Chapitre 13 : un amour toujours présent

Une heure qu'elle tentait de le joindre, sans succès. Elle tombait toujours sur son satané répondeur. Elle s'inquiétait réellement pour lui. Etait-il parvenu à mettre la main sur cette maudite pochette et à la remettre dans le bureau du Chauve sans se faire remarquer ?

Pourquoi ne répondait-il pas ?

Il s'était sûrement fait pincer et la sentence était tombée : colle jusqu'à vingt et une heure.

Et elle, elle dînait tranquillement en famille.

Ça ne pouvait pas continuer.

Elle posa ses baguettes et se leva.

- Godzilla a déjà le ventre plein ? se moqua Toya. Attends, il y a le dessert qui arrive.

Sakura ne répondit pas. Elle courut dans sa chambre.

- C'est la journée de ménage qui a épuisé Godzilla à ce point ?

- Ou peut-être que son esprit est occupé par un certain chinois.

- Ne parle pas de malheur, Tomoyo.

Ils entendirent Sakura redescendre de l'étage. Et la porte d'entrée s'ouvrir.

Aussitôt, Toya bondit de sa chaise.

- Où tu vas, Sakura ? demanda-t-il.

- Je vais voir une amie.

- Une amie ? C'est une blague ?

- Tu parles sûrement de Aya, intervient Tomoyo avec un clin d'oeil.

- Oui. Je n'en ai que pour une heure.

- C'est pas une blague, hein ?

- Mas non, Toya ! Je reviens vite, promis !

- Tu veux que j'accompagne ?

- Et me foutre la honte devant elle ? Je peux me diriger toute seule en ville.

- Fais gaffe.

- Promis !

- Dépêche-toi, Sakura.

- Je t'appelle sur le chemin du retour, Tomoyo !

Et sur ce, Sakura referma la porte.

Elle n'aimait pas s'attarder en pleine nuit. Elle se perdait toujours dans les rues qu'elle connaissait à peine.

Elle marcha à vive allure en évitant soigneusement de dévisager les passants qu'elle croissait.

Elle arriva devant les grilles évidemment fermées de l'école. Elle allait devoir déranger le gardien. Elle sonna.

"Oui.

- Désolé de vous déranger à cette heure, monsieur. Je suis l'une des élèves de cette après-midi. Je voudrais savoir si le dernier élève collé avec mon groupe est toujours à l'intérieur.

- Il est ressorti il y a cinq minutes.

- Merci."

Elle tenta une fois de plus de joindre Shaolan, et comme les autres fois elle tomba sur son répondeur.

A quoi lui sert son portable si on ne peut pas le joindre ? (Ça c'est ma manie connue de tous mes proches qui tentent désespérément de m'avoir. Pardon -)

"Sakura !"

Elle se retourna.

Personne.

C'était la voix de Kaho. J'en suis certaine. C'était elle !

"Sakura !"

Sans réfléchir, elle courut après cette voix si familière qu'elle n'avait pas entendu depuis des mois.

Elle s'éloignait des rues piétonnes et surchargées de monde pour s'engouffrer dans des ruelles. La voix de Kaho la guidait et elle courait, le coeur battant, impatiente de retrouver son amie.

"Sakura !"

"Kaho ! Ka..."

Elle se cogna violement contre un obstacle. Elle s'écarta et vit un homme devant elle. Elle lui donnait la cinquantaine. Un style vestimentaire plutôt négligé ainsi que des tempes grisâtres. Au premier abord, il ne dégageait aucune animosité. Pourtant, elle se sentait mal à l'aise face à lui.

Il avança sa main pour saisir son bras. Elle bondit en arrière.

Cours ! pensa-t-elle. Cours !

Ses jambes ne répondaient plus.

Pourquoi ?

Soudain, elle manqua de souffle. Les yeux écarquillés, elle tenta de reprendre sa respiration. L'homme se rapprocha et passa une main devant son visage. Elle distingua à peine la couleur de ses yeux lorsque sa vue se brouilla.

- Pourquoi ? murmura-t-il. Pourquoi es-tu revenue Phoebe.

- Je veux mon grimoire, Li, répondit Sakura possédée. Je veux ce bien que tu m'as volé et qui est le seul que je peux encore récupérer. Et toi, que fais-tu ici ?

