Et c'est encore moi ! Et c'est encore vous ! C'est un rendez-vous presque quotidien qui se prolonge.
Ma rubrique (si on peut appeler ça comme ça ) « coucou » qui squatte depuis quelque temps mon intro :
- Laumie : C'est vrai ça ! C'est vraiment chiant ces auteurs qui coupent au moment fatidique ! J'adhère à ton association ! Plaignons-nous !!! Lol. Que ça fait plaisir de voir qu'il y a des gens aussi fous que moi. Ca va faire plaisir à ma soeurette du net, Mando (coucou ma p'tite!!). Je te dédicace ces chapitres Laumie et merci pour ta review !!!!
- Vaasa : je suis contente que ma fic te plaise. Dédicace à toi, aussi et merci. Je vais tout faire pour ne pas te décevoir. Ca va être dur.... snif. Faudra que tu m'envoies des reviews pour que je me donne plus qu'à fond, lol.
- Petitraziel : la réponse à ta question, tu vas l'avoir... Merci et dédicace à toi aussi !!!
- Shousetsu : moi aussi j'adore la mythologie, c'est mon rayon ! On se demande pourquoi tu aimes la fin du chap 13... C'est vraiment étrange, lol. Je t'envoie la suite et j'espère que je ne vais pas te décevoir.
- Marion-moune : ravie de te retrouver, p'tite Moune ! Je tremble à l'idée de lire ta prochaine review... aimera ou aimera pas ? Lol.
- Saoryathena : c'est vrai que c'est pas évident à comprendre. C'est ce qui m'avait empêché de publier la fic plus tôt. Je me disais que mon trip ne serait peut-être pas compris. Et puis, je me suis dit qu'il fallait tenter l'aventure. Qui ne tente rien, n'a rien ! J'espère que je ma fic ne t'a pas trop épuisé les yeux... sinon, je t'envoie un gros bouquet de rose virtuelle !!!
- Eweny : si t'as tout compris du premier coup et bien je te décerne une médaille, la plus dorée qu'il soit ! Lol. Là, je te promets que je vais moins vous prendre la tête. Ce serait plutôt les mouchoirs que je devrais envoyer... On verra bien dans les prochaines review, ce que j'aurais comme plaintes. Lol.
- Noami : revoilà une connaissance ! Salut !! Tu m'as foutu la pression Noami. Les prochains chapitres qui promettent une belle histoire... ? Je ne sais pas si je vais en être capable. J'ai déjà tant donné, moi qui ne suis qu'une pauvre fille mortelle loin de la perfection des dieux ! Mais si c'est un pari que tu me lances, je vais tout faire pour le gagner ! Fight ! Lol.
Bon, je crois que ma rubrique "coucou" est en train de s'allonger dangereusement. Faudrait pas qu'elle devienne plus longue que mes chapitres.
Je vous remercie vraiment pour vos reviews, les filles. Ca me va directement droit au coeur... Non, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas me mettre à chialer ! Je suis une fille forte, lol. Peut-être que ce que je raconte, tout le monde s'en fiche royalement mais je tenais quand même à le dire.
(Croyez pas que je soit atteinte du cerveau... euh... en fait si. Mais chut, c'est un secret.)
Et je…
Vous attendez certainement la suite du chapitre précédent (Shaolan : non, tu crois ?) et je peux d'ores et déjà vous dire que......... et puis......... Et oui, c'est pas que du bonheur dans ces chapitres. Je vous gâche l'effet de surprise ? Ne me frappez pas, je me tais.
Bonne lecture à tous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Chapitre 14 : Un réveil amer
"... SHAOLAN !"
Ils sursautèrent en même temps au hurlement de cette voix aigue.
Sakura, encore vaporeuse, analysait lentement la situation.
Où était-elle ?
A qui appartenait cette voix ?
Et cette jambe effleurant la sienne ?
Elle tourna la tête vers la visage tout aussi stupéfié qu'elle. Elle considéra son torse nu et n'osa pas descendre plus bas. Elle baissa les yeux vers sa propre poitrine. Promptement, elle remonta le drap sur elle afin de dissimuler aux yeux de Shaolan, ce qu'il avait déjà pu contempler.
