Chapitre 4 : Un début de cours agité
Les yeux rivés sur la jeune fille, Shaolan la dévisagea d'un air provocateur comme s'il tenait à s'attirer davantage sa colère.
- Tu es un salaud, Li Shaolan ! hurla-t-elle blessée. Comment as-tu pu te comporter de cette manière avec moi !
- J'ai le droit à un joker ? demanda-t-il ironique.
- Mais bien sûr, railla-t-elle. Tiens !
Elle le gifla aussi fortement qu'elle le pouvait.
- Je plains la prochaine fille qui aura le malheur de poser les yeux sur toi. Tu es incapable d'ouvrir ton coeur et... Si seulement, il existait un mauvais génie pour te faire comprendre à quel point s'amuser avec les sentiments d'autrui fait mal. Si j'ai un voeu, c'est bien celui de te voir tomber amoureux à en crever !
- Le problème, c'est que je ne suis pas le genre à tomber amoureux du jour au lendemain.
Il mit ses mains dans les poches.
-Adieu ! lança-t-il tout en s'éloignant.
Elle le regarda s'éloigner avec un pincement au coeur. Cela ne servait à rien de raisonner ce garçon. Il n'écoutait personne. Elle avait espéré parvenir à le rendre moins désinvolte et plus conscient du mal qu'il infligeait aux autres, mais peine perdue. Elle venait d'échouer. Il resterait certainement le même, à moins qu'une personne plus forte moralement et qui éprouve assez d'amour pour lui, lui ouvre les yeux.
Shaolan retrouva ses deux amis assis sur le toit de l'école.
- T'as fait vite, lui fit remarquer Eriol.
- L'un de vous deux peut me dire pourquoi les filles acceptent de sortir avec moi en sachant que je ne m'attache pas, et lorsque je leur dis que j'ai besoin d'air, elles me traitent de tous les noms et...
- Te giflent, termina Kyo, hilare. Je demanderai à la prochaine.
- Fais-le et je te pends à la plus haute branche d'un arbre, le menaça-t-il.
- En tout cas, tu commences bien la rentrée. Regarde-moi cette trace de main. Y'a pas à dire, elle t'a pas loupé ! Mon grand plaisir, en dehors des filles, c'est de voir tes joues virer au rouge vermillon. Ça m'éclate toujours un max ! se moqua-t-il.
- Et tu peux me dire pourquoi, toi, on te laisse en paix alors que t'es pire que moi ?
- Parce que je joue toujours dans la finesse, mon vieux. Je sais faire preuve de tact avec les filles. Car tout est dans l'art de séduire et de rompre, conclut Kyo en soufflant sur ses doigts.
- N'importe quoi !
- Je voudrais quand même rencontrer une fille qui ne soit pas subjuguée par ton charme. Ça m'énerve de te voir sortir toujours gagnant.
- Gagnant ? T'appelle ça gagnant, s'écria Shaolan en exposant sa joue devant Eriol. Je souffre moi !
- A d'autre. Tu ne laisses que quelques plumes, avoue-le. Ton coeur, lui, reste intact.
- Cousin, commença Shaolan en plaçant son bras autour de son épaule, j'ai l'impression que tu m'en veux pour quelque chose et que tu tiens plus que tout à me faire payer cette faute que je ne crois pas avoir commise envers toi. Ai-je raison ?
- Je n'ai aucun grief contre toi, cousin, je te l'assure, répondit Eriol, tout sourire. Je compatie simplement à la douleur de ces pauvres jeunes filles dont les espoirs ont été éventrés par un malotru... C'est clair, là ? rajouta-t-il railleur.
- On ne peut plus clair. Quand à savoir quand la perle rare, supposée m'enfoncer le poignard de Cupidon dans le coeur, se montrera... Je ne suis pas pressé.
- Il serait temps d'entrée en classe. A cette heure, la cérémonie de rentrée doit être terminée.
- Tu sais bien que le Chauve (c'est le surnom très affectueux que les élèves ont donné à leur très cher proviseur adjoint. -) empiète toujours sur l'emploi du temps à cause de son discours pourri.
- Tu crois qu'il a encore remarqué notre absence, cette rentrée ?