- C'est toi qui m'as réveillé de mon long sommeil. Je suis là pour toi.

- Pour moi. Pourquoi ? Tu m'as déjà tant pris pourquoi me désires-tu encore ?

- Parce que tu es la seule qui ait compté à mes yeux.

- Menteur ! Lâche-moi pour que je puisse aller récupérer mon bien !

- Laisse-moi t'aider à les détruire. Je t'en pris, Phoebe.

- Je n'ai aucune raison de te croire, aucune raison de faire équipe avec toi !

- Détrompe-toi, il y en a une. Tu n'es pas la seule à vouloir ce grimoire.

- Qui d'autre ?

- Je ne sais pas encore.

"Sakura !" hurla une voix masculine.

- J'ai une bonne idée.

- Laquelle ?

- Tu verras, ma chère déesse.

Il se retourna juste à temps pour bloquer le coup de pied.

Subitement, Sakura reprit sa respiration et sa vue retrouva sa clarté. Elle reprit peu à eu le chemin de la réalité. Elle recula en voyant les deux hommes lutter l'un contre l'autre.

Shaolan menait le combat haut la main. Mais lorsqu'elle aperçut l'homme sortir une arme de sous son manteau, le visage de Sakura blêmit. La partie s'engageait mal pour Shaolan. Il ne disposait d'aucune arme contre son agresseur qui n'hésiterait pas le moment venu à lui tirer dessus.

Elle fit abstraction de sa peur car ce n'était pas en restant inerte qu'elle lui viendrait en aide.

- Méfie-toi, Shaolan ! Il est armé ! (Je ne sais pas si c'était malin de crier ça .') Fais attention !

Elle plongea sa main dans sa poche à la recherche de son portable. Elle tenta de calmer les tremblements de son corps.

Lorsque soudain, un coup de feu retentit.

Horrifiée, ses jambes flanchèrent. Elle tomba à genoux.

L'homme s'évanouit soudain au pied de Shaolan.

Elle leva les yeux vers lui alors qu'il s'agenouilla devant elle.

Elle remarqua alors la déchirure sur son sweat. La balle avait frôlé la peau mais l'avait bien blessé. Elle n'avait entendu qu'un seul coup de feu et si cette balle avait été celle qui avait touché Shaolan, pourquoi l'homme était-il inconscient sur le sol ?

- Il s'est évanoui, répondit Shaolan, essoufflé.

Pourquoi serrait-il les dents ? Ce n'était pas la blessure qui le faisait souffrir. Non, c'était autre chose.

- Shaolan ?

- Ca va aller, dit-il en lui adressant un sourire crispé. J'ai pas l'habitude me frotter aux armes mais plutôt à la ma... Et toi, ça va ?

- Je... Oui... Je crois.

Étonné, il vit les épaules de Sakura s'affaisser et trembler sous ses sanglots.

- Hé, calme-toi !

- Je... Je croyais que c'était Kaho, bredouilla-t-elle. J'ai suivie cette voix sans réfléchir...

- C'est fini, Sakura.

Il entoura ses bras autour d'elle. Ils restèrent enlacés pendant un bon moment avant que Shaolan ne brise l'étreinte.

- Allez debout, je te raccompagne chez toi.

- ...

- Sakura ?

- Non... Pas maintenant. Tu dois d'abord te soigner.

- Je le ferai dès que tu seras à l'abri chez toi.

- Non ! Tu ne comprends rien à rien ! Je ne veux pas rentrer comme ça !

Elle désignait son visage baigné de larmes et ses yeux rouges.

- Je ne peux pas encore leur imposer ça après mon amnésie. Ils vont finir par croire que je suis une source de problèmes.

- C'est un raisonnement à la Sakura ou je ne m'y connais pas. Pourquoi ta famille t'en voudrait-elle? Elle sera plutôt soulagée de te savoir saine et sauve.

- Non ! T'es dur d'oreille ou quoi ?! Je ne peux pas... Si je rentre dans cet état, je n'arriverai jamais à placer une phrase devant Tomoyo. Je ne veux pas d'une confrontation... pas maintenant. Et surtout pas avec Toya...

