Chapitre 4
Je me réveilla quelques jours plus tard, dans ma chambre en Ithildinie. Galadriel était à mes côtés. Elle appela ma mère lorsqu'elle me vit me réveiller. Ma mère arriva en compagnie d'un homme, ou plutôt un elfe, et elle avait le ventre rond.
« Qu'est-ce qui se passe Maman ? Et c'est qui lui ?
Quoi, tu ne reconnais pas ton père ?
Oui excuse-moi, je suis un peu fatiguée.
Bien alors tu vas dormir… »
Je m'endormis de nouveau et sans me rendre compte ma mère effaça pour la deuxième fois la mémoire. Elle avait déjà commencé lorsque j'étais dans le coma. Lorsque je me réveilla, j'étais redevenue petite et le ventre de ma mère avait laissé place à une sœur jumelle. Le père, c'était Elrond. Je vécus des jours heureux avec cette nouvelle famille. Sauron s'agitait de nouveau mais cela ne nous inquiétait pas encore. Je ne me souvenais plus du tout de mon passé, sauf qu'Arwen me rappelait un visage où je n'arrivais pas à mettre un nom. Mais j'oublia avec le temps. Nous étions heureux. Jusqu'au jour où Sauron fut découvert et ma mère voulut le vaincre d'elle-même.
« Maman où vas-tu ? lui demandai-je
Je vais en Lorien je vais revenir, ne t'inquiète pas.
Maman, j'ai peur.
Pourquoi ?
Tu es bizarre.
Mais non. »
Elle me prit dans ses bras. Le dernier geste d'amour. Car 3 jours plus tard elle revint à la maison. Mais elle n'était plus la même : elle avait l'air méchante. Et j'avais raison car elle essaya de nous tuer, moi et ma sœur, mais je réussis à la repousser. Plusieurs années se passèrent ainsi et je me dis un jour que la mère qui essayait de me tuer était un imposteur et qu'il devait garder ma vraie mère. Alors, pendant que les hommes et les elfes essayaient de vaincre Sauron, je me suis battu contre l'imposteur sur l'autre versant de la Montagne du Destin. Et je le tua d'une formule inventée. Ce n'était malheureusement pas n'importe quelle formule, c'était la seule qui pouvait tuer ma mère. Je pensa alors que je reverrais ma mère puisque j'ai tué le méchant. Mais je ne la revis jamais. Quand Elrond me vit auprès de ma mère, il comprit puis s'effondra. Et il pleura toutes les larmes de son corps. Il était anéanti. Alors, lorsqu'il vit Saroumane, il lui demanda de faire ce qu'il n'aurait jamais du faire…