Disclamer :les personnages ne m'appartiennent pas mais à J.K Rowling

Elehyn: coucou ma douce, je suis contente d'être ton amie. tu es toujours là pour les bons ou les mauvais moments, me conseillant ou m'incitent à écrire, merci et bisous ma douce

Lola Reeds: merci d'avoir était si vite à le corriger et passe de bonne vacances

Réponses aux reviews:

Tchii : oui d'accord pas de problème, mais envois moi un mail pour qu'on puisse parlait plus avant, tu trouveras mon adresse dans ma fiche persso

Yami Aku: vivement que tu reviennes de vacances, je veux lire tes chaps et faut pas angoisser comme ça c'est pas encore fini, je te réserve un superbe chap18, que d'ailleurs j'ai pas encore écris

Lapieuvredudesert:contente que tu sois la ma petite pieuvre

Lululle: tu me fais rougire, et vivement que tu mets de nouveau chap de tes superbes fics

Céline.s: depuis le début tu et là merci et désolé de t'avoir fais pleurer

Minerve: j'aime les fins heureuses, donc tu vois le dénouement

Astronema: voilà la suite, mais il ne vaut pas du tout le 16 mais il fallait passer par ce chap, donc attend le prochain

Vif d'or : t'inquiète il va encore payer

Elena J. Malfoy, désolé c'est pour le suivant, promis

Lyly, oui il la retrouvera

Jessica Angel, oui il va le découvrire dans le chap18

Edge, il le sera, pas de problème

Ketuy, ba, c'est pas grave, contente que ça te plaise

Namie cassy :merci mais, as-tu aimé le reste?
Shyrinia : c'était fais pour, je voulais que ça sois triste, et en voyant vos réactions, je crois que j'ai réussi

Tiayel : pour la grossesse, ça sera pour le chap suivant et il aura beaucoup de chose très plaisante, je t'assure, et pour ta question: oui ça ne me dérange pas du tout, je trouve ça trop mignon

Miss Baxter/Cheyna: pour sa cicatrice, au début j'ai expliqué qu'à la mort de Voldemort, elle avait disparu en même temps. il fallait bien que je trouve un moyen de la faire disparaître, autrement Harry aurait était trop reconnaissant

Valy : désolé de l'attente, mais ce chap de transition, je n'arrivais pas à l'écrire pour tant il fallait y passer

Morgana : cette fin sera heureuse, donc biensure qu'ils finiront ensemble

Ariane Maxwell-Shinigami: merci et t'inquiète

crystal y : normalement il reste deux chap, pour ça main tu verras avec ce chap

Djeiyanna: c'est dans le prochain, promis

Snape Black Rose : elles arrivent, je te promets

:) : oui il va le faire mariner mais c'est pour le chap suivant

Naya Redwolf: nan t'inquiète, et merci

Ginypompom : nan mais pourquoi pas dans une autre fic LOL

Pour vos reviews ça fait vraiment plaisir, surtout que j'en ai jamais reçu autant ça prouve que ce chap à plus et j'espère que la suite vous plaira autant.

Je précise que ce chap et un chap de transition, donc ne vous attendez pas à quelque chose de génial moi-même je ne le trouve pas très bien. Mais il fallait passer par ce chap. le prochain sera carrément mieux je vous assure, mais je ne sais pas quand il arrivera car ma béta sera en vacances et je compte m'avancer pour les deux derniers chap d'Eden, d'initiation chez fondateurs et d'une autre fic que j'ai en tête et que je suis entrain d'écris le 1er chap ça sera bien sur un slash hp/ss le titre provisoire et « tu n'es plus seul Harry! »

Ma Lola sera à la rentrée très occupée donc je recherche une personne qui pourrait m'aider

Dans mes textes: tournure de phrase, etc.…, qui lirait mes textes et me dirait ce qui ne va pas, ce qu'il manque, enfin vous voyez le genre LOL et de préférence qui aurait msn

J'arrête de blablater et bonne lecture

À la prochaine

bisous

artemis

Chapitre 17

La porte de l'infirmerie s'ouvrit avec fracas et quatre jeunes personnes, dont l'une portait une cinquième, entrèrent avec précipitation.

« - Madame Pomfresh ! » hurla celui qui portait le blessé.

L'infirmière qui se trouvait derrière un des paravents de la pièce reconnut sans problème la personne qui venait de hurler.

