Ben là, je me suis bien amusé et je ne vous aurez pas fait autant attendre que le chapitre précédent ! Amusez-vous bien….
La nouvelle génération est en marche !
Chapitre 31 : Nouveau sentiment, nouvelle équipe !
La première fois qu'elle l'avait vu il avait juste huit ans. Ils ne s'étaient pas parlé et ne s'étaient vu en fait que l'espace de quelques minutes. C'était du temps où son père était encore en vie et rendait une visite de courtoisie lors d'une occasion spéciale dont elle ne gardait aucun souvenir. Ensuite elle a certainement dû le voir à plusieurs reprises mais cela ne lui disait rien. En fait elle considérait que la deuxième fois qu'elle l'avait vu c'était lors de son passage à l'examen de ninja de moyenne classe. Il avait beaucoup grandit et surtout son élégance et sévérité naturelle transparaissait déjà. Elle se souvenait bien de ce petit sourire lorsqu'on lui avait remis sa veste, une satisfaction et une joie presque enfantine qu'il cherchait à dissimuler. Elle y avait lu bien plus que ce que les autres ne voyait jamais. Et elle se souvenait surtout que cela avait été un baume au cœur à ce moment de sa vie assez difficile.
Enfin elle le rencontra à nouveau lors de son examen de ninja de classe supérieure. C'est à ce moment-là qu'il resta définitivement gravé dans son cœur. Ninja d'élite depuis l'âge de quatorze ans elle était aussi une vétéran en tant qu'examinatrice, réputée autant pour son mauvais caractère et sa langue de vipère que pour son sens de l'observation et sa finesse.
L'épreuve qui le qualifia était de récupérer un épouvantail parmi une série d'entre elles, savoir lequel était le bon n'avait rien à voir avec lequel était un vrai épouvantail où ses yeux pourrait le reconnaître. Non, une devinette s'imposait. Les instructions sur l'exercice vendait la mèche de façon très frugale, il fallait réfléchir avec soin. Cet exercice était une simulation d'une libération d'otage ne laissant aucune marge d'erreur. Il lui fallait récupérer sa prise sans se faire repérer.
Elle, elle ne faisait que l'observatrice, ses temps de réactions, ses décisions. Elle notait tout. Tout. Bien plus que ne lui demandait son travail. Ses mains larges et calleuse, les articulations saillantes et les veines jouant sur les muscles en mouvement comme un serpent en transe. Son regard sérieux et concentré pourtant peu attentif à ce qui s'éloigner de son intérêt. Le pli que formait ses lèvres sur sa joue quand quelque chose l'agaçait. Ses mouvements, qui comme les félins s'imprégnait d'assurance et d'arrogance. Et cette tranquillité. Ce sentiment paisible qu'il lui faisait ressentir. Il lui avait volé son cœur.
En tant qu'examinatrice observatrice, elle portait le masque des élites, celui du corbeau, et conservait le silence. Il ignorait tout d'elle, jusqu'à son visage. Jusqu'au fait qu'elle était une femme. Elle n'avait eut qu'une seule expérience en amour et s'était fermée à ses sentiments depuis bon nombre d'années qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il fallait en faire.
Maintenant il n'y avait que regret et amertume dans son cœur. Néji Hyuga était marié. Et elle, elle était seule avec un amour sincère et inconnu.
Lentement ses yeux s'ouvrirent en même temps qu'une larme roula sur sa tempe. Blanc. Le plafond. Hôpital. Son corps lui parut engourdi et fourbus de douleurs endormies. Elle sentait sa respiration difficile et douloureuse, elle eut alors conscience du système de respiration assistée qui lui rentrait dans le nez et la gorge.
« Kemuri-san. » Murmura une voix.
Lentement elle tourna les yeux dans sa direction, la tête suivant à peine le mouvement. Il était là. Les traits inquiets et ce sentiment tranquille qu'il lui émettait. Elle le fixa sans aucune réaction. Que faisait-il là ?
« Kemuri ? Tu m'entends ? » Demanda-t-il avec douceur.
Elle fronça des sourcils. Il avait une femme, il n'avait rien à faire ici ! Elle ouvrit un peu plus la bouche pour parler mais ses lèvres sèches lui firent mal et aucun son ne sortit. Elle grimaça.
« Ne parle pas, ta cage thoracique a subit de gros dommage. C'est d'ailleurs étonnant que tu ais pu revenir dans cet état là toute seule. » Dit-il en lui posant la main sur le bras.
