Coucou, c'est moi !
J'espère que vous allez ! J'ador vous retrouver chaque semaine !
Rubrique "coucou" :
Pour ces chapitres, voyons voir ce que je vous réserve (je m'installe devant mon fauteuil moelleux avec mes pantoufles, sors mes lunettes et regarde l'écran de mon ordi portable.) Euh... ça va... Pas de meurtres à l'horizon. C'est déjà, ça, non ?
- Aidya : une nouvelle lectrice en plus qui me demande implicitement de ne surtout pas la décevoir, lol. Bienvenue à toi, ma chère Aidya !
- Vaasa : C'est sûr ke la tempête Feylie s'est abattue sur notre couple number one. Et c'est vrai aussi que ça détonne assez par rapport aux autres chapitres plus rigolo, si je puis dire. Quand à savoir si le beau temps reviendra... la solution dans ces 3 chapitres !
- Angel of Seven Dreams : c'est une autre nouvelle arrivante. Salut à toi ! Accroche-toi bien pour la suite !
- Mizuki qui te passe un pitit coucou : je t'ai répondu pas mail, oh la p'tite chanceuse. J'espère avoir répondu à tout sinon tu connais le procédé ; une review pour toute information !
- Babydoll : la suite la voili, la voilà ! Et merci pour ta p'tite review.
- Marion-moune : la revoilà ! Donc, ça veut dire ke pour le moment, je ne te saoule pas, c'est bien. Je respire à nouveau.
- Akarum : on dirait bien ke l'épisode Onizuka/Shaolan t'a ébranlée, lol. Que diras-tu de la scène Onizuka/Sakura ? Oui, tu as bien lui ! Dêpeche-toi d'aller lire les chapitres ! Tu me diras ce ke tu en penses.
- Sinkha : ca faisait longtemps ma grande, lol ! Je suis contente de te revoir. Bon courage, en fait, pour ta fic !
Ah oui, j'allais oublier ! J'ai reçu un mail d'une lectrice ki m'a fait remarqué ke le passage entre une scène et une autre n'était pas marqué. C'est vrai ! m'a complètement zappé mes espaces et je sais pas pourkoi. Donc, j'ai revu la mise en page. Vous verrez !
Allez, bonne lecture !
Chapitre 20 : L'amour version Onizuka
Elle ressentait un manque depuis ces dernières semaines.
Elle se réveillait chaque matin avec l'image de Shaolan en tête. Il gardait son éternel sourire malicieux comme s'il savait que ses efforts pour tenter de se défaire de lui étaient vains. Impossible d'oublier ce parfum imprégné sur elle…
Comment cela était-il possible ? Et zut !
Tout ce qu'elle faisait en ce moment, c'était n'importe quoi !
Elle détestait Shaolan car bien qu'il l'ait trahie, l'emprise qu'il détenait sur ses sens et malheureusement sur son pauvre cœur était encore bien trop puissante.
Assise sur un banc, Sakura leva les yeux.
Shaolan passa devant elle.
Son regard croisa le sien durant un bref moment, décomposée en des arrêts sur image.
Ils se sourirent timidement.
Et à regret, Sakura le vit s'éloigner.
Bien que Shaolan ne se soit pas encore excuser de vive voix devant elle, Sakura était persuadée qu'il regrettait désormais son comportement.
Le lendemain de son retour à l'école, elle avait découvert un petit mot dans sa boîte aux lettres. Une carte toute simple mais ce n'était vraiment pas l'allure de la carte qui l'avait charmée, ce fut un seul mot : pardon. C'était certes sommaire mais elle préférait cela à une lettre avec des explications sans queue ni tête. Elle sentait que cela venait du cœur. Et puis, régulièrement, elle recevait d'autres cartes. Et au bout du compte, en les mettant les unes à côté des autres, elle commençait à l'avoir sa lettre.
En ce milieu de mois d'avril, elle avait :
"Pardon. Excuse-moi pour tout, Sakura. Excuse-moi d'avoir été aussi inconscient avec toi. Je ne te demande pas de me pardonner, juste que tu ne considères plus ma présence comme celle d'un ennemi. Je resterai à tes côtés en te demandant rien d'autre que ton sourire..."
Elle était touchée mais pas encore décidée à lui tendre la main quoique...
