendre. Réussis tes examens, sois la première et rejoins-nous.

- Promis… ?

- Promis. Nous serons sur Elicoor II. Nous t'attendrons. »

Elle le regarda et acquiesça d'un coup de tête. Avec mélancolie, il se dirigea vers sa chambre pour faire ses affaires.

Chapitre 19 par Maria

Cliff est parti tôt ce matin pour s'entraîner. Il était de bonne humeur, aujourd'hui. Je pense que c'est parce que pendant que je dormais, il m'a embrassée. C'est un profiteur.

Je ne sais pas quoi faire, alors je me repose. Il fait chaud, les oiseaux chantent et le soleil rayonne, c'est un véritable paradis depuis que la guerre est finie. Devrais-je arrêter d'écrire ? Notre aventure est finie. Enfin… notre aventure, mais pas ma vie. Non, je vais continuer. Ce sera le journal de ma vie.

« Maria…

- Cliff, tu es rentré ?

- Yup, et j'ai une petite surprise pour toi.

- Laqu…

Elle se retourna, en resta muette de surprise. Fayt. Ici. Présent. Seul. Une valise à la main.

- Hé, je te l'avais pas dit. Il avait envoyé un message sur mon communicator pour que je te fasse une surprise. Maria, tu me reçois ?

- …………… Cinq sur cinq. Oh, Fayt !

Cliff sourit et s'adossa à la porte, regardant les deux jeunes amis se retrouver.

- Fayt !

- Je suis de retour, Maria.

- Fayt, oh… Fayt !

Elle ne réalisait pas tellement et ne faisait que dire son nom sans s'arrêter.

- Hé, dit-il en riant, c'est bien moi. Je n'ai pas changé, en une semaine.

- Qu'est-ce que… qu'est-ce que tu fais là ? Osa-t-elle demander.

- Je me suis dit que si ta proposition tenait toujours, je pourrais venir. Venir vivre ici. Avec Cliff, et avec toi, Maria.

- …Cliff, il faut que nous séparions les lits.

- Vous dormiez ensemble ? S'étonna Fayt.

- Quand j'étais nostalgique, oui. »


Elle lui fit faire la visite de la chambre. Cliff les suivait du regard en souriant.

Chapitre 20 par Sophia

Je suis dans le vaisseau spatial Tornado, celui de mon père, pour rejoindre Fayt, Maria et Cliff.

Ils m'appelaient souvent pour m'encourager. J'ai appris qu'après quelques temps, Maria et Cliff sont fiancés. Oui ! Eux ! Eux qui n'ont jamais eu de relations. Maria et Cliff sont ensemble ! Je sais que Fayt aimait beaucoup Maria… est-ce qu'il est blessé ? Quand je l'ai eu, seul, hier, je lui en ai parlé, il m'a répondu qu'il était heureux pour eux et qu'il prendrait le relais un jour, quand elle en aura marre. Il l'a dit en souriant. Fayt est si gentil. Maria a de la chance.

Je n'ai pas espéré avoir une chance avec Fayt dès qu'elle est apparue. C'était tout à fait le type de fille qui pouvait lui plaire, je suppose. Froide, mais gentille et bienveillante au fond d'elle, combattante et forte… un petit peu « multi personnalités »… mais moi… moi… je déteste me battre… je déteste voir du sang… et j'ai tout fait pour oublier cet épisode de ma vie…

Je n'aurais pas supporté cet enfer encore longtemps. Vous ne pouvez pas savoir comment j'étais soulagé quand Luther est mort ! Tout était réellement fini. Je croulais sous la joie. Je savais pourtant qu'elle n'allait pas être éternelle et dès que Fayt m'a dit qu'il rentrait avec moi, je savais que nous allions nous séparer. Il était obligé de rester ici. Car sa nouvelle vie était auprès d'eux.

Mais la mienne aussi.