Elle se dégagea violement. Grave erreur. De violentes douleurs se manifestèrent de partout et elle poussa un long gémissement des larmes perlant à ses yeux. Elle entendit à peine Néji appeler un médecin. Celui-ci accourut en lui disant de se calmer et de ne pas bouger, il voulut lui adresser un calmant mais elle le fusilla du regard et elle bougea des lèvres en émettant une sorte de râle. Le docteur parut décontenancé et ce fut Néji qui comprit.
« Je crois qu'elle voudrait parler. »
« Oh ! Bien sûr ! Maintenant que vous êtes réveillé vous allez vous remettre plus vite. »
Elle eut un bruit de gorge méprisant en fronçant des sourcils, décidant de l'ignorer. Le docteur ne mit pas longtemps à lui retirer le tube de sa gorge et déposa une carafe et un verre d'eau sur la table de chevet et sortit. Néji s'approcha de la carafe et lui versa un verre.
« Tu ne dois pas bouger, alors sois coopérative. »
Elle le massacra du regard avec soin. Néji eut un rictus amusé, la puissante, invincible, Kemuri langue de vipère réduite au silence et l'immobilité. Sans parler du manque de sa bonne surdose de nicotine journalière. Il s'assit sur le bord du lit et lui tint le verre aux lèvres, l'aidant à boire. Elle but trois autres verres avant de réussir à sortir sa voix, qui ressemblait à une chaudière en manque de souffle. Néji faillit éclater de rire.
« Merci. »
« ….. Il n'y a pas de quoi. »
« Il n'y a… même…. Pas, de baume…. A lèvres !... Vaut rien ce…. Doc ! »
Néji leva un sourcil, il ne savait pas s'il devait trouver sa réaction amusante ou pas.
« Toujours égale à toi-même, Kemuri-san. » Dit-il d'un ton neutre.
Silence.
« Pourquoi…es-tu, là. »
« J'ai appris par l'Hokage ton état et je me suis précipité ici immédiatement. »
Elle grimaça comme si elle cherchait à puiser quelque chose en elle et réussit à siffler :
« Quand ? »
« Trois jours. »
Elle le regarda incrédule. Puis une colère sourde gronda, lui donnant assez d'énergie pour lui cracher :
« Tu n'avait rien d'autres à faire ! Dégage ! Je ne veux pas te voir ! Sors ! »
Elle prit brusquement une goulée d'air, une souffrance atroce comprimait toute sa poitrine, l'empêchant de respirer. Elle tenta de retrouver son souffle à grands bruits, la panique commença à monter en même temps que les larmes de douleurs, de rage et de peine. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'il soit là ? Qu'il ait dit ça ?
Néji fut choqué par sa réaction véhémente et se mit à paniquer en la voyant se débattre de douleur pour respirer. Il savait que jusqu'ici son état avait été très critique et le byakugan avait révélé des dommages effrayant. Il appela de nouveau le médecin en urgence et se précipita sur Kemuri. Son cœur tambourinait dans ses oreilles et ses mains tremblèrent, elle avait l'air sur le point de mourir !
« Kemuri ! Reste calme, ne me lâche pas ! Je n'ai pas attendu ces trois derniers jours pour que tu meures dans mes bras dès ton réveil ! Je ne supporterais pas de te perdre ! ….. ! »
Néji se raidit, les yeux écarquillés, le souffle coupé. Kemuri le regarda choquée et quelque chose comme de l'horreur s'empara de son cœur lui donnant presque envie d'arrêter de se battre pour respirer. Néji recula et le docteur accouru à son chevet. Kemuri ne le voyait pas ni ne l'entendait. Ses yeux noirs épiaient Néji, son choc, son visage qui se refermait malgré ses yeux encore troublés, et lorsqu'il se détourna brusquement et sortit en silence.
Kemuri sentit les larmes rouler et elle poussa un long cri rauque de désespoir et de douleur. Elle se débattit contre le docteur et les infirmières qui avaient suivit. Mais laissez-la mourir ! Elle voulait mourir bon sang ! Les contours de sa vision s'assombrirent en même temps que ses membres devenaient de plus en plus lourd et que la douleur s'endormait. Elle sentit qu'on lui remettait un tube dans la gorge et sut qu'on lui avait administré un tranquillisant et qu'elle ne faisait que perdre conscience. Ses yeux se fermèrent. Elle allait vivre.