- D'accord ! Viens chez moi, proposa-t-il spontanément. Tire pas cette tronche, tu crois vraiment qu'après t'avoir sauvé la vie, je vais en profiter pour te demander réparation ?

- Je t'ai causé assez d'ennuis pour la journée.

- Ca c'est vrai ! J'ai passé ma journée à m'inquiéter pour toi ! Est-ce que je t'ai déjà dit que je facturais toutes mes interventions ?

- Je le savais.

A ce moment, son portable sonna. Elle fit "non" de la tête.

- Donne-le moi.

Elle le lui tendit.

"Allo ?

- Shaolan ? s'étonna Tomoyo. Pourquoi tu réponds à la place de Sakura ?

- Parce qu'elle a décidé de passer la nuit chez moi.

Sakura tendit ses mains vers le cou de Shaolan, furieuse.

- C'est une blague ? Passe-la moi !

- Ecoute, Tomoyo, dit-il en tenant Sakura à distance de son cou, tu reverras Sakura. Ne t'inquiète pas, elle n'a rien. C'est juste que pour le moment, elle est... Elle fait des drôles de grimaces avec mes deux sœurs insupportables. Alors, tu vas être une gentille amie et me la laisser pour une heure ou deux.

- Si elle ne revient pas avant minuit, je te jure que tu ne feras pas long feu, Shaolan !

- Je ferai en sorte que Cendrillon ne rate pas les douze coups de minuit. Et je la raccompagnerai, ça te va ?

- Entendu.

Il rendit son portable à Sakura.

- Je ne voudrais pas être à ta place lorsque tu lui expliqueras pourquoi tu as décidé de ne pas rentrer maintenant.

- Ce n'est pas Tomoyo qui m'inquiète. C'est les questions de mon père et surtout celles de Toya...

Un voile de gêne tomba sur la conversation.

C'est vrai qu'elle vit avec son mec, songea Shaolan. Pourtant, c'est vers moi qu'elle s'est tournée pour oublier cette agression et pas vers ce Toya. Ça veut dire quelque chose, non ? C'est juste un coup de chance. S'il y avait eu une de ses amies, elle aurait préféré se réfugier chez elle. J'étais là et c'est sur moi que c'est tombé. Y 'a pas de quoi se réjouir... Mais j'y pense !

Il s'immobilisa comme frappé par la foudre.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Oh, non ! Je les avais oubliées, elles !

- Tu abrites d'autres filles chez toi ?

- Non. Ce sont mes soeurs ou plutôt deux d'entre-elles que je crains. Feimei et Falen ne vont pas me lâcher si je te ramène à la maison. On va devoir rentrer sans éveiller l'attention de ma famille. Et comme ça tu éviteras les questions un peu trop personnelles. Crois-moi, mes soeurs sont plus qu'énervantes quand elles ont une idée derrière la tête. Et leur folie du moment, c'est de découvrir l'identité de la fille qui hante mes rêves.

- T'en a une ?

- Non ! Bien sûr que non !

Il vit alors son regard.

- Euh... peut-être que si, mais c'est pas vraiment ça…

- Laisse tomber.

Ils marchèrent quelques temps avant de se retrouver devant les grilles d'un manoir.

- Wouah ! Il est encore plus grand que celui de Tomoyo !

- C'est une princesse ? Remarque, elle en a l'allure.

- Mais non. Sa mère est une importante femme d'affaire. Comment tu arrives à vivre dedans ?

- Ca fait dix-sept ans que j'y vis. A force, on s'y habitue, tu ne crois pas ?

Il sortit une clé magnétique qui ouvrit la porte adjointe à la grille. Ils remontèrent l'allée mais au lieu d'entrer par la porte principale, ils contournèrent le bâtiment. Ils s'arrêtèrent au pied d'un grand chêne dont les branches touchaient le balcon d'une chambre aux fenêtres largement ouvertes.

Shaolan monta sur l'arbre.

- Tu peux monter ?

- Je suis une sportive, ne l'oublie pas.

- Pour le moment, tu ne m'as rien prouvé. Hey, j'oubliais ! Tu me dois un vœu !

- J'ai failli me noyer et toi tu penses à ta victoire qui n'en est pas vraiment une !

- Chuuuuut !

