CHAPITRE 2 :
Il se trouvait dans une pièce sombre. Le sol était dur. Il avait froid. Il souffrait. Et par-dessus tout, il y a avait ce bruit, incessant, résonnant…il se trouvait seul. Non, il y avait quelqu'un d'autre… un peu plus loin. Il ne distinguait q'une ombre. Une ombre qui était assise, mais qui se levait lentement. Elle se dirigeait vers lui. Il avait peur. Gris. Ces yeux étaient gris. Ils étaient très beaux. Il ne voyait plus que ça. Puis l'homme se mis à rire…d'un rire froid, effrayant. L'homme disparu. Tout le décor disparu. Il se retrouvait dans un autre endroit. Il entendait encore le rire…et un cri. Le cri d'une femme. Elle suppliait quelqu'un…Elle pleurait…
Harry se réveilla en sursaut. Ce n'était qu'un rêve. Cela faisait déjà plus de quatre ans qu'il faisait ce même rêve mais depuis quelque temps, ce rêve se transformait en véritable cauchemar...et il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi, d'où lui venait ce cauchemar ? En grandissant Harry était devenu de plus en plus sombre, solitaire et personne ne l'avait vu sourire… Cela était dû au fait qu'il se faisait rejeter par tout le monde à cause de son cousin, Dudley, qui était, avec son groupe d'amis, la véritable terreur du quartier. Et leur cible favorite était Harry, donc tout le monde l'évitait.
Harry allait donc bientôt avoir ses onze ans sans jamais avoir connu d'amis.
Ne pouvant pas se rendormir, Harry décida de s'habiller et d'attendre que sa tante vienne le chercher, puisqu'il ne pouvait pas sortir de son placard, car son oncle prenait le temps, tous les soirs, de verrouiller la porte du placard de l'extérieur.
« DEBOUT FAINEANT !! Viens préparer à manger ! »
Même pas un bonjour. Sa tante Pétunia le traitait comme un domestique, enfin même un domestique serait mieux traité…
Harry sortit de son placard après que sa tante l'ait libéré et alla préparer à manger. Tout devait être prêt lorsque son oncle et son cousin arriveraient, sinon il serait puni…
« Va chercher le courrier ! »
A peine arrivé dans la cuisine, l'oncle d'Harry lui donna un ordre. Celui-ci, sachant qu'il ne servait à rien de contester, s'exécuta.
Il y avait plusieurs lettres : des factures, une lettre de tante Marge, la sœur de son oncle et…une lettre pour lui…pour Mr Harry Potter dans le placard sous l'escalier.
Qui aurait pu lui écrire ? Comment cette personne sait qu'il dort dans un placard ? Harry décida de la décacheter tout de suite pour la lire, sa curiosité piquée au vif. Le papier était jaune, il ressemblait à du parchemin. L'encre utilisée était verte…
Cher Mr Potter,
J'ai l'honneur de vous informer que vous êtes inscrit au collège Poudlard, école de sorcellerie, en première année. La rentrée s'effectuera le 1er septembre. Vous serez prié de vous rendre à la voix 9 ¾ de la gare de Kings Kross à 11 heure, muni de vos affaires scolaires.
Professeur Macgonagal, directrice adjointe.
Qu'est ce que c'est que cette lettre ? Quelqu'un se moquait de lui c'est cela ? Oui, ça devait être son oncle et sa tante pour le tester. Ils voulaient sûrement vérifier s'il allait croire à cette lettre, et le punir si c'est le cas ! Il n'était pas si idiot que ça ! Il se dirigea vers la cuisine pour donner le courrier à son oncle, et jeta en même temps, d'un geste rageur, sa lettre dans la poubelle, puis sorti dans le jardin pour enlever les mauvaises herbes. Dudley qui l'avait vu jeter quelque chose décida d'aller fouiller dans la poubelle...
« Papa ! Regarde Harry a reçu une lettre ! Et il l'a jetée dans la poubelle !»