Ssssssssssssssssssssssss
Naruto restait bouche bée en le regardant.
'Ca va gueuler.' Pensa-t-il en fermant les yeux mentalement imaginant trop bien ses hurlements. Et en effet :
« SASUKEEEEE! SALE BATARD ! Non seulement l'autre jour tu me bastonnes pour rien mais il faut en plus que tu te sois retenu de me dire que t'étais enrôler comme instructeur ! »
Sasuke grimaça en l'écoutant, il avait raison à propos de l'autre jour : il l'avait frappé pour se défouler alors qu'il n'y était pour rien. Mais rien que de se rappeler que tout les deux allait….. Il en avait la chair de poule. Autant être honnête et le lui dire :
« J'ai oublié… »
Mais Naruto n'écoutait même pas il hurla :
« J'VAIS TE BUTER MON GARS MAIS BIEN ! »
Et il se jeta sur lui.
« Non mais franchement ! Pourquoi on s'est tapé le prof crétin et pas le canon ? En plus il n'y a que des garçons dans son équipe, personne va en profiter ! » Dit une voix de fille d'un ton snob. Une autre répondit :
« Mais, moi je l'aime bien : il est gentil et drôle. »
« Yumeko-chan a raison. Maître Sasuke est trop chiant, il a dû attraper une crampe au visage quand il était jeune : il sourit jamais ! » Dit un garçon de douze au cheveux long et brun en queue de cheval.
« Ecoute Bôzô ! Si tu comprenais ce que je voulais dire ça m'inquiéterais car ça voudrait dire que tu es homo ! En tant que femme j'admire le bel homme qu'est l'unique héritier des Uchiha. » Reprit la fille au ton snob. Les cheveux long, fins et noirs lui tombait à la taille, ses traits de visage étaient fins et gracieux. Elle n'avait pas plus de treize ans.
Le garçon Bôzô roula des yeux au ciel et croisa les bras. Ses deux coéquipiers étaient quand à eux assis par terre et avaient déjà bien entamer une partie de poker où il pariait leurs shuriken et kunai en guise de gains. Bôzô avait refusé de jouer car il était une nullité absolu en ce qui concernait le bluff, une qualité requise dans ce jeu. En fait il n'avait pas envie de jouer à quelque chose où il était sûr de perdre.
L'équipe d'en face se constituait de la fille snob qui se refaisait les ongles à l'ombre d'un arbre pour ne pas prendre le soleil, de sa coéquipière Yumeko qui rêvassait comme d'habitude, perdue dans son monde imaginaire. Enfin leur dernier coéquipier était un garçon de douze ans, maigrichon, grand comme c'est pas permis à son âge et silencieux comme un cadavre en général. Il était aussi connu à l'académie pour être le plus flippant à cause de cet apparence inoffensive qui contrastait avec sa vraie nature. Pour le moment, il était assis sur le haut d'un poteau d'entraînement et était le seul à regarder avec attention leur deux professeurs se bagarrer comme des écoliers.
« J'en ai marre de toi ! Tu comprend jamais rien ! » S'écria Sasuke en faisant un bond en arrière pour se mettre hors de portée et reprendre son souffle. Naruto se remettait en position d'attaque et gronda :
« C'est plutôt à moi de dire ça ! Sasuke bâtard ! »
« Naruto si tu m'écoutais un peu ! J'ai simplement oublié de te le dire, je ne les avais même pas vu ce jour-là : j'étais en mission ! » Dit le Sasuke bâtard en soupirant.
« Je m'en fous ! Je vais te montrer tu vas voir ! C'est décidé, je te montrerais que mon équipe est la meilleure, je vais t'exploser toi et ta petite gueule de femmelette ! » S'écria Naruto en se redressant et prenant une pose triomphante, les mains sur les hanches et le torse bombé. Sasuke grinça des dents et déclara :
« Ca m'est complètement égal. »
« TOI ! » Cria Naruto en fumant et le pointant d'un doigt accusateur.
L'un des gamins joueurs de cartes au cheveux blanc soupira et dit :
« Jimanko-san tu as de la chance d'avoir un maître qui a au moins l'esprit compétitif. Vous allez faire de gros progrès c'est sûr ! Nous on s'ennuie ! »
« Oh la ferme Shirotarô ! Rien que de penser à toute l'agitation à venir je crains pour ma coiffure et mes ongles ! »
« Ma pauvre ! » Compatis faussement l'autre joueur de carte qui avait lui les cheveux noir profond et court dont les mèches de devant lui tombait sur le front avec élégance.
