Chapitre 1 :

« Vernon, il va falloir emménager le placard pour ce sale gamin. Il ne peut plus dormir dans le panier de l'ancien chien de Duddley ! Il devient trop grand, il est en train de détruire le panier ! »

« Quelle idée de l'avoir gardé !! Il ne nous apporte que des ennuis !!... Bon… j'aménagerais le placard cet après-midi. En attendant, réveille le pour qu'il nous prépare le petit déjeuner ! »

Dans la maison du 4, privet drive, la matinée s'annonçait assez orageuse. Les occupants de cette maison, étaient plus ou moins énervés, par la présence du petit garnement, qu'ils ont dû accueillir il y a déjàquelques années. Cette charge n'était autre que le neveu de Pétunia Dursley. Sa sœur, Lily Potter et son mari, James Potter, étaient morts le jour d'Halloween de l'année 1981. Ils ont été assassinés par un des leur. Un de ses monstres. Du coup, c'est eux qui ont dû le garder ! Quelle charge ! Ça s'était passé du jour au lendemain. Ils l'ont trouvé au pas de leur porte avec une lettre d'un de ces …sorrrciers. La lettre était assez étrange, elle disait : « Vous avez le choix, ou bien vous le gardé et vous assurerez sa sécurité ainsi que la votre, ou bien vous l'abandonner, et… ça sera le chaos… » Pff le chaos ! S'ils n'existaient pas, il n'y aurait aucun problème ! Le chaos il est chez eux ! Dans leur demeure ! Depuis qu'ils ont accepté de le garder !

« Réveille toi ! Espèce de moins que rien ! Il est déjà 7 heures ! Quel paresseux !... »

« Oui, tante Pétunia… »

C'était comme ça tous les matins. Harry se faisait réveillé par la voix suraiguë de sa tante « bien aimée ». Il devait ensuite préparer le petit déjeuné pour toute la famille, c'est-à-dire sa tante, son oncle et son cousin, qui en passant dormait toujours lui, mais n'était pas traité de paresseux ou de moins que rien à longueur de journée !

Harry dû donc rapidement faire sa toilette, s'habiller, ranger son panier lui faisant office de lit qui se trouvait encore devant la porte de la salle de bain, pour enfin préparer le petit déjeuner très copieux… qui ne sera pas pour lui. Lui, il n'aura droit qu'à une petite croûte de pain et un verre de lait. Pourtant ce n'est pas lui qui devrait faire un régime… son cousin avait au moins le triple de son poids !

« Aujourd'hui on va te déménager… »

'Ils vont me chasser ?'

« Tu est entrain de détruire le pauvre panier ! Je vais mettre le vieux matelas de Duddley dans le placard à balais et tu y dormiras ! Ce gamin est entrain de nous ruiner, Pétunia ! Il mange beaucoup trop et il prend beaucoup trop de place ! Le pauvre Duddley ! Devoir supporter à longueur de journée un crétin pareille ! Nous encore ça va, nous sommes des adultes ! Mais lui ce n'est encore qu'un bébé !... »

Harry n'écoutait plus, il avait l'habitude de se faire rabaisser tous les matins par son oncle. Normalement après son long monologue sur les méfaits qu'il pourrait accomplir sur Duddley, qui en passant n'était pas si faible que ça, il se plaignait de son apparence, plus précisément de ses cheveux…

« Quelle honte d'héberger cette horreur ! Si au moins ses cheveux ne reflétaient pas son caractères !... »

GAGNE ! Il était trop prévisible… Et c'est d'ailleurs grâce à cela que lorsque Harry était puni, donc privé de manger, il savait exactement quand il pouvait se permettre de faire un tour dans la cuisine, sans qu'ils ne le sachent. Donc il n'allait pas trop se plaindre… Il avait appris depuis longtemps à se taire…

Harry était un petit garçon âgé d'à peine6 ans. Il était du genre timide, mais c'était compréhensible vu comment il était traité. Lorsqu'il posait des questions à son oncle ou sa tante, ils lui ordonnaient toujours de se taire. Il n'avait rien de bien différent par rapport aux autres enfants qu'il avait pu croisé, à part une cicatrice sur son front. Mais sinon il était comme eux, alors il n'arrivait pas à comprendre pourquoi sa famille lui en voulait tant. Il n'arrivait pas à se souvenir d'une bêtise qu'il aurait pu faire…mais il avait forcément dû en faire une, car sinon pourquoi serait-il traité ainsi ?

« Dire que je m'épuise pour ce sale môme ! Il a intérêt à y passer tout son temps ! Lorsque j'aurais fini de mettre le lit dans le placard, il y passera toutes ses journées ! »

Depuis que Vernon Dursley avait commencé à préparer la nouvelle « chambre » de son neveu, il n'avait pas cessé de râler… C'est vrai que d'aller chercher le vieux matelas de son fils, se trouvant dans le grenier, en passant par les escaliers avec exactement douze marches pour accéder au premier étage, et rajouter à cela encore une douzaine de marches pour accéder enfin au grenier pour aller chercher ce matelas vieux et ramolli, puis redescendre ces vingt-quatre marches avec ce matelas pour finir par…le jeter dans le placard, était très épuisant, même éreintant !