« - Monsieur Weasley, je ne suis pas sourde et qu'avez-vous à hurler de la sorte ? » demanda-t-elle d'un ton exaspéré.

Contournant le paravent, elle découvrit les cinq élèves et, en voyant Harry pleurer et se tenir le poignet, elle se précipita dans leur direction.

« Par Merlin ! Que lui est-il arrivé?» leur demanda-t-elle.

Ne leur laissant pas le temps de répondre, elle reprit :

« - Monsieur Weasley posez-le sur le lit.» lui ordonna-t-elle d'un ton qui n'admettait aucun refus.

Ron déposa délicatement Harry sur un des lits, et se recula pour faire place à l'infirmière.

« - Comment cela s'est-il produit ?» redemanda-t-elle.

« - Un accident de potions, la préparation s'est renversé sur la main d'Harry et l'a rongée.» lui répondit Hermione.

L'infirmière essaya de toucher le poignet du jeune homme, mais celui-ci se recula de peur de souffrir davantage.

« - Harry je sais que ça fait mal, mais je ne pourrai rien faire si tu ne me laisses pas t'ausculter.» finit par dire madame Pomfresh, compatissante à la douleur de son patient.

Harry retira sa main de son membre amputé et le lui montra.

Après quelques secondes d'examen, elle le regarda dans les yeux et lui fit un petit sourire.

« - Tu as de la chance Harry, c'est guérissable et réversible mais cela prendra un peu de temps.» l'informa-t-elle, soulagée.

Elle se dirigea ensuite vers une armoire et revint avec un verre de potion qu'elle lui tendit.

« - Tiens, bois ça. Cela fera disparaître la douleur pour un moment. »

Puis elle se retourna vers les autres et ajouta :

« - Il faudrait qu'un de vous aille chercher son pyjama et quelques affaires de rechange, car il va devoir rester un petit moment ici. »

« - J'y vais.» intervint Blaise qui se précipita en courant hors de l'infirmerie.

À peine une minute venait de s'écouler, qu'il revint en courant près du jeune alité.

« - Monsieur Zabini ?» s'étonna madame Pomfresh du brusque retour du jeune homme.

« - Il arrive Harry, Snape se dirige par ici.» s'écria le Serpentard.

Harry, qui était allongé, se redressa brusquement.

« - Je ne veux plus le voir ! Je ne veux plus qu'il m'approche !» hurla ce dernier.

« - Quelqu'un pourrait-il me dire ce qu'il se passe à la fin ?» s'exclama l'infirmière.

Un grand silence lui répondit. Personne n'osait parler de peur de trahir le secret du blessé. Ce fut donc lui qui parla en premier, brisant ce lourd silence tendu.

« - C'est bon, madame Pomfresh sait tout pour moi et le professeur.» les rassura-t-il en les regardant tour à tour.

« - Pourquoi ne veux-tu plus le voir Harry ? Je croyais que vous étiez ensemble. »

voulut-elle savoir.

« - C'est un peu long à expliquer mais pour faire court, c'est fini entre nous. » expliqua Harry d'une voix heurtée.

« - Comment ça ?! Hier encore tu me disais, qu'entre vous c'était le grand amour.» s'étonna-t-elle.

« - Le grand amour, c'est ça, il s'est bien joué de lui, il a toujours su qui il était réellement et quand il en a eu fini avec Harry, il l'a jeté comme un moins que rien et en l'espace de deux secondes, il l'avait remplacé par quelqu'un d'autre.» expliqua le roux avec dégoût et hargne.

« - Ce n'est pas possible, il doit y avoir un malentendu.» hasarda-t-elle sidérée par ce qu'elle venait d'entendre.

Le jeune homme hocha la tête tristement.

« - J'aurai bien voulu mais je l'ai vu de mes propres yeux.» confirma Harry dans un murmure.

« - Mon pauvre chéri, ne te fais pas de soucis, je vais m'en occuper, il ne t'approchera plus.» le rassura-t-elle d'une voix maternelle.

Elle eut juste le temps d'arriver à la porte que celle-ci s'ouvrit sur le professeur Snape.

« - Je suis désolée professeur Snape mais toute visite est interdite ! Il n'y aura aucune exception !» l'informa-t-elle d'une voix sèche et froide qui essayait de cacher son dégoût.

Après ces paroles, elle ferma la porte ne laissant pas la moindre chance à l'enseignant de dire quoi que ce soit.