« Mais pourquoi tu es devenue ninja si tu ne voulais pas te salir ! » Demanda éberlué Bôzô.
« Mon but est de me marier à un bon parti, j'ai une responsabilité. Notre clan Kogawa est petit et tout le monde est moche sauf moi ! Ils comptent sur moi pour y remédier ! »
« Tu es en train de me dire que tu es là seulement pour te trouver un fiancé ! Jimanko-san tu n'as que treize ans ! » S'exclama Shirotarô abasourdi et amusé à la fois. Il était bien content de ne pas être dans la même équipe qu'elle.
« En étant aussi franche sur tes intentions tu ne risques pas d'attirer les gros poissons, ni personne d'ailleurs. » Murmura une voix un peu éthérée. Tout le monde sursauta et se tourna vers le grand garçon sur son poteau d'entraînement. Jimanko fut la première à réagir en lui rétorquant :
« Ne t'inquiètes pas, tu ne m'intéresses en aucun cas, Noroi ! »
« Il s'appelle Majinai, Jimanko-chan. » Chuchota Yumeko timidement.
« Non ! Noroi, ça lui va beaucoup mieux ; c'est une vrai malédiction ce type ! »
Majinai ne dit rien et se désintéressait déjà de la conversation. Le garçon au cheveux noirs regarda Jimanko droit dans les yeux et lui dit avec une expression un peu particulière :
« Tu sais que Majinai fait parti du clan Ishi ? LE clan Ishi ? Et tu viens de le repousser en lui donnant un sobriquet injuriant ! »
Jimanko eut une expression horrifiée, elle plaqua ses mains sur son visage et s'écria :
« Tu n'aurais pas pu me le dire avant Suzuri-kun ! Vous êtes tous des idiots ! »
Bôzô secoua la tête exaspéré et le dit Suzuri ricana sous cape. Yumeko n'écoutait pas et jouait avec des fleurs. Shirotarô lui regardait Suzuri avec intérêt, il l'avait fait exprès. Il avait un sens de l'humour un peu particulier surtout qu'il ne riait jamais ouvertement.
« Les enfants ! » Appela Sasuke. Naruto boudait un peu plus loin.
« Ew ! Pourquoi il nous appelle comme ça ! » Commenta Bôzô dans un souffle.
« Ca craint ! » Renchérit Suzuri en se levant. Shirotarô resta pensif un moment en regardant Sasuke et Naruto qui argumentait sur qui utiliserait le terrain d'entraînement actuel. Ce fut Sasuke qui eut le dernier mot et Naruto retourna bouder plus loin en donnant des coups de pied dans les petits cailloux.
« …. J'aimerais bien échanger. » Commenta-t-il rêveusement.
« Hah ! Quand tu veux blanchot ! » Fit Jimanko méprisante. Il la regarda presque d'un air blessé.
« Yumeko-chan ! Ji-kun ! Où est passé Ishi ! » Appela Naruto, qui avait arrêté de bouder.
« Il m'appelle encore comme ça ! » Siffla Jimanko entre ses dents. En fait elle admettait que c'était de sa faute, elle était allée trop loin lors de leurs présentations.
« Je ne sais pas professeur ! » Répondit en criant Yumeko, tout en se levant et en s'époussetant.
Naruto jura et fit signe aux filles de le suivre. Sasuke ne put s'empêcher de lancer :
« Déjà des problèmes au bout d'une semaine, crétin ? »
Il évita de justesse le shuriken lancé à la vitesse de la lumière. Suzuri en profita pour chuchoter à Shirotarô :
« Il ne deviens marrant que lorsque maître Naruto est dans les parages ! »
Shirotarô et Bôzô hochèrent la tête en même temps en signe d'accord.
Naruto grommelait dans sa barbe à propos de Majinai dont il suivait les traces. Yumeko distraite comme toujours se cogna plusieurs fois contre des arbres situés en face ou à côté d'elle, trop occupée à regarder le paysage et à la grande exaspération de Jimanko. Elle essaya de penser à autre chose et se rappela le jour de présentation de l'équipe avec leur nouveau professeur…..
