« Révélation »
de
petite lady
Disclaimer : Les personnages de Clamp ne m'appartiennent pas, ainsi que tous les autres personnages qui pourrait apparaître et appartenir à un autre auteur. Mais Sarah, Thélio, Mélina, Anthony, Aline et compagnie sont ma propriété.
Chapitre 5 : rencontre
A dix heure.
Eriol Kun ? dit une fille. Tu es revenu ?
Comme tu le vois Sakura-chan. Comment vas tu ? Tu n'as pas l'air bien.
Non, non çà va !
Ohayo Hiragizawa Kun.
Ohayo gozaimasu Daidouji chan.
Ohayo Shaolan kun dit Eriol avec un grand sourire.
Ohayo …
C'est amusant déclare Tomoyo, nous n'avons pas été beaucoup séparé. Regardez y'a Yamagizawa-kun , Chiharu-chan, Rika-chan, Naoko-chan… mais il y a aussi des tête nouvelles. Notamment cette jeune fille qui est devant Sakura.
Sarah tourne la tête vers le groupe à ce moment là vers eux. Ayant une drôle d'impression. Elle se lève, fait un petit signe en leur direction et va vers la sortie de la salle. Un gars du lycée se présente au même moment juste à la porte, elle lui fait un sourire puis lui demande :
Que fais-tu là Thélio kun ?
Je t'ai pris par erreur ton bento de ce midi. Donc je te l'apporte. On sélectionne l'équipe de foot à midi et je ne veux pas manquer çà.
Ah… bonne chance fait Sarah en lui faisant un grand sourire.
Elle le regarde partir, mais c'est un visage fermé avec presque les larmes aux yeux quand elle se rassoit à sa place. Elle pose son bento sur la table puis le met dans son sac.
Le petit groupe avait suivit des yeux la jeune fille aux cheveux blond et roses, Sarah fait semblant de ne pas sentir leur regard sur elle, mais par contre elle entend très bien les remarques d'autres. Ils disent :
Tu as vu, maintenant ils mettent des bébés dans notre classe !
Tu vas voir, il va falloir lui changer ses couches.
Sarah se dit a elle même :
Calme, zen, si non je vais faire un massacre. Il ne faut pas que je m'énerve si non ils vont tout de suite sentir ma puissance.
Même armée de toutes les bonnes résolutions du monde elle fait juste un petit geste de son index, et les feuilles du bureau des personnes aux paroles méchantes et injustes, glissent de leur table, le stylo d'un des gars coule alors qu'il est en train d'écrire une bêtise. Personne n'a rien remarqué que c'était elle sauf Eriol, qui regarde Sarah d'un air amusé.
je sens que cette petite demoiselle, n'est pas du genre à se laisser faire. Comme Mélina à Hogward. Mais elle semble aussi un peu plus « joyeuse » et spontanée que sa tutrice… elle semble se permettre d'avantage de « vengeance » contre les sans pouvoirs, sans pour autant leur faire des trucs méchants.
Finalement, la cloche sonne et annonce la reprise des cours. Deux professeurs entre dans la salle et l'un d'eux qui est leur professeur principal déclare :
Bon cette heure est réservée, à l'initiation à une langue étrangère.
Déjà un brouhaha dans la classe se fait entendre.
Un peu de silence. Je vous présente le professeur Arthur Florence qui est ici pour promouvoir le français. Vous aurez cours avec Monsieur Florence deux heures par semaines cette année.
Sarah qui était jusque là un peu ailleurs, lève la tête et regarde les deux professeurs. Elle se dit :
Hasard ? coïncidence ?
Elle secoue la tête négativement.
Certainement Mélina… pour que je n'ai pas trop le mal du pays… c'est pas la France qui va me manquer mais mon frère…
… ces heures se passent ce jour même, de 10 à 12 (lundi). Donc je vais vous laisser faire connaissance avec votre nouveau professeur.
Le professeur principal sort de la salle.
Bon, je me présente je suis Arthur FLORENCE, j'enseigne d'habitude en université, mais connaissant le japonais, et c'était plutôt amusant cette perspective de changer d'environnement j'ai accepté. C'est un professeur remplaçant, qui m'a proposé ce poste. Enfin voilà. Je vois qu'il y a quelques européen dans la classe qui viennent de divers pays. Eriol Hiragizawa.
Oui professeur dit tout en se levant Eriol.
Quel est le pays d'ou vous venez ? ce n'est pas précisé sur la liste.
Je viens d'Angleterre.
Bien. Sarah K. Thérryana.
Oui monsieur dit Sarah en se relevant moi qui voulais être discrète c'est fichus râle t'elle dans sa tête J'étais en Angleterre ces derniers mois, mais je suis originaire de France.