"Shaolan ! Dépêche-toi de te réveiller ! Tu sais que mère déteste que tu tardes le matin ! Nous t'attendons, alors grouilles-toi ! J'ai une faim de loup !"
Les pas s'éloignèrent dans le couloir.
- Oh, mon Dieu ! s'écria Sakura, horrifiée par la conclusion qui s'imposait à son esprit. Qu'est-ce que j'ai fait ?!
- Pitié, doucement, l'implora-t-il.
- Tu n'es qu'un homme sans scrupule, un débauché, un... !
- Toujours aussi désagréable le matin ? Montre-toi plus gentille.
Elle fut à deux doigts de lui sauter dessus pour l'étrangler.
Elle était dans tous ses états et lui... Lui, il osait garder son calme dans une situation pareille !
- Gentille ? Tu veux peut-être que je t'apporte ton repas pendant que tu y es ? suggéra-t-elle ironique.
- Tu serais adorable, mon ange.
- Et mon poing dans la figure !
Il soupira tout en se rallongeant.
Elle a vraiment un sale caractère, le matin, songea-t-il en plaquant ses deux oreillers sur ses oreilles. (Tu signes ton arrêt de mort mon cher Shaolan. Toute fille dans la situation de Sakura agirait de la sorte. )
- Voilà de quelle manière les japonais vous remercient...
- Je crois t'avoir plus que remercier, imbécile !
Les joues de Sakura s'empourprèrent aussitôt sous sa remarque. Sa colère retomba, cédant sa place à la honte.
- Retourne-toi.
- Mais.
- Retourne-toi !
Il s'exécuta.
Elle se hâta de ramasser ses vêtements éparpillés sur le sol puis se rhabilla en quatrième vitesse. Ensuite, elle se dirigea directement vers le balcon.
- Où tu vas ?
- Je rentre chez moi ! C'est ce que j'aurais dû faire au lieu de faire confiance à un pervers comme toi !
- Attends, Sakura !
Il s'enveloppa dans un drap et la rejoignit près du balcon.
Il lui saisit le bras mais elle le gifla (Feylie : franchement, Shaolan, je crois que dans cette fic, tu ne fais que recevoir des claques. Shaolan : A qui la faute ?).
- Ne me touche plus jamais, prévient-elle en reculant d'un pas.
Il fut marqué par la répulsion qu'il apercevait dans son regard. Son coeur se déchira en sachant qu'il avait mérité son dégoût.
- Sakura...
- C'est fini ! Tu as eu ce que tu voulais. Maintenant, laisse-moi tranquille !
- Je te jure que...
- Non ! Je ne veux rien entendre !
Il comprit qu'il n'arriverait pas à placer une seule phrase pour expliquer l'inexplicable.
Dans un élan désespéré, il l'enlaça brutalement. Profitant de l'étonnement de Sakura, il plaqua sa bouche sur la sienne pour ensuite la mener vers un baiser beaucoup plus fougueux et passionné qui surprit Sakura.
Ses bras reposaient sagement le long de son corps. Elle n'osait pas les entourer autour de son cou pour ne pas perdre pied une nouvelle fois.
Des phrases mesquines lui revinrent à l'esprit. Des mots qui prenaient désormais un sens.
Elle s'écarta de lui encore plus furieuse qu'elle ne l'était avant le baiser.
- Ca c'est pour me prouver quoi ? demanda-t-elle froidement. Les rumeurs disaient vraies. Tu es très fort pour embobiner les filles. Je suppose que je dois te congratuler. Félicitation Li ! dit-elle en applaudissant. Vous venez de rallonger votre liste déjà si longue.
- Tu n'as jamais eu confiance en moi, hein ?
- Si, puisque j'ai eu le malheur de te suivre ici !
- Je n'avais pas prévu de...
- Je ne t'écoute plus !
Elle recula.
Son dos cogna contre la balustrade.
