Livre I : La vérité
La vérité est un bien grand mot…
Présentation
La Guerre de L'Anneau était terminée. Je n'avais plus qu'une grande envie : aller au Gondor. Mais ce n'était pas possible car un certain mage noir m'avait enfermée pour toujours dans mon pays sur ordre d'une personne. Pourquoi ? Parce que j'étais très dangereuse, paraît-il. Parce que je suis une grande magicienne, une grande sorcière.
« Je veux y aller ! m'exclamai-je
Et pourquoi donc ? demanda Glorfindel, mon « responsable » car c'était lui qui était chargé de ma surveillance.
Pour voir ma meilleure amie se marier, pour voir des amis, pour sortir quoi ! Je n'ai déjà pas assisté à la Guerre de L'Anneau pour mon plus grand déplaisir alors ne me gâche pas non plus cette fête !
Il est hors de question.
D'accord si c'est comme ça je vais me débrouiller ! »
Je sortis dehors dans une colère noire. Cela faisait près de 3000 ans qu'il me gardait enfermé et cela me suffisait grandement. Si j'étais réellement une grande sorcière, pourquoi ne pas me servir de mes pouvoirs ? Je monta sur Asfaloth puis partis à mes frontières. « Mes frontières » car j'étais la Reine de ce pays. J'arriva enfin à la limite. La force magique qui me retenait prisonnière c'était affaibli car son créateur devenait de plus en plus faible. Je me concentra sur ma colère. Je fermi les yeux pendant quelques secondes puis sentis une drôle de sensation, je rouvris enfin mes yeux et le champ de force avait disparu, j'étais libre ! Ravie de mon coup, je m'enfuis en direction du Gondor.
Chapitre 1Minas Tirith. Une magnifique citée construite dans la roche. Il fallait passer sept portes mais je ne connaissais aucun mot de passe.
« Bonjours, excusez-moi mais je ne connais pas les mots de passe et je suis invitée au mariage du Roi.
Au mariage du Roi ? Mais le Roi ne se marie pas ! dit le soldat qui gardait la porte, incrédule
Ce n'est pas possible…bon écoutez moi je dois voir absolument le Roi, puis-je passer ?
Qui êtes-vous ?
Je suis la Reine de l'Ithildinie.
Connais pas mais bon si vous êtes une Reine… »
Le garde me laissa passée. Les autres aussi. J'abandonna Asfaloth à la septième porte puis entra dans le château. Le Roi Elessar était assis dans son trône et il parlait à quelqu'un d'autre : c'était Legolas ! Je m'arrêta respira à fond puis reprit ma marche. Je connaissais que trop bien Legolas pour avoir été son amante. Mais du jour au lendemain il me détesta ! Pourquoi ? C'était encore un mystère pour moi.
« Mae Govannen Roi Elessar. dis-je en m'inclinant
Qui êtes-vous ma chère madame ? me demanda élégamment Aragorn
Il fallait répondre. Je savais qu'Aragorn me connaissait car Elrond l'a élevé pendant de nombreuses années et il l'avait certainement mis en garde : J'avais tué ma mère maléfique il y a de cela environ 3000 ans et c'est pour ça qu'on m'a enfermé : ils ont peur que je devienne comme elle mais en plus puissante vu que je n'avais eu aucun mal à la tuer. Mais moi je ne deviendrai jamais maléfique.
Je me nomme Farwen et je suis une elfe solitaire.
Ceci aussi était un problème : je suis ni humaine ni elfique, ni hobbite ni naine. Alors on a décidé que j'étais une elfe pour ma beauté, ma grandeur et mon savoir.
Bienvenue Farwen, je suppose que tu es venue pour la célébration, mon couronnement et l'hommage aux hobbits mais cette fête est passée depuis quelques jours déjà.
Non, je ne suis pas venue pour ça, je suis venue pour ton mariage, Aragorn.
Le visage d'Aragorn s'assombrit.
