Chapitre 22 : ça ne va pas plaire à tout le monde
Sa main cogna contre le réveil.
Il tomba.
Lentement, sa tête émergea de sous sa couette.
Encore un matin. Un matin comme les autres... pas tout à fait.
Le soleil brille. Les oiseaux chantent. Les arbres sont en fleur.
Elle était si confortablement installée sur son petit nuage rose qu'elle ne ressentait pas le vertige malgré l'attitude.
- Je suis amoureuse ! proclama-t-elle en serrant son coussin entre ses bras. Je suis amoureuse ! Je suis...
- En retard !
En voyant Tomoyo sur le pas de sa porte, Sakura se replongea sous sa couette.
- T'as le don de casser ma joie, maugréa-t-elle.
Elle sentit le lit s'affaisser.
Elle ressortit sa tête.
- Je plaisantais. On a encore le temps.
- Je peux me rendormir ? demanda Sakura.
- Tu y tiens vraiment ? dit-elle en faisant une mine menaçante.
- Non.
- Alors, tu me racontes enfin ce qui s'est passé entre Shaolan et toi ? Me faire patienter toute une nuit, ça a été... tragique. Tu ne peux pas savoir ! J'ai passé une nuit blanche à élaborer tous les scénarios possibles. Vraiment, je te retiens pour ton coup foireux !
- J'avais besoin de temps pour me dire que c'était bien la réalité. Je voulais garder ça pour moi encore quelque temps avant d'en parler à ma meilleure amie. Tu ne m'en veux pas trop ?
- Raconte-moi vite et ensuite je verrai.
- Et bien...
Tomoyo buvait les paroles de Sakura. Le récit de sa réconciliation s'imprégnait au fur et à mesure dans son esprit. A la fin du récit, Tomoyo resta muette.
- Tomoyo ? Tu vas bien ?
- Je suis émue ! s'écria-t-elle en bondissant sur ses pieds. Ça surpasse tous mes scénarios ! J'aurais voulu être là pour immortaliser ce moment ! Pourquoi ne pas le rejouer devant moi ! proposa-t-elle en prenant les deux mains de Sakura dans les siennes.
- Tu plaisantes, hein ?
- Non, tu me livreras le moindre de vos paroles et j'en ferai un scripte. Ensuite, on le mettra en scène avec les costumes et l'ambiance ! J'imagine la scène... ce sera...
- Reviens sur terre. Je ne crois pas que Shaolan se prêtera au jeu.
- Si tu lui demandes gentiment, il dira oui.
- On verra... Bon, je vais prendre une douche !
Elle se leva et s'apprêtait à sortir de sa chambre lorsqu'elle s'immobilisa sur le pas de sa porte.
- Je voudrais te poser une question, Tomoyo. Je veux que tu me répondes franchement sans rien me cacher.
- Sakura...
- Ca concerne cette photo. Tu sais qui l'a prise ? Dis-le moi.
- Pourquoi ?
- Parce que je veux pouvoir regarder en face celui qui m'a fait endurer ça, et voir s'il regrette son geste.
- Alors tu sais que ce n'est pas Shaolan.
- Bien évidemment que ce n'est pas lui !
Et même si Phoebe me désapprouve, se dit-elle, je ne peux pas me résigner à ne pas aimer Shaolan.
- Alors qui est-ce ?
- C'est Meilin, répondit Tomoyo.
- Merci !
Et la porte se referma.
Etonnée, Yelan resta au pas de la porte de la salle à manger à regarder son fils.
Ses filles descendirent en chahutant mais se turent en voyant leur mère jouer les espionnes.
- Qu'avez-vous, mère ? demanda Shefa. Avez-vous aperçu un fantôme ?
Elle leur désigna Shaolan du doigt.
- Il est bien matinale, aujourd'hui, remarqua Feimei.
- Et ça fait des semaines qu'il n'a pas mangé autant, dit Futie. Encore heureux qu'il fasse du sport, je n'ose pas imaginer les calories qu'il prend en ce moment.
