« Révélation »
de
petite lady
Disclaimer : Les personnages de Clamp ne m'appartiennent pas, ainsi que tous les autres personnages qui pourrait apparaître et appartenir à un autre auteur. Mais Sarah, Thélio, Mélina, Anthony, Aline et compagnie sont ma propriété.
Chapitre 9 : Une volonté étonnante.Partie 1 : Combat contre soi-même
Sarah se retrouve dans un endroit sombre, tous noir, elle a peur… çà lui rappelle le labyrinthe de l'espace temps ou ils s'étaient égarés une fois ! Toute ses noirceurs, en plus elle étouffe elle a l'impression qu'une pression lui comprime la poitrine… ou alors est-ce son cœur qui lui fait encore des misères ? elle ne saurait trop le dire. Sa migraine et ses spasmes amplifient elle tombe a genou, elle sert son pendentif que sa mère lui a offert quand elle était encore petite pour la protéger. Il s'agit du cristal attaché à la famille de sa mère, la famille Kay… Cette famille ancestrale, au pouvoir mystérieux et étrange, rien à voir avec son origine antérieur dont le pouvoir est devenu officiel chez elle. Ce même pouvoir qui attire la convoitise. Ses pensées, la fond sombrer encore plus dans l'obscurité et la noirceur. Des larmes coulent sur ses joues, plus il fait noir, plus elle tremble et plus elle tremble plus elle étouffe.
mais ou suis-je ?
Une douce chaleur sur sa main, elle brille, Sarah la regarde étonnée.
Cette sensation c'est comme quand j'ai tenue la main de Thélio ce matin, cette main chaude et forte, une sensation de sécurité.
Le visage de Thélio apparaît dans l'obscurité devenue opaque. Les ténèbres se dissipent un peu mais restent encore très présents. Une autre pensée, qui lui rappelle, une fois ou elle était petite et encore extrêmement pleurnicheuse, elle était tombée dans une flaque de boue et tous les autres enfants s'étaient mis à rire et à se moquer. Au rappel de ce passage de ses débuts à Tokyo, elle plonge a nouveau dans le gouffre des ténèbres encore plus profond qu'auparavant. Mais se profil à son esprit ce qui s'était passé ensuite, Thélio était arrivé et leur avait ordonné de se taire, il l'avait ensuite aidé à se relever et l'avait aidé à se débarbouiller. Il lui avait même prêté son survêtement de sport propre qui lui était beaucoup trop grand, mais ce geste de gentillesse, lui mit du baume au cœur et elle avait pu lui sourire. En y réfléchissant c'est à ce moment là qu'elle était tombé amoureuse de Thélio. Elle rougit et son cœur s'empli de bonheur et de désir de le voir de le revoir, et surtout peut-être, hypothétiquement se laisser aller et oublier le problème temporel, juste se laisser aller.
Elle est comme transporter vers des hauteurs plus clairs, les ténèbres s'amenuisent.
Si j'ai bien compris, je suis à l'intérieur de mon propre cœur, une pensée agréable correspond à la disparition des ténèbres, une pensée désagréable à un plongeon dedans.
Elle voit alors se profiler Mélina et elle-même plus petite, elle est en train de lui apprendre à se balancer toute seule. A cette vision Sarah ne peut s'empêcher de sourire. Une autre la montre en train de faire du cheval avec Mélina.
Elle atteint presque la surface elle se sent revenir, la fièvre et ses maux de tête toujours présents. Elle le voit… c'est comme si elle observe à présent ce qui se passe dans le monde réel, elle voit Thélio en train de lui passer une serviette humide pour faire disparaître la transpiration, elle se voit en train de délirer, alors qu'elle n'en a pas spécialement l'impression. Des spasmes secouent son corps par intermittence. Elle en ressent des frissons et commence elle même à étouffer.
Si çà continu mon corps va pas tenir ! et je vais mourir !
Elle se tient le ventre pour empêcher les tremblements d'amplifier. Des larmes coulent sur ses joues…
Thélio se dit :
c'est pas vrai ! et mes parents qui sont absents ! son corps va pas tenir si çà continue.
Je t'en pris Sarah, ne te laisses pas faire et reviens.
Ses yeux sont emplis de tristesses et de peurs. Il constate qu'elle est trempée, il rougit à l'idée de lui changer sa chemise de nuit. Malgré sa gêne, il lui enlève la chemise de nuit et constate qu'elle porte un tricot dessous avec son cycliste noir. Il remarque des marques sur le bras des marque rouges striées… il se demande d'ou elles proviennent, il ne les avait encore jamais remarqué. Il essuie à l'aide d'une serviette de bain le corps en sueur de Sarah, concentré, il ne se laisse pas distraire et continue son entreprise.