Le comportement de Shaolan avait tout de même changé du tout au tout. Sa vie sentimentale semblait ne plus intéresser qui que se soit. Pas étonnant, aucune fille n'avait pour l'instant remplacé Sakura. Bien que certaines aient vu la manière dont Shaolan s'était comporté avec Sakura, elles rêvaient tout de même de tenter leur chance avec lui, avec la prétention de ne pas réitérer la faute que Sakura avait commise. Elles étaient bien idiotes pour croire que Shaolan se laisserait conduire aussi facilement.
Bref, Shaolan s'était assagi et une partie d'elle en était soulagée. Etait-ce parce qu'elle espérait qu'il revienne vers elle ? Elle était folle de vouloir cela après ce qu'il lui avait fait. Mais comme le disait si bien le proverbe : le cœur a ses raisons que la raison ignore.
Et au bout du compte, Shaolan avait réussi à se faire accepter près d'elle avec des petites intentions, comme lorsqu'il avait envoyé une fleur de cerisier dans une enveloppe. Elle s'était longuement posée la question de savoir ce que signifiait ce geste et puis c'était Toya qui lui avait donné involontairement la réponse, en lui rappelant hanami. Cette visite annuelle qu'ils faisaient en avril avec leurs amis sous les cerisiers en pleine fleuraison au Japon. Elle se souvenait des pique-niques avec leurs amis sous les arbres, entourés de ses fleurs si légères. Mais penser que Shaolan connaissait cette tradition japonaise, la rendait légèrement perplexe. D'ailleurs, le jour de la rentrée, n'avait-il pas su la signification de son prénom ?
Shaolan était plein de mystère.
Ça ne résout pas mon problème, se dit-elle en posant ses baguettes. Est-ce que je dois faire table rase du passé ? Je crois que malgré ce qu'il m'a fait, je suis toujours bien accrochée à lui.
Il ne lui restait plus qu'à trouver son double, quelqu'un qui puisse l'énerver et la mettre hors d'elle tout en sachant la rassurer. Et puis, non ! Elle devait surmonter sa honte et son amertume.
Il fallait accepter que la vie ne soit pas faite uniquement que de bons moments. Il y avait les moments difficiles et leurs blessures. Pourquoi s'entêter à se cacher derrière des barrières forgées en papier ? Elle devait se reprendre en main. Plus de regrets !
Elle avait hâte de lui rabattre le caquet ! Mais encore fallait-il trouver un moyen de faire comprendre à Shaolan que, même si elle lui en voulait encore un peu, elle désirait faire partie de sa vie.
- Enfin, je te trouve ma Sakura ! s'écria Tomoyo.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle en observant son amie qui tentait de reprendre son souffle.
- Je voulais manger avec toi mais j'ai plus le temps, expliqua-t-elle essoufflée. Si j'avais su quel boulot c'était d'être déléguée, crois-moi je n'aurais pas postulé. Avec les préparatifs pour la cérémonie de sport, c'est pire que d'habitude ! Tu peux pas savoir, dit-elle en s'asseyant sur le banc.
- Raconte-moi ça.
- C'est Adam, tu sais le président des élèves. Il est vraiment... Attends, je cherche le mot... Trop...
- Chiant ?
- Non, il est pire.
- Insupportable.
- Pire, j'ai dit !
- Euh... gonflant, emmerdant, tyrannique...
- Non, c'est pire de pire de chez les pires ! Il est... le fils spirituel du Chauve !
- C'est pas vrai !
- Si !
- J'en reviens pas ! Pourtant, en le voyant il à l'air si... charmant.
- Et ben, non ! Adam est vraiment un bourreau de travail. Il aime donner des ordres, adore être obéi, se croit supérieur aux autres et en plus il a un ego démesuré.
- T'exagères pas ?
- Crois-moi, je suis encore trop gentille avec lui.
- La fête du sport est dans deux jours, non ? Et c'est depuis la rentrée que vous planchez dessus, je comprends pas comment vous pouvez être à la bourre.
- C'est parce que môssieur ne sait pas ce qu'il veut ! Il change d'avis comme de chemise ! Un jour il donne une directive et le lendemain il la modifie sans nous avertir, et ensuite, il nous rend responsable ! Tu devrais le voir avec Meilin. Ils ne se supportent pas, alors là, pas du tout ! Il y a vraiment que ses fans pour aimer Adam, je te le dis !
- Je te plains.
- Et là, je vais devoir y retourner. Il ne nous a donné que dix minutes de pause.
- Je peux t'accompagner ? Comme on a pas cours ces deux après-midi, je peux venir te donner un coup de main.