- Ca veut certainement dire qu'il a enfin fait la paix avec Meilin, dit Falen pleine d'espoir. J'en avais assez de voir notre cousine ignorée par notre frère à chaque fois qu'elle nous rendait visite.
Elles entrèrent.
- Bonjour !
- Tu es bien joyeux, dit Shefa.
- Plus que joyeux ! Et personne ne pourra me gâcher cette magnifique journée !
- Et pouvons-nous connaître la raison d'un tel revirement de situation, alors qu'hier encore tu déambulais dans cette maison comme un zombi ?
- Tu as pardonné à Meilin ? demanda Falen.
- Non, et ça ne risque pas. J'ai failli perdre mon trésor à cause d'elle et ça je lui en veux toujours.
- Un trésor ? s'étonna Futie. Lequel ?
- Bonjour, ma tante !
- Bonjour, Eriol.
- Eriol, ça ne te gêne pas si on fait un détour avant de nous rendre au lycée ?
- Tu veux encore surprendre Kyo et sa mystérieuse inconnue ?
- Non, je verrai ça un autre jour. Alors, t'es d'accord ?
- Oui.
Ce fut le premier petit-déjeuner qu'il prenait entier sans devoir quitter la pièce précipitamment. Lorsqu'ils eurent terminé, les deux cousins prirent congé de leur famille.
- Le diagnostic ?
- Il semblerait que votre fils soit bel et bien amoureux, mère.
- C'est ce que je pensais.
- Qui ouvre la bouteille de champagne pour fêter cet évènement si rare ?
- Vous oubliez que cette fille est peut-être Sakura, la maîtresse des cartes, souligna Shefa. Si c'est bien elle, comme nous le disait Meilin, je vous conseillerai de n'ouvrir la bouteille de champagne que lorsque Shaolan aura découvert l'identité de sa belle.
- Toujours le mot pour casser l'ambiance, dit Falen.
- Désolée si je suis d'une nature plus sensée que vous.
- Laissons faire les choses, intervient Futie. Nous verrons bien si cette relation durera ou pas.
-Je suis content que tu ailles mieux, dit Eriol.
- Moi, aussi ! avoua Shaolan, le sourire aux lèvres.
- Je suppose que nous allons chercher Sakura et Tomoyo.
- C'est ça !
- T'as l'air d'un gamin.
- Je sais. Mais je suis tellement heureux. Tu ne peux pas savoir à quel point !
- Faudrait tout de même que tu redescendes de ton nuage.
- Pourquoi ?
- Parce que tu oublies que ton petit couple va devoir passer aux rayons X de tes fans et de tes critiques. Sakura va encore en baver. Sincèrement, vous devriez cacher votre relation.
- Pas question !
- Réfléchis un peu au lieu de jouer les égoïstes ! Toi tu ne crains rien mais Sakura, si. Tu peux la protéger des attaques frontales mais pas des messes basses. Tu as déjà vu de quoi était capable ta propre cousine. Crois-tu que les autres prendront des gants avec Sakura ? Si tu l'aimes, tu devrais ne rien dévoiler de votre relation. Après tout, vous pouvez toujours vous voir en dehors.
- Je n'ai pas l'intention de m'écraser devant la volonté des autres !
- Shaolan ! Tu...
- Non ! Ecoute, Eriol, je sais que tu dis ça pour notre bien mais si on se cachait c'est comme si on avait commis une faute en sortant ensemble, alors que ce n'est pas le cas. Je veux leur montrer que mon couple est assez fort pour se sortir des mesquineries. Sakura te dirait la même chose. Ne t'inquiète pas. Je sais qu'elle est forte.
- Je l'espère.
La voiture s'arrêta devant la maison des Kinomoto.
Shaolan sortit et attendit.
La porte s'ouvrit cinq minutes plus tard sur Sakura qui poussait Tomoyo devant elle. Elles s'immobilisèrent en voyant Shaolan.
- Je ne savais pas que nous aurions un chauffeur, ce matin.
- C'est juste pour m'assurer que vous ne soyez pas en retard comme tous les matins, répondit-il en faisant la bise à Tomoyo.
