Disclamer :les personnages ne m'appartiennent pas mais à J.K Rowling

Merci à Elehyn qui est toujours là pour m'aider, (mon petit canard en sucre.)je vous conseille d'allez lire ses fics, si ce n'es toujours pas fait.

Cette fic est pour ma petite puce adorée Clau .

Merci à toutes celles qui m'ont envoyés une review,

Elehyn , Clau, hannage, mikachan2 and kochka,little miss84,ombre176,livalia, diane23, khisanth, celine s, sev snape, vinéa k.s, the bluhate, agendra, marie, Christine, lasgalenya et merlith

ça fait vraiment plaisir. Vous êtes toutes adorables

Et un joyeux anniversaire en avance à Céline

Et merci à Lola, ma béta.

Vous avez était nombreuses à demander qu'Eden aille à Serpentard, et ce sera le cas, merci encore et n'hésitez pas à me posé des questions ou me donnez des idée, je me ferai un plaisir d'y répondre et d'y prendre compte.

chapitre 3

Dès qu'ils furent arrivés au chemin de traverse, Harry plia sa cape d'invisibilité pour la mettre dans sa poche et le professeur Dumbledore prit la parole.

« - La première chose à faire est de passer par Gringotts où nous allons devoir retirer une somme importante pour pouvoir régler l'achat de tes fournitures scolaires, d'une nouvelle baguette magique, d'une toute autre garde-robe ainsi que d'un nouveau balai. Le tien est trop facilement reconnaissable, et je suis sûr que tu voudras continuer le Quidditch, n'est-ce pas Harry ? » .

« - Oui, ce serait merveilleux de pouvoir continuer à jouer mais les équipes, pour cette année, sont déjà formées donc je n'y crois pas trop. »

« - On ne sait jamais, tout peut arriver. »

« - Vous avez raison. Après tout, qui ne risque rien n'a rien. »

« - Belle philosophie, Harry. »

Tout en se dirigeant vers la banque, ils continuèrent à parler de tout et de rien jusqu'à ce que Harry remarque la façon dont les gens l'observaient. Le jeune homme avait, bien sûr, l'habitude qu'on le regarde mais certainement pas de cette manière-là et il ne put s'empêcher de rougir sous ces regards lourds de désir qui le dévoraient de haut en bas. Par instinct, il se rapprocha du directeur qui, voyant les regards concupiscents des uns et des autres dirigés sur le jeune élève, mit son bras autour des épaules de celui-ci, empêchant ainsi toute tentative d'approche.

« - Dépêchons-nous de faire ce que nous devons faire. Je te préfère en sécurité à Poudlard. Je dois bien avouer que je n'aime pas trop tous ces regards. »

Arrivés au comptoir de la banque, ils demandèrent l'accès au coffre de Harry. Puis, le retrait effectué, ils allèrent en premier lieu à la librairie Fleury et Bott et rachetèrent tous les livres de cinquième année. Ils se dirigèrent ensuite chez madame Guipure pour ses robes de sorcier non scolaires - le port de l'uniforme cette année n'étant pas obligatoire. Dès qu'ils entrèrent dans la boutique de la couturière, celle-ci, reconnaissant le professeur Dumbledore, se précipita à leur rencontre.

« - Bonjour Professeur, dit-elle. Cela fait longtemps que l'on ne vous avait pas vu sur le chemin de traverse. Et qui est donc la personne qui vous accompagne ? » Ajouta-t-elle en regardant curieusement Harry.

« - Ce jeune homme va faire son entrée à Poudlard pour sa cinquième année et nous sommes ici pour lui acheter ses robes de sorcier, ainsi que deux robes de bal - avec un peu de retard. »

« - Bien sûr. Viens, ordonna-t-elle gentiment à Harry. Suis-moi, jeune homme, que l'on puisse faire les essayages. »

Harry suivit madame Guipure tout en remarquant que celle-ci le détaillait.

Harry se sentait réellement mal à l'aise et fut heureux quand tout fût fini et qu'elle leur remit les robes qu'elle avait emballées et rétrécies.

Quand ils furent sortis du magasin, Harry dit,

« - Ces gens me font peur, Professeur. Vous avez vu la façon dont ils me détaillent. J'ai l'impression d'être une proie et qu'eux sont les chasseurs. »

« - J'ai remarqué Harry. Mais nous n'avons pas fini d'acheter tout ce qu'il nous faut, et plus vite ce sera fait, mieux ce sera. Alors dépêchons-nous. »

« - Bien Professeur. Où allons-nous maintenant ? »

« - Chez Ollivander pour acheter ta nouvelle baguette. Tout Poudlard connaît la tienne. Puis, nous irons voir un médico-mage, pour faire rectifier ta vue et ensuite nous irons manger au Chaudron Baveur et cet après-midi nous nous rendrons du côté moldu pour ta nouvelle garde-robe. Cela te va Harry? »

« - Oui, mais pourquoi dois-je me faire rectifier la vue? demanda le jeune homme. »

« - Tu ne penses pas que les gens vont se poser des questions en voyant les yeux de Harry Potter derrière les mêmes lunettes sur ta personne ? C'est ce genre de petits détails qui peuvent tout faire échouer. Il faudra que l'on vérifie tout cela avant ton retour parmi les élèves. Bien. Allons maintenant acheter ta baguette. »

Harry se demanda si monsieur Ollivander allait le reconnaître. Mais ce ne fut pas le cas et c'est ainsi qu'une demi heure plus tard, Harry sortit de la boutique avec sa nouvelle baguette magique.

