Et v'là qui voilà, c'est votre humble serviteur Feylie ! lol
J'espère que vous êtes en forme, parce que mes persos eux ont la pêche (quoique certains vont encore en voir de toutes les couleurs dans ces chapitres.)
Je tenais d'abord à faire une big spéciale dédicace à :
Juju black : merci pour la review ! Voilà la suite !
Sinkha : si tu aimes trop les fics comme moi (et je suis certaine qu'il y en a d'autres dans ce cas), je sens qu'il n'y aura pas assez de médecins pour tous nous soigner de cette maladie contagieuse. Merci pour ta review et je suis ravie que ma fic te fasse rire. En ce qui concerne le prof, moi aussi j'aurais aimé avoir un prof comme Onizuka mais c'est pas possible. T'imagines un peu ça en vrai dans un lycée ? Les politiques se plaindraient ! Lol.
Lyls : ma fic assez étrange… ? Faudra que tu m'expliques ça en profondeur. Ça m'intrigue et j'aimerai vraiment savoir ce que tu veux dire par là. Sinon, la suite… et bien te voilà servi, là !
Sammy : merci pour ta review, c'est l'un des premiers que j'ai reçu alors que je venais de poster la fic. Ca m'a touchée !
Debbie : merci à toi aussi ! Si ma fic te plait et bien... c'est sûr, je continu ! Et je peux te dire que je suis bien avancée dans l'histoire. Comme quoi, vous m'avez bien boostée. Lol !
J'allais oublier un détail : vous allez découvrir une petite ballade de ma composition. Je l'ai intitulé « le chant de Phoebe ». Selon ma sœur, je suis atteinte du cerveau pour inventer des choses aussi… bizarre. Y'a rien de bizarre dans ce chant, c'est juste mélancolique. Vous verrez bien et dites-moi si ma (peste) sœur a eu pour une fois de sa vie raison.
Donc à vos marques… 1… 2… 3… Lecture !
Chapitre 5 : un après-midi riche en émotion
Assises sur l'herbe, les deux jeunes filles mangeaient tranquillement leur bentô.
- Je suis tombée sur son charme ! s'exclama Tomoyo. C'est un prof trop cool !
- Trop cool, mais il m'a quand même gênée avec ses allusions.
- Faut le prendre au second degré.
- Je sais. Mais... Il y a l'autre. Li Shaolan. Il m'énerve !
- Pourquoi ? Il a juste joué le jeu avec Onizuka en jouant sur la signification de ton prénom.
- Si seulement ça pouvait être vrai, soupira Sakura.
- En tout cas le petit groupe de Shaolan a vite adopté Onizuka comme étant le quatrième mousquetaire.
- Tu m'étonnes ! Shaolan, Kyo et Eriol - bon un peu moins pour lui - ont le même humour et le même amour pour les femmes, ça se voit !
- C'est pas encore de la jalousie, mais ça en à l'air. Aurais-tu craqué pour Li Shaolan ?
- Moi ? Amoureuse de cet arrogant personnage ? Jamais ! Je suis simplement... Mousquetaire, t'as dit ? Ce n'est pas un roman français ?
- Si. Les trois mousquetaires, c'est un roman d'Alexandre Dumas.
- Et c'est bien dedans qu'on trouve une certaine "Constance" ?
- Oui. C'est la dulcinée de d'Artagnan, le mousquetaire qui va sauver mainte fois la reine Anne en compagnie de ses compagnons. Pourquoi ?
Cet idiot a osé me donner le nom d'une héroïne de roman. Et puis quoi, encore ? Il manquerait plus qu'il s'autoproclame comme étant d'Artagnan.
- Dis-moi Sakura, tu ne serais pas un peu sur les nerfs ? Je ne t'ai jamais vu aussi furieuse qu'aujourd'hui. T'as beau le nier, Shaolan t'a déboussolé le cerveau. Et je voudrais bien savoir comment ?
- Je vais prendre l'air, dit-elle en se relevant.
- Tu n'en as pas suffisamment, là ?
- Cet air a été pollué par Li. Donc, je vais me réfugier ailleurs avant que je ne devienne aussi idiot que lui.
Sur ce, Sakura s'éloigna.
Un sourire s'esquissa sur les lèvres de Tomoyo.
Elle n'avait jamais vu Sakura s'emporter aussi violement contre une personne. Elle qui pardonnait toujours sans rancune, voilà qu'elle avait une personne dans son collimateur. Vraiment, elle aurait tout donné pour savoir ce qui s'était passé entre les deux jeunes gens.
A son tour, Tomoyo se releva. Soudain, une main saisit la sienne. Elle se retourna, vivement.