- Un conseil, dit-elle, n'habitue pas Sakura à ça, parce qu'elle prend vite des mauvaises habitudes. Elle serait capable de se prendre pour une personnalité.
- Toi depuis ce matin tu me cherches ! Ça ne va pas se passer comme ça !
- C'est de ta faute. Je te fais payer ma nuit blanche.
Elle entra dans la voiture.
- Et après elle m'accuse d'être rancunière, déclara Sakura boudeuse.
- Tu rentres ou pas ? demanda Shaolan, amusé.
- Tu vas pas t'y mettre au...
Il posa un rapide baiser sur ses lèvres puis sourit.
- Allez on y va, p'tite tête !
- Toi, tu m'énerves !
- Je sais.
Le chemin vers l'école fut ponctué par les rires des quatre jeunes gens.
Mais au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de leur école, Sakura ne pouvait s'empêcher de stresser à l'idée qu'ils allaient encore faire l'objet de commentaires. Leur réconciliation n'allait-elle pas en étonner plus d'un après ce qu'il s'était passé entre eux ?
C'est trop tard pour revenir en arrière. Je dois me montrer forte. Et puis, cette fois-ci, je ne suis pas toute seule. Shaolan est avec moi. Il me soutient.
D'ailleurs, elle ressentait son courage passer entre leurs mains entrelacées.
Mais lorsque le moment tant craint arriva, la nervosité s'empara d'elle.
Elle resta sur le trottoir à regarder les élèves entrer dans l'école.
Je peux le faire. Je peux le faire. Je peux...
- Courage.
Elle tourna la tête pour le voir derrière elle. Il lui saisit la main. Et la tenant fermement, ils traversèrent la rue, suivis de Eriol et de Tomoyo.
- Wouah ! Ne me dites pas que le club est reformé !
Ils se retournèrent pour voir Kyo.
- Si, répondit Tomoyo tout aussi satisfaite que lui.
- C'est Génial, ça ! Et je vois en plus que le premier couple s'est formé pour de bon. C'est émouvant.
- Tu ne nous prépares pas un de tes spectacles à deux balles, hein ?
- T'inquiète, Eriol. Je joue à guichet fermé aujourd'hui. Donc, réservez pour demain.
Kyo ralentit l'allure pour se mettre à la hauteur de Eriol qui traînait un peu en retrait.
- Qu'est-ce que t'as ? murmura-t-il.
- Tu ne vois pas ?
- Tu parles d'eux, dit Kyo en désignant de la tête les regards qui bifurquaient sans discrétion vers Shaolan et Sakura.
- Ca y va déjà de leurs commentaires. Shaolan est inconscient.
- Tu ne vas pas le changer.
- Mais je pensais qu'au moins il penserait à Sakura. Elle ne mérite pas ça.
- Tu te fais du souci.
- Shaolan est mon cousin et Sakura est une fille que j'apprécie beaucoup. Je veux leur éviter de souffrir.
- Il n'y a rien à faire, Eriol. Il vaut mieux que tout soit clair pour tout le monde. Lorsqu'ils comprendront que leurs mesquineries ne toucheront pas Shaolan et Sakura, ils cesseront de cracher pour rien.
- Tu as peut-être raison.
- Bien sûr que j'ai raison !
Dans leur salle de classe, ils furent tous étonnés de voir Onizuka.
Il était assis en tailleur sur sa table dans une pose de bouddha avec un habit pourpre de moine bouddhiste sur le dos ainsi que ses perles autour du cou.
- Bah, vous êtes devenu moine, m'sieur ? se moqua Kyo.
Lentement, Onizuka rouvrit les yeux.
- Je suis un disciple de notre grand Bouddha.
- C'est quoi encore cette connerie !
- Je vais vous conférer sa resplendissante lumière mes chers agneaux.
- Vous nous faîtes flippez, là. Sérieux, arrêtez votre blague.
- Asseyez-vous et ouvrez vos livres à la page soixante-trois. Notre journée démarrera sur la passionnante géographie de la Chine, ce pays si merveilleux et plein de...