« Une lettre ? Ce moins que rien, a reçu une lettre ? »
Vernon Dursley prit la lettre des mains de son fils et se figea…
« Pétunia ! Viens ! Ils lui ont écrit une lettre ! »
« Oh mon Dieu ! Qu'est ce qu'on va faire Vernon ? »
Dudley ne comprenait pas ce dont ils parlaient, mais essaya de récupérer la lettre…
« Je veux lire ce qu'il y a d'écrit ! Laisse moi lire !»
Son père n'était pas vraiment du même avis et mis donc la lettre hors de sa porter.
« Il ne doit pas y croire de toute façon puisqu'il l'avait jetée dans la poubelle… Ce qui prouve qu'il a bien retenu notre enseignement ! » Finit par dire Vernon Dursley, très fier de lui.
« Oui tu as raison… »
Sur ces mots, son mari déchira la lettre, la brûla et mis ses cendres dans la poubelle.
Harry qui était à l'extérieur n'avait rien entendu de la conversation. Il se demandait encore ce qui avait pris à son oncle et sa tante de se moquer ainsi de lui. C'était peut-être parce qu'ils cherchaient des raisons pour le punir, mais il ne s'était pas fait avoir ! Mais comme même, qui aurait cru à ce genre de lettre ? Décidant qu'il n'y avait plus rien à réfléchir là dessus, il n'y pensa plus et continua de désherber le jardin. Lorsqu'il eu fini, il décida d'aller un peu se promener avant que sa tante ne se rende compte qu'il avait terminer avec le jardin, et lui donne une autre corvée.
Il avait l'habitude de se rendre dans le parc au bout de la rue. A chaque fois il allait s'asseoir sur une balançoire et laissait ses pensées vagabondées. Il regardait les autres s'amuser, le traitant de délinquant, d'infréquentable… ça c'était grâce à sa « famille » qui avait dit à tout le monde qu'il ne faisait que des bêtises. Il commençait à être tard. Les personnes se trouvant dans le parc commençaient à partir.
« Tien, tien, qui voilà. Mais on dirait mon très cher cousin ! »
Dudley, après avoir été mis dehors par son père pour qu'il le laisse tranquille, était aller chercher ses amis pour terroriser les gamins qui avaient la malchance de se trouver dans leur passage. Apparemment, aujourd'hui le gamin en question sera encore Harry.
« Laisse moi tranquille ! »
« Mais non, tu va voir on va bien s'amuser !»
Ça c'était selon les points de vues, parce que Harry, lui, ne voyait pas en quoi c'était amusant de se faire frapper. Mais personne ne demanda son avis bien entendu…
« Dis, il y avait écrit quoi dans ta lettre ? Papa et maman n'ont pas voulu me le dire, mais toi tu va me le dire ! »
« La lettre ? »
« Oui, celle que tu avait jetée dans la poubelle. »
« Tu veux dire que t'ai allé fouiller dans la poubelle ? » Se moqua Harry.
Dudley énervé d'être sujet de moquerie, frappa Harry, et fut suivi par ses amis.
Lorsque son cousin se lassa de lui, il ordonna à ses amis d'aller voir ailleurs, parce que son sale cousin n'était qu'une mauviette et que ce n'était plus amusant. Ils laissèrent donc un Harry par terre et couvert de bleus. Il en avait l'habitude, même si la plupart du temps il arrivait à s'enfuir et éviter les coups. Mais aujourd'hui il était las.
A son âge, il était déjà las de la vie…et en avait marre, marre de sa famille, marre de sa vie, marre d'être lui, marre de tout…
Il se demandait souvent comment aurait été sa vie, si ces parents n'étaient pas morts dans un accident de voiture…et parfois il regrettait de ne pas être mort en même temps qu'eux…avec eux…entouré de personnes qui l'aiment. Plus il grandissait, plus l'espoir d'être aimé un jour par quelqu'un diminuait…
Une semaine s'était écoulée. Demain il aura onze ans. Pourtant il ne voyait pas ce jour comme un jour spécial. Il devrait encore faire toutes ses corvées. Il voyait ses jours d'anniversaire, plutôt comme si c'était une preuve qu'il avait passée à chaque fois une année de plus chez les Dursley.