Les pas de Sakura la menèrent vers le stade. Elle avait hâte de commencer les cours de sport. Elle avait besoin de se défouler sur un terrain.
Elle vagabonda dans les vestiaires aux murs froids tout comme les couloirs de cours. Tout était bien trop stricte dans cette école.
- Vraiment le décor fait pitié à voir. Est-ce que cette école donne envie de venir ? On a plutôt envie de se pendre en voyant ses murs et cette école à l'allure de camps militaire. Non, vraiment, ça manque de folie.
- C'est ce que j'ai dit au proviseur.
Elle se figea.
Pas possible, encore lui ! Il ne pouvait pas la laisser en paix au lieu de venir la harceler même pendant l'heure du déjeuner ?
Depuis leur rencontre, elle tentait en vain d'oublier ce rire qui la poursuivait. Elle éprouvait une colère non pas dirigé contre Shaolan mais contre elle qui n'avait pas su garder son sang-froid. Que sa fureur tombe sur Toya qui ne cessait de la taquiner, d'accord. Mais face à un inconnu, elle ne comprenait pas. Elle n'était pas du genre à s'emporter aussi vite et pourtant elle venait de se prouver le contraire. Mais le calme et l'arrogance de Li, l'irritaient encore lorsqu'elle y repensait.
Sakura examina les lieux à la recherche de Shaolan, mais elle ne vit aucune trace de son tourmenteur. Elle n'avait pourtant pas rêvé. Intriguée, elle avança de quelques pas quand soudain une main se posa sur son épaule.
Elle sursauta en hurlant. Une main se plaqua alors sur sa bouche alors que son bras encerclait sa taille.
- T'es folle de crier comme ça ! Je ne tiens pas à ce qu'on croie que je t'agresse.
Sakura tenta de parler malgré la main qui lui empêchait d'émettre le moindre son.
- Est-ce que tu promets de te calmer ?
Elle acquiesça de la tête.
Shaolan enleva sa main.
- Ca ne va pas de causer des frayeurs pareilles au gens ! Ca c'est bien les mecs. Toujours à faire des blagues foireuses ! Est-ce qu'il me viendrait à l'esprit de surprendre une personne dans son dos ? Non ! T'aurais fait quoi si j'avais eu une crise cardiaque ?!
- ...
- Woé. T'as perdu ta langue ?
- T'avais promis de te calmer. Là, t'es hystérique.
- Non, je suis très calme. Je te le jure. Tu veux voir quand je suis hystérique ?
- J'y tiens pas, merci.
Ils remarquèrent alors qu'elle était restée entre ses bras, la main de Shaolan placée sous sa poitrine. Il la relâche vivement.
Et Sakura le gifla.
Mais elle rougit en saisissant l'ampleur de sa réaction. Il n'avait pas forcément désiré cette situation.
- ... Je suis désolée pour la gifle, dit-elle en évitant de croiser son regard.
- Ca va, je suis habitué.
- Ah, d'accord ! Je vois que monsieur est du genre à faire enrager les filles. Je crois que notre conversation va s'arrêter là.
- Attends !
- J'ai une amie qui m'attend.
- Ne crois pas que...
- Tu fais ce que tu veux, je m'en fiche ! lança-t-elle en grimaçant.
Sakura prit ses jambes à son cou et disparu en laissant un Shaolan plus que ahuri. Elle était drôlement imprévisible comme fille.
Les élèves de la terminale C rentrèrent dans leur salle de classe.
Onizuka était assis sur sa chaise, les pieds sur la table, un magazine douteux devant les yeux. Quand il vit Kyo passer devant sa table, il bondit sur les pieds et pointa son doigt dans sa direction.
- Ah ! Ah ! Ah ! J'avais raison ! T'as reçu une gifle monumentale ! Je suis trop fort comme voyant, dit-il en croisant ses bras sur sa poitrine et en prenant une pose de mec-qui-se-la-pète-grave-parce-qu'il-a-eu-raison.
- C'est bon m'sieur, dit Kyo, en se dirigeant vers sa table, sous l'éclat de rire de ses camarades.
- On peut savoir qui t'a défiguré avec sa main ? l'interrogea Onizuka.
- Non.
En croisant le regard de Tomoyo, le souvenir se raviva dans l'esprit de Kyo. Heureusement, elle ne lui en voulait plus.
Flash back
Lorsque la main se saisit de la sienne, Tomoyo se mis à hurler. Dans un geste de rejet, elle gifla le coupable.
Kyo demeura bouche bée. C'était la première fois qu'il recevait une gifle de la main d'une fille (pourquoi préciser ? Il en a déjà reçu de la part d'un mec ? -).
- Je... Je suis désolée, dit-elle.