- Ce serait super ! Allez viens !
Elle la tira par le bras.
Dans la salle où le quartier général du président des élèves avait pris place, les cris ne cessaient de fuser.
- Et c'est tous les jours comme ça, dit Tomoyo.
- Il a jamais eu d'extinction de voix ?
- Hélas, non ! Nous avons prié les dieux jours et nuits mais ils ne nous ont pas entendu. Le Tourmenteur est toujours en activité !
- Si je continue à rire, il ne va pas apprécier, non ?
- Alors, là pas du tout ! Adam déteste qu'on se moque de lui.
- C'est genre je rabaisse les autres mais ne me rabaissez pas, en aucun cas.
- C'est ça !
- Tiens, une revenante ! railla une voix masculine.
Elles s'arrêtèrent de rire.
- Tomoyo, ça fait cinq bonnes minutes que nous t'attendons ! Et toi, tu reviens en riant avec Kinomoto pendue à ton bras comme une catin qui s'accroche à son client.
Les poils de Tomoyo s'hérissèrent. De quel droit parlait-il à Sakura de cette manière ?
- Tu devrais garder tes remarques pour toi, Adam, dit-elle en le toisant du regard.
- Désolé, mais je dis toujours tout haut ce que je pense. Ça m'évite d'être hypocrite comme certain, n'est-ce pas, Kinomoto ? Tu n'aurais pas préféré tomber sur un mec aussi franc que moi plutôt que sur cet hypocrite de Li ?
Sakura serra les dents ainsi que les poings. Elle n'allait pas perdre son sang-froid à cause d'un imbécile comme lui.
- Non. J'aurais eu du mal à rester avec toi sans vomir, ce qui aurait été navrant à certain moment. Tu ne crois pas Kendall ?
- Mais, c'est qu'elle sait aussi parler ! Finalement, tu as beaucoup de fonctionnalités que Li n'avait pas jugé bon de lire sur le mode d'emploi. C'est très intéressant.
- N'est-ce pas ? Je sais aussi cracher, griffer et frapper les cons de ton genre. Un petit aperçu, Kendall ?
- Tu m'intéresses de plus en plus, dit-il en se rapprochant de Sakura, avec un oeil pervers.
Tomoyo s'interposa entre eux.
- Adam, nous avons des préparatifs qui nous attendent !
- Dommage. Mais ce n'est que partie remise, hein Kinomoto ?
Il entra dans la salle après l'avoir auparavant déshabillée du regard.
- A mon avis, c'est un sado ce mec.
- T'as pas tort, approuva Tomoyo. Je crois qu'il vaut mieux que tu ne viennes pas. Je préfère qu'il reste éloigné de toi.
- Appelle-moi lorsque môssieur vous aura relâché.
- D'acc.
Le gymnase avait été réquisitionné par les filles de terminale C sous la direction de Onizuka qui leur apprenait les rudiments du volley, façon Onizuka bien sûr. Une perruque rousse sur la tête et affublé d'un short et d'un haut rouge, il avait tout d'un personnage de dessin animé connu de tous (vous devinez ou pas ? Jeanne et Serge, coup de foudre au match de volley ball ! Jeanne et Serge, amour dès le premier regard ! C'est amour et... Bon, je crois que là, c'est bon ).
- Je vous assure qu'avec ce service, personne ne vous résistera !
Les regards convergèrent vers le mur fissuré par le boulet de canon qu'Onizuka avait tiré.
- C'est sûr qu'avec ça… Y'aura personne d'assez stupide pour vouloir rattraper le ballon. Quant à savoir si c'est permis de frapper un tel boulet de canon...
- Vous êtes pas humain, m'sieur.
- Mais si ! Je suis tout simplement doué !
- Je pense qu'on va se passer de vos services.
- Je veux juste la victoire ! Je vous en prie les filles, dit-il en se tenant au pieds de Sey, donnez-moi cette victoire pour que je sorte avec Mlle Yin !
- On fera le maximum, m'sieur.
- Et toi, Sakura ?
- Je vous garantie de faire tout mon possible.
- Dommage que ma frangine Tomoyo soit en train de préparer la fête. J'aurais bien voulu la voir jouer en short, elle aussi.
- Vous ne changerez jamais !
- Si c'est pour devenir comme le Chauve, non merci. Je préfère rester un pervers à vie ! Allez, les filles ! Montrez-moi ce qu vous valez sur un terrain ! Eblouissez votre prof chéri !
