Mot de l'auteure: Bah juste un ti mot pour vous dire que je fais des dessin de mes fics, et de A.D.D, justement, j en ai pas mal. J'ai plein de chibi, mais aussi des normal, et meme en couleur! Mais bon yen a avec des spoiler dedans (on peut pas tout avoir...) mais bon c est presque rien.. tk pas assez pour gacher quoi que ce soit...

Bonne lecture!


Anthem of our dying day: Partie 2,scène 2.

Dans une grande pièce aux murs d'un blanc immaculé, éclairé par de hautes fenêtres ouvertes donc les rideaux se soulevaient au souffle paisible du vent de cette fin d'après-midi de printemps. La lumière jaune orangé du soleil qui allait se coucher dans quelques heures, reflétait sur les nombreux lits vides aux draps assortis aux murs. L'un d'entre eux, par contre était occupé. Au chevet du malade était évaché paresseusement sur une chaise, le coude appuyé sur le rebord du dossier, sa tête lourdement soutenue par sa main droite, un jeune homme. Il était visiblement là, à attendre, depuis un bon bout de temps, assis, contemplant l'unique patient de l'infirmerie avec un intérêt amusé.

Qui est-ce?
Le silence serein de l'infirmerie fut brisé par l'entrer d'un jeune homme blond vêtu d'un ensemble aux teintes de bleu et beige. En fait, il portait l'identique tenue du veilleur, seule la couleur du chandail ainsi que son blason différaient. L'un d'un rouge vin montrant en grand logo au devant un symbole doré représentant un lion. L'autre d'un bleu royale, arborant l'emblème, doré aussi, d'un aigle. En dessus de ce chandail, ils portaient une chemise beige à col haut, agencée à de simples pantalons de coloration similaires. Puis pour compléter le tout, de grosses bottes de cuir brun pour celui en rouge, et des noires, plus fines et raffinées pour son ami.

Aucune idée, je l'ai repêché dans le lac. Lui répondit le jeune aux cheveux gris mal coiffé, d'un haussement d'épaules sans daigner se tourner vers le nouvel arrivant. Le blondinet roula des yeux, faussement exaspéré, et plaça ses mains sur ses hanches, debout à côté de lui, en signe d'autorité.

Al, tes parents ne t'ont jamais appris qu'il ne fallait pas ramasser n'importe quoi qui traîne par terre?

Le dénommé Al rit de ce propos et lui administra un coup de son coude libre directement dans les côtes de son camarade qui l'évita toute fois. Il supprima de son visage son air moqueur et se pencha sur l'occupant du lit, écartant d'un coup de tête les mèches blond tournesol qui tombaient devant ses yeux noisette.

Et cette chose est encore… vivante? Demanda-t-il avec dégoût en constatant la pâleur du corps qui rappelait effectivement celle d'un cadavre.

Le rescapé avait repris conscience lorsqu'une voix avait surgi plutôt dans la calme chambre. Et avait fait mine de dormir, n'ayant pas trop envie de revoir cet illustre individu qui siégeait près de lui. Il avait patiemment écouté leur conversation, reconnaissant la voix de son sauveur, mais pas l'autre, masculine elle aussi. Au moment où la voix non identifiée l'insulta en le comparant à une «chose» d'un ton si péjoratif, il ouvrit brusquement les yeux en direction du blond, le foudroyant de son regard ensanglanté.

Ah!

Le blond bondit vers l'arrière à une vitesse impressionnante, son cœur frôlant la crise cardiaque. La vue de cet être à l'aspect démoniaque le répugnait et le terrifiait en même temps. Il reprenant son souffle il le pointa d'un doigt indigné en criant:

C'est… c'est quoi ce monstre… c'est… c'est un démon! Regarde ses yeux! Regarde ses yeux!

Al dévisageait son ami, il n'avait pas vu les mouvements de son rescapé, mais n'avait pas manqué le geste exagératif de son ami.

Tu vois, c'était encore vivant. Sourit-il en reportant son attention sur ledit démon. Celui-ci ne cessait de fusiller des yeux le blondinet en montrant les dents, on aurait presque dit qu'il allait se mettre à grogner.

Alors poisson, ça va mieux? S'enquit celui au blason de lion, ignorant l'autre hors de lui.