Elle le dévisagea un moment puis se retourna et, comme si elle avait toujours pratiqué ce sport, elle bondit sur la branche pour redescendre (ses vieilles habitudes et aptitudes en tant que maîtresse des cartes doivent certainement se réveiller -).
Surpris par son adresse, Shaolan resta sur le balcon à regarder Sakura redescendre de l'arbre tel un chaton en fuite.
Les pieds enfin sur terre, elle s'élança hors de la propriété.
Il n'avait même pas eu le courage de courir après elle. Quoique dans cette tenue dépouillée, il aurait paru ridicule devant les serviteurs.
Il ne comprenait pas comment la situation avait pu dégénéré aussi vite avec Sakura. Comment un simple regard et un baiser avaient-ils pu les emporter aussi loin ? (surtout qu'ils avaient pas un gramme d'alcool dans le sang, lol)
Il sortit de sa chambre et entra dans la salle de bain. Il en ressortit au bout de dix minutes avec une mine de déterrée. Le coeur serré, il s'habilla et descendit dans la salle à manger.
- Sa majesté a un retard de quinze minutes, à part ça tout va bien ! railla Falen.
Il l'ignora.
- Bonjour mère, dit-il en s'asseyant.
- Bonjour mon fils.
- B'jour' Shaolan !
Il leva les yeux et aperçut Meilin installée en face de lui, entre Feimei et Falen.
Il passa une main sur son visage. Décidément, la matinée allait de mal en pire.
- Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il brutalement.
- Elle est venue nous demander des conseils au sujet de votre fête du sport, expliqua Falen. Elle est déléguée et s'est proposée pour tenir la section préparation. Et comme nous avons été des lycéennes adulées de nos camarades, grâce à nos idées sensationnelles lors de chaque festival...
- Des idées de merde, oui.
- Surveille ton langage, Shaolan, le réprimanda sa mère.
- Bref, Meilin ne peut que réussir grâce à nos conseils ! reprit Feimei.
- Nous ne pouvons rien refuser à notre adorable cousine, dit-elles en enlaçant Meilin.
- Adorable... C'est une question de point de vue, dit-il.
- Ta journée d'hier est-elle responsable de ta mauvaise humeur ? demanda Shefa.
- Tu devrais te détendre aujourd'hui, lui conseilla Futie. Avec cette tête, tu ne risques pas d'attirer les filles.
- Tant mieux ! Elles commencent sérieusement à m'énerver !
Il se releva et quitta la pièce.
- Ca devient une habitude de quitter la table sur un coup de tête, dit Feimei. Je ne comprends pas pourquoi ils s'emportent autant.
- Ca doit être à cause de cette japonaise, remarqua Meilin.
- Tu ne pouvais pas le garder pour toi ? se fâcha Eriol (et oui, il est là lui aussi -).
- Et qui est cette japonaise ?
- Une certaine Sakura Kinomoto.
La mère et ses quatre filles se dévisagèrent avec effarement.
- Le monde est bien petit, dit Shefa alors que ses soeurs tentaient de retenir leurs rires.
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Oh, pour rien.
Meilin fronça du sourcil. Shefa ne parlait jamais pour ne rien dire. Elle se promit de vite découvrir ce que cachait la phrase de sa cousine.
- Et bien, mère, avez-vous trouvé un pays de refuge pour cette famille ? demanda Futie.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
- Un sujet de plaisanterie entre nous, répondit Yelan, songeuse.
Je n'avais pas du tout songé à cela. Shaolan éprit de la petite Sakura ? Son amour pourra peut-être taire sa rancune mais j'en doute... Shaolan a le sang des Li dans ses veines. Ce qui lui appartient, il le convoitera éternellement. Sacrifiera-t-il son amour pour Sakura ou sacrifiera-t-il les cartes de Clow ? Je voudrais que l'amour triomphe mais son ancêtre n'a-t-il pas préféré le grimoire plutôt que l'amour de sa vie ?
La porte s'ouvrit brusquement alors qu'elle s'apprêtait à sonner.
La mine fatiguée de Toya prouvait qu'il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Son regard était celui d'un T-rex en colère, après que Spielberg ait encore décimé sa famille dans une des nombreuses suites de Jurassic park (()lol).