Quand elle revint vers les cinq étudiants, elle redemanda à Blaise d'aller chercher ce qu'il devait puis à Ron et Draco d'aider Harry à se dévêtir pendant qu'elle irait chercher sa baguette.

Le Gryffondor et le Serpentard s'exécutèrent en ne laissant qu'un caleçon à leur ami.

Une fois l'infirmière revenue, elle demanda aux deux jeunes hommes de rejoindre Hermione derrière le paravent. Quand les trois élèves furent hors de sa vue elle somma Harry de s'étendre sur le lit et de baisser quelque peu l'élastique de son sous-vêtement. À cette requête, le Serpentard haussa les sourcils en signe d'interrogation et elle répondit :

« - Je voudrais vérifier que le choc n'a rien fait aux fœtus.» l'informa-t-elle en faisant passer sa baguette sur le bas de son ventre.

Soucieux de la santé de ses enfants, Harry la laissa faire.

L'infirmière fit alors apparaître un hologramme de son utérus. La veille déjà, il avait eu un aperçu de son organe mais ce spectacle le troublait toujours autant. Il vit donc ses deux enfants dont le cœur battait la chamade.

Devant cela, Harry s'inquiéta mais l'infirmière le rassura en lui disant que c'était tout à fait normal et que tout allait bien, ce qui le soulagea grandement. Dès que Blaise refit son apparition avec les affaires de son compagnon de chambre, d'un coup de baguette, la médicomage le revêtit de son pyjama et demanda aux quatre amis du jeune homme de quitter l'infirmerie pour qu'elle puisse en toute liberté, prodiguer ses soins..

Et c'est avec regret et hésitation qu'ils sortirent de la salle en saluant leur ami.

Dès qu'ils furent sortis, madame Pomfresh quitta Harry quelques instants et revint avec un grand verre de potion dont l'odeur et la fumée ne tentait pas du tout le jeune blessé.

Devant sa mine dégoûtée, madame Pomfresh fut intraitable et lui mit de force le verre dans sa main intacte.

« - Aller bois, ne fais pas le difficile c'est pour ton bien Harry.» le gronda gentiment l'infirmière.

« - C'est pour quoi faire ?» demanda quand même le patient toujours aussi réticent à boire la potion.

« - C'est à peu près comme du poussos sauf que là tu ne sentiras rien.» lui répondit-elle avant de reprendre. « Pendant que ta main repoussera, tu seras endormi pendant deux jours et une nuit, pour que ta magie se consacre entièrement à la repousse de ta main.»

Dès qu'elle eut fini son explication, Harry hocha la tête de compréhension, prit une grande inspiration et avala la potion d'un trait. À peine le liquide fût-il ingurgité qu'il s'écroula endormi. La femme n'eût juste le temps que de prendre le verre avant que celui-ci ne tombe par terre. Avant de le quitter, elle prit soin de l'installer le plus confortablement possible.

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Au moment même où Harry buvait sa potion et s'endormait, la grande salle était en ébullition. Tout le monde savait à présent que le jeune Serpentard, Eden Aris était en réalité Harry Potter. Certains étaient heureux de le retrouver, d'autres se sentaient trahis de ne pas avoir été mis dans la confidence, et d'autres encore étaient choqués de l'avoir côtoyé et de ne pas l'avoir reconnu. Et c'est dans ce brouhaha que les deux Gryffondor et les deux Serpentard firent leur entrée. À leur arrivée, tout le monde se tut et les regarda.

« - J'ai comme la drôle d'impression que tout le monde est au courant pour Harry.» constata Hermione.

« - J'en ai bien peur.» confirma le blond.

« - Qu'est-ce qu'on fait ?» demanda Ron avec de l'inquiétude dans la voix.

« - Rien, on ne peut rien faire, espérons simplement qu'ils laisseront Harry tranquille.» répliqua Blaise, fataliste.

Le groupe se divisa en deux et ils se dirigèrent chacun à leur table respective où ils furent immédiatement assaillis par leurs camarades de maison.

Heureusement pour eux, le professeur Dumbledore fit son entrée dans la grande salle et demanda le silence, ce qu'il obtint de suite au grand soulagement des quatre amis, qui n'étaient pas prêts à répondre à l'avalanche d'interrogations de leurs condisciples.

Sachant que le secret avait été découvert, le directeur décida que, pour le bien de Harry, il valait mieux raconter ce qu'il s'était passé. Il ordonna ensuite à chaque élève de laisser le garçon en paix et de ne pas le harceler de questions ou d'insultes à sa sortie de l'infirmerie.