Seulement quand le «poisson» se tourna vers le garçon à la chevelure courte grisonnante, le blond se ressaisit, tourna les talons et sortit de l'infirmerie, coléreux et humilié, en concluant:

En tout cas, soit prudent, on ne sait jamais, peut-être que ce truc-là peut mordre!

Le mage noir dévisagea son interlocuteur sans répondre. Il posa une autre question puisque l'état complètement éveillé du patient laissait comprendre qu'il allait mieux.

T'as un nom, poisson?

Que devait-il répondre? Où était-il pour commencer! Cet endroit ressemblait à Poudlard, mais tout était différent. Cet odieux personnage ne portait-il pas un uniforme, étrange et peu commun, de Gryffondor? Et l'autre, de Serdaigle, non? Sans oublier le fait qu'il est, lui, le puissant et craint de tous Lord Voldemort. Aucun élève n'aurait été assez bête pour le ramener et le soigner. Quand était-il de l'infirmière, alors? Et puis, en l'observant de plus près et plus clairement, ce jeune homme était plus âgé qu'il ne l'avait cru au début. Il devait avait avoir au moins 18 ans, ou 20 ans tout au plus. Donc forcément trop vieux pour encore être étudiant. Après mûre réflexion, pourquoi ne pas rafraîchir la mémoire à cet inculte et lui dévoiler, à condition que réellement il ne la connaisse pas, sa véritable identité.

…Voldemort.

Pour de vrai? … c'est assez absurde comme nom… Tu t'appelles vraiment comme ça! … vol… de… mort… Prononça-t-il, pensif, tout en affichant un air déçu sur son visage.

Oui. Répondit le seigneur des ténèbres fermement.
Ce gars était-il stupide ou le faisait-il exprès? Il reprit rapidement son sourire malicieux se rapprocha du Lord, assit dans son lit, en accotant ses coudes sur le rebord du lit, plaçant sa tête entre ses deux mains qui lui servirent de support. Avant qu'il n'ait pu l'interroger sur l'origine de son ignorance, le pseudo Gryffondor le bombarda de questions.
- D'où viens-tu? Quel âge as-tu? Que faisais-tu dans l'étang? T'es un mage noir? Un démon? Ou un moldu? T'as un travail? T'es encore aux études? Tu viens pas de Poudlard, alors quelle école? T'es un vagabond? Pas un soldat? C'est tes vrais yeux? T'es né comme ça? De quelle famille? Sang pur ou sang mêlé? Tu t'appelles pas vraiment Voldemort? Et…

IL déversa sur l'invité un torrent non-stop de questions, s'enchaînant les unes après les autres sans même lui laisser placer un mot. Ne recevant aucune réponse et étant de toute manière à court d'idées, il ferma son moulin à parole.

Le seigneur obscur avait perdu le court de ses demandes depuis le début et s'en fichait royalement. Cet individu avait un don pour aligner toutes sortes de mots sans interruption, interminable, qui rendaient ses phrases incohérentes et dépourvues de signification. Il avait remarquablement la langue bien pendue celui-là. Cependant, Voldemort n'avait porté attention qu'à une chose: Poudlard. Ce garçon avait bel et bien mentionné l'établissement scolaire, il n'y avait aucun doute là-dessus. Il était donc vraiment à Poudlard, à l'infirmerie pour plus de précision.
- Poudlard? Fut le premier mot prononcé par celui-ci.

Ah! Donc, le chat ne t'a pas mangé la langue! Je commençais à me demander si tu comprenais un seul des mots sortant de ma bouche, ha ha. S'étonna Al, fatigué de discuter dans le vide, quoi que ça lui était égale.: Oui, ici c'est Poudlard, une école de…
- Je sais. Le coupa sèchement le poisson.
Ne le reconnaissait-il donc pas? Comment était-ce possible? Lui! Le Dark Lord! Venait-il d'atterrir dans un autre monde ou quoi! Cette situation devenait stupide.
- Moi c'est Al, je viens d'ici, j'ai 19 ans, je suis un sorcier, mais pas mage noir, je n'ai pas de travail, je suis en 9ème année, soit terminal si tu préfères, dans cette école, à Gryffondor, c'est ma véritable couleur de cheveux et de yeux aussi, ma famille on s'en fou, sang pur, et humain… Roulant des yeux, moqueur, il expliqua comme si son interlocuteur avait un quotient intellectuel très faible.; Tu vois, c'est comme ça qu'il faut répondre aux gens qui nous posent des questions. Tu es si…

Il venait de répondre brièvement, sans aucune pause pour respirer, à son propre interrogatoire, à pur titre de présentation pour son nouvel «ami» et l'invitait à faire de même. Il allait dire «asociale», mais le mage noir le dévisagea encore plus gravement.