Elle monta sur la première branche puis se hissa sur la deuxième plus haute. Shaolan l'attendait sur le balcon. Il tendit ses bras vers elle et la cueillit comme une fleur de cerisier qu'elle était.

Elle sauta à ses côtés.

- Bravo, dit-il.

Sakura contemplait la chambre baignée par la lumière de la lune. Elle était plus grande que sa cuisine et son salon, d'ailleurs. Le lit était bien trop large pour une seule personne. Au milieu de la pièce, elle distingua un canapé avec sa table basse devant une télé pas très loin de la console de jeu.

Son bureau était impeccable avec son ordinateur portable et ses livres.

La lumière se ralluma.

Elle distingua alors qu'il s'agissait de livres d'archéologies. Elle se dirigea vers la haute bibliothèque remplie de livres, encore d'archéologie mais aussi de littérature. Son doigt s'arrêta sur les "trois mousquetaires".

- Mon premier surnom vient de là, dit-elle.

- Premier ?

- Ben maintenant, tu aimes bien m'appeler par "p'tite tête"

- Ah, c'est vrai !

Il allait lui ébouriffer les cheveux lorsqu'il arrêta sa main. Il allait encore être assimilé à Toya.

- Mais pourquoi "Constance" ? demanda-t-elle en remettant le livre à sa place.

- Sur le moment, ça t'allait bien et puis finalement non.

- Normal, je n'ai pas les traits d'une française.

- C'est pas ça. Si je devais te donner un surnom, celui qui te conviendrait le mieux... je dirais... Diane.

- Diane ?

Elle s'assit à ses côtés sur le lit.

- Ou si tu préfères, Artémis. C'est la déesse de la chasse. C'est la vierge des bois et des montagnes, celle qui veille sur la lune. Elle est frêle et semble fragile mais elle n'hésite pas à combattre pour ses amis, les animaux. Elle a osé demander à son père, Zeus, de quitter le ciel pour gagner son indépendance sur terre.

- Et cette déesse de la lune a-t-elle trouvé son prince charmant sur cette terre ?

- Oui. Une nuit, il a osé s'aventurer dans sa clairière alors qu'elle se baignait. C'est là qu'elle est tombée sur son charme.

- La mythologie te fascine comme l'archéologie. C'est ta passion, n'est-ce pas ?

- Et ça restera une passion, dit-il amer.

- Pourquoi n'en parlerais-tu pas à mon père ? Il te conseillera.

- Merci mais non. Cette passion, je préfère la garder pour moi. C'est la seule chose qui puisse me détendre ou me calmer quand je suis en colère. Et puis, si mon oncle savait que je voulais en faire mon avenir, il m'opposerait le devoir envers ma famille ou plutôt il ferait en sorte que j'en sois dégoûté. Il me ferait entrer dans la meilleure université, je rencontrerai les meilleurs archéologues, bref, il dirigerait encore ma main. Il sait pertinemment que je déteste ça... Alors, il me dégoûte toujours de tout depuis que je suis enfant pour qu'au final, je finisse par choisir de suivre le chemin de ma famille.

- Je suis désolé, dit-elle avec un tremblement dans la voix.

- Tu n'as pas à l'être, dit-il en tournant la tête vers elle.

Les deux émeraudes le dévisageaient avec douceur. Il n'avait jamais croisé un tel regard aussi sincère et innocent. Il lui prit la main et y déposa un baiser.

Des frissons la parcoururent.

Son geste s'attarda sur sa peau. Il écarta une mèche de ses cheveux puis lui sourit.

Cette tristesse dans le regard de Shaolan, elle ne l'avait jamais remarqué jusqu'à maintenant. Il était emprisonné dans cette prison dorée avec ses rêves et ses espoirs au dehors.

- Ton voeu.

- Mon voeu ?

- Dis-le puisque je t'en dois un.

- Il ne compte pas.

- Si ! Allez dis-le avant que je regrette parce que...

Elle le fixa droit dans les yeux.

- Je crois que si tu me demandais un baiser, reprit-elle, je te le donnerai volontiers. Et comme ça, j'effacerai ton chagrin.

- Mon chagrin ?

- Je le ressens, Shaolan. Ton coeur est blessé. Tu fais croire que tu es indifférent alors qu'en vérité tu te protéges pour ne pas souffrir.