Ce que venait de leur apprendre le vieil homme laissèrent les élèves dans un silence abasourdi. Puis, petit à petit les discussions reprirent de plus belle mais plus discrètement. Chacun avait son mot à dire mais comme il y avait encore des leçons, ils se dépêchèrent tous de finir leur repas et la journée reprit son cours. Pendant le reste du jour, le nom de Harry Potter fut plus d'une fois prononcé. Et ce fut seulement tard dans la soirée que chacun reprit une conversation normale.

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La nuit venait de tomber sur Poudlard, et tout le monde dormait du sommeil du juste. Une personne pourtant ne pouvait dormir, son cœur étant trop douloureux pour cela.

Cette personne n'était autre que le professeur Snape qui se dirigeait d'un pas hésitant et silencieux vers l'infirmerie. Il y entra discrètement et quand il vit que l'infirmière de garde ne s'y trouvait pas, il avança vers le seul lit occupé de la pièce.

Là, devant lui, plongé dans les songes, reposait l'être le plus cher à son cœur. Il s'agenouilla et regarda la personne étendue. D'une main tremblante, il se mit à redécouvrir avec tendresse les traits du dormeur, redessinant le contour et les lignes de ce visage tant aimé, parcourant la bouche qu'il avait tant de fois embrassée, ces longs cheveux qu'il aimait caresser. A cet instant, il ne put s'empêcher d'embrasser les lèvres si douces qui peu de temps auparavant lui appartenait. Il savait qu'il ne pouvait pas rester là. Il savait aussi que le jeune homme lui en voulait d'avoir était si cruel et sans cœur.

Au souvenir de la façon dont il s'était pris pour se venger et en se remémorant la douleur affichée sur le visage du jeune homme, les larmes se remirent à couler. Qui aurait pu croire que cet homme à l'apparence si froide et si cruelle, souffrait à ce point ? Qui aurait pu imaginer un seul instant que cet homme était anéanti par ce qui avait fait ?

Toujours agenouillé le dos secoué par ses pleurs, il murmura :

« - Excuse-moi mon amour, s'il te plaît. Pardonne-moi. Ce que je t'ai fait est inexcusable mais la colère m'a aveuglée. Tu ne peux pas savoir combien je suis désolé, ce n'était que de la comédie, mon amour, il n'y a jamais eu que toi dans mon cœur et dans ma vie et cela pour l'éternité. Sans toi ma vie n'a plus aucun sens, sans toi je n'existe plus. Je voudrais tellement revenir en arrière, voir tes yeux s'illuminer quand tu me voyais et pas la tristesse et la douleur que j'ai vu ce matin pendant le cours, par Merlin comment ai-je pu te haïr, toi qui es mon âme et mon cœur. Oh ! Mon amour je suis tellement désolé.» sanglota-t-il désespérément, la tête posée contre le ventre du jeune endormi qui n'avait rien entendu de ce déchirant aveu.

Soudain, le professeur entendit une porte s'ouvrir. Il baisa délicatement les lèvres du jeune homme et déposa sur la table, près du lit, une rose rouge, symbole de son amour pour lui. Il eut juste le temps de se fondre dans les ombres avant qu'une infirmière ne vienne voir l'état du patient. Il profita de cet instant pour s'en aller, laissant à regret derrière lui, la personne qui comptait le plus pour lui et, le cœur lourd, s'en retourna vers ses appartements où la solitude l'y attendait.

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À son réveil, Harry eut la surprise de voir madame Pomfresh à son chevet. La première chose qu'il pensa c'est qu'est-ce qu'il faisait de nouveau là? Puis tout lui revint en mémoire. Il se redressa brusquement retenant son souffle et regarda sa main de nouveau intacte. Soulagé, il respira de nouveau et se recoucha.

« Merci mon Dieu.» pensa-t-il. Il regarda ensuite l'infirmière qui l'avait vu faire, d'un air amusé.

Celle-ci le regarda avec bienveillance.

« - Enfin réveillé Harry ? Tes amis commençaient à être impatients.» lui dit-elle avec un sourire.

« - Ils sont là ?» demanda-t-il en s'étirant comme un jeune chat.

« - Oui, à mon bureau c'est la quatrième fois qu'ils viennent voir si tu es réveillé.» l'informa l'infirmière en l'auscultant.

« - Pourquoi? Il est quelle heure?» questionna le jeune patient.