Flash-back
Yumeko, Jimanko et Majinai sortirent du bâtiment de l'académie pour rejoindre l'esplanade des Hokages, où la veille on leur avait préciser de se rendre à quatorze heure pour rencontrer leur maître instructeur. Lorsque Jimanko aperçut l'esplanade, elle y vit deux hommes. Un grand blond un peu trapu aux traits régulier et plaisant et un autre un peu plus petit avec des lunettes de soleil et une coiffure qui ressemblait à un gros buisson brun. Lorsqu'il aperçurent le groupuscule, l'homme aux lunettes de soleil murmura quelque chose et s'en alla. L'homme blond lui était assis en équilibre sur la rambarde de l'esplanade et leur dédia un large sourire :
« Equipe trois, c'est bien ça ? »
« Oui, monsieur. » Murmura Majinai, à la surprise de Jimanko. Il pouvait parler ?
« Très bien ! Assez-vous, on va faire les présentations ! » Déclara-t-il en souriant.
« Où ça ? » Demanda Jimanko.
Naruto cligna des yeux, pris au dépourvu et dit simplement comme si c'était le plus évident :
« Ben par terre ! »
« Pas question ! Je vais me salir. »
Naruto la regarda avec des yeux ronds. Yumeko et Majinai n'avait pas fait autant d'histoire et s'étaient déjà installer par terre.
« On ne peut pas s'asseoir ailleurs ? »
« Euh… Mais tu peux rester debout….non ? » Dit Naruto en regardant un peu partout, l'air de ne pas savoir que faire.
« Vous osez dire ça à une demoiselle ! »
« Mais…. Qu'elle importance ? Un ninja ça bouge, ça coure et ça se salit ! » Répliqua-t-il en essayant de sourire. Mais c'était qui cette gamine ?
« Puisque vous ne voulez pas vous déplacer donnez moi votre veste que je puisse m'asseoir ! » Dit-elle de son ton snob en tendant la main d'un air authoritaire.
La mâchoire de Naruto en tomba par terre. Yumeko, qui se recoiffait jusque là pour deux petites queue de cheval derrière les oreilles, gloussa devant la réaction de son professeur alors que Majinai eut un rictus. Naruto se ressaisit et lui dit sans détour avec son expression de renard :
« Non. Tes caprices gardes les pour toi ! Assieds toi, tu nous fais perdre du temps ! »
Jimanko parut choquée mais devant l'expression de Naruto qui resta impassible elle bouda et resta debout.
« Bien ! Les présentations donc ! Nom, prénom, âge, ce que vous aimez ou pas et vos rêves ou aspirations ! Je commence ! Alors je m'appelle Uzumaki Naruto, je vais avoir vingt ans ! j'aime les ramen et je suis amoureux d'Hinata avec qui je me marie bientôt ! Je déteste les trois minutes après que l'eau chaude est versé dans les ramen ! Mon rêve c'est d'être Hokage ! »
« Hinata ? Vous ne parlez quand même pas de Hyuga Hinata ? Celle qui a été bannie par son clan et destituée de son rang d'héritière ? » S'exclama incrédule Jimanko.
Les yeux de Naruto s'étrécirent, méfiant.
« Si. Il serait temps de te présenter Madame Précieuse ! »
Jimanko s'offusqua et lui répondit :
« Je suis Kogawa Jimanko, bientôt treize ans. J'aime être belle et que l'on me le dise ! Je déteste les gens moches, ce qui est laid et me salir ! J'aimerais que mon ami d'enfance Hanshi Suzuri-kun m'offre une calligraphie du kanji beauté pour mon anniversaire. Et mon rêve c'est de faire un riche mariage dans un clan réputé parce que je déteste être pauvre ! » Finit-elle avec un sourire en sucre. A côté d'elle Majinai fit un bruit de gorge moqueur.
« Qu'est-ce que t'as toi ! Présentes toi pour voir ! » Aboya-t-elle avec mépris en le regardant de haut.
Majinai sourit et dit doucement :
« Je m'appelle Majinai, j'ai douze ans. J'aime bien l'excitation, le sentiment que procure les situations de vie ou de mort ou de danger. J'aime bien aussi glander de temps en temps. Je déteste les gens qui parlent trop et mon rêve c'est de devenir ninja d'élite. »
Naruto hocha la tête et se tourna vers Yumeko. Celle-ci râvassait en souriant tout en regardant les nuages.
« Eh petite ! » Appela-t-il.
Pas de réaction.
« Yumeko ! » Appela Jimanko avec impatience. Majinai fut plus futée et lui donnant un petit coup de coude dans les côtes. Elle ne sursauta même pas mais tourna le tête vers eux.