A la crise suivante, il s'assoie sur le bord du lit et la tire pour la prendre dans ses bras comme il l'avait fait quand elle avait fait son cauchemar.
Sarah qui « observe » la scène ne peut s'empêcher de rougir…
Une chaleur l'envahie, et l'invite à « réintégrer » son corps. La fièvre est toujours présente mais il n'y a plus ni spasmes, ni délires de la part de Sarah, c'est une fièvre « normale ». Elle remue un peu, et ouvre les yeux, elle découvre qu'elle est dans les bras de Thélio.
Il la sent bouger, il est 3h du matin, et lui dit :
Tu m'as fait très peur.
Désolée, réussit-elle à articuler.
Il lui caresse la tête et constate :
Tu as encore de la fièvre. Je vais me lever pour que tu t'installes mieux.
Avec les joues rougissantes, elle dit :
Non restes, ta présence me rassure…
Il rougit un peu… puis dit :
D'accord.
Quelques minutes plus tard Sarah s'endort dans les bras de Thélio, trop inquiet qu'elle retombe dans son état proche de la mort, il reste éveillé pour la surveiller. Il est un peu gêné de la proximité d'avec la petite demoiselle mais ses sentiments sont calmes et ne pensent qu'a la protéger.
Finalement, il s'endort vers 8h quand la fièvre de Sarah se décide à baisser de manière caractéristique. A 15 heures, il se réveille et constate que Sarah a disparut. Il se lève un peu fatigué encore et il descend tel un automate. Il entre dans la cuisine. Sarah qui est en train de préparer un gâteau le regarde et lui dit :
Je t'ai laissé dormir, je sais que tu m'as veillé toute la nuit.
Tu n'aurais pas dut. Comment te sens-tu ?
Je crois que j'ai encore un peu de fièvre mais beaucoup moins qu'hier.
Thélio s'approche et met une main sur le front de Sarah et une autre sur le sien.
Aucun doute comparé à hier, tu as beaucoup moins de fièvre. Que fais-tu ?
Un gâteau.
Est-ce raisonnable lui dit-il d'un air réprobateur.
Euh mais j'avais envie d'un ! mais j'ai pas trouvé la levure… je crois qu'y en a pas. Je vais aller m'habiller et je sortirais en acheter.
Non, tu ne dois pas sortir, tu es en convalescence !
Mais et mon gâteau ?
Je vais aller te chercher çà.
Je veux pas te déranger, déjà que tu as dut manquer l'école par ma faute…
C'est pas grave.
Partie 2 : Une visite imprévue
A 16h30, le gâteau au chocolat est bien chaud et sort du four. C'est Thélio qui l'a sorti. Ils s'installent à table, quand ils entendent la sonnerie de la porte.
c'est qui ? pensent-ils tous les deux.
Thélio va ouvrir et découvre une camarade de classe de Sarah, Toya et un homme. Sarah qui arrive sur la pointe des pieds, elle porte un survêtement rose foncé et des chaussettes d'un blanc étincelant. Elle a laissé ses cheveux retomber sur les épaules.
Thélio regarde Sarah, elle se dit :
Y'a Sakura, son frère et euh. Je connais sa tête mais je ne le remet pas.
Ils restent un moment comme çà sur le pallier, Sarah dit :
Sakura Chan, bonjour, que faites-vous ici ? Entrez je vous en pris dit-elle tout en tirant sur le bras de Thélio pour qu'il les laisse passé.
Je suis désolé dit-il enfin, entrez je vous en pris.
Ils s'installent dans le salon anglais. Sarah se lève pour aller chercher son gâteau.
Reste assise dit Thélio.
Mais… je voulais aller chercher mon gâteau.
Je m'en occupe dit-il d'un air catégorique. Puis-je vous proposer du thé?ajoute t'il à l'adresse des invités.
Volontiers.
Vous avez une préférence ? nous avons toute sorte de thé ici.
Tu devrais leur faire goûter, le thé à la framboise dit Sarah. Il paraît qu'il est délicieux. Pour moi si çà te dérange pas, je veux bien une tisane à l'aubépine avec un chocolat chaud.
Avec plaisir pour le thé aux framboises dit le père de Sakura.
Sakura et Toya d'un geste de la tête confirment.
Sarah commence Sakura… Tu étais absente aujourd'hui. Est ce que çà va ?
J'ai eu une poussée de fièvre hier, mais maintenant çà va beaucoup mieux.
Mais elle a encore un peu de fièvre dit Thélio, elle n'ira pas à l'école demain non plus.