« - Il va bientôt être dix huit heures. Tu devais être fatigué émotionnellement, c'est pour ça que tu ne t'es pas réveillé plus tôt.» lui répondit madame Pomfresh.

Quelques minutes plus tard, après avoir vérifié minutieusement sa nouvelle main, elle lui fit un grand sourire.

« - C'est parfait Harry, tu pourras l'utiliser de nouveau sans problème.» le rassura-t-elle.

Harry regarda attentivement sa nouvelle main, pliant les doigts, la redécouvrant dans tous les sens, heureux de la retrouver.

L'infirmière, qui l'avait quitté après l'avoir ausculté, revint accompagné de Draco, Blaise, Ron, Hermione et à sa grande surprise de Neville.

« -Neville?» dit Harry incrédule.

« - Oh! Harry, je suis désolé c'est de ma faute ce qu'il t'est arrivé.» pleurnicha la terreur des chaudrons.

« - Harry?» dit-il surpris.

Harry était intrigué par deux choses. L'une par la présence du jeune homme en ces lieux, et l'autre par le nom que celui-ci lui avait donné. Il regarda ses amis, qui à son grand déplaisir ne disaient rien et surtout affichaient des mines coupables. Qu'avaient-ils encore fait ? Pourquoi cet air fautif ? Il les regarda tour à tour en leur lançant un regard interrogateur, attendant que l'un d'eux se décide à parler. Les secondes défilaient et personne n'osait dire quoi que ce soit.

Harry dut alors prendre les devants.

« - Neville tu veux bien nous laisser quelques instants s'il te plaît ?» demanda-t-il calmement.

« - Bien sûr. Tout ce que tu voudras Harry.» se précipita de dire le jeune homme avant de s'éclipser.

Harry attendit que le jeune homme soit parti pour parler.

« - Crachez le morceau, que se passe-t-il et pourquoi Neville m'a appelé Harry au lieu d'Eden ?» demanda le jeune alité quelque peu énervé.

« - Heu… Harry, tu sais quand tu as eu ton second accident de potions, bah, tu vois dans l'affolement on a crié ton nom et tout le monde l'a entendu.» lui dit Ron d'un air contrit.

« - Tu plaisantes là? Rassure-moi?» implora le brun en se prenant la tête entre ses mains.

« - Désolé » lui répondit Ron en baissant la tête.

« - Et à part la classe, qui d'autre le sait ?» hésita à demander le jeune homme d'une petite voix, en se doutant de la réponse.

« - Toute l'école le sait Harry.» intervint cette fois-ci Hermione.

« - Ils savent quoi exactement ?» demanda-t-il exaspéré.

« - Que Eden Aris est en réalité Harry Potter.» dit simplement Draco.

Blaise se précipita vers le jeune homme et s'assit sur le lit en le regardant dans les yeux.

« - Excuse-nous Harry, on ne l'a pas fait exprès, ce qui t'es arrivé nous a fait tellement peur qu'on s'est précipité en criant ton nom sans nous rendre compte.» implora Blaise malheureux de l'avoir trahi par mégarde.

« - Un jour ou l'autre ils l'auraient su.» avoua Harry, réaliste.

« - Quand tu étais inconscient le Directeur leur a dit pour l'accident et la raison de ta nouvelle identité, et leur a demandé de te laisser tranquille, mais à mon avis n'y compte pas trop.» commenta Hermione.

« - Dis Harry, tu nous en veux pas trop ?» reprit Blaise.

« - Ce qui est fait et fait, donc à quoi ça me servirai de vous en vouloir ?» soupira-t-il.

Blaise qui regardait tout autour de lui, remarqua la rose sur la petite table près du lit.

« - Tu as vu Harry, quelqu'un t'a apporté une rose, une rose rouge en plus, symbole de l'amour. Tu crois que…» Blaise n'eût pas le temps de continuer que son ami hurla.

« Jette-la ! S'il croit qu'une simple rose peut tout pardonner, il se met le doigt dans l'œil.» s'exclama Harry sidéré par le culot de son ex-amant. Il était certain que la rose venait de lui. Lui seul savait à quel point il aimait cette fleur.

