Titre : Lie to me with sincerity
Auteur : dark.setsuna
Base : Harry Potter
Genre : Un semblant de Song Fic et une grande part de Citron XD
Pairing : DxH
Rating : J'ai jamais autant frôlé le NC-17 il me semble …
Disclaimer : Les personnages présents dans cette fiction ne m'appartiennent pas mais sont bel et bien la propriété de JKR. Les paroles parfois présentes dans le récit en gras sont tirées de la chanson Lie to me de Depeche Mode. Il y a également deux citations de grands auteurs en italique, la première appartenant à Malraux et la seconde est de Jules Renard
Parfois quand je m'ennuie ou que je déprime, j'écris ce genre de fic très largement inspirée des paroles d'une chanson (remaniées à ma façon). Cet OS a pour simple but d'assouvir un besoin d'écrire et de me changer les idées l'espace d'un instant.
Je vous souhaite une bonne lecture (du moins je l'espère)
J'aimerais ne plus me souvenir de mon nom
Oublier la pâleur morbide de mon existence
Ne plus être conscient de l'enjeu de cette dernière bataille
Ignorer l'existence de tous ces hommes suppliciés
Ne plus sentir cette cicatrice sous mes doigts écorchés
Etre un autre, l'espace d'une nuit seulement
Tes yeux me déshabillent du regard avec condescendance
Tes mains caressent le velours rouge de l'accoudoir sculpté
Un sourire effleure tes lèvres quand les derniers mots de Dumbledore résonnent dans cette pièce
Le serpent a prêté serment à la lumière, délaissant l'obscurité de son héritage
Tu es le seul qui ne me regarde pas avec fierté
Tu es le seul qui n'attend rien de moi, en réalité
Les grands magistrats, ministres et hauts placés se lèvent
Quittent la pièce, le sourire aux lèvres
Rires de connivence, poignés de main assurées
Ils sont tous certains que je viendrais à bout de 'la menace'
Eux, qui ne parviennent toujours pas à prononcer son nom devant une glace.
Je desserre ma cravate, fin du spectacle
Je m'avance vers toi parmi la foule d'invités
Tu restes immobile, perdu dans tes pensées
Je me penche légèrement à ton oreille, enroulant mes doigts autour de ta cravate
Tu finis de boire un cocktail aux senteurs épicées
Je t'ordonne plutôt que te demande, de me suivre par ces simples mots
« Viens et baise moi »
Tu hausses un sourcil, charmeur
Je resserre mes doigts autour de ta cravate et me redresse
Tu te relèves au moment où je commence à tirer
« Viens et mens moi »
Un sourire caresse tes lèvres avec sensualité
Tu déposes ton verre sur un plateau à proximité
Et tu me suis silencieusement
Tes doigts glissent discrètement autour de ma taille
Tu m'entraînes peu à peu dans l'antre du diable
Quelques mots latins s'échappent d'entre tes lèvres
Je sens déjà le froissement d'un drap sous mon dos
Tes doigts glissent le long de ma gorge et déroulent lentement ma cravate
Ton souffle caresse mon cou et remonte le long de mon visage
Tu inclines légèrement la tête pour venir à l'encontre de mes lèvres
Ma main glisse contre ta bouche pour interrompre ton geste
« Dis moi que tu m'aimes »
« Je t'aime »
Mes doigts descendent le long de ton ventre, effleurent ta braguette
« Dis moi que je suis le seul pour toi »
« Tu es le seul pour moi »
Mes yeux rencontrent à nouveau le reflet impassible des tiens
Ta main glisse le long de ma hanche et tu commences à m'embrasser langoureusement
Je resserre mes bras autour de ton cou et me presse contre toi
Ta langue ne tarde pas à se faufiler entre mes lèvres
Tu cherches, tu défis, tu prends, tu embrases
Tu te sépares de moi l'espace d'une seconde
La respiration haletante
Tu déposes un baiser sur la pointe de mon menton et reprends à nouveau possession de ma bouche
Les expériences laissent une empreinte durable
D'autant plus que tu es ma première expérience dans ce domaine là
Tes doigts s'aventurent déjà entre mes cuisses et le long de mes reins
La paume de ta main remonte lentement le long de mon torse
