Bon, si vous êtes là, c'est que vous avez lu le premier chapitre, donc,je ne m'amuserais pas à tout recopier
Pour les éclaircissements demandés, je pense que ce chapitre là peut répondre à certaines questions, mais le problème est que Fion-Fion ne m'a donné aucune reponse de reviews, ou de note de l'auteur... malgré tout, voila un chapitre spécial pour vous, qui est beaucoup moins compliqué que ce qui était prévu... chanceux!
Je m'excuse tout de suite pour les fautes qu'il pourrait subsiter, je suis complètement à la masse, et malgré un relecture une 3e fois, voire 4e pour certains passages, je suis sûre qu'il reste des erreurs... indulgence, please...
vala vala, merci tout de même pour tous vos messages, ils ont touchés l'auteur très profondément... un très grand merci de sa part... en espérant un message plus personnel une prochaine fois
Maintenant place à l'histoire... n'hesitez pas à intervenir, que ce soit en faveur, en remarques agréables ou non, tant ke ce ne sont des tomates pourries sans justifications...
Niil-iste, cobaye, correctrice et éditrice...
PS) meme si ca semble bizarre, le 'enceinte' reste le meme, car c'est ainsi ke le voulut l'illustre auteur...
Chapitre 2 : « T'as qu'a avortée… ».
Harry était de nouveau chez lui, il ne savait pas comment il avait fait pour y être mais il y était et c'était cela le plus important. Il était d'une humeur assez joyeuse compte tenu du fait qu'il était fiancé depuis un jour à son … son… enfin, l'homme qu'il aime quoi. Il voulait se laver, il se sentait sale. Il se devait d'être mille fois plus coquet de ce qu'il était réellement, seulement voilà, on ne devient pas le fiancé de Malefoy impunément.
Harry fit une découverte intéressante pendant qu'il était en train de se laver avec toute la nonchalance dont il était capable. Il ne faisait absolument pas attention à la douceur de ces gestes c'est pourquoi quand il se lava ses tétons, il crut mourir de douleur. Il décida donc de les observer plus attentivement. Ils pointaient un peu plus que d'habitude, ils étaient un peu plus roses et surtout définitivement plus douloureux. Cela faisait quatre jours que Draco et lui avaient fait l'amour pour la première fois et Harry commençait à se sentir différent il ne savait pourtant pas si cela était dû, à la demande de son fiancé en mariage ; à l'attention sur protectrice de Draco qui en un jour lui avait fait plus de recommandations que Dumbledore se chargeait de lui faire en temps habituel ou bien tout simplement du changement de son corps qui se faisait un peu plus déroutant à mesure que les jours passaient.
«Oh, non, aujourd'hui y'a deux heures de divination suivi d'une heure de potion. C'est la poisse ça ! J'aime pas la divination moi ! Et puis, finalement c'est pas grave je n'ai qu'a pas y aller comme ça, le problème sera réglé ! Voilà, c'est sur, je n'irai pas. »
Harry, qui était encore certain de sa décision partit en direction de sa chambre, il venait d'achever son déjeuner, seul, dans le parc du château. Quand, il fut confronté à un cruel dilemme. En effet, s'il n'allait pas en cours, sa fée irait le dire à Dumbledore et puis il devrait monter dans son bureau pour parler, etc, etc. En réfléchissant bien il valait mieux qu'il se rende à son cour de divination. Le survivant qui était toujours en proie à son grand et douloureux choix, fut soudainement sujet à une pulsion d'émotivité exagérée. Des larmes commencèrent à monter en Potter.
C'est ce moment que Draco choisi pour apparaître aux yeux d'Harry. Yeux qui étaient passablement humides ! S'assurant qu'il n'y avait personne aux alentours. Il se permit de prendre son fiancé dans ses bras et de le réconforter.
°Mince, pour qu'il pleure à ce point, je suppose que ça doit être grave. Mais si je le questionne sur son chagrin il le prendra certainement mal. Je sais pas comment faire, moi ! Je ne console pas c'est les autres qui me console ! P'tain, Merlin, pourquoi tu me force à faire des trucs que je ne sais pas faire. Bon, soyons courageux. Je suis quelqu'un de très courageux c'est pourquoi je vais demander à Ri pourquoi il pleure, allez !°
¥ Mon amour pourquoi tu pleures ? ¥ Demanda-t-il doucement. Alors, qu'Harry ne répondait pas Draco lutta contre l'envie de le prendre qui s'insinuait sournoisement en lui. Il devait se reprendre très, vite. ° Oh, qu'il fait chaud ici, bon, on console Harry et direction les toilettes. °
¥C'est que… je (sanglot) ne sais (sanglot- sanglot) paaaaaas ouinnnnnnnn ! c'est pas si je (sanglot) allez (sanglot) … vination.
