32) Vivre avec son handicape
Harry refit surface, quelques heures plus tard. Ne pouvant voir, il sus qu'il était réveillé quand il entendit madame Pomfresh crier :
-Je vous ai déjà dit qu'il avait besoin de repos.
-Mais madame, on veut savoir comment il va ! répondit une voix que Harry identifia comme celle d'Hermione.
Harry eu la force de répondre qu'il allait bien, mais le mur noir devant ses yeux était toujours présent.
-Que c'est-il passé, vieux frère ? demanda Ron
-Rien de bien méchant, juste un stupefix.
-Pourquoi gardes tu les yeux fermés ? demanda timidement Marion.
-Pour une raison fort simple, je ne vois plus rien du tout.
-Pardon ? Cria Drago
Madame Pomfresh se précipita sur Harry et lui força à ouvrir les yeux. Malgré cela, l'éternel voile noire était toujours devant ses yeux.
-Tu as bien compris Drago, ils m'ont lancés un sort, qui rend aveugle, inventé par Voldemort. Je ne l'ai même pas entendus, car ils m'ont rendus sourd pour un petit moment juste avant.
-Attends, que je les retrouve. S'écria Ron, cela va être leur fête.
-Il n'en ai pas question, Ron, va plutôt chercher Dumbeldore pour lui expliquer la situation.
-D'accord mais repose toi, cela va peut-être passer.
Harry entendit la porte de l'infirmerie se refermer et il repris :
-Hermione, comment Ron prends la disparition de sa sœur ?
-Vraiment mal, il a fallut que je le retienne par sa robe de sorcier pour l'empêcher d'aller voir Nott et Macnair.
-Et Marc, comment vas-tu ?
-Bien, Harry, ne t'inquiète pas.
Un silence s'installa et après quelques minutes Marc s'approcha de Harry :
-Harry, il faut que je m'excuse j'aurais du protéger Ginny...
-Marc tu n'as rien à te reprocher, j'aurais du vous convaincre de ne pas venir avec moi.
-Harry, nous avons tous décidé de notre plein gré de t'accompagner, ne te reproche rien. Réconforta Hermione.
-Mais vous avez fait une sacrée bêtise quand même.
-Professeur Rogue, calmez vous.
-Professeur Dumbeldore, je pensais que vous viendriez seul. Coupa Harry.
-Le professeur Rogue était dans mon bureau quand monsieur Weasley est venu me trouver.
-Alors Potter vous avez encore fait des votre. Quand arrêterez vous de tous vouloir résoudre par vous-même. Demanda Rogue sur un ton sarcastique.
-Mon cher professeur, je vous donne ma place quand vous voulez, que je sache, dans cette pièce seul deux personnes peuvent espérer nuire à Voldemort. Et vous n'avez pas de chance, vous n'en faites pas parti, enfin si vous voulez lui nuire car vous seul l'appeler encore le seigneur des ténèbres.
Rogue bouillait de rage !
-Harry tu vas trop loin là, coupa le directeur
-Non professeur, apparemment pas encore assez, professeur Rogue à quand remonte votre inspection pendant une réunion de l'AS ?
-La semaine dernière, pourquoi me posait vous cette question, Potter ?
-Simple, cela doit faire un moment que les membres de l'AS préparent cette attaque, comment ne vous en êtes pas rendu compte ?
Harry avait touché un point sensible, il pouvait deviner que Rogue était véritablement hors de lui.
-Potter, vous ne m'aimez pas, je peux l'accepter, mais ce que je n'accepte pas c'est que vous me traitiez de traître.
Harry avait un petit sourire a coin des lèvres. Puis il reprit la parole :
-Professeur Mac-Gonagall, pourquoi ne dites vous rien ?
-Parce qu'il n'a rien à dire.
Puis elle reprit après une brève pause :
-Comment saviez vous que j'étais là, monsieur Potter ?
-Je ne peux pas vous répondre, c'est comme si j'avais senti votre présence, grâce à votre potentiel de magie.
-Harry, madame Pomfresh va te faire quelques examens, mais si il n'y a rien de nouveau vous sortirai demain de l'infirmerie.
-D'accord !
Harry sentis les trois professeurs quitter l'infirmerie. Il se tourna alors vers la puissance magique la plus élevé :
-Marion, je souhaiterai que tu passes la nuit ici, petite soeur.
-Si tu veux, grand frère.
Puis se tournant vers les quatre autres :
-Je souhaiterai, que vous quatre vous continuiez les recherches sur Robin et sur l'aide qu'il a apporté à Godric Gryffondor.
-D'accord !! Firent t-ils d'une seule voix.
Harry entendit encore une fois la porte s'ouvrir et il sentit les puissances magiques s'éloigner. Marion attendit que la porte soit refermée pour demander par la pensée :
-Tu voulais me parler grand frère ?
-Oui, je sais que je fais encore une bêtise mais tu dois me promettre de ne rien dire aux autres et aux professeurs.
-Je te promets de ne rien dire dans la limite du raisonnable.
-Ecoute moi, Macnair et les autres m'ont demandés d'aller au terrain de quidditch la semaine prochaine pour m'emmener à Voldemort
-Il faut prévenir Dumbeldore
-Il n'en ait pas question, la vie de Ginny est en jeu, promet moi de ne le prévenir que si je ne réapparaît pas après mon rendez vous.