Mais ! dit Sarah. Je veux pas manquer d'avantages.
Tu feras ce que je te dis avec un sourire amusé de jouer les autoritaires. Tu es sous ma responsabilité.
Les joues rosées, Sarah finit par déclarer :
Tu sais Thélio ! j'ai l'impression que tu es pire qu'Onichan quand tu t'y mets.
C'est normal ! imagines qu'il t'arrive quelque chose ! et ton frère m'étrangle çà c'est sur.
Devant cette joute amusante, le père de Sakura ne peut s'empêcher de sourire.
Thélio-kun dit Toya.
Oui ? dit-il tout en les servant et déposant le bol et la tasse devant Sarah.
Tu étais absent toi aussi.
Euh c'est parce que…
Sarah vient à son aide, d'un air désolé:
En fait comme, j'avais beaucoup de fièvres et qu'il s'inquiétait, il n'a pas dormit de la nuit. Donc je l'ai laissé dormir, pour qu'il se repose. Ça aurait été dommage qu'il tombe malade à son tour non ?
Thélio la regarde étonné et souris gentiment.
Demain je me garderais toute seule déclare Sarah tout en regardant du coin de l'œil Thélio attendant sa réaction avec amusement.
Certainement pas déclare t-il. Te connaissant dès que j'aurais le dos tourné tu seras parti en direction du collège. J'ai tords ?
Non, dit Sarah avec un grand sourire.
Tu as prévenu Mélina demande le père de Sakura.
Non, répond-elle d'un air triste, elle a suffisamment d'inquiétude sans l'embêter avec ma petite fièvre.
Je vois.
Petite fièvre ! s'exclame Thélio en anglais. T'as fièvre t'a faite plongée dans une sorte de comas, sans parler de certains moment ou ton pouls était inexistant. J'ai eu extrêmement peur ! j'aurais dut appeler tes parents !
Sarah et les autres sursautent. Les yeux de Sarah se remplissent de larmes qui coulent le long de ses joues, elle baisse la tête pour les dissimuler.
Elle se lève et monte à l'escalier le cœur gros en murmurant « je reviens ». Thélio la regarde peiné, il ne voulait pas la faire pleurer. Elle prend dans son sac un gros nounours et elle s'assoit sur le lit, le dos appuyé contre le mur, ses jambes ramenées contre elle, l'ours serré dans ses bras.
Elle reste quelques minutes comme çà. Avant de sécher ses larmes. Elle se redresse, et descend dans le couloir, son ours dans les bras. Elle débranche le téléphone y applique une sorte de filtre sur la prise et elle compose un numéro étrange.
Tiny ? dit-elle quand une voix lui répond.
Non. Fait la voix au bout du fil.
Je peux lui parler ?
Non, ce n'est pas possible il est très occupé répond la voix au bout du fil.
Et maman et papa ?
Ils sont toujours dans le même état…
Sarah raccroche et enlève le filtre. Elle respire un bon coup, et se dirige dans la salle.
Me revoilà! dit-elle.
Tu vas mieux ? dit Sakura. Oh il est mignon ton ours.
Sarah rouge comme une tomate, elle ne s'est pas rendue compte qu'elle l'avait pris avec elle.
c'est mon frère qui me l'a offert ! j'y tient énormément dit-elle.
Elle se rassoit et finit sa part de gâteau, son ours posé sur un fauteuil près du canapé.
Une fois la joyeuse troupe partie, Sarah s'assoit dans le fauteuil et pose son ours sur ses genoux. Thélio arrive a sa hauteur, et s'agenouille devant elle. Les yeux de Sarah sont fixé sur un point imaginaire vers la fenêtre.
Dialogue en anglais
Je suis désolé dit-il
De quoi répond Sarah absente.
De t'avoir fait pleurer.
C'est rien dit-elle, tu sais bien que je suis une pleurnicheuse de toute façon. Je suis désolée de l'inquiétude que je t'ai suscité cette nuit.
Elle le regarde et lui fait un petit sourire.
Mais pourquoi tu n'as pas appelé l'hôpital ?
Et bien, je sais que tu n'aimes pas l'hôpital alors j'ai tout fait pour te l'éviter.
Merci.
Cet homme, il a dit que tu ressemblais beaucoup à une petite jeune fille qu'il avait connu. Il a dit aussi, que tu étais certainement comme elle, à la fois fragile et forte. Il a dit qu'il a été content de voir que tu pleurais, car cette autre petite fille était incapable de pleurer même quand elle souffrait énormément, et que c'était dommage car çà soulage.
Ah…