X Tu … euh, tu pleures parce que tu ne sais pas si oui ou non, tu vas en cours de divination ? °c'est une blague là. Merde ! Il est trop sensible ce mec. D'ailleurs, ce n'est pas un mec, c'est un mec qui se conduit comme une femme enceinte de 5 mois. Qu'es que ça va être quand, il aura atteint ce mois là. Merlin, je refuse d'être avec lui, est-ce clair ? Je m'en irai loin !°
X Dis ? Dray, tu peux me lâcher un peu, tu m'étouffes ! demanda Harry, encore sous le coup d'une hypersensibilité
X Tu ne pleures plus ? Je… Euh ! Il était déstabilisé par ce soudain changement de comportement ; il faut que j'aille en Arithmancie sinon, je suis mort ! Je te laisse mon amour. Fais attention, sinon, on se verra en potion, okay ?
X « Il m'énerve avec toutes ces attentions »M'ouais, le truc c'est que je ne voulais pas aller en Potions, enfin, j'irai pour toi !
X Tu es un ange, mon amour. ¥ Sur ce, il laissa Harry redevenu tout gai. Celui-ci n'avait plus conscience du fait qu'il avait encore deux minutes auparavant il pleurait à chaudes larmes. Il se dirigea vers la salle de divination.
Trelawney était en train d'expliquer les bases de la chiromancie à la classe. Elle ne remarqua l'arrivée d'Harry, ni ses yeux rougis, mais quelqu'un au fond de la salle, affalé sur un pouf nota ce changement, décidément, il était intelligent, cet … Ron, fit un geste au survivant et le forçat à se mettre avec lui. Quand la vielle chouette finit son explication ; ils purent enfin se mettre au travail!
Finalement ces deux heures passèrent assez vite. Harry avait selon Ron une main d'eau, ce qui voulait dire qu'il était une personne à nature très émotionnelle, hyper-sensible, donc, du coup, assez vulnérable. Un rien l'émeut et un rien le blesse, il peut pleurer à chaudes larmes un instant et rire aux éclats quelque secondes plus tard ! Après le discours de la belette, Harry qui était dans tous ces états, s'était mis à pleurer de grosses larmes en traitant Ron d'Homme ¥ méchant de mauvaise foi incarnée¥. Trelawney lui avait dit qu'avec la main qu'il avait, il serait plus en sécurité avec une main de feu, comme celle de Ron par exemple, avait-elle souligné !
Le reste de la semaine se passa calmement Harry n'avait toujours pas parlé à Ron et Mione de son futur mariage avec Malefoy.
¥ Harry! Harry, c'est moi… Ron! Qu'est-ce que tu fous ? Je t'attends moi. S'indignait le pauvre Ron qui restait coincer derrière le tableau.
X Voilà, j'arrive ! Il fallait juste que je me change. J'ai eu un léger accident dans la salle de bain.
X Du genre ?
X Pas trop important, mais je vais mieux. Bon, alors, pourquoi t'es là de si bonne heure, je te ferais remarquer que nous sommes dimanche, et qu'il n'est que 11 heures. Ce qui veux dire que nous devrions être toi comme moi dans nos lits respectifs.
X Comment ? S'exclama Ron, tu n'est pas encore au courant, hurla-t-il passablement excité.
X Ben non, je sais pas et alors ? Tu essaies de me prouver que je suis plus con que toi, c'est ça. Eh ben c'est raté c'est pas parce que je sais pas ce qui se passe que je suis inférieur à toi, voilà ! Point, maintenant, fiche moi la paix. Dit un Harry plutôt vexé.
X Euh, dit Ron déstabilisé, y'a une… une fête, et je voulais savoir si tu voulais. Enfin, s'il y avait une petite probabilité que nous deux on pourrait y aller ensemble. Tu… Tu vois, comme ça, juste en amis. Bégaya Weasel.
X Je sais pas trop Ron, répondit Harry gêné de la proposition de son meilleur ami, presque frère.
X Si je te promets qu'il ne se passera rien. Je garderai mes mains là où il faut. J'essaierai pas de t'embrasser.