- Où étais-tu ?! gronda-t-il.
- Arrête de me crier dessus.
- Tu disais que tu ne t'attarderais pas ! Il t'a fallu toute une nuit pour retrouver ton chemin !
- J'étais fatiguée et je me suis assoupie chez mon ami(e) (Toya n'es pas censé savoir que ça prend pas de "e", hein )
- J'étais inquiet, idiote ! Tu crois qu'après ce qui t'es arrivé, je suis rassuré ! J'ai perdu Kaho j'ai pas envie de te perdre !
- Ca va, je suis là, maintenant ! Et puis, j'ai dix-sept ans je te signale ! J'ai pas besoin d'être surveillée en permanence comme une gamine !
- Dix-sept ans donc mineur, ma chère ! Alors désolé si on te surveille mais c'est notre devoir !
- Lâche-moi, dit-elle en passant.
Elle courut dans sa chambre, Toya sur ses talons. Mais elle lui referma la porte au nez.
Il frappa quelques coups à la porte puis renonça.
Elle s'agenouilla près de son lit et lâcha enfin les larmes qu'elle retenait depuis son réveil auprès de Shaolan.
Toc ! Toc ! Toc !
- Va t'en, Toya !
- C'est moi, Tomoyo
- Tomoyo !
Elle se releva et alla ouvrir en hâte.
Dès qu'elle fut face à son amie, Sakura se jeta dans ses bras.
- Qu'est-ce que tu as, ma Sakura ? demanda-t-elle en refermant la porte.
- Si tu savais... Je... Je ne pourrais plus jamais le regarder en face !
Elles s'assirent sur le lit.
- Tu parles de Shaolan ?
- Oui... J'ai passé la nuit chez lui.
- Je le sais, ça, dit-elle avec un sourire.
- Non, tu ne sais pas ! J'ai... J'ai passé la nuit avec lui...
- Avec lui ? Tu veux dire passé la nuit à discuter ?
- Non ! Vraiment avec lui !
- Tu veux dire que...
- Oui, j'ai couché avec ce...
Et elle s'effondra en larmes.
- Calme-toi, Sakura.
- Je peux pas ! ... C'était pas prévu, du moins de mon côté. C'est arrivé... pouf, comme ça ! J'étais comme irrésistiblement attirée vers lui...
Et les larmes coulèrent à nouveaux.
Tomoyo avait du mal à contenir les débordements de son amie.
- ... Et tu sais pas le pire ! Le pire, c'est que je serais incapable de dire ce qui s'est passé entre nous. Je ne me souviens de rien ! T'imagine ça, toi ?!! Pour la première fois de ma vie, je passe une nuit avec un garçon et je ne peux même pas m'en souvenir !
Et encore un torrent de larme.
A ce rythme là, il ne manquerait plus qu'une pirogue se ramène avec des crocodiles, que des arbres tropicaux poussent comme par enchantement et elle l'aurait sa jungle personnelle.
- C'est lamentable ! Je ne me souviens que de ses baisers et de ses caresses et ensuite... tout est flou ! Comme si une autre personne s'était emparée de mon corps.
- Vous n'avez peut-être rien fait.
- Ca m'étonnerait, dit-elle avec un rire désabusé. On était tous les deux nus.
- Et comment ça a été le réveil ?
- Mal. Très mal. Je l'ai giflé puis je me suis enfuie par le balcon.
- Pourquoi ?
- Je ne veux plus jamais le revoir ! Est-ce que tu penses à l'image que je lui donne maintenant ? Ça fait une semaine qu'on se connaît. Une semaine ! dit-elle en levant un doigt. Et moi, j'ai sauté à pied joint dans son lit ! Où t'as vu une fille agir de la sorte ! Dis-moi quel genre de fille se donne au bout d'une semaine à un mec qu'elle disait détester ? Y'a que moi pour faire une chose aussi stupide !
