Les persos sont pas a moi, mais à Mme Rowling.
Bonne lecture, et reviews please !
Pyromanie
Pensivement, il regardait brûler le feu devant lui. Sa danse l'ensorcelait, le fascinait. Si attirant et si effrayant à la fois ...
Il avait l'air doux et fragile, vacillant le long d'une brindille, mais sa morsure était cruelle. Ardent et insaisissable, vif et changeant, dangereux, oui, tellement dangereux qu'il en était attirant ... Oui, il l'aimait. Il ne se lassait pas de voir briller sa lueur rouge et or.
Détournant les yeux de l'âtre avec difficulté, le jeune garçon se leva, et, traversant silencieusement la salle obscure, monta l'escalier de pierre menant aux dortoirs.
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Tiré de ses rêves par un poids chaud sur son ventre, Hermione Granger ouvrit un oeil en tendant la main vers la boule rousse qui la regardait.
Bonjour Pattenrond. Bien dormi ? On est samedi, alors j'espère que tu ne me réveilles pas trop tôt.
Le chat avait fermé les yeux et ronronnait sous les caresses de sa maîtresse.
Un quart d'heure plus tard, la jeune fille descendait dans la salle commune rejoindre ses amis. Elle s'arrêta quelques instants à l'entrée de la salle, contemplant ceux qui partageaient sa vie depuis maintenant 6 ans. Seamus, Dean et Neville discutaient près de la fenêtre, tandis que Harry et Ron disputaient une partie d'échec, sous l'oeil attentif de Ginny.
Un samedi calme et ordinaire, alors que ce qui se passait dehors ne l'était en rien. Mais après tout, ils n'étaient que des enfants, et profitaient -ou du moins essayaient du mieux qu'ils le pouvaient- de cette période de répit dans un des seuls endroits encore sûrs dans ce monde.
Ron, levant les yeux, l'aperçut et lui sourit. Hermione lui rendit son sourire, et son coeur se mit à battre plus vite. Depuis les évènements de la fin de l'année précédente, elle c'était rendu compte à quel point ils comptaient tous pour elle, et un certain rouquin en particulier ... Depuis son entrée dans le monde de la magie, ils étaient là, et c'est ce qui rendait ce monde si merveilleux à ses yeux.
Enfin, te voilà Hermy! On va pouvoir aller manger ! Dit joyeusement Ron, la sortant de ses pensées.
Tu n'es vraiment qu'un ventre sur pattes ! enchaîna cette dernière, une étincelle dans le regard, le suivant vers la sortie. Oui, vraiment elle l'adorait, mais oserait elle le lui dire un jour ...
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Sa baguette à la main, il errait dans les couloirs de l'école. Il était tôt, il ne croisa personne, et arriva soudain devant la volière. De la paille, toute cette paille par terre ... il ne put résister ...
Un murmure, et quelques étincelles quittèrent sa baguette. Très vite, de petites flammes dorées dansèrent à ses pieds. Comme hypnotisé, il suivit l'ascension du feu le long de la salle, léchant les murs et les perchoirs de bois. Puis, entendant un bruit, il fit demi-tour et disparu dans l'obscurité des couloirs.
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Les trois amis venaient de commencer leur petit déjeuner lorsque des dizaine de hiboux pénétrèrent dans la grande salle, comme tous les matins.
Mais quelque chose intrigeait Hermione. Ils étaient bien plus nombreux que d'habitude, et une odeur étrange flottait dans l'air. C'est à cet instant qu'Hedwige atterrit au milieu de leur table, l'air appeurée et sans courrier.
Et bien Hedwige, qu'est-ce-qui t'arrive ? Lui demanda Harry, inquiet.
Vous ne sentez pas comme une odeur bizarre ? Intervint Hermione.
Vraiment, je vois pas le rapport! Répondit Ron.
Une odeur de brulé; murmura la jeune fille, plus pour elle même que pour ses camarades.
Ron allait répondre lorsque la porte de la salle s'ouvrit avec fracas. Tous, élèves comme professeurs, se retournèrent. C'était Rusard.
Venez vite Mr le Directeur ! Il y a le feu à la volière !
La salle s'emplit de murmures inquiets, alors que Dumbledore c'était levé, imité par McGonagall, et quittait la salle à la suite du concierge.
vous croyez que c'est un coup de vous-savez-qui ? Demanda Ron tout bas à ses amis.
Je ne sais pas. Répondit Harry. Il est vrai qu'il c'est manifesté de plus en plus ouvertement cet été, mais je ne vois pas ce que ça lui apporterait ...
Semer la panique dasn l'école ! Et narguer Dumbledore ! Il n'a jamais osé le combattre en face. Enchaîna le rouquin.
Et comment quelqu'un serait-il venu jusqu'ici sans se faire remarqué? Renchérit Hermione. Poudlard est bien protégé, et les membres de l'Ordre veillent.
Mais au son de sa voix, ses amis sentirent qu'elle cherchait surtout à se convaincre elle-même. Comme eux, elle redoutait une nouvelle attaque, de nouveaux morts. Elle redoutait de perdre le peu d'insouciance qu'il lui restait, ici, entre ses murs.
Montons voir discrètement, proposa Ron. Ca nous permettra peut-être d'avoir quelques indices.
Prenons la cape de mon père alors, où nous seront arrêtés par le premier prof.
Les deux autres hochèrent la tête.
"Tous les élèves sont priés de se rendre immédiatement dans leur salle commune, et d'y rester jusqu'à nouvel ordre." Les informa le professeur McGonagall.
Quelques minutes plus tard, ils se déplacaient le plus silencieusement possible vers la tour abritant la volière. Rusard montait la garde, mais Peeves, irrité de ne plus être le centre d'interêt du concierge, décida de mettre son grain de sel, et Rusard abandonna son poste, rouge de colère, à la poursuite du fantôme.
Arrivés en haut des escaliers, les jeunes sorciers stoppèrent net devant ce qui avait été jadis la porte de la volière, et qui se résumait désormais à une ouverture noircie par les flammes. Derrière, il ne restait rien de la grande salle circulaire emplie de perchoirs. Seuls les murs de pierre avaient résistés, la toiture s'étant effondrée. Mais aucun indice sur l'origine de l'incendie.
Alors qu'ils revenaient vers leur salle commune toujours cachés sous la cape de James, les trois Gryffondor croisèrent le professeur McGonagall en grande conversation avec le professeur Chourave.
Oui, ce feu était sans conteste d'origine magique. Il semblerait qu'il est prit de l'interieur même de la volière.
Quelqu'un aurait donc réussit à pénétrer dans le chateau ! Frissona le professeur de botanique.
Le silence de McGonagall était plus éloquant qu'une réponse ...
Dans la salle commune, les élèves tournaient en rond tels des animaux en cage. Dès qu'ils les virent, Seamus, Dean, Neville et Ginny se jetèrent sur eux pour savoir ce qu'ils avaient appris. Le petit groupe décida de monter dans le dortoir des garçons pour être plus au calme. Après une longue discussion et plusieurs hypothèses assez improbables, ils décidèrent de rester sur leurs gardes.