- Hey, Onizuka ! s'écria Shaolan en le secouant ! Réveillez-vous !
Ils fixèrent alors ses yeux qui étaient devenues hagards.
- C'est grave ?
- Je crois qu'il a eu la visite du Chauve et il a malheureusement succombé, répondit Kyo d'un ton grave.
- C'est pas possible ! s'écria Shaolan. Pas un homme aussi doué que lui ! Pourquoi le destin doit-il toujours nous enlever les hommes les plus méritants ! La vie est cruelle !
- Il faut le sauver ! Il faut tout essayer ! Il ne peut pas nous abandonner alors que nous avons tant besoin de lui !
- C'est bon, les mecs ! Vous êtes vraiment nuls comme comiques.
- Comment revenir sur les effets du poison ? demanda Shaolan en ignorant le groupe des cinq sorcières.
- Il nous faut une méthode radicale ! dit Kyo.
- Quels sont ses chances ? demanda un autre garçon.
- Je dirais qu'elles sont minimes mais nous devons tout tenter, répondit-il.
- Franchement, y'a que vous pour nous sortir un tel ramassis d'idioties.
- Toi, Shina la sorcière, va faire un tour pour voir si j'y suis, dit Kyo. A moins que… J'ai une meilleure idée !
Il s'approcha de la jeune fille tel un prédateur.
- Dégage ! Ne me touche pas !
Les élèves éclatèrent de rire en voyant Kyo la poursuivre entre les tables. Lorsqu'il réussit à l'attraper, il la tira par le bras pour l'amener vers Onizuka.
- Qu'est-ce que tu comptes faire avec cette pimbêche ? demanda un de ses camarades.
- Elle va être notre électrochoc !
- Alors là, pas question ! objecta-t-elle.
- Oh que si ! affirma Kyo. Tu ne veux pas avoir toute la classe sur le dos ?
- Espèce de...
- Chut, dit Shaolan. Une fille impolie, c'est pas joli.
- Qu'est-ce que je dois faire ? accepta-t-elle de mauvaise grâce.
Kyo se pencha à son oreille. Shaolan tenta d'écouter mais Kyo le tenait à distance avec son bras.
- Ca ne va pas la tête ! cria-t-elle. Je ne suis pas une call girl !
- Ta tête sur une affiche où tu serais en petite culotte et avec un fouet, ça ne va pas plaire à ta maman. C'est tout de même une députée, non ?
- Très bien ! Mais tu me paieras ça, Ling !
De mauvaise grâce, elle se pencha à l'oreille de Onizuka puis chuchota les mots.
Tout à coup, Onizuka bondit sur les pieds et sauta sur Shina.
- Débarrassez-moi de ce pervers !
- Qui tu traites de pervers, la sorcière ? demanda Onizuka.
- Vous ! dit-elle en se relevant, furieuse.
- Putain, j'ai l'impression que mon cerveau est devenu de la gelée, dit-il en s'asseyant.
- Opération réussie ! Vous êtes exceptionnel, docteur Ling, le félicita Shaolan.
- Je dois cette réussite à ma longue analyse de ce poison communément appelé le Chauve.
- Vous méritez un prix Nobel pour cet exploit.
- J'avoue que je le mériterais.
- C'est bon, là ! dit Eriol. Revenez parmi nous.
- Je voudrais quand même savoir ce qu'elle lui a dit.
- A mon avis, Sakura, mieux vaut pour nos chastes oreilles ne pas le savoir, conseilla Tomoyo.
- C'est la dernière fois que je rencontre ce fou de Bouddha sans avoir mangé, maugréa Onizuka. J'ai été vulnérable.
- Et pourquoi est-il venu vous voir ?
- Pour me parler de cette fête après le championnat de sport. Il a réussi à me placer son Bouddha dedans et je sais même pas comment.
- Il est d'accord pour la fête ?
- Oui.
- Yes ! s'écrièrent-ils en chœur.
- Ne criez pas victoire trop tôt.
- Pourquoi ?
- Il a décidé d'y participer. Donc, ça va être mortel à chier.