- C'est très probable, répondit Eriol. N'oublie qu'on est toujours dans son collimateur. Et cette année encore son objectif doit être de nous rediriger vers le droit chemin.
- L'unique et seul chemin éclairé par le savoir et l'amour de Bouddha, rajouta Shaolan en imitant leur proviseur adjoint. Quelle connerie ! Comme si j'allais passer ma dernière année au lycée à jouer les élèves modèles.
- Moi, je veux bien prier Bouddha pour qu'il nous désigne un professeur principal moins prise de tête que celui qu'on avait, dit Kyo. Malgré ses interro, tous les trois jours, je serais incapable de te dire ce que j'ai retenu de sa matière.
- On verra bien.
- Tu viens, Shaolan ! On doit tout de même passer dans l'autre pôle.
- Je vous rejoins en classe. Je dois d'abord me passer de l'eau sur le visage en espérant que cette trace de violence s'en aille.
- T'as pas intérêt à draguer mes fans en chemin, sinon...
- Je poserai les yeux sur aucune de tes fans, promis.
Je suis stupide ! Y'a que moi pour se perdre aussi facilement. Remarque ce n'est pas vraiment ma faute. Je ne sais pas comment font les autres élèves pour ne pas se perdre dans ce complexe. Il est où le pôle lycéen ? Je suis en train de tourner en rond.
A cette pensée, elle rit. Elle n'avait jamais assisté à une cérémonie de rentrée aussi... amusante ! D'habitude, les cérémonies étaient au possible chiante à en mourir. Au bout de cinq minutes, vous aviez envie de saisir la sangle de votre cartable pour vous pendre. Mais là ! Le professeur Onizuka avait rehaussé le niveau de ces cérémonies si ennuyeuses pour gens du troisième âge. Et en plus, elle était dans sa classe. Elle allait passer une année scolaire très intéressante.
Encore fallait-il réussir à rejoindre sa salle de cours. Et là, la mission était très très difficile. Elle aurait peut-être dû accepter que Tomoyo l'accompagne aux toilettes. Son amie avait déjà mémorisé l'agencement de l'école.
- Mademoiselle ! l'interpella un surveillant. Que faîtes-vous encore dans la cour ? Vous devriez être en classe.
- Je me suis perdue, répondit Sakura. Je cherche le pôle lycéen.
- Il se trouve derrière le gymnase que vous voyiez là-bas.
- Merci !
Elle courut à toute jambe. Etre en retard un premier jour d'école, ça ne donnait pas vraiment une bonne image de soi.
Lorsqu'elle arriva dans le hall du pôle, celui-ci lui parut étonnement vide et si silencieux que s'en était incroyable.
Normal ! Ils doivent certainement être en cours et moi... je suis encore à glander, se dit-elle.
Elle sortit une clé de sa poche, regarda le numéro puis chercha à quel casier il correspondait. Lorsqu'elle mit la main dessus, elle se dépêcha de changer de chaussure. Elle rangea ses mocassins dans le casier, puis elle se dirigea vers les escaliers. Trois étages à monter pour atteindre celui des terminales, snif. Ils voulaient sa mort ou quoi ?!
- Trois étages. Quelle poisse ! Moi, qui suis déjà si vieille et puis zut ! Personne ne m'aime donc dans cette école !
Un rire s'éleva soudain derrière elle.
Sakura fut gênée puis confuse et enfin la colère prit le dessus. D'accord, elle était stupide, naïve et maladroite, mais elle ne permettrait jamais à quiconque de se moquer de ses foutues mésaventures !
Elle se retourna furieuse, prête à en découdre contre cet inconnu, quand tout à coup elle fut prise d'une sensation d'étourdissement.
Elle s'adossa contre le mur.
Sa respiration devenait plus lente. Elle avait la désagréable impression qu'on lui écrasait la cage thoracique. Des images se bousculaient dans sa tête.
Des doigts effleurèrent son visage. Brutalement, elle s'éveilla de ce cauchemar éveillé. Elle leva les yeux, hagard, sur le jeune homme. Elle pouvait lire sur son visage son inquiétude.
D'un geste, elle le repoussa.