« Oui ? »
« Tu peux te présenter ? » Demanda Naruto, qui dans sa tête commençait à traiter de tous les noms la vieille bique qui l'avait mise dans cette situation. Yumeko rougit en s'apercevant qu'elle s'était encore mise à rêvasser et répondit tout doucement :
« Je m'appelle Yumeko Morinaka. J'aime lire et dessiner et aussi apprendre de nouvelles techniques de genjutsu. J'aimerais moins rêvasser et je déteste les umeboshi. Je rêve de devenir une spécialiste en genjutsu. »
« Eh bien voilà ! Les présentations sont faites ! Je vais nous redonner rendez-vous pour un petit entraînement demain matin à neuf heures, ici même d'accord ? »
« Hum…. Maître Naruto ! Vous allez vous marier quand ? » Demanda Yumeko en souriant.
Naruto lui répondit avec son sourire étincelant et purement narutoien.
« Le mois prochain ! J'ai hâte de la voir en robe de mariée traditionnelle ! »
« Mais maître ! Vous êtes sûr de vouloir vous marié avec une femme déshonorée ? Ca n'a pas de sens de se marier avec quelqu'un d'un clan prestigieux s'il en a été rejeté ! » Remarqua Jimanko l'air déçue.
Le regard de Naruto se transforma en glace, qui transperça la gamine de façon implacable lui donnant la chair de poule.
« Je l'aime. C'est simplement pour cette raison que je l'épouse, tout comme ce devrait être toujours la raison pour laquelle on épouse quelqu'un. » Déclara-t-il froidement.
Jimanko détourna les yeux et n'ajouta rien.
Naruto retrouva son sourire et s'écria :
« Bien on se retrouve donc demain ! Et si vous vous débrouillez bien je vous emmène à l'ichiraku ! Au fait Ji-kun, à partir de maintenant ne vient qu'avec des vêtements que tu peux salir ! »
Les trois élèves le regardèrent avec un regard vide. Il ne faisait plaisir qu'à lui-même là.
Fin du flash-back
« Ah Noroi est là ! » S'exclama Jimanko. Depuis les présentations il y a une semaine une sorte de guerre subtil s'était ouverte entre eux.
Noroi se tenait sur le bord d'une falaise en à pic l'air presque en extase. Naruto lui cria dessus férocement :
« Majinai ! Qu'est-ce que tu fous encore ! »
Comme pour lui répondre des cris apeurés de femmes retentirent du bas de l'à pic. Naruto se précipita au bord et se pencha. En bas se trouvait un bassin qui servait à nettoyer le linge et matériel de ninja outre mesure et où des femmes hurlaient. L'eau avait virée au noir et devenait nauséabonde. Majinai eu un sourire satisfait. Le matériel et le linge étaient fichus. Naruto se tourna vers lui furieux. Lui aussi avait fait des blagues et avait même séché des cours pour ça ! Mais il n'avait pas effrayé quiconque aussi sérieusement ni ruiné quelque chose de manière irréversible et de façon volontaire !
Majinai se tourna vers son maître en disant :
« Excusez moi je me suis emporté dans mon enthousiasme ! On commences l'entraînement ? »
Naruto lui agrippa le col et siffla :
« Oui on commence l'entraînement et tu m'excusera aussi de m'être laisser emporté ! »
Et sur ce, il le balança dans le vide.
Ssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
Yumeko : petit rêve, Morinaka : dans la forêt ;
Jimanko : l'enfant de la fierté, de l'orgueil. Kogawa : petite rivière.
Shirotarô : shiroblanc et tarô (je me souviens plus mais c'est commun dans les nom de garçon ! Si quelqu'un s'en souviens dites le moi s'il vous plait!) Tsukimen : masque de lune.
Majinai : un charme (magique), je tiens à dire que le même caractère peut se lire noroi qui veut dire malédiction, d'où son surnom. Ishi : volonté
Suzuri : pierre à encre, Hanshi : papier pour la calligraphie.
Bôzô : en fait je n'en ai pas la moindre idée, ça m'est venu tout seul parce que je trouvais que ça allait au personnage !
Surtout ne me reprochez rien, je me suis rarement autant amusé avec un personnage comme Jimanko ! Tellement d'ailleurs que je crois que je vais recommencer ! Rassurez vous ce en sera pas dans cette fic !
Sinon, un peu du passé de Kemuri…Il était temps ! Mais je vous laisserais mariné un peu plus quand à sa relation avec notre Itachi-kun