Mais il n'y a pas de mariage prévu, pour mon grand malheur, Arwen n'est toujours pas arrivée. Je ne sais même pas si elle est en vie car les dernières nouvelles étaient plutôt mauvaises à son sujet.
Aragorn était accablé.
Je sais qu'il y aura un mariage, rassure toi et je suis venue pour y assister. Puis-je ?
Bien sûr mais qui es-tu pour elle ? Car tu as l'air de la connaître.
Je suis une amie » dis-je avec un sourire
Pendant tout le long de la conversation, Legolas me dévisagea mais ne dit un mot. Aragorn me proposa une suite en attendant le jour tant attendu. J'accepta avec joie. Une servante me conduisit à celle-ci et j'étais entrain de ranger mes affaires que j'avais prises lorsque quelqu'un entra brutalement dans la pièce : c'était Gandalf.
« Que fais-tu ici ? Tu ne devrais pas être enfermée ?
Je me suis sauvée ! dis-je avec un grand sourire
Comment ?
Saroumane est faible donc sa protection aussi ! dis-je triomphalement
Tu dois retourner là-bas. Je placerai une protection plus puissante.
Non. Et puis elle ne durera pas longtemps puisque j'ai entendu dire que tu allais partir pour Valinor après que tes affaires seront réglées.
Je trouverai un autre moyen.
Gandalf laisse-moi vivre ma vie ! Ce n'est pas parce que ma mère était maléfique que je le suis et je ne suis certainement pas aussi puissante que vous le croyez.
Je t'ai entraîné pendant 5 ans, je sais que tu es puissante.
Pourquoi tu m'as entraîné d'ailleurs ? Tu savais que si j'avais de l'expérience je pourrais être très puissante et comme vous craigniez tous que je finisse mal…
A l'époque je pensais t'aider à redevenir normal mais je me suis vite rendu compte que l'on ne pourrait rien y faire, tu finiras maléfique comme ta mère.
C'est faux vous vous trompez tous je ne suis pas méchante.
Pour le moment, qui sait ce que nous réserve l'avenir ?
Galadriel et elle me fait confiance. S'il te plaît Gandalf, laisse moi vivre et je te promets que tu ne seras pas déçu.
Non, lorsque Aragorn sera marié, je te raccompagnerai chez toi.
Pourquoi personne me croit ? Laisse-moi libre, tu n'auras qu'à me surveiller ou quelque chose dans ce genre mais je t'en prie Gandalf laisse-moi libre !
Excusez-moi, Gandalf je te cherche partout, il y a Grand-Pas qui veut te parler. dit un hobbit à l'air triste
D'accord. Farwen on reprendra cette discussion plus tard. »
Il me laissa avec le hobbit.
« Bonjours, comment t'appelles-tu ? demandai-je au hobbit
Frodon Sacquet
Le porteur de l'anneau ? dis-je avec surprise
Lui-même. répondit Frodon la mine grave
Félicitation, tu nous as tous sauvés !
Merci.
Dis-moi, j'ai fini de ranger mes affaires, cela te dirait de faire un tour et discuter. J'aimerais que tu me racontes ton histoire.
Pas de problème. »
On sortis puis il me raconta tout : Les oliphants, les orcs, le Mordor, la disparition de Boromir, ses choix, sa rencontre avec Arachné et Gollum. Puis il me présenta aux autres hobbits : Merry, Pippin et Sam. On rigola aux plaisanteries de Merry et Pippin et pleura sur les anecdotes de leur aventure : La mort de Boromir, la disparition de Gandalf, la mort du Roi Théoden, les moments les plus malheureux. Il faisait à présent nuit et les hobbits devaient rentrer aux maisons de guérisons car ils étaient encore un peu malades. C'est la que je fis une de mes plus belles rencontres après ma fugue, car je raccompagnai les hobbits quand je rencontra Eowyn, blessée après avoir sauvé son oncle. Eowyn était une de mes amies et elle venait me voir dans mon pays de temps en temps à l'insu de son oncle car il me détestait.
« Eowyn !
Farwen comment vas-tu ?