« - Après une de nos disputes où j'avais failli rompre avec lui, Severus m'avait envoyé une rose et bien sûr je lui ai pardonné. Je trouvais ça si romantique. Mais s'il croit, que cette fois-ci après tout ce qu'il m'a fait je vais lui pardonner, il peut toujours rêver.» s'indigna-t-il, fou de colère. « - Nan mais pour qui il me prend ? Il croit qu'en claquant des doigts je vais faire le beau et me jeter à ses pieds ? Il a voulu rompre avec moi, il s'est conduit comme un salaud de la pire espèce. Je n'ai plus rien à faire avec lui, c'est fini et pour de bon !»

Il se tourna alors vers ses amis et ajouta avec hargne :

« Foutez-moi cette rose à la poubelle ! Je ne veux plus la voir !»

N'ayant jamais vu Harry dans une telle fureur, l'un d'eux se dépêcha de le faire.

Le Survivant était toujours en train de grommeler quand l'infirmière se présenta devant lui.

« - Harry ! Je t'entends hurler depuis mon bureau, si tu ne te calmes pas tout de suite, je te fais boire un calmant.» l'informa-t-elle.

« - Désolé madame Pomfresh.» murmura-t-il, contrit de s'être emporté de cette manière.

« - Harry, Neville attend toujours à la porte de l'infirmerie.» reprit-elle soulagée que le jeune homme se soit repris.

« - Oups, j'avais oublié. Vous pouvez lui dire de venir s'il vous plaît ?» demanda le jeune homme.

« - Oui, mais dans 10 minutes je veux que tout le monde sorte d'ici, il faut que tu te reposes.» expliqua l'infirmière.

« - Dix minutes ? Mais ce n'est pas beaucoup ! » grommela Harry avec un regard de chien battu.

« - C'est ça ou rien Harry. Et ce regard ne marche pas avec moi. Ton père et Sirius m'en ont immunisée.» rigola madame Pomfresh.

« - D'accord pour dix minutes, de toute façon je n'ai pas le choix.» bouda-t-il.

« - Espèce de gamin.» le réprimanda-t-elle gentiment avant de les quitter.

Quelques instants plus tard, Neville fit son apparition.

« - Comment vas-tu Harry ? Tu ne m'en veux pas trop ?» demanda tout de go le jeune Gryffondor quand il arriva.

« - Mais nan, regarde, tout va bien.» lui répondit Harry en lui faisant voir sa main en souriant.

« - Je suis désolé pour ton secret.» murmura Neville la tête baissée.

« - T'inquiète, un jour ou l'autre, tout le monde l'aurait su, je t'assure que je ne t'en veux pas le moins du monde.» tenta de le rassurer Harry.

« - Oui mais c'est à cause de moi que tout le monde sait pour toi.» continua la terreur des chaudrons.

« - Neville, regarde-moi.» demanda Harry exaspéré.

Le jeune homme regarda Harry dans les yeux.

« - Arrête de t'en faire, le passé est le passé Neville. Ce qui est fait et fait, n'en parlons plus, d'accord ?» lui dit Harry avec un petit sourire.

« - Merci Harry, tu as toujours eu un grand cœur, pardonnant à tout le monde, t'es génial.» lui dit le jeune homme en lui retournant son sourire.

« - Ne dis pas ça, je suis comme les autres, ni plus ni moins.» assura-t-il.

Après cela, les quatre autres jeunes gens qui avaient été mis un peu à l'écart, les rejoignirent dans leur conversation mais, les dix minutes s'étant trop rapidement écoulées, ils durent se résoudre à quitter Harry, lui promettant de venir le lendemain à la première heure pour venir le chercher.

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Le lendemain matin, un Harry surexcité, bougeait dans tout les sens, ne supportant pas de rester enfermé dans l'infirmerie.

« - Harry, arrête de gigoter et viens ici.»lui demanda madame Pomfresh qui était assise à son bureau.

Il s'empressa d'obéir, espérant sortir plus promptement.

« - Hier, en t'examinant, j'ai vu que tu avais quelques griffures sur les bras, as-tu un chat?» demanda-t-elle.

« - Oui, un chaton, je l'ai eu à Noël. Pourquoi?» demanda-t-il à son tour.

« - Pendant une grossesse, il n'est pas très conseillé d'avoir un chat, les chats sont porteurs de maladies et il serait préférable que quelqu'un d'autre s'en occupe pendant ta grossesse.» lui dit-elle.

À cette nouvelle, Harry reçut comme un coup au cœur, "Amour", son petit chat était devenu très important pour lui. Mais malheureusement il n'avait pas le choix, ses enfants devaient passer avant tout.

« - Bien, je ferai ce qu'il doit être fait.» murmura-t-il d'une petite voix triste.