- Tu vas bien ? l'interrogea-t-il.
- Euh... Oui... Je crois que oui. Ca va aller.
- T'es nouvelle, hein ?
- De quoi je me mêle ! s'emporta-t-elle en se dirigeant vers les escaliers.
- Moi qui te croyait malade, déclara-t-il stupéfait par la tourner des évènements. Je me suis bien trompé.
- Faut m'excuser mais le lion c'est très difficile à digérer.
- Viens ! dit-il en l'empoignant par le bras.
- Lâche-moi espèce d'idiot !
- Oh, je vois. En plus du lion, tu bouffes des vipères.
- Et alors ? Ce n'est pas de ma faute si je ne suis pas du matin.
- OK ! Je croyais que les escaliers n'étaient pas ton fort. Mais bon, soupira-t-il, faîtes comme il vous plaira Constance. Après tout, un peu d'exercice vous calmera.
Il la relâcha et, sans donner plus d'attention à la jeune fille, il disparut dans un coin. Sakura le suivit, curieuse. Elle le découvrit devant un ascenseur, soigneusement caché à l'écart des escaliers.
Il la toisant du regard :
- De toute façon, j'allais le prendre, lui assura-t-elle en entrant dans l'ascenseur.
- J'en suis certain, sourit-il. Pourtant, il y a un détail qui mérite qu'on s'y attarde : il est réservé aux personnels enseignants, ajouta-t-il lorsque les portes se refermèrent sur eux. Le Chauve - c'est le proviseur adjoint - n'est pas très indulgent quand il s'agit du règlement intérieur, alors j'espère que tu n'es pas de celles qui craignent les renvois, Constance ?
- Non. Et puis je ne m'appelle pas Constance !
- Ah ? Pourtant, je croyais, dit-il en croisant ses bras sur sa poitrine.
Sakura détailla avec plus d'attention son tourmenteur. Avec son 1 m 66, elle ne faisait guère le poids face à son 1 m 80. Habillé dans son uniforme qu'il portait de façon décontracté, il tenait négligemment sous son bras son sac à dos. Elle leva les yeux pour distinguer nettement son visage mais elle fut surprise de constater qu'elle faisait également l'objet d'un examen. Elle rougit.
Heureusement, ils arrivèrent enfin au troisième étage.
- Et ton nom alors ?!
- Je n'aime pas les prétentieux, répondit-elle le plus sérieusement possible.
Sakura sortit précipitamment pour rejoindre sa classe au fond du couloir. En la voyant entrer dans la classe de terminale C, un sourire s'esquissa sur les lèvres de Shaolan.
Je crois que ton nom, je vais pas tarder à le connaître.
- Dites-moi, Monsieur Li, comptez-vous tenir un siège devant cet ascenseur ?
Et merde ! Il manquait plus que le Chauve !
- Euh, non, répondit-il.
- Vous n'étiez pas à la cérémonie, ai-je tort ?
- Et bien... Figurez-vous que j'ai eu un léger contretemps. Rien de bien grave, je vous rassure.
- Je vois, monsieur Li, que les vieilles habitudes ne se perdent pas, dit-il.
- Oh, non monsieur ! Ce serait faire offense à nos coutumes. Et je sais à quel point vous êtes à cheval sur les traditions.
- Dépêchez-vous de rejoindre votre salle de classe avant que je ne vous colle en retenu pour votre insolence.
- Oui, monsieur le proviseur adjoint.
- Une dernière chose, dit-il en lui signifiant de se rapprocher. Vous êtes bien en terminale C ?
- Oui.
Le proviseur adjoint recula d'un bond sous le regard étonné de Shaolan.
Oh, Bouddha ! L'enfer vient de s'ouvrir sous les fondations de cette prestigieuse école.
- Et votre cousin ?
- Aussi.
Enfer et damnation ! L'apocalypse nous ouvre les bras !
- Et votre ami ?
- Kyo ? Ben, lui aussi.
N'avais-je pas demandé à ce qu'on sépare ces trois-là ? Je vais aller de ce pas renvoyer cette secrétaire incompétente ! A cause d'elle notre avenir est entre les mains du diable ! Il a envoyé trois de ces disciples empoisonner cette école et il a en plus délégué leur chef suprême, Onizuka ! Que faire, Bouddha ?! Nous sommes perdus !