Ton regard se fait impétueux et tu savoures cette puissance que tu as sur moi
Sans un mot de plus
Car les mots prononcés une fois ne signifie pas beaucoup pour toi
Un sourire courbe tes lèvres à la saveur de gingembre
Tu me voles un baiser plus farouche, plus résolu qu'auparavant
Mon genou se plie doucement, ma hanche frotte contre la tienne
L'une de tes mains s'hasarde sous le tissu, frôle ma peau dangereusement
Tes doigts sont glacés et me font frissonner discrètement
Les boutons de ma chemise sautent un à un, sous ta main assurée
Le velours caresse mes épaules avant de retomber au bas du lit dans un bruit sourd
Ta langue s'égare le long de mes clavicules et redessine mes abdominaux
Tes doigts glissent sous la ceinture de mon pantalon et me font me cambrer furieusement
Tu esquisses un sourire et scelles tes lèvres contre les miennes, une énième fois
Tu me murmures à l'oreille que la vie ne vaut rien mais que rien ne vaut la vie
Ta main m'implique progressivement un mouvement de va-et-vient
Alors que le mensonge m'enivre peu à peu …
Je chasse une courte mèche blonde retombant devant tes yeux
Mes yeux croisent un instant tes prunelles ténébreuses
Ton regard m'a toujours semblé indéchiffrable
Tu resserres tes doigts autour de mon membre, m'arrachant un gémissement
Il serait illusoire de croire que tu fais cela dans l'unique but de me satisfaire
La croyance est la voie de l'innocence
Et quand je dis innocent, je devrais dire naïf
Sans doute, éprouves-tu un sentiment de fierté à me 'dominer' ainsi
Tu n'as même pas cherché à refuser, à me contredire, à m'éconduire
Tu dois me trouver pathétique
Il n'y a que moi pour chercher du réconfort auprès d'un ennemi
Pour mieux, en vaincre un autre
Car même si tu as juré fidélité à l'Ordre, tu restes 'mon ennemi à demi-mot'
Je rêve juste d'amour l'espace d'une nuit et tu es le seul capable de m'y faire croire sincèrement
Car tu me détestes au-delà de mon nom alors que les autres ne m'aiment que par mon nom
Ton souffle se mélange au mien une nouvelle fois
« Mens moi, mais fais le avec sincérité »
Un sourire ourle tes lèvres amusées
Tu déposes un baiser sur la pointe de mon nez avant de faire glisser mon boxer jusqu'au sol
Ta langue sillonne alors mon érection et mon corps se consume peu à peu sous tes lèvres
J'ai chaud, j'ai froid, les deux à la fois
Mes sens papillonnent sous ta salive et ma respiration devient saccadée
Fais moi écouter, juste une minute, fais moi sentir, fais moi voir, fais moi penser
Qu'il y a un peu de vérité dans tes caresses, dans tes baisers, dans tes sourires, dans tes regards
Tes attouchements s'accélèrent, mon endurance se fait éphémère
Mon imagination semble soudain désuète à côté de la réalité
Car ce genre de pratique ne s'imagine pas mais se vit
Je me libère brusquement entre tes lèvres, comme une sensation 'de calme avant la tempête'
Tu ne rechignes même pas et t'essuies le coin de la bouche
Tes doigts courent le long de ta cravate, que tu dénoues lentement
Tes mains détachent un à un les boutons de ta chemise avant de la délaisser à côté de la mienne
Tu administres le même sort à ton pantalon, sans me quitter des yeux un seul instant
Séducteur impudique, serpentard au cœur de glace
Ton boxer ne fait pas exception à la règle et rejoint le mien au pied du lit
Je te contemple silencieusement, mordant ma lèvre inférieure
Tu aimes sentir mon regard sur ta peau nue, j'en suis certain
Et si je ne te détestais pas autant, je pourrais presque reconnaître ta beauté
Seulement la beauté n'est qu'un artifice, tout comme la vérité
Ton regard s'obscurcit légèrement
Ta peau frôle doucement ma peau
Tes mains s'aventurent lentement au creux de mes reins
Tes lèvres caressent fiévreusement mes lèvres
La contrevérité a un goût d'aphrodisiaque à tes côtés
Et je me surprends à aimer ce mensonge avec toi
Ma jambe glisse contre ton dos et tu laisses échapper un gémissement