« - Ce n'est que pour quelque mois, Harry. Après, tu pourras le récupérer.» assura-t-elle désolée de la peine qu'elle venait de causer au jeune homme.

Harry avait décidé cette nuit de rendre tous les cadeaux qu'il avait reçu de Severus, ne voulant rien garder, à part "Amour". Mais maintenant, le cœur lourd, il décida que le chaton retournerait lui aussi chez le maître des potions.

Ne voulant pas faire attendre ses amis davantage, il demanda à l'infirmière s'il pouvait partir. Celle-ci acquiesça et il sortit, la tête basse.

Sur le chemin du dortoir, Harry fit un tour en cuisine et appela Dobby, celui-ci apparut tout de suite, ayant toujours su qui il était réellement car on ne trompait pas les créatures magiques.

« - Que puis-je faire pour vous, Harry Potter ?» demanda l'elfe de maison.

« - Combien de fois t'ai je dit de m'appeler par mon prénom, Dobby ?» demanda-t-il exaspéré.

Celui-ci ne répondit pas. Pour lui, appeler le jeune homme par son prénom serait un sacrilège, un manque de respect.

« Harry Potter, veut-il quelque chose ? Dobby peut-il aider Harry Potter ?» redemanda-t-il.

Avec un soupir d'exaspération, il demanda

« - Pourrais-tu me rendre un service ? »

« - Tout ce que veux Harry Potter !» lui fut-il répondu.

« - Est-ce que tu peux venir dans ma chambre avec un carton, et dès que je l'aurai rempli, pourrais-tu le donner à quelqu'un ?» questionna-t-il.

« - Oui, Harry Potter, Dobby peut le faire.» lui répondit l'elfe.

« - Merci Dobby.» lui dit simplement Harry touché par la gentillesse de l'elfe.

« - Dobby rejoindra Harry Potter dans sa chambre avec le carton.» informa-t-il avant de s'éclipser.

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Arrivé dans sa chambre, Harry ouvrit commode et armoire et prit les objets et les vêtements que lui avait offert son ex-fiancé et les mit en tas sur le lit. Le plus dur fut de retirer son alliance et ses bijoux qu'il avait toujours sur lui. Dès qu'il les retira, il ressentit comme un manque, et versa quelques larmes, mais d'un revers de main, les essuya très vite, s'en voulant de cette faiblesse passagère.

Quand Dobby arriva, tout était prêt et en quelque seconde tout fut enfermé dans le carton, puis le cœur lourd il alla chercher le chaton endormi.

« - Viens là "Amour".» dit-il en le serrant une dernière fois contre lui et en l'embrassant sur le museau. « - Au revoir mon trésor, j'espère qu'il s'occupera bien de toi. »

Le chaton dans les bras, il se dirigea vers l'elfe de maison.

« - Peux-tu apporter le carton et le chaton au professeur Snape, s'il te plaît Dobby ?» demanda Harry.

« - Oui Harry Potter, Dobby va le faire tout de suite, faut-il attendre une réponse ?» questionna le petit être.

« - Non Dobby, pas de réponse.» murmura-t-il en fermant les yeux de tristesse.

L'elfe hocha la tête et dans un "pouf" disparu.

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Au lieu d'apparaître dans l'appartement du maître des potions Dobby frappa à la porte et attendit.

Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit sur le professeur Snape.

« - Dobby apporte ceci pour le professeur Snape. Où Dobby doit-il les poser ?» lui demanda l'elfe en lui faisant voir le carton et le chaton.

Severus, sans voix, lui montra la table et l'elfe de maison y posa le petit animal qui miaulait et l'encombrant carton et s'en alla en s'inclinant.

Le professeur avança tout doucement et là il reconnu "Amour", le chaton qu'il avait offert à Harry. Il se précipita alors pour ouvrir le carton.

Là, il vit tout les présents qu'il avait offert avec amour. Les mains tremblantes, il les sortit un par un, caressant, touchant, tout ce que son aimé avait touché. Puis il trouva une petite boîte qu'il prit et qu'il ouvrit et là, il s'écroula sur le sol. Dans son écrin reposait l'alliance, symbole de leur futur bonheur. Un bonheur qu'il avait détruit.

Severus était anéanti, il savait que cette fois-ci, il ne serait pas pardonné facilement. Il était sûr que la route serait longue pour retrouver le chemin du Cœur de celui qu'il aimait.