Mais très bien ce qui n'a pas l'air d'être ton cas. Qu'est ce qui s'est passé ?
Je me suis déguisée en soldats et je me suis battue contre Le Roi Sorcier.
Le plus puissant des Nazguls ? Non !
Si !
Et tu as survécu ! Tu as bien de la chance !
C'est parce qu'Aragorn m'a soigné.
C'est un bon guérisseur car son maître est le meilleur dans son domaine. Mais tu m'as l'air toute triste, qu'est ce qu'il y a qui ne va pas ?
Je suis amoureuse d'Aragorn mais pas lui.
Il est amoureux d'Arwen et c'est tant mieux car Aragorn n'est pas fait pour toi. Tu serais malheureuse à ses côtés.
Bien sûr que non !
Je te connais mieux que personne et ce n'est pas ton genre d'homme. »
Nous discutâmes longtemps du passé. Si elle me connaissait c'est parce que sa mère gravement malade était venue chez moi dans l'espoir d'être soignée. Elle avait ses deux enfants dans les bras, Eomer et Eowyn. Seulement elle est venue trop tard et elle décéda sans que l'on puisse essayer de la sauver. J'avais alors envoyé un message à Théoden pour qu'il récupère son neveu et sa nièce et le corps de sa sœur. Il est venu et il m'a craché dessus pour n'avoir rien fait pour sauver sa sœur. Sachant qu'il ne dira rien aux enfants, je décida de leur prendre leur collier de naissance en espérant qu'ils viendront grand pour connaître la vérité et récupérer leur collier. Ce que fit Eowyn quand Théoden lui expliqua l'histoire. Car il a quand même avoué cette petite aventure aux enfants mais il leur dit que j'avais tué leur mère. Eowyn est venue me voir pour vérifier. Elle ne se souvenait pas des colliers. Je lui avais raconté la vérité et nous sommes devenues amies alors elle fit plusieurs voyages pour venir me voir.
Le lendemain, Aragorn m'a convoqué à son trône. A ses côtés étaient présent Gandalf, Gimli, Legolas et Faramir.
« Ma chère Farwen. Pourquoi m'as-tu menti ? me demanda Aragorn
Parce que je savais que si je disais la vérité tu m'expulserais.
C'est exact. Et c'est ce que je vais faire. Gardes !
Pourquoi ? Je n'ai rien fait !
Pour le moment. Je ne veux pas que tu gâches mon mariage.
Pourquoi je gâcherais le meilleur moment de ma meilleure amie ?
Je ne sais pas mais je préfère prévoir.
Vous êtes vraiment débile.
Non. »
Je me retira. J'alla dans ma chambre mais je ne rangea pas mes affaires. J'allai rester pour assister au plus beau jour de la vie d'Arwen. Elle m'en avait tellement parlé. Et je voulais la voir. Cela faisait près de 1000 ans que je ne l'avais pas vu. On me re-convoqua au trône d'Aragorn. J'y alla tristement. Seulement il y avait une personne de plus présente : Elrond.
« Qu'est que tu fais ici ? me demanda aussitôt Elrond
Je me suis enfuie.
Et tu vas y retourner.
Non.
Ce n'est pas une demande. C'est un ordre.
Et moi je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi Elrond ! Tu n'es pas mon père !
Sur ces paroles, Elrond blêmi.
Ne pense même pas à participer au mariage de ma fille !
Et toi ne pense même pas que je vais retourner docilement dans ma prison !
De grès ou de force tu y retourneras.
Dans ce cas vous m'obligez à me servir de mes pouvoirs car je ne me laisserai pas faire. Et alors je deviendrais peut être maléfique !
Ne touche plus jamais à ma famille !
Mais je n'ai jamais touché à ta famille !
Ca c'est ce que tu crois !
J'ai réfléchi, dit Gandalf, Farwen assistera au mariage puis retournera dans son pays. Elle pourra en sortir occasionnellement sous mon accord.
Jamais je ne retournerai dans mon pays si je suis encore enchaînée. »
Je partis en courant.