Ton érection se fait impatiente
Ton souffle irrégulier frôle ma bouche
Tes doigts effleurent les courbes de mes fesses lentement
Un sortilège succinct résonne dans l'air
Je rabats ma jambe contre ta hanche spontanément
Tu ne dis pas un mot
Ne me promet pas que ça ne fera pas mal
Les promesses faites par commodité ne sont pas nécessaires
J'ai appris à m'en méfier car elles affirment souvent le contraire
Ta main repose contre ma hanche
Tu me regardes en silence, indécis
Puis, tu te saisis de mes lèvres avec élan
Et tu entres en moi – entièrement –
Je ne peux retenir un gémissement de douleur
Bientôt étouffé par ta bouche contre ma bouche
Tu t'abaisses à mon oreille et me murmure doucement :
« Il faut gémir c'est vrai, mais en cadence. »
J'esquisse un sourire à cette remarque
Tu cherches à me détourner de la douleur, à ta manière
Sans mièvreries ou promesses fortuites
Juste une ironie qui te qualifie toute entière
Tu commences à remuer à l'intérieur de moi
Lentement
Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a d'agréable dans cet acte
Je plisse légèrement les yeux pour retenir mes larmes
La douleur me submerge alors que le plaisir est infime
Tu t'interromps et passe tes doigts sous mon menton
Tes prunelles brumeuses me considèrent un instant
Tes lèvres effleurent les miennes doucement
Ta langue caresse ma lèvre inférieure sensuellement
Tu t'insinues à l'intérieur de ma bouche lentement
Et tu commences à m'embrasser presque tendrement
La vérité est un mot qui a perdu de son sens
Je préfère nettement tes mensonges à toute cette mascarade pompeuse
Car eux sonnent vrais et ne reposent pas sur des illusions encensées ou des attentes exhaustives
Leur présomption me fait douter de jour en jour sur mes 'prédispositions dès le berceau'
Ma puissance ne repose peut être que sur une partie de sa propre puissance
Et ce n'est pas quelques sifflements ou sortilèges sans baguette, qui m'épargneront la déchéance
La vérité est devenue seulement à moitié vraie
Tu es différent d'eux car tu ne crois qu'au hasard
Tu méprises plus que tout « mes tours de passe-passe »
Ta main descend le long de mon ventre et me calque au rythme de tes mouvements indolents
Une goutte de sueur roule le long de ton front et redessine l'arrête de ton nez
Elle vient ensuite se perdre entre nos baisers assoiffés
Tes impulsions régulières font diminuer la douleur de ton intrusion
Je m'habitue peu à peu à ta présence à l'intérieur de moi
Tu luttes pour ne pas céder à tes pulsions effrénées
Ta fougue transparaît uniquement par tes baisers enthousiasmés
Instinctivement, je me cambre un peu plus contre toi
Un soupir s'échappe d'entre tes lèvres et tes doigts se resserrent autour des draps
Tu commences à te mouvoir avec plus de précision
Tes coups de reins sont de moins en moins espacés
La douleur s'est estompée et laisse place à une étrange sensation de plaisir
Ta respiration est devenue haletante
Tes gestes sont plus soutenus
Une chaleur se fait oppressante à l'intérieur de mon ventre
Mes mains glissent le long de tes épaules
Et mes ongles te griffent superficiellement
Tu murmures mon prénom et prolonges tes aller et venue en moi
Tu te retires
Tu me pénètres
Inlassablement
Mes lèvres saignent sous l'ardeur de tes baisers
Nos respirations ne font plus qu'une
Ton regard est orageux, le mien se trouble
Un plaisir indescriptible m'envahit
Je resserre mes jambes au creux de ton dos pour ne plus laisser le moindre écart entre nos deux peaux
Tu gémis mon prénom et glisses tes doigts entre mes cheveux indisciplinés
Tu t'empares de mes lèvres de manière farouche et m'embrasses avec toute la rage qui t'habite
Tes coups de reins s'accélèrent, m'arrachant plusieurs gémissements
Tes doigts s'enlacent entre les miens et tes mèches blondes caressent mon visage
Tu te libères brusquement à l'intérieur de moi dans un cri rauque presque animal