- Ce n'est pas grave, intervient Eriol. Ça lui apprendra à croire que toutes les filles n'attendent que ça.
- Mais c'est que je n'y suis pas allée de main morte. Excuse-moi, Kyo.
- C'est rien... Tomoyo. C'est bien ça ?
- Oui.
- Tu aurais dû commencer par des présentations en bonne et dû forme avant de jouer les gentlemen à deux balles, se moqua Eriol.
- Oh, ça va toi ! Je ne vois pas la petite Sakura, remarqua-t-il. Où est-elle ?
- Partie prendre l'air, répondit Tomoyo.
- C'est vrai que dans cette école on se sent étouffé même à l'extérieur, nota Kyo, le plus sérieusement du monde.
- Et Shaolan ?
- J'espère que tu n'ais pas tombé sous son charme ? s'effraya Kyo. C'est un petit insolent qui mériterait l'internat. Il ne prend rien au sérieux. Et...
- Il essais de me dégoûter de Shaolan ? demanda Tomoyo à Eriol.
- Oui. Mais, il faut le comprendre. C'est parce qu'il ne fait pas le poids face à lui, alors il compense dans la médisance.
- Et toi, alors ? Est-ce que ça se fait de rabaisser son ami devant une si gente demoiselle ?
- C'est toi qui rabaissais Shaolan, je te préviens.
- J'ai fait ça, moi ? dit-il candide en regardant Tomoyo. C'est sûrement le stress.
- Je ne vois pas ce que le stress vient faire ici, rétorqua Eriol.
Kyo plaça lentement son bras autour des épaules de Tomoyo.
- La première approche a été mauvaise, mais je crois que l'avenir se présente sous un meilleur jours pour nous deux. On devrait passer directement chez un bijoutier pour choisir nos bagues de fiançailles, qu'en dis-tu, ma belle ?
- J'en dis que tu auras du mal à choisir ta bague sans tes beaux yeux ambrés, répliqua Tomoyo tout sourire.
Il enleva son bras.
- T'es dure comme fille, soupira Kyo. Je reviendrais à la charge quinze fois dans la journée s'il le faut pour que tu daignes m'offrir ta main.
Eriol s'éloigna pour ne pas assister à la déconvenue de son ami.
- Où vas-tu, Eriol ?!
- Je vais me cacher avant que Shaolan ne se ramène et se mette à te suivre dans tes délires de faux séducteur.
- Attends-moi, Eriol !
Tomoyo le rattrapa.
Et ben, je suis tout seul maintenant, snif, songea Kyo. Et mais... elle a bien dit que j'avais des beaux yeux ! Alors, rien n'est terminé entre nous. Tout commence !
Fin du flash back
Les deux derniers à entrer dans la salle de classe, à une minute d'intervalle furent Shaolan et Sakura. Sakura fut la première à entrer avec une mine furieuse, puis Shaolan, souriant.
- Alors ? demanda Onizuka en l'éloignant des autres élèves, stupéfaits par l'attitude d'Onizuka.
- Alors quoi ?
- C'est quoi ses mensurations à Sakura ?
- Qu'est-ce qui vous fait croire que je le sais ?
- Un mec qui sourit jusqu'aux oreilles et une fille qui semble avoir pris les traits d'une lionne, ça ne peut que signifier qu'une chose.
- Et laquelle ?
- Tu as joué les pervers.
- Désolé, m'sieur mais je suis pas aussi doué que vous pour ça.
- Allez, crache le morceau ! Je te file les clés du vestiaire de notre équipe de volley féminine.
- Je les ai déjà.
- QUOI ?!!! Vas-y refile-les !
- Je croyais que vous les aviez ? railla-t-il.
- Joue pas les insolents avec moi, Li, allez donne et je te laisse tranquille avec Sakura.
- Je vous les ramène demain.
- Hé ! Je croyais que tu les avais.
- Pas sur moi. Ils sont dans le bureau du Chauve.
- Ah, oui ! Le proviseur adjoint. Bon, je te fais confiance. Je les veux demain sans faute, sinon... tu seras de corvée de nettoyage pendant trois mois.
Shaolan regagna sa place derrière celle de Sakura, tandis que Onizuka charriait un autre élève.
Shaolan pointa son stylo dans le dos de Sakura. Elle se retourna vivement.
- Quoi, encore ? demanda-t-elle à voix basse.
- Tu acceptes de sortir avec moi et je te promets de ne pas dévoiler tes mensurations à Onizuka.
- C'est quoi ce chantage ? C'est non. Et si tu parles à Onizuka, t'es un homme mort, Li Shaolan.
- T'es vraiment pas facile comme fille.
- Encore heureux.