X RON ! Pas si fort, on est dans un couloir, peut-être pas très fréquenté mais même, un peu de discrétion ne serait pas de refus !
X V'oui, s'cuse moi, implora le rouquin à genoux, la mine déconfite.
X Ouais c'est pas grave, je te pardonne.
X Merci !
X (silence)
X Bon c'est pas tout, écoute Ron, je vais réfléchir à ta proposition d'accord ! Toi comme moi, on devrait, enfin, c'est dur à exprimer. Bon allez je te laisse je vais manger. Okay ?
X Ouais, je comprends, euh ben bonne bouffe alors. ¥
Harry rentra dans la grande salle, un grand sourire s'étirant sur ses lèvres rouges. Il trouva Hermione qui, à défaut de lire un livre, lisait une revue de célébrité, bien que cela surprit passablement Potter, il jugea préférable de ne faire aucune remarque sur son étonnante découverte. Il mangea très vite et très mal, il se bourra comme à son habitude de toasts sur lesquels il y avait une épaisse couche de beurre. Appétissant !
Voyant l'heure avancer, Harry commença à s'inquiéter de ne pas avoir vu son Draco, il ne savait s'il était matinal ou pas ; c'est donc pour cela qu'il prit la route des cachots. Il ne tarda pas à arriver devant la statue gardienne de l'antre Malefoy. C'était une statue de marbre, bavarde comme tout ! Voyant approcher un beau jeune homme, elle a commencé à le siffler, elle ne l'avait pas reconnu. Et c'était tant mieux, de cette façon elle ne pourrait pas divulguer le secret des deux amants.
¥Salut, tu viens faire quoi par-là ? Demanda la statue papillonnant exagérément des cils.
X Ben, en fait je voudrais bien passer, s'il vous plait !
X Ah, ah ah, c'est une blague, là ? Dit ironiquement la statue.
X Ben, euh, non, faut que je vois le propriétaire c'est pour ça.
X Donne moi le mot de passe et tu pourra passer, mais je dois te prévenir il n'est pas seul.
X Comment ? S'écria Harry. Il est avec qui ?
X Une fille, brune, les cheveux en touffes, j'ai souvenir d'avoir entendu Draco, l'appeler Mione chérie. Mais enfin, elle soupira bruyamment, libre à toi de rentrer et de trouver ses deux là dans les bras, l'un de l'autre. Ils s'aiment, je crois que c'est évident. Bon, alors que fais-tu, demanda-t-elle tout sourire.
X Je, je veux passer !
X C'est courageux de ta part, tu dois vraiment l'aimer pour être à ce point fou pour le voir s'envoyer en l'air avec une autre. Allez salut ! Pour cette fois je veux bien te donner un indice qui te fera trouver le bon mot de passe. Ne t'inquiète pas, chaton, tu t'en trouvera d'autre. Allez, sèche tes larmes et ouvre grand tes oreilles.
La statue prit un air sérieux et compatissant face à la détresse visible du jeune visiteur, elle récita doucement :
Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers…
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.
X C'est compliqué ça, je sais vraiment pas !
X Je peux pas t'aider alors… j'ai fait tout ce que je pouvais !
X C'est pas grave ; déclara Harry, impassible puisqu'il avait eu le temps de se calmer ! De toute manière, je ne regrette pas, à défaut d'être une énigme compréhensible, ce sont de très jolis vers. En premier lieu, j'ai pensé au poison. Quoi de mieux que du poison pour illustré ces quatre phrases. Mais le vert, me fait penser à… Potter, souffla t'il doucement. ¥
La statue se retourna sur elle-même de façon à dégager l'entrée de l'appartement, Harry la remercia chaleureusement et s'y engouffra le corps battant à une vitesse folle. Il se repéra tant bien que mal et trouva enfin la chambre de l'intéressé, il approcha son oreille de la porte et entendit des gémissements étouffés. Il s'inquiétait à mesure qu'il finissait de comprendre. Tout d'un coup, il se saisit des oreilles longues de George et la porte s'ouvrit à pleine volée. Harry fut catapulté à l'autre bout du couloir, et une Hermione mi-nue, furieuse, sortit de la pièce. Elle criait des insanités.
Tu vas être père, SALAUD ! Et moi, qui était prête à te le faire, ce putain d'héritier. Sale petite pédale ! Crasseux ! Tu n'es qu'un connard, et j'espère que la fille que tu as mise enceinte va te faire chier quand tu seras avec ton … Ah, je trouve ça répugnant que vous puissiez, entre hommes, vous. Connard ! Tu m 'as laissé m'humilier pour toi et rien que pour cela tu vas me le payer très cher.
