42) Dernières explications

Devant Harry se trouvait un immense couloir blanc, avec une lumière dans le fond. Il se sentait bien, jamais il n'avait vu un endroit dégagent autant d'amour. Il s'avait où il était et où il allait. Marchant d'un pas décidé, mais assez lentement afin d'apprécier ce qui l'entourait, il se dirigeait vers la lumière en murmurant.

-Je viens vous rejoindre.

Harry ne savait pas ce qu'il se trouvait de l'autre côté, mais il savait qu'il y reverrait les personnes auxquelles il tient. Soudain il aperçut devant lui un groupe de personnes qui le regardait approcher. Harry reconnut ses parents, Sirius, Robin, Cho et Cédric ainsi que certains aurors du ministère. Il pouvait également voir le professeur Bibine et le professeur Chourave.

Harry ne savait ce qu'il ressentait, il était à la fois heureux de voir ses parents et Sirius, mais triste de voir que deux de ses professeurs n'avait pas survécu à la bataille finale.

Harry s'avança et le groupe commença à l'applaudir.

-Merci, mais je ne le mérite pas, tellement sont mort pour me permettre de gagner.

Lily pris alors la parole :

-Harry, je vais parler pour chaque personne présente ici. Je ne sais ce que tu peux ressentir, mais nous sommes content de savoir que nos enfants, petits enfants et notre descendance va pouvoir vivre en paix. Notre sacrifice n'a pas été vain. Tous ce que nous te demandons c'est de ne pas nous oublier.

Harry ne savait que répondre. S'avança alors un homme grand, avec une petite barbe. Sa tenue était celle d'un roi du dixième siècle. Il prit alors la parole.

-Harry, sais tu qui je suis ?

Harry s'en doutait :

-Tu es Godric Gryffondor. Répondit Harry.

-Exact Harry, je vois que mes descendants ont toujours l'esprit vif. Je suis Godric Gryffondor, mais dans le monde moldu on m'appeler : Richard cœur de Lion. Sache une chose, Harry, aucune personne se trouvant ici ne regrette ce qu'il a fait. Je vais maintenant te laisser discuter avec tes proches, mais j'ai une nouvelle pour toi, tu ne nous rejoindras pas. Tu as encore beaucoup de chose à faire sur la terre. Sache que ton destin n'est maintenant plus écrit.

Ceci dit, Godric se tourna laissant Harry avec ses parents et son parrain. Harry discuta des heures avec ceux qui avaient donné leur vie pour lui. Puis le moment qu'il redoutait tant arriva. Godric et Robin s'approchèrent d'Harry.

-Harry puis je te demander de consoler ma petit Marion, demanda Robin, son bien être est indispensable pour que sa vie soit belle.

-Je te le promets Robin.

Harry se tourna vers sa famille, les embrassa et dit d'une voix claire :

-Je suis prêt à retourner dans le monde des vivants.

Le couloir se mit à tourner. La couleur blanche changea, le blanc se fit rare et d'autre couleur apparurent devant les yeux d'Harry. Des images se désignèrent, des visages apparurent dans le champs de vision de Harry, il n'eu aucun mal à reconnaître Ron et Hermione, Marc et Marion, Drago et le directeur qui lui sourirent.

Harry regarda autour de lui dans l'espoir de voir Ginny. Mais elle ne se trouvait pas prés de lui. Il regarda Ron d'un air interrogateur qui répondit à sa question muette :

-Harry, tu es resté plus de cinq heures dans le coma, Ginny ne voulait pas te voir dans cet état, elle attends donc de tes nouvelles dans la grande salle, où la fête bas son plein.

Harry regarda ses amis et dis :

-Allez y aussi, ne restez pas prés de moi alors que la fête n'attend que vous. Je vous rejoins dès que possibles.

Les compagnons ne se firent pas prier et sortirent en trombe de l'infirmerie. Harry resta seul avec le directeur. Et celui-ci déclara :

-Je suppose que je te dois des explications ?