Sur le chemin qui menait chez le médico-mage, ils passèrent devant la boutique de Quidditch et y entrèrent. Après une longue conversation avec le vendeur, sur le meilleur balai actuellement mis sur le marché, Harry choisit un Tornade 2003, plus performant que son éclair de feu. Son prix le fit quelque peu hésiter, mais avoir cette merveille entre les mains, lui fit s'envoler toute hésitation.

La visite chez le médico-mage fût des plus rapides, le professeur Dumbledore ayant déjà pris rendez vous. Ils passèrent donc tout de suite. Une simple formule associée à un simple geste du poignet pratiqué par le spécialiste et Harry pouvait voir, désormais, sans lunettes.

L'heure de déjeuner arriva très vite. Ainsi, Harry et le professeur Dumbledore entrèrent dans la taverne de Tom pour midi. Tout en mangeant ils réfléchirent au futur prénom de Harry. Au début, ils suggérèrent des prénoms mixtes mais comme aucun d'entre eux n'avaient l'unanimité, le professeur Dumbledore trouva le nom idéal, qui plût également à Harry. Ce prénom était Eden. Sa consonance plaisait beaucoup à Harry qui accepta avec enthousiasme son changement de prénom qui correspondait parfaitement, à son avis, à son changement d'apparence.

« - Harry, à partir de maintenant, nous t'appellerons Eden. Il n'y aura plus de Harry Potter donc si tu veux faire marche arrière, c'est ta dernière chance. »

« - Non, professeur, je n'ai pas changé d'opinion. Nous avons été trop loin pour abandonner ici. »

« - Bien. Dans ce cas Eden, il est temps pour nous de t'acheter ta nouvelle garde robe. Allons dès à présent du côté moldu. »

Ils se levèrent de table, payèrent Tom pour le repas et avant de sortir du côté moldu, le professeur changea leurs vêtements sorciers en habits plus convenables pour le lieu de leurs prochaines courses.

Alors qu'ils marchaient du côté moldu, le professeur Dumbledore prit la parole.

« - Je vais te conduire dans une boutique, Eden, tu verras, elle est faite pour toi, c'est une ancienne élève de Poudlard qui en est la propriétaire et je lui ai envoyé ce matin un message, l'informant que je lui amenais un élève pour un relookage, comme le dit l'expression actuelle. Elle nous attend avec impatience et est très contente que je te remette entre ses mains. Elle adore la mode et sa boutique est un savant mélange de style sorcier et moldu. »

Arrivé a destination, il fût étonné par l'apparence de la boutique. Connaissant les goûts du professeur Dumbledore, il s'attendait à quelque chose de folklorique mais au contraire, elle était très accueillante et très simple. En les voyant arriver, la propriétaire se précipita à leur rencontre.

« - Bonjour Marie. Je te présente Eden, la personne dont je t'ai parlé, dit-il en montrant Harry. »

« - Eden, je te présente Marie. C'est elle qui va s'occuper de toi. »

« - Bonjour, Eden. Viens, suis moi, c'est par là. J'ai déjà tout préparé, dit-elle en emmenant Eden dans une autre pièce. Peux-tu te mettre en sous-vêtements s'il te plaît, ce sera plus pratique pour les différents essayages. »

Elle sortit un moment pour permettre à Harry de se déshabiller et revint à la seconde même où il posait son pantalon sur une chaise, vêtu au tout et pour tout d'un simple caleçon.

« - Oh mon dieu, dit-elle tout en tournant autour de lui. Que tu es magnifique ! Je sais exactement ce qu'il te faut ! Ne bouge pas, je reviens dans un instant. »

Et c'est ce qu'elle fit deux minutes plus tard, les bras chargés de vêtements.

Les habits qu'elle lui présentât étaient de soie, de cuir, et d'autres matières que le jeune Gryffondor ne connaissait pas mais la plupart de ces vêtements avaient un point commun. Ils étaient presque tous coupés très près du corps et Harry, qui n'était pas habitué à ce genre de vêtements, était quelque peu gêné. Après que Marie lui ait fait essayer ce qui paru au jeune homme des tonnes de vêtements différents et, surtout, qu'elle en fût satisfaite, elle permit à son modèle de souffler un peu. Harry n'aurait jamais cru que se faire relooker était aussi épuisant et c'est enfin habillé de neuf qu'il s'assit, exténué.

- Ne bouge pas, je reviens avec le professeur Dumbledore, dit Marie.