Super ! s'exclame le jeune professeur.
Des gouttes de sueurs apparaissent sur le front de Sarah.
Mélina je vais t'étrangler.
Est-ce que vous pourriez traduire ce texte en Japonais.
Grrrrrr
Oui professeur dit elle tout sourire en saisissant le texte.
Elle s'exécute et le traduit. Il s'agit d'une fable de LAFONTAINE, celle du corbeau et du renard.
Vive les cours particuliers de Japonais donné par Maman et Mélina. Pfffff. Je comprends mieux pourquoi Mélina a tant insisté pour que je révise le Japonais et m'entraîne à la traduction.
Mademoiselle, connaissez vous cet auteur.
Oui monsieur, c'était un poète qui par le biais de ses poèmes (…) critiquait, il donnait une moral.
L'heure était déjà bien avancée quand Sarah pu enfin arrêter de parler… Elle a l'impression d'avoir parlé pour dix siècles au moins !
Quand la cloche sonne enfin la fin de la matinée, Sarah sort et va s'asseoir près d'un arbre. Elle ferme les yeux.
Therryana Chan fait une voix.
Sarah ouvre les yeux, elle voit devant elle plusieurs personnes, la luminosité est telle que ses yeux ont du mal à s'habituer. Enfin elle y voit plus net, elle dit :
Hiragizawa-kun ?
Exact. Vous avez retenu mon nom alors qu'on ne s'est parlé qu'une minute ce matin.
Oh… vous pouvez me tutoyer dit Sarah dans un ultime effort pour parler.
Bien, tu peux m'appeler Eriol toi aussi. Je te présente : Sakura Kinomoto, Tomoyo Daïdouji et Shaolan Li.
Sarah se relève avec difficulté et dit :
Enchantée.
Sarah-Chan dit Tomoyo. Il y a une raison particulière pour que ta jupe soit si longue ?
C'est à dire que je suis arrivée hier, et c'est la mère de Thélio qui a préparé mon uniforme, mais elle n'a pas eu le temps de faire les retouches pour qu'il tombe mieux.
Si tu veux je peux t'arranger çà tout à l'heure.
Je ne veux pas déranger fait Sarah.
Ne t'inquiète pas la rassure Sakura. Tomoyo est né avec une caméra à la main droite des ciseaux, du fil et une aiguille à la main gauche.
Ah bon ?
Ma passion c'est de faire des costumes et de filmer Sakura avec. HA HA AHA !
Un peu effrayante cette fille…
Tu habites toute seule ? demande Sakura.
Non chez des amis.
Sarah regarde un par un chacun des protagonistes du groupe, la fille du nom de Sakura a des cheveux châtains coupé au carré et des yeux verts. Tomoyo a de longs cheveux noirs attachés en tresse, des yeux violets. Eriol est un jeune garçon aux cheveux noir des yeux violet. Ils ont tout les trois un sourire bienveillant et gentil. Le deuxième garçon du nom de Shaolan, fait la tête, il ne semble pas apprécier Sarah. Quand Sarah insiste sur lui il fait encore plus la tête.
Chacun s'installe par terre et commence à manger leur bento. Sarah s'attend à découvrir un repas japonais, mais au lieu de çà, ce sont des sandwichs anglais à l'intérieur, sans doute Thélio craignait il le trop rapide dépaysement. En pensant que c'est Thélio qui a fait son repas, elle rougis légèrement.
L'après-midi se passe calmement, Sarah peut donc reposer un peu sa gorge, c'est loin d'être amusant de traduire un texte.
Le soir Sakura, Sarah et Shaolan font un bout de chemin ensemble dans un silence d'outre tombe, l'ambiance donnée par Shaolan n'est pas propice pour les confidences aussi d'un commun accord silencieux, Sakura et Sarah décident de discuter une fois le jeune garçon sur une autre route. Une fois la bifurcation effectuée Sakura dit :
Désolée, mon petit ami n'aime pas trop les étrangers.
Ah bon ? je mors pas pourtant !
Hi hi.
Alors, c'est bien l'Angleterre et la France ?
Oui j'aime beaucoup la France, sans doute parce que ma mère est française. Mais j'ai un petit attachement à l'Angleterre.
Pourquoi ? tout à l'heure tu as dit que ton père était d'origine Américaine.
Je sais, je ne me l'explique pas. Peut-être parce que ma mère y a un attachement particulier.
Un attachement particulier ?
Son premier et grand amour était anglais.
Son grand amour n'est pas ton père ? demande t'elle étonnée.
Je fais parti d'une famille recomposée…
Qu'est devenu ce grand amour ?