Marion dus promettre malgré elle, dans le fond elle se sentait responsable de la capture de Ginny.
-Marion, j'aimerai que tu restes ici cette nuit, j'ai besoin d'être encadré.
-D'accord grand frère, je reste jusqu'aux moment où tu quitteras l'infirmerie.
La nuit passa, calme et sans douleur pour Harry. Mais ce n'était pas le cas pour Marion, encore une fois, Voldemort avait tenté encore une fois de rentrer en contact avec elle. Mais les défenses de Marion, furent infranchissables. L'inconvénient était la fatigue qui en résultait, le lendemain matin Marion était plus fatigué qu'en se couchant.
Les examens ne changèrent rien à l'handicap d'Harry, mais il fut autorisé à quitter l'infirmerie. Madame Pomfresh lui fournir une paire de lunette noire et une canne blanche. Harry refusa poliment la canne, mais pris les lunettes. Les deux premiers jours il dus être accompagnés, partout où il voulait allé, par ses amis. La colère de Ron n'était pas passée et Harry ne l'entendit pas dire un mot en deux jours, mais il pouvait savoir que Ron était prés de lui grâce à sa puissance magique.
Au matin du troisième jour, le dimanche, il se mit en colère contre ses cinq amis :
-Arrêter de m'aider, vous devez suivre votre chemin sans vous occupez de moi, vous ne serez pas toujours là, je dois m'habituer à faire des choses sans vous.
-Harry, tu as besoin d'aide, déclara Hermione.
-Non, je n'ai besoin de personne, et surtout pas vous.
-Harry t'y va fort là, coupa Drago.
-Peut-être mais si cela peut vous faire réagir. Vous devez comprendre que je dois apprendre à me débrouiller seul.
-Tu veux être seul on peut le comprendre, mais tu n'es pas obligé de nous repousser parce qu'on veux t'aider. Déclara Marion.
Harry ne répondit pas. Il sortit de la grande salle et rencontra en face de lui une grande puissance magique.
-Professeur Dumbeldore ! Que me vaut l'honneur ?
-Harry, je vois que tes capacités continuent à se développer. J'ai juste une remarque à te faire, n'en veux pas à tes amis, ils se font du souci pour toi.
-Je le sais, mais si je dois rester sans jamais rien voir autant qu'ils continuent à vivre quand même. Et de toute façon je ne veux pas de leur pitié.
-Harry je vais te dire une phrase tiré d'un livre moldu, On ne vois bien qu'avec le cœur
-l'essentiel est invisible pour les yeux, finit Harry, vous n'êtes pas le seul à lire des livres moldus.
-Je m'en doute Harry, donc je n'ai pas besoin de te l'expliquer ce que cela veut dire !
-Non, mais en me faisant penser à cela vous m'avez permis de reprendre espoir.
-Tu devrais aller voir Hagrid, il m'a dit qu'il ne t'avait pas vus depuis un mois.
Harry sentit, la puissance s'éloigner. Il fit demi tour et se dirigea vers la cabane de Hagrid. Afin de se déplacer sans aide, il avait grâce à Marion passé les premiers jours de sa cécité à parcourir le château en comptant le nombre de pas qu'il devait faire pour parcourir les couloirs. Grâce à sa capacité d'apercevoir les puissances magiques, il ne rentrait en collision avec personne.
Arrivé à la cabane de Hagrid, il ne se donna pas la peine de frapper car Hagrid ne se trouvait pas à l'intérieur. Harry attendit dehors assit sur un muret de pierre.
La pluie commençait à tombée, quand Harry sentit une puissance sortir de la forêt.
-Harry, comment vas-tu ?
-Hagrid, cela fait longtemps !
Hagrid étreignit Harry et le fit rentrer dans sa cabane. Ils passèrent la matinée à parler de tous et de rien.
A midi ils mangèrent et Harry quitta la maison du gardien des clefs au début de l'après midi. Le reste de la journée se passa sans problème.
Au fur et à mesure que la semaine avançait, Harry appris à vivre avec sa cécité et il appris même à se défendre en duel, grâce a ses amis avec qui il s'était réconcilier. Cependant Ron ne lui adressait plus la parole, et ne passait plus la journée avec ses amis.
Le matin du rendez vous, lorsque qu'Harry se rendit dans la grande salle, il sentit face à lui dans le couloir deux personnes.
-Nott et Macnair, j'aurais dus m'en douter ! Déclara Harry.
-Comment sais tu que c'est nous ? demanda Macnair.
-Peut importe que voulez vous ?
-Te dire que nous t'attendons ce soir à vingt heures sur le terrain.
Les deux garçons s'en allèrent sans rien ajouter.
Harry réfléchit à ce qu'il venait d'entendre et il contacta Marion par la pensée.
-Marion, tu m'entends ? demanda Harry.
-Oui, grand frère que se passe t-il ?
-Le rendez vous est ce soir à vingt heure. Tu me donnes jusqu'à demain huit heures avant d'avertir l'ordre, d'accord ?
-Je ne sais pas si c'est une bonne idée mais je suis d'accord.
-Merci, petite sœur, à demain huit heures.