« Lorsque t'aura fini avec le jardin, tu laveras les vitres, puis le sol ! Tante Marge arrive demain ! Il faudra que tu ais fini de laver toute la maison, de fond en comble, avant son arrivée ! »
« Oui, tante Pétunia. »
Il avait complètement oublié que sa tante Marge, allait venir. Elle était pire que son oncle ! Toujours à le rabaisser.
Harry passa donc toute son après-midi et sa soirée à laver tout ce qui était lavable dans la maison.
Lorsqu'il alla se coucher, il était épuisé. Il s'endormit donc rapidement. Son sommeil fut agité. Il faisait encore ce cauchemar. Tard dans la nuit il se réveilla, en sueur et apeuré. Il fixa la porte de son placard avec envie. Il voulait vraiment sortir…alors, sans grand espoir il poussa la porte…et celle-ci s'ouvrit…
Harry n'en revenait pas. La porte n'était pas verrouillée ! Sa tante avait dû oublier à cause de l'agitation qu'il y avait eu aujourd'hui, pour préparer l'arriver de sa belle-sœur. Harry ne croyant pas à sa chance sorti discrètement du placard. Il était libre ! Il décida d'en profiter pour prendre l'air, de toute façon il était traité de délinquant, alors autant leur donner une véritable raison de le faire…
Il devait être dans les 23h, la rue était éclairée par les réverbères. Harry se dirigea vers le parc comme il le faisait à chaque fois qu'il en avait l'occasion, et s'installa sur une balançoire. Il regarda le ciel. Il n'y avait pas de nuages, il distinguait donc les étoiles. La vue des étoiles l'apaisait. Le fait de savoir que les étoiles se trouvaient à des milliers de kilomètres de lui, lui donnait un sentiment de grande liberté. Il se sentait tout petit dans ce monde, cet univers… Inconsciemment, la tête tournée vers la galaxie, il sourit. Le ciel était magnifique.
Son visage était éclairé par la lune. Il ne s'en rendait pas compte, mais il offrait un superbe tableau. Lui, au milieu de ce parc, éclairé par la lumière de la lune, regardant les étoiles de ces yeux verts brillant d'un tel éclat, qu'on ne pouvait s'empêcher de les admirer. C'en était subjuguant…
Soudain, il entendit un bruit. Un instant il cru voir des yeux… des yeux gris… Il pris peur, mais restait figé sur place.
« Harry ! »
Quelqu'un l'appelait. Cette voix ne lui était pas inconnue.
« Harry ! Qu'est ce que tu fais ici, à cette heure-ci ! »
« Mrs Figg… Je… »
« Rentre tout de suite chez toi ! Avec les temps qui court tu devrais être plus prudent mon garçon ! C'est dangereux de sortir tout seul la nuit. Es-tu inconscient ? »
« Mais… »
« Je vais te raccompagner. Ton oncle et ta tante savent que tu es sorti ? »
« S'il vous plaît ne leur dite rien… »
« …D'accord pour cette fois mais que je ne te reprennes plus une nuit tout seul dehors ! Je ne veux pas t'effrayer, mais tu as dû entendre parler de tous ces meurtres… »
« Oui, ne vous inquiétez pas, c'est promis je ne ressortirais plus la nuit… »
« Viens, je te raccompagne. »
Mrs Figg, était une vielle femme qui habitait à coté des Dursley. A chaque fois que les Dursley partaient en vacance, ils le laissaient chez elle, avec ses centaines de chats.
Ils arrivèrent rapidement au 4 privet drive. Mrs Figg fit encore une fois promettre à Harry de ne plus sortir la nuit, puis rentra chez elle. Harry ne savait pas pourquoi, mais il n'avait pas du tout envie de rentrer, il voulait encore profiter de la courte liberté qu'il avait acquise, car il savait qu'il n'en aurait plus jamais l'occasion. D'une part à cause de son oncle et sa tante, qui n'oublieront sûrement plus jamais de l'enfermer, et d'autre part à cause de la promesse qu'il venait de faire… Il voulait respectait ses promesses, peut-être qu'il était un moins que rien, mais un moins que rien honnête et de parole.