« HARRY !! Viens ici tout de suite ! »

Le concerné, qui se trouvait dans le jardin pour enlever les mauvaises herbes se dépêcha de rejoindre son oncle. Aussi loin qu'il s'en souvienne, Harry avait toujours été traité comme un moins que rien, mais il avait vite compris qu'il ne valait mieux pas énervé son oncle, car sinon il en ferait les frais. Il s'en était rendu compte le jour où son oncle l'avait fait tombé des escaliers parce qu'il avait oublié de ranger son panier, et cela avait donc bloqué la porte accédant à la salle de bain, même si l'objet du « crime » se trouvait à un mètre de ladite porte.

« Voilà, désormais tu dormiras ici ! Et tu ne sortiras pas de ton placard si on ne t'en donne pas l'autorisation ! C'est compris ?!! »

Vernon Dursley ne se préoccupa pas de la réponse de la chose dont il était chargé de s'occuper, mais l'empoigna par la peau du cou pour le jeter dans sa « nouvelle demeure »…

Harry devra donc passer toute la fin de la journée dans le placard…fermé…de l'extérieur… Lorsque son oncle l'avait balancé dans son désormais placard, il était tombé sur un clou qui était par terre et maintenant, un peu de sang coulait de sa tête. Harry était donc blessé, enfermé dans un placard à balais, sous un escalier, dans une maison de belle apparence, se trouvant dans un quartier riche… Quoi de plus normale ?

Pourtant, Harry ne se plaignait toujours pas. Il avait appris à accepter tout ce qu'on lui donnait…même les malheurs…

N'ayant rien à faire, il se mit à observer le placard. Il n'était pas très grand pour être considéré comme une chambre, mais l'était assez pour qu'un enfant puisse y dormir. Sur le mur à coté de son lit…enfin on va dire sur le mur opposé à la porte, il remarqua qu'il y avait une sorte de petit crochet. Il ne savait pas pourquoi, mais cela l'intriguait. Il était comme attiré… et tira dessus… Rien ne se passa. Alors il ne s'y intéressa plus et s'allongea sur son lit où il y était déjà assis quelques secondes auparavant.

Ainsi, les jours passèrent. Harry était la plupart du temps enfermé dans son placard et n'en sortait que pour préparer à manger, malgré son bas âge, pour aider sa tante Pétunia à faire le ménage, etc. Mais il servait aussi de punching ball à son coch…cousin.

Un jour son cousin le poursuivit, sous les rires de son oncle et de sa tante qui félicitaient leur fils de tant de bon sens. Il ne su comment, mais il se retrouva soudain dans le jardin, alors qu'il se trouvait quelques secondes avant devant Duddley, dans le salon. Son oncle fut extrêmement furieux. Harry ne compris pas vraiment ce qu'il se passait, mais il sentit très bien son oncle lui tirer par les cheveux pour le ramener à l'intérieur de la maison, en vociférant des mots incohérents contre Harry :

« Ne…plus…jamais…le faire ! Plus…jamais…tu entends ! »

Harry ne comprenait pas vraiment où son oncle voulait en venir.

Arrivé devant son placard son oncle le jeta littéralement à l'intérieur, et referma la porte pour finir par la verrouiller.

Lorsque l'oncle d'Harry le balança dans le placard, Harry fut projeté contre le mur opposé à la porte. Son once n'était pas aller de main morte, il était vraiment en colère même si Harry ne comprenait pas vraiment sa réaction. En fait il n'avait rien comprit de ce qu'il s'était passé. Quand il était entré en contact avec le mur, Harry eut l'impression que sa tête s'était ouverte. Un liquide chaud coulait de son front martyrisé. Il avait l'impression de tomber dans le vide…mais il ne distinguait rien, tout était sombre… Il ne savait pas si il était vraiment en train de tomber ou pas…mais, soudain il eut l'impression d'atterrir sur un sol dur.

Sa tête tournait. Ses lunettes étaient tombées. Du sang coulait. Son bras le faisait souffrir. Il avait très mal. Il avait très peur. Il allait perdre connaissance. Mais avant de s'évanouir, il cru entendre des battements. De très lents battements.

Pam.

Pam.

Pam.

Pam…

Il perdit connaissance…

A suivre…

Merci à Onarluca, Gedauphin, Minimay, Satya et Alpo pour vos reviews ! J'espère que vous aurez aimé ce nouveau chapitre ! Ce qui m'a le plus étonné dans vos reviews, c'est qu'aucun n'a osé me faire remarquer à quel point il était court le prologue ! ptdr ! Moi en tout cas je crois qu'à votre place ça aurait été la 1ère chose que j'aurais dite ! lol

Lyna