Frères d'un autre monde
Chapitre I : Une retenue mouvementée
Nous sommes à Poudlard, un après midi d'automne comme tout les autres. On n'entendait en tout et pour tout, que le bruit des sabots des centaures dans la forêt interdite, le crissement des plumes des premières années au cours d'histoire de la magie et les soupirs des deuxièmes au cours de potion.
En bref, Poudlard, haut lieu de la magie était calme, très calme, trop calme,…
« Neville Longdubat ! Espèce de cracmol incapable à l'intelligence de poulpe décomposé ! Vous n'êtes même pas capable de réussir un sort que même Rusard lui-même serait capable d'accomplir. »
Je me disais bien… Et qui donc hurle à s'arracher les cordes vocales sur ce pauvre gryffondor… c'est… c'est…
Perdu ! Ce n'est pas Rogue cette fois ! Mais bien le professeur Mcgonnagal. Elle était en colère… Et c'est légitime, vu qu'il y avait un monstre, fruit de la dernière catastrophe de Neville, derrière la porte qui prenait un malin plaisir à mettre en miettes sa classe.
« Nous n'arriverons jamais à rien avec vous ! Je me demande bien pourquoi le professeur Dumbledore garde un pareil incapable comme vous ici ! »
Les larmes aux yeux, le jeune garçon s'enfui entre les élèves, sous les rires moqueur des serpentards et le regard apitoyé des gryffondors… La bourde de Neville venait de lui coûter 500 points, mais ce que venait de dire leur professeur était pire qu'une retenue pour leur camarade, ils le savaient eux…
Ce soir là, Neville ne vint pas à la grande salle et ne se trouvait ni dans la salle commune, ni dans le dortoir.
Inquiets, le trio de choc, Harry, Hermione et Ron avaient décidé de partir à sa recherche avant qu'il n'aie encore plus d'ennuies… Mais où chercher ? Poudlard était si grand…
« La carte des maraudeurs ! » S'exclama Harry faisant sursauter ses deux amis.
« Chut… Harry… tu vas nous faire repérer… » Souffla Hermione avec un léger ton de reproche.
Mais le gryffondor aux cheveux noir déplier déjà la carte.
Tragique instant de stupeur ! Drago Malfoy se diriger vers eux. Ils se glissèrent dans l'ombre en éteignant précipitamment leur baguette. Qu'est ce que Drago faisait dans les couloirs à une heure pareil ? Sûrement pas grand-chose de bien. Il apparu dans leur champs de vision, sa cape recouvrait un ridicule pyjama mauve couvert de Minnie… Il revenait de la cuisine à en juger ses bras chargés de victuailles… Qui l'aurait cru ! Drago se rendait dans les cuisines pour y chiper de la nourriture. Il passa prés d'eux en fredonnant…
Moment de stupeur des gryffondors.
Drago fredonnait « C'est la danse des canards », le comble du ridicule. N'y tenant plus, Hermione sauta de sa cachette.
« Hé ! Malfoy ! Tu ne crois pas que Dark Wings de Within temptation correspondrait mieux à ta condition de vampire ? »
« Wuitinestemptéquoi ? » Demanda Ron les yeux ronds à Harry.
Ce dernier tentait de retenir son éclat de rire devant la tête interloquée du serpentard.
« Granger, mais qu'est ce que… »
Harry n'en pouvait plus. Il lâcha la carte du maraudeur en éclatant de rire se tenant les côtes. Ron ramassa précipitamment la carte pour la fourrée dans sa poche avant de lever les yeux vers un Drago effaré, qui les regardait les yeux gros comme des soucoupes, la bouche ouverte. Le malheureux Weasley connu le même sort qu'Harry.
« Qu'est ce que c'est que ce remue ménage ? Tsss… Encore des élèves en train de fouiner dans les couloirs au lieu de dormir sagement. Tsss… » Fit une voix glacée dans leur dos.
La crise de fou rire de Ron et Harry fut refroidit net. Tous posèrent les yeux sur Rogue qui arrivait à leur hauteur, traînant derrière lui un Longdubat larmoyant. Il posa les yeux sur Drago qui lâcha immédiatement son butin.
« Cela m'étonne vraiment de vous Malfoy… Vous chapardez dans les cuisines maintenant ? »
Le serpentard était devenu rouge pivoine.
« Cela fera 10 points en moins à serpentard et je retire 5 points pour votre présence dans les couloirs durant la nuit. »
Il se tourna vers les gryffondors.
« Moins 100 points chacun pour les gryffondors. »
« Mais c'est pas juste ! » S'écria Harry.