J'entends ton cœur battre à toute vitesse
Ton front accolé contre le mien
Tes lèvres à quelques centimètres à peine des miennes
Tes paupières fermées de manière sereine
Tu m'embrasses une dernière fois avant de te laisser rouler sur le côté
Tu retombes sur le matelas et me frôles
Je remonte le drap sur moi, j'ai soudain froid
Tu contemples un moment le plafond sculpté de la chambre
Ta respiration reprend peu à peu un rythme régulier
Tu penches ton bras vers le tiroir de la table de nuit, l'ouvres et en sors un paquet
Une cigarette ne tarde pas à me narguer au coin de tes lèvres que tu allumes avec un briquet moldu
Tu inspires une bouffée et la rejettes peu après
L'odeur de nicotine frôle mes narines et me donne envie de vomir
Mes doigts forment soudain un cercle autour de l'embout embrasé
Ta cigarette s'éteint aussitôt sous ton regard contrarié
D'un geste de la main, le tiroir s'ouvre
Le paquet, le briquet et la cigarette retombent à l'intérieur sans crier gare
Une clé apparaît pour verrouiller la table de nuit
Elle s'envole aussitôt et disparaît au creux de ma paume
Tu hausses un sourcil, un semblant déconcerté
Tu te penches vers le bas du lit et cherche quelque chose dans la poche de ton pantalon
Tu en sors un autre paquet de manière désinvolte
Un sourire victorieux naît sur tes lèvres lorsque par un « Incendio » tu en allumes une nouvelle
Tu inspires à nouveau et viens recracher la fumer à quelques centimètres à peine de mon visage
Tu esquisses alors un sourire moqueur
Soudain, tu scelles tes lèvres contre les miennes et m'embrasses assidûment
Le goût du tabac envahit progressivement ma bouche à m'en donner la nausée
Tu cherches à m'énerver par ce geste et continues à m'embrasser langoureusement
Je te repousse brutalement à l'autre bout du lit, en toussant
Tu souris et ramènes la cigarette à tes lèvres de manière provocante
Je te défis un instant du regard et tu t'en amuses
Le draps glisse et je me tourne vers le bord du lit pour partir
Tu écrases subitement ta cigarette sur la table de nuit et me rattrapes par le poignet
Tu m'attires contre toi et glisse ton bras autour de ma taille
Tu me dévisages un instant et t'apprêtes à m'embrasser à nouveau
Je plaque ma main contre tes lèvres pour empêcher tout baiser
Le goût du tabac me révulse et je n'ai pas envie de réitérer cette expérience
Tu plisses les yeux pour tenter de m'apitoyer, un brin amusé
J'esquisse un sourire devant ta pâle tentative qui ne parvint à tromper que toi
Tu mordilles légèrement ma main en signe d'impatience et resserres tes bras autour de moi
« Tu crois que … »
Je retire mes doigts et baisse les yeux instinctivement
« Les prédictions ne servent à rien, si ce n'est à faire parler Trelawney »
Tu t'empares de mes lèvres sans que je rechigne vraiment
Et tu m'embrasses langoureusement, avec un arrière goût de tabac
« J'aimerais juste pouvoir me vanter dans les années à venir d'avoir couché avec le survivant »
Tu t'approches de mon oreille et me chuchotes tendrement
« Et pas qu'une fois »
Terminée le 3 mai 2005
Voilà :)
Libre à vous de l'interpréter comme bon vous semble, j'ai ma propre idée sur la question
J'espère que cela vous aura plus néanmoins …
Review ?
Les paroles en anglais de Lie to me de Depeche Mode
Come on and lay with me
Come on and lie to me
Tell me you love me
Say I'm the only one
Experiences have a lasting impression
But words once spoken
Don't mean a lot now
Belief is the way
The way of the innocent
And when I say innocent
I should say naive
So lie to me
But do it with sincerity
Make me listen
Just for a minute
Make me think
There's some truth in it
Promises made for convenience
Aren't necessarily
What we need
Truth is a word
That's lost its meaning
The truth has become
Merely half-truth
So lie to me
Like they do it in the factory
Make me think
That at the end of the day
Some great reward
Will be coming my way