Il se releva et remit avec soin et amour toutes les affaires dans la boîte, et prit le chaton dans ses bras. Il réduisit ensuite le carton et le mis dans sa poche.

« - On va aller voir ton maître, t'es d'accord ?» demanda-t-il au chat qui bien sûr ne lui répondit pas, étant trop occupé à ronronner de bonheur de revoir son deuxième maître.

Il fit attention de ne croiser personne et quand il entra dans le dortoir des Serpentard, il se dirigea directement vers la chambre de Harry. En entrant, il ne vit personne, mais entendit le bruit de l'eau venant de la salle de bain. Il déposa le chaton sur un des lits et s'y dirigea. Il ouvrit silencieusement la porte et se figea sur place devant ce qu'il voyait.

Dans la cabine transparente, inconscient de la présence du maître des potions, Harry prenait sa douche, les yeux fermés, la tête relevée, profitant de cette eau chaude qui coulait sur sa peau, les deux mains dans les cheveux, exposant son torse au jet de la douche.

La respiration de Severus devint de plus en plus difficile et son bas ventre s'enflamma tandis que ses yeux restaient rivés sur Harry. Il n'arrivait pas à se rassasier de ce spectacle si envoûtant. La tentation était telle qu'il commença à faire son entrée dans la pièce. Il poussa le battant de la porte, prêt à avancer quand le jeune homme arrêta l'arrivée d'eau. A ce moment-là, il reprit ses esprits et se dépêcha de rejoindre la pièce en attendant son élève et en faisant tout son possible pour calmer son désir.

Une dizaine de minutes plus tard, Harry sortit de la salle de bain et stoppa net en voyant son ex.

« - Monsieur ?» demanda-t-il sans émotions.

« - Eden…» commença le maître des potions.

« - Harry, monsieur je m'appelle Harry.» lui dit-il sèchement.

Devant le ton brusque et cassant de son élève, Severus ressentit comme un coup de poignard dans le cœur.

« Par Merlin, que c'est dur de l'entendre parler comme ça.» pensa-t-il.

« - Je t'ai ramené tes affaires.» reprit Severus en lui montrant le carton.

« - Vous devez vous tromper monsieur, ce ne sont pas mes affaires.» répondit Harry froidement.

« - Je te les ai offerts, ils sont à toi, tu n'avais pas besoin de me les rendre ce sont des cadeaux, et les cadeaux ne se rendent pas.» s'écria tristement le directeur des Serpentard.

« - Monsieur, vous êtes mon directeur de maison, rien d'autre. Vous n'êtes rien pour moi et je ne suis rien pour vous. Nous n'avons aucun lien qui donnerait l'occasion d'échanger de cadeaux, donc je vous le redis : ceci ne m'appartient pas.» répliqua Harry d'un air glacial et légèrement dédaigneux.

« - Harry écoute-moi…» supplia le professeur.

« - Monsieur, je vous prierai de sortir de ma chambre.» reprit Harry d'un ton cassant en se dirigeant vers la porte et en l'ouvrant toute grande.

Sachant la partie perdue pour l'instant, Severus se préparait à sortir lorsqu'il fût stoppé.

« - Monsieur, vous oubliez quelque chose.» lui dit d'un ton neutre Harry en lui montrant les affaires.

« - Fais en ce que tu veux Harry. Tout ça est à toi.» murmura le maître des potions, désespéré.

Il franchisait le seuil de la porte quand il s'arrêta.

« - Mais sois en sûr que je ne laisserai pas tomber, il faut qu'on parle, Harry. Et sérieusement. Je t'aime et j'ai fait la plus grande bêtise de ma vie en te rejetant…»

« - Monsieur, je vous prierai de vous en aller ou je devrai informer le directeur que vous me harcelez.» s'écria le jeune homme dégoûté en le poussant quelque peu dehors avant de lui fermer la porte au nez.

« - J'irai jusqu'au bout Harry pour te reconquérir, je ferai tout pour que tu sois de nouveau dans mes bras. Ça prendra peut-être du temps mais je réussirai, sois en sûr.» pensa-t-il avant de quitter le dortoir.

De son coté, Harry s'écroula sur son lit, tremblant, les larmes coulant le long des joues. Qu'il avait été difficile d'être si froid et si dur ! Mais il ne devait plus être si faible face à cet homme. Pas après ce qu'il lui avait fait. Il ne laisserait plus Severus détruire de nouveau son cœur.

Non. Plus jamais se promit-il.

À suivre