La ferme. Tu parles trop. Tu m'énerves. Lança froidement de sa voix glaciale qui… paraissait différente, non?
Le résultat de cette réplique ne fut pas tel que souhaité. Au contraire, le jeune homme semblait charmé de se ton si vénéneux. Il avança son visage, se pencha sur le patient tel un prédateur et déclara avec provocation:

Alors,… comme ça je t'énerve, poisson?

Et arrête de me traiter de poisson! S'emporta le Dark Lord, éloignant sa figure, dédaigneusement de celle qui se rapprochait.
De plus en plus amusé par le mauvais caractère de ce dernier, le garçon aux cheveux gris se leva et s'avança vers sa proie sur le lit comme une panthère imposante pour le dominer. À quelques centimètres de son nez, il chuchota:

Poi…sson. Lui souffla-t-il pour l'énerver avec un rictus des plus malsain au coin des lèvres, alors que le mage ne cessait de prendre ses distances. Il finit néanmoins par basculer hors du lit, ce qui fit rigoler le Gryffondor.
- Du calme Voldy, je vais pas te manger! Ha ha ha!

Ne m'appelle pas «Voldy», comment oses-tu petit crétin! Je suis Lord Vo…

L'autre lui coupa une fois de plus la parole en passant vaguement une remarque.
- T'as pas l'étoffe d'un Lord, mon cher. Tu as quoi, 17 ans? 18? Mon âge environ.

De…
Comment! 17, 18 ans! De quoi parlait-il cet imbécile! Il était un géant de plus de deux mètres aux yeux de démon et au physique serpentesque. Il avait dépassé le demi-siècle depuis un bon moment. Comment pouvait-il être traité d'adolescent! Mais, il comprit la fatale réalité en se remettant debout sur ses jambes, lorsque ses yeux de rubis croisèrent son reflet sur la vitre transparente de la fenêtre près du lit. Son cœur ne fit qu'un bond, choqué par cette nouvelle image.

La réflexion donnée montrait bien un jeune adulte de même groupe d'âge que Al. Un visage pâle sur lequel tombaient délicatement des cheveux noirs parfaitement secs à présent, masquant plus ou moins deux billes où dansaient follement à l'intérieur des flammes rouges. Ce visage était néanmoins différent de celui qui lui avait appartenu dans le passé, il y a si longtemps. Le mage noir resta un moment interdit devant son reflet, sans trouver d'explication rationnelle à ce changement inattendu. Ce ne pouvait être qu'un réel. C'était sûrement un rêve! Ce ne pouvait être qu'un rêve! Non, as un rêve, un cauchemar.

S'il vous plaît, réveillez-moi que je me sorte de ce cauchemar… marmonna le Dark Lord de façon inaudible.

Soudain, il secoua la tête comme pour dire qu'il n'acceptait pas cette situation. Il était peut-être réellement mort et ceci était sa punition. Il ferma les yeux et chassa toutes ces idioties de son crâne et le releva, décidé en lançant à l'autre garçon, sans prévenir:

En quelle année sommes-nous?

Il le dévisagea, le prenant à présent pour celui qui était étrange, mais répliqua automatiquement.

1860, le 18 avril 1860.

Tu te fiches de moi! Aboya Voldemort.

Et non. Soupira le jeune homme devant le peu de confiance qu'il lui consacrait.

A SUIVRE! (fin de 2.2)


Petit bla bla de moi: Aru vous énerve? Moi oui! lol. Je dit ''Aru'', mais en fait je fais allusion a ''Al'', car en japonais on ne dit pas ''Al'', mais on prononce ''Aru''.. et au complet ca donnerais genre ''Arubuzu'' pour Albus. C'est tout mignon. Info appart, vous saviez que je hais Dumbledore? lol surment si vous avez lu mes autre fic (oui, il meurt souvent.. et de maniere sadique et violente la plupart du temps).