-Je le crains. Répondit Harry

-Dans ce cas pose moi des questions pour que je puisse y répondre.

-D'accord alors expliquer moi pour Marion.

-Marion, un sacré mystère n'est pas Harry.

Harry acquiesça.

-Marion, est différentes pour toi. Je vais te raconter un peu ce que j'ai lut en faisant mes recherches sur Robin et sur Godric Gryffondor. Godric avait écrit que Robin l'avait aidé à vaincre Serpentard. Mais il disait aussi dans ses mémoires que Robin lui avait permis de surmonter la mort des personnes qui lui étaient chers. Robin lui permis aussi d'ouvrir à nouveau son cœur

-Vous voulez dire que c'est grâce à Marion que je suis sorti avec Ginny ? Et que j'ai oublié la mort de mon parrain ?

-Oui et Non Harry, quand Marion se trouvait prés de toi, elle t'aidé à ouvrir ton cœur. Sans Marion, Miss Weasley et toi auriez quand même eu une aventure, mais cela aurait pris plus de temps. Comment t'expliquez, tu aurais sans aucun doute était plus long à dire à Miss Weasley ce que tu ressentais pour elle. Marion n'a fait, par sa présence, qu'accélérer les choses. En plus, elle t'a permis également de poursuivre ta vie sans te morfondre sur ton passé. Donc je pourrais te dire qu'elle t'a aidés à faire le deuil de ton parrain.

-Seulement, il y a des fois où même sa présence n'était pas suffisante.

-Dans ses moments, c'est que la tristesse qui habité ton cœur était telle que même elle ne pouvait rien.

-Est-ce qu'elle s'en rendait compte ?

-Non, Harry, d'après moi, la magie qu'elle dégage dans ses occasions est toute à fait involontaire. Je suppose qu'elle ne sait même pas l'effet qu'elle a sur toi.

-Merci de m'avoir expliquer, professeur.

-C'est tous à fait normal, après ce que tu as fais ce soir, je te devais cela.

Après un instant de silence, où Harry réfléchissait sur ce qui venait d'être dit, il repris la parole.

-Professeur, il y a eu des victimes, n'est ce pas ?

-Oui, nous avons perdus dans notre camp cinq aurors, et vingt élèves, quand les mangemorts sont rentrés dans le château.

-Qui ?

-Certain que tu ne connaissais pas, mais parmi les victimes il y a Seamus Finnigan et Olivier Dubois qui était membres de l'ordre.

-Comment vont Dean et Padma ?

-Mr Thomas est avec Miss Patil, je crois qu'ils se consolent mutuellement. Pavati Patil est avec eux.

-Encore des morts qui n'auraient pas lieu d'être si Voldemort était encore vivant.

-Tu as raison Harry.

Harry resta silencieux pendant que le professeur Dumbeldore s'avançait vers la porte.

-Professeur,

-Oui, Harry, qu'y a-t-il ?

-Je vais partir.

-Je me doutais que tu dirais cela. Il est vrai que nous n'avons plus rien à t'apprendre. Je te demande seulement d'attendre la fin du trimestre et de revenir l'an prochain pour tes ASPICS.

-D'accord, professeur.

-Maintenant, tu peux rejoindre tes amis dans la grande salle.

Harry se leva et se dirigea vers la grande salle. Il regarda autour de lui certaine personne blessés dormait entourés par leurs amis. Tous d'un coup, il vit Lavande Brown au chevet d'un lit. Il s'avança doucement vers le lit et vit Neville les yeux dans le vague qui regardait le plafond. Quand Lavande vit Harry s'approcher elle dit :

-Harry, il est ainsi depuis qu'il a tué cette mangemorte. Je ne sais pas quoi faire.