Tandis que le Chauve monologuait dans son coin, Shaolan prit le chemin de sa salle classe. Un jour ou l'autre le proviseur adjoint allait finir dans un asile s'il ne laissait pas ses histoires de lumières et de ténèbres de côté.
Il fit son entrée dans la salle de cours en ignorant les regards posés sur lui. Il s'amusait toujours de ces regards hostiles, envieux ou admiratifs des autres élèves qui n'ignoraient pas à quelle illustre famille il appartenait. Loin de se sentir intimidé, il se tourna vers le professeur. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un pupitre vide !
Où va le monde scolaire si les enseignants viennent en retard un jour de rentré !
L'avantage était que son imagination fertile n'aurait pas à chercher d'excuses.
Shaolan se retourna et, comme s'il avait été attiré par un aimant, ses yeux se rivèrent sur son inconnue de l'ascenseur assise près de la fenêtre. Lorsque leurs regards se croisèrent, elle tourna vivement la tête pour converser avec son amie, toute aussi ravissante qu'elle. D'ailleurs, il n'était pas le seul à les avoir remarquées. Il suffisait de voir les coups d'oeils des autres garçons qui furetaient vers elles. Et même Kyo et Eriol ne cessaient de les mater. Ce qui n'atténuait pas la jalousie des filles. Pour rien au monde, il n'aurait voulu être à la place de ces deux nouvelles fleurs.
Un sourire aux lèvres, Shaolan se dirigea vers une place libre prés de ses deux compères de toujours et qui avait le privilège d'être juste derrière celle de Constance, comme il l'avait surnommée le temps qu'il sache son véritable nom.
Il aurait parié qu'elle avait grimacé en comprenant qu'il se trouverait à quelques centimètres d'elle. Amusé par l'attitude de cette mystérieuse jeune fille, Shaolan s'assit.
C'est alors que la porte s'ouvrit sur un ours en peluche. Oui, un ours en peluche ! Les élèves n'en croyaient pas leurs yeux.
Le gros nounours s'avança vers le pupitre du professeur puis à l'aide ses pattes il ôta sa tête.
- OUAH ! Qu'est-ce qu'il fait chaud dans ce putain de truc !
- Vous êtes trop mignon dans ce costume, monsieur Onizuka ! pouffèrent les filles.
- Et encore, vous n'avez pas vu ce qu'il y a sous le costume. Un vrai trésor !
Shaolan, Eriol et Kyo restèrent sur le cu face à l'individu, non identifié. Ce décoloré ne pouvait pas être leur professeur principal ! Si c'était le cas, eh bien ils ne pariaient pas sur la survie du Chauve. Comment survivrait-il à un voyou de ce genre qui enfreignait déjà le règlement rien qu'avec son langage ?
Je comprends pourquoi le Chauve était au troisième, pensa Shaolan. Il va certainement espionner à travers la serrure pour voir si tout va bien. D'ici, la fin de la journée, il va nous faire un infarctus. C'est obligé !
Onizuka semblait bien plus cool que leurs précédents professeurs, et cela plaisait à tout le monde.
- Bon, je vais faire l'appel. Gare aux absents. Ils auront à nettoyer la classe pendant deux mois.
- Bonne idée, m'sieur !
- Commençons : qui est Chang Wufei ?
- Moi, m'sieur !
- T'aurais pas des jeux vidéo de guerre, par hasard ?
- Bah, si. Pourquoi ?
- T'as bien répondu. Je te mets un 20. Continu comme ça, t'es sur la bonne voix.
- Merci, c'est ma première note au-dessus de 10.
- Comme quoi les miracles existent, nota Onizuka. Daidoji Tomoyo. Tiens, une frangine ! Je suis ravie de voir que je suis pas le seul à avoir immigrer pour me trouver une école aussi technique ! dit-il les yeux brillants de larme.
- Moi aussi, répondit-elle au bord de la crise de rire.
- Pour toi, c'est un double 20.