Quand le directeur revint avec la jeune femme, celle-ci le fit se relever pour que le professeur admire son œuvre. Maintenant, Harry était habillé avec une chemise ample de soie du même vert émeraude que la brillante couleur de ses yeux. Cela lui donnait un aspect de fragilité qui contrastait magnifiquement avec son pantalon de cuir noir qui, lui, faisait ressortir son intense sensualité. Harry ne pouvait être mis davantage en valeur.

« - Et bien Eden, ces vêtements te vont à ravir. »

« - Peut-être mais ces vêtements, dit-il, gêné, en les montrant. Ce ne n'est pas moi. »

« - Justement c'est ce qu'il faut à Eden, n'oublie pas que tu n'es plus Harry, tu dois changer du tout au tout, même la façon de te comporter, tu as toujours été réservé, un brin distant avec les autres, sauf pour tes deux amis, mademoiselle Granger et monsieur Weasley. Il faut que tu deviennes le contraire, plus enjoué, plus exubérant, »

À l'évocation de ses deux meilleurs amis, Harry se sentit horriblement seul. Il aurait voulu qu'ils soient auprès de lui mais il ne voulait pas qu'ils sachent ce qu'il était devenu. Il avait bien trop honte de sa nouvelle apparence.

« - Que se passe-t-il Eden ?" demanda Dumbledore en voyant le visage triste de Harry.

« - je pensais à Ron et Hermione. Cela fait cinq ans que nous sommes ensemble et ça va faire... tout drôle d'être sans eux. »

« - Écoute si c'est trop dur sans eux, attends un mois ou deux avant de refaire connaissance. Avant ce serait trop suspect. »

Pendant que le professeur Dumbledore et Harry discutaient, Marie avait emballé tous les nouveaux achats et dès qu'ils eurent fini leur discussion, elle leur tendit les paquets. Ils la remercièrent et la payèrent puis s'en allèrent.

« - Bon, nous avons fini, il est temps maintenant de rentrer à Poudlard. »

Ils retournèrent au chemin de traverse et transplanèrent près de l'établissement.

« - Eden, remets ta cape d'invisibilité. Nous irons directement à l'infirmerie. »

« - D'accord professeur. »

Ils étaient presque arrivés à l'infirmerie quand ils entendirent une discussion orageuse.

Devant la porte de son infirmerie, se tenait madame Pomfresh qui empêchait l'entrée à deux personnes qui voulaient y entrer à tout prix.

« - Que se passe-t-il ici ? » demanda le professeur Dumbledore à ces trois personnes.

« - Professeur Dumbledore, Madame Pomfresh nous empêche de voir Harry ! »

« - Mademoiselle Granger, je suis désolé mais toutes les visites, y compris les vôtres, sont strictement interdites. »

« - Mais professeur, Harry est notre ami ! Il a besoin de nous ! »

« - Monsieur Weasley, votre ami est toujours inconscient. Votre présence est donc, pour le moment, inutile. Veuillez tous les deux retourner dans votre salle commune. Ce soir, pendant le repas je ferai une déclaration. Partez maintenant. » dit-il avant d'entrer dans l'infirmerie avec madame Pomfresh et de fermer la porte.

Pendant ce temps, Harry était collé contre le mur, dissimulé sous sa cape. De voir ses amis s'inquiéter de la sorte pour lui, rendit Harry infiniment triste mais il ne pouvait plus faire marche arrière. Dès qu'il ne les vit plus, il entra dans l'infirmerie où l'attendaient le directeur et madame Pomfresh.

« - Est-ce que ça va ?" lui demanda le professeur Dumbledore.

Harry acquiesça d'un signe de tête. Rassuré pour Harry, le professeur Dumbledore se tourna vers madame Pomfresh.

« - Pompom, je vous présente Eden qui, demain midi, sera un étudiant de Poudlard. »

« - Eden ? Joli prénom. Félicitations." dit madame Pomfresh.

« - C'est vrai qu'il est joli, et quitte à choisir un nouveau prénom, autant qu'il le soit. »

« - Il est tard et la journée a due être fatigante. Je vais donc t'apporter ton repas dans ta chambre. Vas-y, je te rejoins. »

Avant que Harry n'entre dans sa chambre, madame Pomfresh l'arrêta.

« - Au fait Eden, ces habits te vont très bien, tu vas en faire des ravages, dit-elle en lui adressant un clin d'œil tout en souriant. »

« - Je n'ai pas eu le choix, je me sens un peu intimidé dedans. »

« - Tu as jusqu'à demain midi pour t'y faire, Eden, et n'oublie pas ce que je t'ai dis pour ton comportement, il doit radicalement changer. »

« - Je sais professeur, je vais tout faire pour. »

« - Bon, il faut que j'y aille, tout le monde va se demander où je suis. Eden nous nous revoyons demain. »

« - À demain professeur. » , dit-il avant de les quitter et de rejoindre sa chambre.

Pendant que Harry dînait, le professeur fit son annonce dans la Grande Salle.

À la table des Gryffondors, le mécontentement régnait, et les Serpentards, eux, jubilaient.

À suivre