Ravagée par le chagrin, Sakura demeura dans les bras de Tomoyo. Comme une mère, elle lui caressa les cheveux et tente de la consoler du mieux qu'elle pouvait avec ses mots. Sa tendresse et sa douceur firent effet sur Sakura qui s'assoupit dans ses bras.
Avec lenteur, elle s'écarta de Sakura. Elle se releva après s'être assurée que Sakura dormait bien, puis sortit de la chambre.
Elle s'adossa contre la porte et soupira.
J'espère pour toi, Shaolan que tu n'avais pas prémédité tout ça. Je te jure que si tu t'es amusé avec Sakura, je te ferai regretter ton existence sur cette terre ! (attention ça va saigner ! car si on touche Sakura, Tomoyo peut devenir une vraie lionne )
- Comment elle va ?
Tomoyo tourna la tête vers Toya.
Son visage si grave contrastait avec sa mine de farceur habituelle. Il s'inquiétait pour Sakura, mais elle ne s'imaginait pas lui dévoiler la vérité. (Tu m'étonnes ! Si Toya apprenait ça, je ne parierai plus trop sur la présence de Shaolan dans ma fic. Il faudrait le remplacer et vraiment je ne vois pas qui pourrait tenir le rôle -)
- Ca va allez.
- Dis-moi ce qu'elle a ?
- Un chagrin d'amour... oui, on pourrait dire ça comme ça.
- A cause de ce morveux ?
Elle acquiesça de la tête.
Abattu, il se laissa glisser sur le plancher.
- Je m'inquiétais vraiment pour elle... J'ai passé la nuit à imaginer le pire, et elle... ! Je suis un grand frère trop présent, c'est ça ! Elle voudrait peut-être que je me fiche d'elle et que je lui souhaite le pire ?! C'est ma soeur ! J'ai perdu ma mère, perdu Kaho... Est-ce que je dois rester les bras croisés en attendant que le destin me prenne Sakura ! On ne peut pas m'oublier, un peu, là haut au lieu de me prendre ceux que j'aime, les uns après les autres ?! Putain !
De son poing, il frappa rageusement le sol.
La surprise de voir Toya se confier aussi tristement et la peine de le voir aussi touché, clouèrent Tomoyo sur place. Pour elle, Toya était un jeune homme farceur avec sa soeur, toujours gai et taquin. Jamais elle ne l'aurait imaginé ainsi, aussi fragile et affecté par la mort.
- Qu'est-ce qu'on deviendrait si Sakura devait nous quitter ? Est-ce que je pourrais garder le sourire devant mon père... ? Je crois que je ne pourrais plus continuer... J'en ai assez...
Elle s'agenouilla près de lui puis se fut au tour du grand frère d'être consolé.
- Sakura ne va pas nous quitter, lui assura-t-elle. Elle ne risque plus rien avec toi, avec nous. Par contre, le seul danger qu'elle risque c'est de souffrir par amour et ça tu ne pourras pas le lui éviter. C'est le lot de chacun.
- Je le sais...
- Moi aussi ça me déchire le coeur de la voir pleurer mais je sais qu'après les larmes il y a les sourires. Et tant que je resterai près d'elle, je peux t'assurer que Sakura n'en manquera pas.
Elle lui sourit.
Un sourire chaleureux et sincère qui réchauffa le coeur de Toya.
Tomoyo était sans doute bien plus mature que son âge. Il ne se souvenait plus avoir été consolé depuis la mort de sa mère. Il ne voulait pas paraître affecté devant Sakura pour ne pas la chagriner en la faisant repenser à leur mère.
Il prit la main de Tomoyo et déposa un baiser sur son front.
Dès que ses lèvres quittèrent sa peau, Tomoyo toucha l'endroit encore brûlant.
Elle croisa son regard. Il brillait d'une lueur taquine.
- T'es vraiment incroyable, Toya !
- On me le dit souvent, dit-il en souriant. Je suis content de savoir que Sakura a une amie telle que toi à ses côtés. Je ne te le dis pas souvent mais merci d'être là, avec nous.
- Tu vas me faire pleurer.
- Si tu veux, mais je suis nul pour consoler une fille en pleurs.
- Comme tous les mecs quoi !