Les ballons commencèrent à aller de part et d'autre du filet. D'un oeil critique, mais pas dénué d'intérêt pour les corps en mouvements, Onizuka jugeait ses volleyeuses.
Au bout de deux heures de travail intense, Onizuka leur permit d'arrêter les échanges.
Elles filèrent aux vestiaires pour se changer.
- Elles étaient bien pressées de me quitter, snif.
Il ramassait les ballons lorsqu'il aperçut Sakura qui en faisait autant.
- Tu peux rejoindre les autres.
- Non, je vais vous aider.
- Est-ce que tu sous-entendrais que je suis un vieux qui a besoin d'aide ?
- Non, vous êtes pleins de ressources.
- Ah, j'aime mieux ça ! Bon, occupe toi de défaire les filets et de les ranger, je m'occuperai du matériel lourd.
Elle sourit puis alla exécuter sa tâche en sifflotant. Lorsqu'elle eut terminé, elle s'apprêtait à partir quand :
- Tu voulais sans doute me parler, non ?
- C'est vrai... Mais c'est rien ! Ça va aller.
- Allons donc nous asseoir dans les tribunes. On aura un beau panorama de ce gymnase si cher au cœur de l'autre dingue de Bouddha.
Ils montèrent et s'assirent.
Onizuka déploya ses jambes devant lui et sortit une cigarette.
- Ca ne te gêne pas si je fume une clope ? (Et faire de Sakura une fumeuse passive ? Onizuka là tu crains )
- Non, allez-y.
Il la dévisagea puis finalement plaça sa clope derrière son oreille.
- Je ne vais pas abîmer une si belle voix à cause de ma fumée (je trouve toujours un moyen de contourner les choses, moi !).
- Vous savez que le tabac est dangereux mais vous fumez quand même.
- Le tabac et moi c'est de l'amour.
- C'est à dire ?
- Quand on aime, on est plus le même. On ne pense plus avec sa tête mais avec con cœur, ce qui fausse complètement notre perception et malheureusement notre jugement. Je sais que le tabac me fera mal à long terme pourtant j'y suis accro. Y'a pas de logique. C'est comme ça ! Il aura beau me transformer en zombie ou même me tuer avant l'heure, je l'aime cette fumée. C'est l'amour, on y peut rien ! (Je ne crois pas que cette explication plaise à ceux qui luttent contre le tabagisme. Mais bon, c'est pas la question, ici )
- Alors selon vous, on devrait tout de même s'attacher à l'objet de son amour malgré le mal que ça peut faire ?
- Faut quand même pas abuser. Disons qu'il y a certain moment où tu dois accepter de souffrir par amour.
- Vous êtes au courant pour Shaolan et moi, hein ?
- Oui. Et je dirais que cette histoire t'a tout de même changée.
- Pourquoi ?
- Tu ne rougis plus pour un rien.
- Comme vous l'avez dit un jour : c'est naturel. Est-ce que je dois lui redonner ma confiance ?
- Pourquoi lui redonner ?
- Parce qu'il m'a trahie.
- Vraiment ? Est-ce que tu crois qu'il avait besoin de cette pub gratos ? Est-ce que tu crois vraiment qu'il serait capable de faire un truc aussi dégueulasse ? Si oui, c'est à lui de voir s'il doit te redonner sa confiance. Tu l'accuses et le condamne injustement alors que tu n'as écouté aucune de ses explications. Tu as accepté un fait sans le disséquer. C'est pas le travail d'un bon journaliste ni d'un bon juge, ça. Faut gratter en profondeur avant de déclarer un innocent, coupable. Tu ne crois pas ?
- Si ! dit-elle en se relevant. Merci, m'sieur de m'avoir écoutée.
- Tu connais le tarif de mes consultations ?
Elle recula prudente.
- Non. C'est quoi ?
- Un visage heureux. Je veux juste voir le bonheur se lire dans tes yeux. C'est ça mon salaire.
- Je vais être hyper heureuse pour vous payer ma dette ! Promis !
Elle courut hors du gymnase en direction des vestiaires.
- De mon temps, les relations amoureuses étaient moins compliquées. Mais bon, les doutes sont toujours les mêmes.
Et enfin, il put fumer cette cigarette qu'il aimait tant, et voir cette fumée si adorée l'envahir.
- Franchement, ça c'est de l'amour ou je m'y connais pas !