- C'est pas juste, m'sieur, s'opposèrent certaines filles jalouses de Tomoyo et de Sakura.
- Ce qui n'est pas juste, c'est de voir que les sorcières sont aussi bien représentée dans cette école. Bon, si quelqu'un n'ait pas d'accord avec ma façon de noter, qu'il change de classe. J'suis pas du genre à aimer les prises de tête surtout quand ça vient des filles jalouses.
A cette phrase, les garçons pouffèrent dans leur barbe. Le groupe des cinq filles se renfrogna sur leur siège.
Onizuka venait de se faire cinq ennemies et pas n'importe lesquelles. Mais il ne donna pas plus d'importance à ces demoiselles, il continua à nommer les élèves, les uns après les autres.
- Kyo Ling. Un jeune homme à la fois chinois et japonais, c'est bien ça ?
- Vous êtes voyant, m'sieur ?
- Oui, dit-il en sortant de nulle part une boule de voyance. Et je te prédis que d'ici la fin de ce cours...
- J'aurais un 20 !
- Non, objecta-t-il en frottant la boule de cristal. Tu auras...
- Angélina Jolie dans mon lit !
- Désolé, elle a pris un abonnement dans le mien. Elle préfère les hommes, les vrais.
Sa réplique s'accompagna d'un four rire général ds garçons et un murmure de désapprobation des filles.
- Tu recevras d'ici la fin de la journée, reprit Onizuka, une belle gifle dont tu te souviendras longtemps.
- Ca m'étonnerait, m'sieur, se vanta Kyo. Je suis irréprochable avec les filles.
- C'est à prouver, se moqua une fille d'une voix cinglante.
Et la liste continua.
- Kinomoto Sakura.
- Oui.
- C'est une très délicieuse Sakura, dit Onizuka. Tu me donnes tes mensurations et je te garantie que t'auras un 20 jusqu'à la fin de l'année scolaire.
Les têtes se retournèrent vers Sakura dont le visage s'empourpra. Et heureusement qu'elle ne voyait pas le visage du garçon assis derrière elle.
- Désolée, m'sieur, répondit-elle en gardant les yeux baissés vers ses genoux. C'est confidentiel.
- Je suis déçu, snif. Mais, je ne t'en veux pas ! Je comprends que tu tiennes à garder ces chiffres secrets pour ton petit ami. Il en a de la chance ce petit pervers.
Sakura vira au rouge écrevisse.
- Li Eriol et Li Shaolan, continua Onizuka. Des frères ? Quoique vous ne vous ressemblez pas du tout.
- C'est mon cousin, répondit Eriol.
- Je vois. J'espère que vous n'avez pas les mêmes goûts en matière de filles ?
- Non. Eriol préfère les brunes, répondit Shaolan. Et moi, je suis plus branché sur les cerisiers.
Pour une personne qui ignorait que Sakura signifiait "fleur de cerisiers", la réponse de Shaolan était étrange. Mais pour les autres, l'allusion était on ne peut plus clair.
La pauvre Sakura ne savait plus où se mettre entre Onizuka qui s'amusait à la taquiner sur des sujets personnels et Shaolan qui la draguait sans honte devant leurs camarades.
- Bon, l'appel est enfin terminé ! On va aborder les choses sérieuses, à savoir... Quelqu'un sait quelle matière je suis censé vous enseigner ?
La classe entière tomba des nues. Décidément, Onizuka n'était pas un professeur comme les autres.
Alors qu'en pensez-vous ?
Oh, là… Je ne sais pas si ça va plaire. Le mélange CCS et GTO… je sais pas comment j'ai pu avoir cette idée.
J'attends vos review pour voir… c'est pas évident. Pourquoi tant de doutes ?! Parce que c'est ma first fic et donc, voilà.
J'espère tout de même que cela vous a plu. Et si vraiment je constate que mon mélange CCS et GTO n'est pas si mauvais que ça, et bien je remuerai encore plus la marmite pour vous servir une suite qui vous plaira.
Un p'tit coucou (sinon elles vont m'en vouloir) à Boss, Busta et Satan (ce surnom te va trop bien, ma chère -).
Et bien à plus… si vous êtes d'accord bien sûr.