Pendant ce temps là, dans un coin sombre de Poudlard, un jeune homme roux agenouillé, la tête rencontrant le sol, parlait avec un mystérieux personnage. Totalement revêtu de linceuls noirs. Une voix irréelle, terrifiante, spectrale.
¥Alors, dis-moi, comment vas-tu ? Et avec Potter, l'as-tu amené dans ton lit.
X Non, il semblerait qu'il ne soit pas si gay que ça ! Il me repousse malgré mon talent fou pour lui montrer que je l'aime.
X Il faut à tout prix que tu le prennes dans tes filets, sinon, un autre homme le ferra et je ne suis pas sûr qu'il en ressortira quelque chose de bien pour les deux camps.
X Mais, qui êtes-vous ? Pourquoi vous intéressez-vous donc au cas d'Harry ? Dans un sens vous le haïssez et voudriez sa perte mais de l'autre vous cherchez son bonheur, pourquoi, murmura Ron.
X Je ne sais pas, pour l'achever encore plus. Il va falloir que je te laisse, pars, et surtout ne fais pas confiance à personne. On est comme sur un échiquier, et nous sommes tous des pions, ne l'oublie pas !¥ C'est alors qu'il s'évapora dans un nuage de fumée âcre.
Draco, toujours dans sa chambre, se remémorait depuis quand il était attiré par Harry et surtout pourquoi, et à un moyen de s'en défaire. 'Je sais, je n'ai cas écrire à mon cousin.'
Mon cher cousin, bien que nous ne nous soyons pas toujours entendu sur tous les points, nous nous sommes toujours confié l'un à l'autre. Tu sais depuis longtemps que je suis gay. Tu sais aussi que, j'ai toujours eu un penchant pour l'ennemi de notre famille, tu vois certainement de qui je veux parler. C'est bien sûr de l'illustre prince ! Bon, tout ça pour te dire que… j'ai fini par avoir ce que je voulais, on a fait l'amour.
Ce n'est pas un hasard si je t'écrie que l'on n'a pas baisé ensemble. C'était un moment vraiment spécial. Un peu comme si on se retrouvait tous les deux, je ne sais pas comment te faire comprendre que, … c'était comme une retrouvaille d'un amour qui n'était pas le notre, juste une reconnaissance de deux êtres créés par un amour sans limite. Je ne pense pas que tu sera à même de me comprendre, j'ai moi-même tellement de mal à faire la part des choses.
J'ai eu hier l'idée d'aller voir grand-mère, peut-être pourra-t-elle faire quelque chose pour moi. Car, je ne t'ai pas dis le plus grave dans cette histoire.
Il est enceinte. Il attend un enfant de moi ! J'espère que ce sera une fille. J'ai toujours voulu une fille ! Tu te rends compte, je vais être papa. C'est un bonheur inestimable. Je souhaite sincèrement qu'un jour tu découvres toi aussi cette sensation d'être quelqu'un, d'être utile à une personne que tu aimes plus que tout.
Je l'aime cousin, et j'aimerai vraiment me marier avec lui. C'est pourquoi je t'écris, enfin, pas vraiment en fait, au début c'était pour te demander de m'aider à casser avec l'homme que j'aime. Cependant, alors que je suis en train de t'écrire et à mesure que ma lettre s'allonge, je vois que je n'ai aucunement l'intention de le laisser partir. Qu'importe tous les dangers que nous avons à affronter ! Pour une fois dans ma vie, j'ai l'occasion de faire ce que je veux. Acceptes-tu de m'aider dans mon entreprise ?
Draco, M.
Ps : Je vais me marier ! (Avec ou sans ton autorisation.)
Il soupira, il était vraiment fatigué. Il se dépêcha d'envoyer cette lettre et plongea dans son lit. Il ne sentait pas bien, cette sensation étrange d'être épié. Il devenait parano ! Il referma les yeux, un craquement sonore provenant de la porte se fit entendre.
° Putain, c'est quoi qui se passe encore ! Peut pas me foutre la paix un peu Pansy!°
¥Dis ma chérie, s'il te plaît, je suis plutôt fatigué alors, tu comprends si tu pouvais me laisser se serait vraiment cool.
X Okay, Dray, je te laisse, de toute façon. C'était pas comme si je ne m'en étais pas douté, nous deux ça mène à rien.
X C'est sur, alors maintenant tu te casses, cracha Draco qui n'avait pas encore percuté.