Elle posa sa main sur son coeur. Il la regarda, étonné.

- Tu as mal. Autour de moi, les gens sont tristes mais ils le cachent derrière des sourires, pourquoi ?... Et moi, je ne peux aider personne. Si je pouvais, je ferais apparaître des lucioles pour t'égayer et renvoyer ces larmes que je sens dans ta voix mais que tu retiens, Shaolan...

Il empêcha une larme de couler qui menaçait de couler du coin de l'œil de Sakura.

- Ne pleure pas pour moi, Sakura ! Je t'en supplie. Si toi tu ne gardes pas le sourire, comment veux-tu que je garde le mien ? Tu as raison, j'ai des blessures au fond de moi mais ça ne vaut pas que tu pleures, crois-moi.

- Pourquoi ?

- Parce que je les ai acceptées. J'accepte ce que je suis, j'accepte mes erreurs et mes…

- Tu mens ! Tu n'as rien accepté du tout. Tu ne fais que les tasser au fond de toi et les ruminer lorsque tu es seul. Tu vas te détruire à force...

Consterné, Shaolan se releva.

- Ce n'est pas possible que tu puisses me comprendre alors qu'on se connaît à peine. Tu n'as pas le droit de me deviner !

- On est amis, dit-elle en l'enlaçant.

A ce contact, le souffle leur manqua à tout les deux.

Lorsque leurs regards se croisèrent, deux ombres grises avaient assombris les prunelles de chacun d'eux.

- Amis ? dit-il en caressant sa joue. Tu le penses vraiment, Phoebe ? Peut importe le mot qu'on donne pour décrire ses sentiments, face au regard, tout est dévoilé. Laisse tes barrières de côtés et revient-moi, je t'en pris.

- Tu n'as pas le droit, Li. Je t'en supplie ne...

Leurs visages se rapprochèrent. Front contre front, ils se turent.

Lentement leurs lèvres s'effleurèrent.

- Tu m'as condamné avec tes larmes, dit-il en essuyant le coin de son oeil.

- Tu m'as séduite avec tes mots, rétorqua-t-elle en détournant les yeux.

- Je te jure que le seul amour qui coule dans mes veines est le tien. Sois à moi, Phoebe.

J'ai juré qu'il ne me toucherait plus. Pourquoi suis-je encore dans ses bras à attendre ses caresses ?

A chaque parole qu'il prononçait, son cœur s'étreignait davantage. Cette douceur dans la voix et cette tendresse dans les gestes la marquaient au fer rouge. Comment ne pas douter de la sincérité de son amour pour elle si elle doutait de ses mots ? Il lui appliquait de la pommade dans le seul but de l'amener à lui et rien de plus… Tout n'était que sacrifice avec lui. A chaque fois donner sans rien recevoir.

Il l'inondait de baisers. Ses mains s'aventuraient et s'attardaient sur son corps, lui procurant des frissons sur chaque parcelle de sa peau visitée.

Elle se donnait à cet homme en sachant qu'il n'éprouvait rien pour elle à l'exception d'une simple attirance physique. Elle était aussi coupable puisqu'elle s'offrait pour assouvir cette envie de redécouvrir cet homme qui l'avait tant étreint par le passé.

Phoebe en était encore à ces doutes lorsque le dernier rempart entre son corps nu et celui de Shaolan, tomba à ses pieds.

A suivre...

Et vlan ! Encore ce p...... de mot qui casse l'ambiance. lol.

A votre avis, Shaolan et Sakura le feront-ils par l'intermédiaire de Shaolan (l'ancêtre) et de Phoebe ? Les paris sont ouverts !

Pour ces chapitres, j'ai vraiment besoin de vos commentaires pour me dire si vous avez bien capté ce que je voulais dire. Bah, oui j'ai pas fais dans la simplicité en mélangeant mythologie grecque et histoire chinoise? J'espère que c'est compréhensible parce que mon cerveau lui est grillé à force de tisser les liens pour que tous se suivent... oh, là, là, là ! Je ne sais même plus ce que je tape.

Bon, j'attends vos commentaires et ensuite je verrais comment diriger la suite de cette fic qui commence sérieusement à me crever les neurones. lol

Allez, la suite pour le WE prochain, et préparez vos mouchoirs....