Il devait être minuit. Il avait onze ans. Il voulait encore un peu rester au pas de la porte avant de rentrer et de redevenir l'esclave de cette maison qu'il hait tant…
Il repensa à ce qu'il s'était passé tout à l'heure, dans le parc. Il avait dû rêver, lorsqu'il avait vu ces yeux, comme ceux de son rêve. Il était rassuré.
Sans s'en rendre compte, il finit par s'endormir, insouciant de tout ce qui se passait autour de lui. Insouciant de cet assassin dont lui avait parlé Mrs Figg quelques minutes plus tôt, un assassin qui avait pour habitude de faire 2 petits trous dans le cou de ses victimes…
Draco Malfoy, caché derrière les buissons, regardait cet enfant. Il se souvenait encore de lui. C'était grâce à lui qu'il s'était réveillé. Il se souvenait très bien, comment tout s'était passé. C'était il y a 5 ans. Il avait trouvé un enfant de 6 ans dans cette salle où il avait dormit durant des siècles. Et cet enfant l'avait libéré, et il ne savait pas comment.L'enfant était ensanglanté. Il n'avait pas pu résisté à l'envie de goûter à ce sang. C'était un délice. Jamais il n'avait goûté à un sang d'une telle saveur… Mais il n'avait pas pu trop en boire sinon l'enfant serait mort. D'habitude il ne se préoccupait pas de cela, mais…en fait il ne sait toujours pas pourquoi il réagissait ainsi envers cet enfant. Ce jour-là il l'avait porté et l'avait ramené dans le placard, là où se trouvait la porte qui menait à son ancienne prison. Il avait appris par la suite, grâce à sa cicatrice, qu'il se nommait Harry Potter, et qu'il était un héros pour les sorciers car il avait débarrassé de la Terre un puissant sorcier qui tuait tout ceux qui s'opposait à lui et ses idéologies. Mais rien de comparable avec ce que lui, le Grand Draco Malfoy avait réalisé… Lorsqu'il avait été réveillé, il s'était empressé de redécouvrir le monde. Tout avait changé. Il avait été stupéfait par tant de changement, mais après avoir dormi des siècles, c'était normal que le monde ait tant évolué. Mais certaines choses ne change pas. En effet, sa beauté était toujours irrésistible… Il s'était installé dans un cimetière à Londres. Durant ces quelques années, il était parti à la recherche de ses plus fidèles serviteurs. Il voulait se venger. Il allait tuer tous les descendants des 4 personnes qui l'ont arrêté dans son ascension. Mais en attendant, il voulait cet enfant. Pour une raison inconnue, il le voulait à tout prix. C'est pourquoi, il était revenu à cet endroit. Pour le chercher. Et comme pour faciliter sa tâche, il se trouve que le garçon en question, était sorti précisément le soir où il voulait l'emmener… Lorsqu'il était dans le parc, il avait observé Harry. Il avait été subjugué par celui-ci, mais lorsqu'il avait voulu l'approcher, cette vielle femme était venue. Mais cette fois il n'y avait plus personne pour l'empêcher de le prendre…
Il s'approcha donc de la porte, là où se trouvait encore le célèbre garçon, assoupi, et l'emmena avec lui…
A suivre…
RAR
Onarula : J'suis contente ke t'ai tant apprécié les chapitres précédents ! J'espère que tu auras apprécié cette suite ! Et si tu ne l'a pas encore remarqué, bah moi vais te le faire remarqué (lol), ce chapitre est le plus long ke j'ai écri jusque là ! je suis très fière de moi ! mdr !
Alpo : C'est bien ke tu t'intéresses à ma fic !lol Comme tu dois le remarquer ce chapitre est arrivé assez tôt ! J'espère ke tu l'auras beaucoup beaucoup apprécié ! mdr !
Satya : Tu sais je n'obligeais personne à m'en faire la remarque ! lol Mais tu devrais être contente, ce chapitre est beaucoup (ou un peu) plus long !lol j'espère ke tu en aura non seulement apprécié la longueur ms aussi le contenu !
Lyna