- Et vous allez le laissez gâcher notre fête ?
Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de Onizuka.
- Bien sûr que non ! Cette fête sera tellement géniale que même les journaux du monde en parleront pendant des mois ! Avec Onizuka pas moyen de s'ennuyer ! Je suis le sauveur des situations désespérées. La preuve, j'ai bien réussi à remettre ce débauché sur le droit chemin.
- Débauché ? J'espère pour vous que vous ne parlez pas de moi, dit Shaolan en faisant claquer les articulations de ses doigts.
- Bien sûr que non, mon pote ! lui assura Onizuka en lui donnant une légère tape amicale dans son dos.
- Je préfère ça.
- Alors, ma p'tite Sakura, ma théorie sur les dangers de la cigarette ?
- Comme vous l'avez dit. Ça me fera peut-être mal à long terme pourtant j'y suis accro. Y'a pas de logique.
- De quoi ils parlent ces deux-là ? demanda Kyo.
- Je me pose également la question, dit Shaolan perplexe.
- Vous avez vu ça ? s'indigna Meilin. Ça me donne envie de gerber.
- Comment ont-ils pu se remettre ensemble ? s'étonna Jade. Je n'arrive pas à le croire.
- Je vous avez dit que cette fille était du genre à s'accrocher, affirma Faye. Elle s'est faite humiliée devant toute l'école et malgré cette leçon, elle recommence à le séduire. Ça doit être une maso, y'a pas d'autres explications.
- Regardez-les ! fit Meilin en colère. Rien qu'à la voir collée à lui ça me donne envie d'aller la voir pour la décoller et lui coller une baffe ! Non, je ne veux plus voir ça !
Elle s'éloigna.
- Pauvre Meilin. Elle a tout fait pour le bien de Shaolan et finalement, ils se sont fâchés à cause de cette pute. A sa place, j'aurais trop la haine.
- Elle va bien trouver un moyen de les séparer, sinon je m'en occuperai, dit Jade.
- La panthère se réveille enfin, dit Faye. C'est bien. La future madame Li doit pouvoir protéger son territoire.
- J'aurais dû le faire plus tôt au lieu de me reposer sur Meilin. Elle n'est pas encore au point. Mais j'aime bien l'idée que les gens croient que c'est elle qui tire les ficelles.
- Tu n'aimes pas te mettre au premier plan, c'est connu.
- Je préfère agir dans l'ombre, c'est plus mesquin.
- Je me demande quelle tête ferait ton futur mari s'il savait que cette photo est une de tes idées.
- Voilà pourquoi ça doit rester un secret. Tu le comprends, Faye ?
- Très bien. Que dirais-tu d'éloigner Meilin pour un moment et nous servir d'un autre pion ?
- Tu penses à quelqu'un en particulier ?
- Oui.
- Fille ou garçon ?
- Tu le sauras bien assez tôt.
A suivre...
Et encore ces mots... !
Pour ceux qui espéraient tant que le couple vedette se forme, votre souhait est enfin exhaussé !
Sakura : j'ai pas choisi de l'être mais c'est là l'innamoramento...
Feylie : je sais. C'est l'amour ça. On est violemment frappé par l'éclair.
Moi, aussi ça m'a ému de ressouder ce couple si cher à mon coeur. Malheureusement, les ennuis ne sont pas derrière eux comme vous le devinez certainement. A moins que j'ai une crise de sadisme aiguë, je ferai en sorte de ne pas trop les faire souffrir (j'ai dit pas trop ce qui veut dire qu'il faudra s'attendre à quelques blessures, je sais pas...)
Feylie : je ne comprends plus pourquoi, j'ai du sang sur mes doigts...
(Ça c'est mon cd Mylène Farmer qui tourne en rond, alors vous comprenez...)
Bon, j'arrête sinon je sens que je vais vous faire un résumé des chapitres suivants.
Donc, n'oubliez pas la p'tite reviewpour la finpour me prouver quels lecteurs géniaux vous êtes, et...
Je vous dit à dans une semaine !
Merci