Chapitre 21 par Cliff

Maria et moi sommes fiancés. Je n'arrive pas à y croire. J'ai bientôt quarante balais et des traits sur le front mais elle s'en fiche. Elle m'a dit qu'elle m'aimait. Et qu'elle voulait être avec moi pour l'instant. Et pas avec Fayt. Que mon pressentiment n'était pas exact.

Et elle m'a embrassée. J'ai cru que j'allais perdre la tête.

Et notre première nuit fut divine. Je n'en dirais pas plus sinon elle va me tuer.

Fayt n'est pas triste ni déçu. Il est simplement heureux pour nous.

Sophia et lui s'entendent bien. Ils ne sont pas amoureux –du moins, Fayt lui a fait comprendre avant qu'elle arrive et elle n'a pas spécialement mal réagi. Elle était contente pour lui.

Mais je suppose qu'ils sont tous les deux déçus intérieurement. Tant pis, premier arrivé, premier servi.

Cliff, arrête de mettre des insanités sur mon journal.

Il n'y a aucune insanité.

Le dernier proverbe en est une.

Mais il est réel !

Maria, un sourire sarcastique aux lèvres, se jeta sur Cliff –ce n'était pas son habitude-, le fit tomber par terre et la chaise avec.

« Je t'ai coincé.

- C'est sexy, comme position, fit-il en regardant dans le top de la jeune fille qui baillait.

- Hum.

- Allez, ne sois pas timide ! Nous sommes fiancés.

- Cela fait au moins une quinzaine de fois que tu le dis. Tu es si heureux que ça ?

- Ah… peut-être. Pas toi ?

- Si. Même plus que toi. Cliff, laisse-moi me relever, fit-elle en essayant de dégager ses bras de l'emprise des mains de l'homme.

- Il n'en est absolument pas question.

Il l'embrassa puis commença à enlever son tee-shirt.

- La porte est-elle fermée ? Lui murmura-t-il.

- Oui.

- Ah, finalement tu es consentante.

- Même si je ne l'étais pas, ça ne changerait rien, marmonna-t-elle.

- Mais ça te plaît.

- Cliff, ne changeras-tu donc jamais ?

- Je lutte contre la rouille ma chérie.

- Tu es loin d'être rouillé, surtout « à ce moment » précis.

- C'est vrai que je suis un pro comme tu as pu le constater. Tu n'as pas pu dormir, avoue.»

Ils se mirent à rire et Cliff porta Maria jusqu'au lit.


Si je savais écrire sur l'amour je te dirais mes blessures
J'en remplirais des pages, j'en taguerais des murs.
Mais ces maux-là ne viennent pas sur le papier
Moi j'écris mes doutes et mes plus gros regrets.
Ecrire sur toi, sur mon amour sans saveur
Je ne trouve pas les phrases pour exprimer ma douleur.
Pour libérer mon coeur et apaiser mes larmes
Il me faut plus que des mots en guise d'armes.

Si je savais écrire sur l'amour je te dirais pourquoi je t'aime
Je parlerais de tes erreurs de ce qui fait que j't'aime quand même.
Sur toi je ferais des rimes, des vers et des sonnets
Si ma plume pouvait décrire ce qui est beau et aimé.
J'étalerais sur le papier des lettres assez belles pour te décrire
Et avec j'écrirais un hymne à ta douceur, une ode à tes sourires.
J'imaginerais des mots pour parler de ce que j'aime chez toi
Même s'il n'en existe pas assez pour dire comment je t'aime et pourquoi.

Si je savais écrire sur l'amour mes larmes couleraient sur le papier
En pensant à ce que je te demande et que tu ne peux me donner.
Mes mots saigneraient en parlant de vos mains liées
Mes rimes seraient en pleurs en évoquant vos longs baisers.
Ecrire sur cet amour qui ne verra sans doute jamais le jour
Pour prolonger mes rêves et t'aimer pour toujours.
Avec ma plume et mon papier je tâcherais de représenter
Les mots que je n'arrive pas à prononcer et qui doivent rester cachés.