Il est mort. Mais je n'en sais pas plus, ma mère ne parle jamais de çà avec nous. Et toi Sakura ? quelle est la composition de ta famille ?
Oh moi, j'ai mon père qui est professeur d'Archéologie et mon frère.
Et ta mère ? demande Sarah tout en faisant une drôle de grimace.
Elle est décédée quand j'étais petite…
Je suis désolée ! ajoute rapidement Sarah.
C'est pas grave mon frère et mon père en parlent souvent donc je suis pas triste.
Ah d'accord.
A l'approche d'un carrefour, Sarah déclare :
Faisons attention en traversant. La route est mouillée. Ce serait dommage de glisser…
Oui dit Sakura.
En attendant, Tomoyo-Chan est très gentille d'avoir ajustée ma jupe. Enfin çà n'empêche pas les remarques comme quoi je suis un bébé mais bon…
C'est chiant çà, si tu me dis qui c'est je leur casse la figure !
Hi Hi HI ! Je crois que si je le disais à Thélio lui aussi dirait je genre de chose.
Thélio est ton petit ami ?
Non, mais… j'aimerais bien qu'il le devienne ! mais c'est impossible…
Ah bon pourquoi ?
Les choses de la vie…
Elles attendent que le petit bonhomme soit vert pour traverser. Une fois vert, elles traversent doucement tout en discutant et en rigolant. A environ 100 m de là, un camion dont le pneu à éclaté freine de toute ses forces, il va en direction des deux jeunes filles. Les deux jeunes filles en question n'entendent rien du freinage du camion à cause du passage fréquent des voitures sur l'autre route. Elles réagissent au moment ou le camion se met à klaxonner tout en dérapant de plus belle. Sarah est la plus rapide à réagir en se jetant sur Sakura et l'entraînant sur le côté de la route. Mais la sécurité n'est pas encore acquise. Sakura est évanouie, Sarah se concentre malgré sa cheville endolorie, elle souhaite de tout son cœur que le camion arrive à s'arrêter. Inconsciemment elle fait se lever le vent, qui freine le camion et la télékinésie pour le stabiliser.
Pour Sarah c'est comme si le temps passe très lentement elle a l'impression que c'est finit. Dans un effort elle se lève, et réussit à tirer Sakura un peu plus loin dans un petit chemin transversal. A peine cet effort effectué, le camion vient se fracasser sur le mur devant lequel elle se trouvait a peine quelques minutes plus tôt. Sakura est toujours inconsciente. Sarah l'observe mais voit qu'elle n'est pas blessée outre mesure. Sarah se relève et va voir le camion, il a une partie qui prend feu mais le chauffeur ne semble pas dans l'habitacle sans doute avait il eu le temps d'en sortir. Sarah retourne vers Sakura, et essai de la réveiller. Enfin, Sakura se réveille.
Toya et Yukito n'ont rien vu de l'accident mais quand ils entendent dire :
Y'avait deux jeune fille en train de traverser au moment ou un camion qui dérapait a foncé sur elles, elles sont sans doute morte, les pauvres gamines.
Cela fait tilt dans la tête de Toya cela ne peut être que sa petite sœur. Ils vont en direction de l'endroit en question et ils voient que le camion est en feu à présent, les pompiers viennent d'arriver. Il regarde mais ne voit aucune trace de sa sœur, une peur au ventre le tenaille. Pourtant c'est bien elle, il vient d'apercevoir son sac.
Dans le chemin transversale. Sakura demande :
Que s'est-il passé ?
Tu te rappelles pas ? un camion qui faisait un dérapage non contrôlé nous a foncé dessus.
Ah si maintenant que tu le dis…
Comment te sens-tu Sakura-Chan. Tu as mal quelque part ?
Non, je crois que je n'ai rien.
Sarah regarde en direction de l'endroit d'ou elles venaient. Elle dit :
On ne peut pas sortir par là, le camion est en feu.
C'est toi qui m'a tiré jusque là ?
Hum oui.
Merci.
On devrait partir d'ici, çà va encore chauffé je pense. Pour peu que les flammes touchent les arbres à côté.
Sakura se lève difficilement, Sarah l'imite.
Allez on y va. On va tourner à droite là dit elle tout en montrant une transversale.
Ok.
Sarah cache autant qu'elle peut sa douleur à sa cheville, ainsi que le réveil de sa douleur au genou.
Et bien pour une première journée…
Elles tournent ensuite à droite encore et continuent doucement à leur rythme.
De l'autre côté les pompiers s'affèrent et réussissent peu à peu à contenir puis éteindre le feu. Ils ramènent deux sacs d'écoles.