Lavande avait les larmes aux yeux. Il est vrai que Neville et Lavande c'était rapproché depuis les vacances de noël. Ils étaient même très proche l'un de l'autre.

-Lavande, va manger quelque chose, je reste avec Neville. Déclara Harry.

Lavande acquiesça et se dirigea vers la porte de l'infirmerie. Une fois qu'elle était sortie, Harry repris.

-Neville, je sais que tu m'entends, je ne sais pas ce que t'as dis Lavande, mais je crois que je te dois une explication. Ecoute moi bien. Je vais te citer la prophétie qui a scellé nos destins. L'enfant qui naîtra à la fin du mois de juillet de parents qui ont déjà défié le Seigneur des Ténèbres 3 fois aura le pouvoir de le vaincre. Le Seigneur des Ténèbres le marquera, en fera ainsi son égal. Mais l'enfant aura cependant des pouvoirs que le Seigneur des Ténèbres ne connait pas... L'un doit mourir des mains de l'autre car aucun ne peut vivre tant que l'autre est vivant... Vois tu sans cette prophétie, tes parents seraient des notre, mes parents seraient vivant, mais Voldemort serait au maximum de sa puissance, et surtout nos amis ne fêterons pas la victoire actuellement.

Des larmes avaient coulés sur les joues de Neville. Harry continua :

-Je ne sais pas se que tu ressens, actuellement. Mais je te rappellerai que sans toi jamais Robin ne serait revenu. Jamais, nous n'aurions eu la victoire se soir. Tu es celui qui nous à permis de gagner face à se monstre.

Neville ouvrit enfin la bouche.

-Harry, je regrette. Dit-il difficilement. Je n'étais pas obligé de la tuer. Mais je voulais me venger.

-Donc tu as des remords ?

-Oui.

-Alors écoute moi, je vais te dire ce que quelqu'un m'a dit après le combat sur le terrain de quidditch. La différence qu'il y a entre Voldemort et toi, c'est que Voldemort tuait pour le plaisir tandis que toi tu as tué pour te défendre et pour défendre tes amis.

-Tu as raison, Harry.

-Neville, maintenant tu vas te lever et nous allons rejoindre nos amis dans la grande salle.

Neville ne se fit pas prier et en entrant dans la grande salle sous un applaudissement nourris, Harry vit arriver vers lui une fille rousse tandis que Lavande sautait dans les bras de Neville.

La fête se termina tard le lendemain matin. Le professeur Dumbeldore eu quand même le devoir de citer tous ceux qui étaient tombé pendant la bataille. Harry eu une discussion avec ses compagnons en expliquant ce qu'il comptait faire l'année suivante. Puis Harry fut rejoint par Lunard qui le félicita et lui remis une clef d'une forme étrange.

-Vois tu Harry, cette clef, est celle de chez moi. C'est pour te dire que tu seras toujours le bienvenue.

-Je te remercie, Lunard.

-Et maintenant que vas-tu faire ?

-Je crois que je vais aller à Godric Hollow et ensuite je ferai un petit tour du monde.

-Pense à m'écrire alors.

-Bien sur Lunard, bien sur.

Lunard pris alors Harry par l'épaule et l'entraina vers le jardin.

-Harry, il faut que je t'avoue quelque chose. Nous t'avons cacher deux choses pendant tes années, Sirius et moi avons chacun eux un fils. Ils sont tous les deux à Beaubâtons, et nous les avons caché à tous afin d'éviter que l'on se serve d'eux pour nous atteindre. Si un jour tu les croise peux tu leur remettre ces lettres.

Lupin avait tendu à Harry deux enveloppes qu'il mit dans sa poche.

-Cela sera fait Lunard, tu peux compter sur moi.

-Merci Harry.

L'année finit, les adieux envers Harry sur le Quai 9 ¾, furent interminables. En fin de sixième année, les élèves reçurent l'autorisation de faire de la magie, ce qui permit à Harry de faire ce qu'il avait dit.