X Oui ! C'était perdu d'avance, alors en plus avec un enfant c'était trop.
X Un enfant ? T'as qu'a avortée ma chérie. Je vais pas pleurer sur ton sort. Je ne pleure pour personne.
X (sanglots) ¥
La porte claqua, ° Plutôt bizarre comme conversation, elle est vraiment étrange comme fille. En plus, elle est enceinte, c'est la mode où quoi ? Enfin, c'est sur que si le père ne peut pas assumer. Dans tous les cas, il ne faut pas qu'elle laisse ce bébé hors de son ventre sinon, elle va se faire tuer par son père, et le mien. Quoique, à la limite, il serait peut-être plus judicieux de la laisser enceinte, elle m'a trompé, c'est une pute, avec un bâtard, et moi je suis libre, je hurle mon homosexualité au monde que j'emmerde préalablement et j'épouse mon Harry et notre enfant qui sera,(j'espère) une fille. Ben, elle est belle vie !°
¥Dracoooooooo chouuuuuuuu ! Tu viens avec moi au bal !
X non ! J'était en train de dormir, sale furie, ça ne va pas non ! Et puis quoi, encore, je viens de te dire de me foutre la paix et toi, qu'est-ce que tu fais, tu me parles de toute ta misérable et méprisable petite vie !Je me fiche du fait que tu sois enceinte et c'est tout ! Maintenant casse-toi, et puis pour répondre à ta première question eh ben, c'est…, laisse moi réfléchir… NON !
X D'accord, puisque c'est comme ça, je me casse ! Cria Pansy.
X Ouais, c'est ça, Soupira Draco à bout de nerfs.
X Au fait, pour ton information, moi je te suis encore restée fidèle, je suis toujours vierge et je n'attends donc pas d'enfant ! Voilà, bye. Elle partit son rire glacial résonnant sur les parois du couloir.
°Mince, la je crois que j'ai fait une énorme erreur. Si je n'ai pas parlé avec Pansy, c'était qu'avec. J'sais pas ! Hermione peut-être ? Non, elle est trop jalouse pour me parler d'Harry enceinte sans crier. Quoique, elle ne sait pas que c'est Harry. Mais oui, Harry ! C'est à Harry que j'ai dit d'aller… D'aller se faire avorter ! Oh. Mon. Dieu. Je vais mourir s'il l'a fait ! Je peux pas… je suis ! Bon je ferait bien de m'habiller et de partir à sa recherche, tant qu'il en est encore le temps !°
Harry ne revenait toujours pas du coup que lui avait fait son amant. Il fallait qu'il parte ! Il était très contrarié, une douleur le pris au creux de son ventre. Le noir !
Quand il se réveilla la lumière des étoiles semblait incertaine. Seul, vulnérable, en proie à tous ses démons, il était là dans cette cellule froide et austère. Une eau glacée au goût moisit lui mouillait son front déjà trempé de sueurs froides. Ses yeux, d'habitude si resplendissants de vie, étaient devenus deux choses vertes enfoncées dans leurs orbites.
Une douleur aiguë aux jambes attira son attention. On aurait dit qu'il avait été battu de la main d'un géant particulièrement cinglant. Malgré son désappointement Harry essaya, en vain, de se souvenir d'évènements passés qui auraient pu expliquer sa présence dans cet espace sombre. Obscur.
Potter, troublé dans sa réflexion, entendit de lourds pas s'approcher. Le bruit s'immobilisa à sa porte, celui-ci, par instinct, se tapit dans le coin le plus sombre de sa cellule. C'est alors qu'un homme de petite stature apparut à travers l'étroite entrée du trou. Il l'informa d'une voix forte sourde et glaciale :
¥Lève-toi, ton maître t'attend. Dépêche-toi j'ai pas que ça à faire ! Allez !
X Où m'emmenez-vous ?
X T'occupe ! Chez ton maître, c'est tout ! répondit le gnome.
Ce fut le premier échange qu'il eut avec un Homme depuis son arrivée. Il eut cependant préféré une personne plus maniable. Ce grossier personnage le mena devant une table en bois dévorée par les termites ; on le fit s'asseoir sur une chaise dans une grande salle lumineuse. Ses murs étaient ornés de machins d'une laideur absolue.
Potty se savait en danger. Il se trouvait dans un nid de serpents pervers et vicieux ; l'air qui emplissait la pièce paraissait comme charger de malfaisance. Une voix se fit entendre au loin, sûrement celle de la marque rouge.