Thélio qui venait d'arriver sur le carrefour, il reconnaît tout de suite le sac de Sarah car elle y avait accroché un porte clé en forme de nounours avec marqué « best friend », tandis que Toya reconnaît le sac de sa sœur car elle y a une sorte de poupée en forme de lionceau jaune avec des ailes blanches. Thélio et Toya s'approchent des pompiers.
Ce sac dit Thélio, est le sac de Sarah Thérryana elle vit chez mes parents actuellement.
Le pompier le regarde puis regarde le sac sans sembler comprendre.
Celui là dit Toya c'est le sac de ma petite sœur Sakura. Est ce que vous l'avez trouvé ?
Non, répond le pompier, et c'est bien çà qui nous étonne. Elles ne sont nul part.
Au même moment, Sarah et Sakura arrivent à leur hauteur :
Oni Chan dit Sakura.
Thélio dit Sarah.
Toutes les deux ont quelques égratignures, rien de bien grave. Thélio et Toya les regardent avant de récupérer les sacs des filles et se dirigent vers elles.
Sarah… dit Thélio
Sakura… dit Toya
Çà va ? disent les deux en même temps.
C'est Sarah qui répond ironiquement :
Compte tenu qu'un camion nous a foncé dessus alors qu'a peine une minute plus tôt j'avais dit à Sakura que c'était mouillé et qu'il faudrait faire attention… on peut dire que çà va.
Sakura rigole doucement.
Vous êtes blessé demande Yukito.
Non çà va j'ai pas grand chose dit Sakura.
Et vous jeune demoiselle réitère Yukito à l'attention de Sarah.
Çà va. Thélio on peut rentrer ?
Oui mais les pompiers ont dit de passer demain au commissariat.
Ok.
Au bout de quelques mètres, Thélio se rend compte de la blessure à la cheville de Sarah et insiste pour la porter. Pour sa part, Toya porte d'office sa petite sœur mettant son complexe du grand frère au vestiaire pour s'occuper de sa petite sœur sonnée.
Fin du chapitre
Chapitre 6 : Un peu de musique pour se décontracter…
Les parents de Thélio aimeraient que Sarah n'aille pas au collège le lendemain, alors que Sarah veut prendre Thélio à parti, mais ce dernier se range du côté de ses parents au grand dam de Sarah.
La maison de Thélio se compose de deux étages, et tout est en double. En effet, le père de Thélio avait voulu donner à son fils une double culture, de ce fait, les repas se passaient aussi bien dans l'ambiance Japonaise avec les tables chauffante que dans le cadres Européen avec des tables et des chaises. A cause des blessures de Sarah c'est cette deuxième partie de la maison qui est mis à contribution.
Finalement Sarah obtient gain de cause et peu aller au collège, beaucoup aurait plutôt voulu ne pas y aller, mais Sarah n'a qu'un objectif :
Ne pas à avoir à rattraper des cours !
En y réfléchissant, elle se rend finalement compte qu'elle est faignante… la plus part des enfants rechigneraient à aller en cours, alors qu'elle dans l'optique de ce qu'il faudra faire en cas d'absence préfère aller en cours malade que rattraper. Pour certain cela pourrait être un tantinet bête. Ce matin, par contre, le père de Thélio les dépose et Sarah devra attendre Thélio à la sortie au lieu de rentrer toute seule ou avec des amis. Sarah n'a pas eu d'autre choix que d'y adhérer. Thélio pour sa part a décidé de ne pas aller au club de foot ce soir.
Le problème majeur de Sarah c'est qu'à cause de la veille son uniforme tout neuf était parti à la poubelle, de ce fait, elle porte un uniforme de garçon, celui de Thélio d'il y a deux ans. Sa mère a passé toute la nuit à l'ajuster à la carrure minuscule de Sarah, un vrai combat de Titan. Le résultat n'est pas trop ridicule. Cela donne à Sarah une image rebelle et de garçon manqué, chose que Sarah n'est pas en réalité.
La journée s'annonce encore plus dure que la veille… pense t'elle.
Cela dit, elle ne peut s'en prendre qu'a elle-même car si elle avait attendu ne serait-ce qu'un jour, on aurait pu lui en refaire faire un autre…
Comme c'est le père de Thélio qui les a déposé, ils sont très en avance.
C'est bon Thélio, je peux porter mon sac.
Hors de question s'obstine ce dernier.
Mais…
Allez je t'accompagne à ta salle. C'est quelle salle ?
Euh la salle est au premier étage. Mais j'aimerais passer en salle de musique alors tu peux y aller… je peux me débrouiller.
Hors de question je t'ai dit que je t'accompagnais.
Elle boite un peu, elle a été obligée de mettre sa genouillère pour éviter que son genou ne cède, car il ne manquerait plus que çà pour une humiliation finale… Pour sa cheville, la douleur est endurable.