« Moins 50 points pour votre insolence Potter… Et je vous attends tous les cinq dans mon bureau, demain soir, pour votre retenue… Maintenant, à vos dortoirs et sans prendre de chemins divergeant ! Est-ce bien claire ? »
Moins 450 points en moins plus une retenue avec Rogue… Les quatre gryffondors n'osaient se regarder, ni parler avant d'arriver à la salle commune. Se fut là qu'Hermione les laissa pour aller rejoindre son propre dortoir. Les garçon gardèrent le silence jusqu'au dortoir.
« Où étais tu Neville ? Nous étions inquiet… » Fit Harry.
« A la volière. »
« A la volière ? Mais tu n'as pas d'hibou ! » S'exclama Ron.
« Chut ! » Lui fit Harry.
« Je… »
« Ce n'est pas grave… l'important c'est qu'on t'aie retrouvé. » Fit Harry.
« Oui ! On s'est vraiment inquiété pour toi… »
« C'est vrai ? »
« Bien sur… Comment pourrions nous nous passer de notre spécialiste en herbologie préféré ? » Plaisanta Harry.
Un pauvre sourire se dessina sur les lèvres du garçon.
Le lendemain, ils pensèrent avoir vécu la pire journée de l'année. Ils furent vite déçus. Mcgonnagal tirait la gueule, ce qui leur valu une interro surprise et Rogue réussi encore à retirer 666 points à Gryffondor et leur fourrer un devoir et une interro sur la potion de vivasanté pour la semaine suivante. Ron avait failli se faire arracher la tête par la nouvelle créature d'Hagrid et Hermione qui n'avait pas réussi à répondre à 3 questions, frôlait la dépression ou la crise de nerf… Que se soit l'un ou l'autre, Harry ne voulait pas voir ça.
Le soir s'approchait et avec lui, l'inévitable heure de retenue avec Rogue. Quand ils entrèrent dans le cachot qui servait de classe, ils découvrirent un Drago trempé.
« Malfoy ! Que t'est t'il arrivé ? » S'exclama Ron.
Le serpentard haussa les épaules.
« J'ai monté les seaux d'eau en vous attendant. »
« Les seaux d'… » Commença Ron.
« Vous pariez combien que Rogue va nous faire nettoyer la classe… » Ironisa Hermione.
« Mais c'est le travaille des elfes ! » S'exclama Drago vexé.
« Peut être ont-ils peur des horreurs qu'ils pourraient y trouver et que du coup, ils ne veulent plus y entrer. » S'avança Harry.
« ça ne m'étonnerait pas… » Fit Ron.
« Bien… Jeunes gens… Puisque vous débordé d'énergie pour violer le règlement de cette école autant l'utiliser à un bien commun à l'ensemble du cercle scolaire de cet établissement. Vous nettoierez de fond en comble ce local et à grandes eaux… Armoires comprise, bien sur… Je veux pouvoir voir mon reflet dedans… »
Sur ce, il s'installa à son bureau et commença à corriger les copies d'une quelconque classe. Drago s'acharnait sur une tâche récalcitrante d'une des vitres des armoires à produit. Harry lui jeta un coup d'œil.
« Hé ! Malfoy ! Il ne faut pas trois ans pour retirer une petite tâche ! » Lâcha t'il ironiquement.
« Oh Potter ! Si tu te plains, t'as qu'à le faire toi-même ! »
« Peut être que si tu frottai… »
« Mais je frotte ! »
« Bien sur, il ne faut pas s'attendre à plus de la part d'un fils de mangemort ! »
« Laisse mon père en dehors de ça Potter ! Et puis, j'en peux rien moi, si tes parents n'étaient pas pour se soumettre à tu sais qui ! »
« Quoi ! » Rugit le gryffondor.
« Harry ! Non ! » Cria Ron.
Mais s'était trop tard… Le brun venait de se jeter sur le blond avec la ferme intention de lui dévisser la tête. Drago tenta de se retenir à l'armoire la plus proche, l'entraînant dans leur chute. Rogue sauta sur ses jambes.
« Malfoy ! Potter ! »
« Professeur… » Fit la voix peu rassurée d'Hermione.
Le professeur de potion alla sur elle alors qu'elle désignait le sol où s'était fracassée l'armoire. Une sorte de tourbillon vert s'y formait.
« Qu'est ce que… »
Il n'eu pas le temps de terminer sa phrase qu'il vis Drago et Harry disparaître comme aspiré.
« Tout le monde dehors ! » Hurla t'il.
Mais le souffle appât le reste des occupants de la pièce.
Les professeurs Mcgonnagal et Dumbledore se promenaient dans les couloirs au cas où des élèves y traînaient. Ils entendirent des hurlements venant des cachots. Ils se retournèrent.
« Severus ! »
Ils accoururent au cachot suivi par d'autres professeurs. Dumbledore ouvrit la porte et demeurèrent pétrifiés. La pièce était sans dessus dessous, mais vide. Il n'y avait aucune trace du professeur, ni de ses cinq élèves.