¥Pourquoi je ressens ici trois présences et non pas que deux comme cela devrait être le cas ?
X Je ne sais pas, c'est vous le maître des lieux.
X T'es un bon coup tu sais ! Même évanoui ton corps réagit très bien aux attouchements. Tu t'es fortement débattu, d'où la marque sur tes cuisses ! Debout, je me demande sincèrement comment ça doit être ? L'homme en cagoule rit et se retourna. Je rigole !
X Alors, c'est que l'on n'a pas les mêmes notions d'humour. Moi je ne trouve pas ça drôle ! Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? Qu'…
X STOP ! Une question à la fois, alors tout d'abord il faut que tu saches que tu as une dette envers moi. Tu connais la signification de ce pacte. Enfin, je suis dans l'obligation de t'aider. C'est pourquoi toi, et le bébé qui est dans ton ventre, êtes en vie.
X Je ne suis pas enceinte, murmura Harry, la main droite crispée sur son ventre dans un signe de protection.
X Ne me mens pas Harry, je peux sentir sa présence ! Je ne peux pas te montrer mon visage mais tu resteras ici le temps qu'il faudra pour que tu te remettes.
X Soit ! Comment vous appelez-vous ?
X Tom ! Je sais que tu n'aimes ce prénom mais c'est comme ça. Maintenant pars dans ta chambre. Garde ! Hurla Tom, Montre-lui ma chambre. C'est là où tu dormiras, dit-il à l'attention d'Harry. ¥
Loin de toute cette agitation, Draco qui s'achevait de s'habiller fut interrompu par l'arrivée de sa grand-mère qui l'amena jusqu'au lac. Elle était une vieille femme, plutôt spéciale au premier abord. Froide et belle. Mais, au fond c'était un amour ! Elle avait la propriété de voir des choses pour le moins étrange !
¥Alors, Draco, n'as-tu pas quelque chose de très important à me dire ? Demanda la veille Dame, attendant apparemment une réponse positive.
X Mais, … absolument pas grand-mère ! Que voudrais-tu que je te dise ?
X Draco ! Ne me raconte pas d'histoire ! Mon grand âge me permet de savoir qui ment ou non ! Alors tu vas me dire tout de suite ce qui te tracasse !
X Il n'y a rien, répondit obstinément Draco.
X Oui, c'est ça, c'est pour cela que tu es sujet à des rêves à trois personnes, dans chacun de tes rêves, et ce depuis une semaine, il y toujours le chiffre trois qui réapparaît ! Tu ne t'es pas encore demandé pourquoi ?
X Eh, bien, non ! Je n'y avais même pas fait attention. Figure-toi que je ne reste pas tous les jours en pensant à ma petite personne !
X Menteur ! C'est bien toi qui passes environ 2 heures dans ta salle de bain le temps de bien pouvoir t'admirer, même si depuis une semaine et un jour si tu veux de la précision tu es différent ce n'est plus toi que tu regardes c'est… Je ne pense pas me tromper si je dis ton fiancé !
X Grand-mère ! s'exclama Dray, surpris par la franchise de son aïeule.
X Qu'est-ce qui se passe, Draco, qu'est-ce qui te gène, dis ! Le fait que je sache que tu es gay ou bien plutôt que tu es fiancé.
X Les… les deux, bégaya Malefoy.
X Alors tu ne voudras pas savoir ce que je sais encore ? Tant pis, je te le dirai comme même. Le chiffre trois est présent dans tes rêves depuis une semaine, ce que j'en ai déduit, c'est que toi, le dernier héritier du nom, tu n'es plus puceau, je dirai même plus ! Le trois, le symbole sexuel selon Freud, est lié à la conception et à la création.
X Traduction ?
X ton fiancé est enceinte de toi et tu vas devoir te battre pour le garder au près de toi. Non Draco le problème ne vient pas de votre amour, le problème vient des épreuves que vous allez endurer, en plus de ceux de la grossesse. Pour l'obtenir à tout jamais, je vais devoir t'envoyer dans le passé. Tu dois y changer quelques évènements ! C'est très dur, tu vas devoir tuer ou encore être ou bien voir la mort. Fais attention ! Je t'envoie là-bas.
De ce ciel bizarre et livide,
Tourmenté comme ton destin,
Quelles pensées dans ton âme vide
Descendent ?réponds, libertin.
fini pour ce chapitre, la suite bientot...
Fion-Fion
le 29-04-05