Si je savais écrire sur l'amour j'écrirais sur toi
Si je savais écrire sur l'amour je te parlerais de moi
Mes mots nous réuniraient, nous enlaceraient
Et cet amour deviendrait plus que de simples mots sur du papier.

Si je savais écrire sur l'amour je ferais ton portrait.


Mes lèvres sont comme paralysées

Par ces mots qui sont si désirés

J'ai peur de ne pouvoir t'accorder

Ce que tu as mérité

Je peux facilement le penser

Ou l'écrire sur un papier

Mais c'est difficile de te le dire

Pour moi tu es mon avenir

J'aimerais continuer sur la route de la vie avec toi

J'aimerais te regarder sourire avec moi

Profiter de ces doux instants sans avoir peur

Est la chose qui me tient le plus à cœur

J'espère que tu souriras quand j'évoquerais le passé

Toutes ces choses que nous avons traversées

C'est si dur de ne pas se retourner

Pour ne pas regretter ce qui devait être effacé

Pourtant le futur c'est dans longtemps

J'y pense alors que nous pouvons périr à chaque instant

Perdre ma vie n'est pas intéressant

Perdre la tienne serait si désolant

Tout ce que je pense, tout ce que j'essaie exprimer

N'arrive pas à mes lèvres, c'est si dur de te regarder

Je pense à ses choses, je n'ai le courage de te le dire

Ce n'est néanmoins que mon désir

Il faut que je résume ces phrases, il faut te le dire

Quelque chose qui saura te redonner le sourire

Si je voudrais résumer tout ce poème

Je dirai tout simplement « je t'aime »

Fin

Hé oui… il n'y aura pas de quatrième chapitre. Tristes ? Arf. Qui lira cette fic ? Mes amis, alors qu'ils ne connaissent SOTTEOT que de nom ? De rares fans (pas de moi, de SOTTEOT TT)?

En tout cas… je voulais dire à tous ceux qui me lisent, aussi peu nombreux soient-ils, que je me suis beaucoup amusée à écrire cette fic et que j'ai pris un réelle plaisir à la commencer comme à la finir.

D'ailleurs, je vais me mettre sur un one-shot juste après avoir fini les commentaires.

La première chanson vient en plein milieu de la fic pour marquer l'interlude qui pourtant n'est pas longue, mais je voulais bien marquer la séparation. Elle est tirée (oui, accrochez-vous bien) du premier O.S.T. de Pokémon, « Attrapez-les tous ! », et s'appelle « Le temps est venu ». Je la trouve très jolie… bon, l'O.S.T. dont elle est tirée ne veut rien dire !

Et vi, vous avez remarqué que vous avez eu droit à DEUX poèmes pour marquer la fin de cette fic que j'aurais continué volontiers mais pour quoi faire lol ? Enfin bref. Le premier « Si je savais écrire sur l'amour » est de Marie, je ne dirai pas son nom de famille par respect, c'est une amie à Emilie la Moutonnette Marronnette )

Le second est de moi et s'appelle tout simplement « Je t'aime » (il n'était pas fait pour cette fic ptdr '), ça se reconnaît assez facilement. On m'a dit que j'avais un style particulier T.T'

Je vous avoue que le couple initial de « This is our story » est Fayt et Maria, la plupart l'auront deviné dès le début. Rien qu'en voyant le résumé, pour ceux de ! Finalement, il a dérapé en Cliff et Maria… ce n'est pas plus mal, à vrai dire. La prochaine fic sera un Maria et Fayt, et j'en ferai une autre parallèlement sur Cliff et Fayt (un yaoi, donc) que je demanderai à quelqu'un de pas trop surbooké de traduire en anglais pour un peu « augmenter » ma côte de popularité chez les fans de ce couple chibi kawaii D !

Alors je vous dis à très bientôt, dans, qui sait ? Un nouvel épisode de « This is our story » ou une autre de mes fics ! Je vous remercie aussi de m'avoir lue !

Goodbye and XxX à tous !

Kana.