Et voilà la suite ! bonne lecture à tous !
Suite Pyromanie
Ouvrant les yeux, la première chose que vit la jeune fille furent deux grands yeux bleus inquiets et des tâches de rousseur.
Mione, ça ca ?
Quoi ! Comment oses-tu me demander ça ! Explosa-t-elle. Comment oses-tu même être là !
Ron lança un regard interrogatif à Harry qui haussa les épaules, et s'éloigna pour rassurer l'infirmière, alertée par les cris. Pendant ce temps, Hermione continuait de crier :
Pourquoi as-tu fais ça ? Tous ces feux, à quoi ça peut bien te servir !
Mais Hermione, je n'ai rien fais ...
Je t'ai vu, ne mens pas ! Je t'ai vu mais je ne comprend pas. J'avais confiance en toi Ron, je t'aimais ! Et toi ...
Elle s'arrêta, prenant soudain conscience de ce qu'elle venait de dire.
Ecoute moi Mione; dit-il en s'asseyant au bord du lit et en lui prenant la main. Je n'ai pas allumé ces feux. Ce n'est tout simplement pas possible, j'étais avec vous lors des deux premiers incendies, souviens-toi. Et en plus, je ne pourrais jamais te faire de mal, tu m'entends ? Jamais.
Elle lui sourit et éclata en sanglots.
Oh, excuse moi, je suis tellement bête ! Comment ai-je pu penser une chose pareille !
Ne t'en fais pas Mione, c'est oublié.
Il la prit dans ses bras et la berça tendrement jusqu'à ce qu'elle cesse de pleurer.
Maintenant, repose toi; dit-il en l'aidant à se ralonger.
Elle ferma les yeux et s'endormie, épuisée par tant d'émotions. Le jeune garçon lui caressa tendrement la joue, puis quitta la salle.
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Le lendemain, Tonks vint rendre visite à la jeune sorcière, en compagnie de Ron, d'Harry et Ginny.
Bonjour Hermione, tu vas mieux ?
Oui, beaucoup mieux, merci. Je sors de l'infirmerie ce soir.
Ron et Harry m'ont dit que tu avais vu le coupable. Nous cherchons donc un garçon roux ...
Avec Harry on a cherché pendant le repas, et à part moi, il n' y a que trois roux parmis les élèves; Intervint Ron. Un Gryffondor de première année, il est minuscule ! Je suis sûr qu'on étaient pas si petits à son age !
Il y a aussi un Poufsouffle et un Serpentard; continua Harry.
Le Serpentard, je le connais, il est de mon année. On a des cours en commun; les informa Ginny.
Je ne pense pas que ce soit celui de première année. IL est trop jeune, trop inexpérimenté. Par contre, les deux autres, c'est possible. Il faudrait les surveiller; dit Tonks, réfléchissant tout haut.
Je peux m'occuper du Serpentard avec Colin, vu qu'on a cours avec eux; proposa Ginny.
Et nous, on peut demander à Hanna, Justin et Ernie de nous en dire un peu plus sur ce Poufsouffle. On peut même leur demander de le surveiller, ils sauront rester discrets et ont peu leur faire confiance. Dit Harry.
Bien; capitula Tonks. Il est vrai que ça serait plus discret que si je m'en charge moi même. Mais faites vraiment attention à vous. Et ne vous mettez pas dans des situations impossibles ! C'est promis ?
Promis Tonks ! Répondirent-ils en choeur.
Chuut ! Ici je m'appelle Nina !
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Après deux semaines de discrète filature, aucun d'eux n'avait découvert quelque chose d'anormal dans le comportement de leurs camarades. Tonks surveillait toujours les alentours, s'assurant que personne ne pouvait pénétrer dans l'enceinte du château.
Et plus les journées passaient, plus Hermione ne savait que penser. Maintenant il savait, il savait ce qu'elle resentait pour lui. Et il n'avait rien dit. Certes, il ne l'avait pas repoussée, mais il faisait comme si de rien était. Enfin il essayait. Car elle voyait bien les regards en coin qu'il lui lançait. Et alors qu'elle se demandait comment aborder le sujet, ce fut lui qui vint la trouver, en ce samedi matin de novembre, avant d'aller déjeuner.
Et bien voilà, je ... tu te souviens de ce que tu as dis l'autre jour ... à l'infirmerie ...
Oui, murmura-t-elle en plongeant son regard dans le sien.
Et bien je ... je ... j'aurais du te le dire depuis longtemprs, mais ... Il ferma les yeux pour se donner du courage, et continua. Moi aussi je t'aime Hermione.
Il rouvrit les yeux et la prit dans ses bras.
Je t'aime tellement ...
Une étreinte, un baiser. Un baiser tant attendu. Remplit de tendresse et d'amour; remplit de la chaleur de leurs deux coeurs. Plus rien n'avait d'importance ...
Blam !
Ils sursautèrent et se retournèrent.
Un petit blond était étalé de tout son long dans le hall, ses livres éparpillés autour de lui. Quelques rires fusèrent.
Et ben Martley, on tient plus debout ? Se moqua un Serpentard.
Mais c'est de ta faute ! Pourquoi tu m'as fais tomber ? Je ne t'ai rien fais ! S'emporta le blond.
Oulala, mais c'est qu'il sait parler ! C'est bien la première fois que tu oses me répondre ! S'étonna le Serpentard.
Vous allez arrêter oui, ou ça sera 5 points en moins pour chacun ! Ne put s'empêcher d'intervenir Hermione, sous le regard amusé de Ron.
Le Serpentard s'éloigna en grommelant. Le blond, lui, serra les poings et ramassa ses livres le plus vite possible.
Ca va Michael, besoin d'aide ? Lui proposa Ron.
Non, merci; murmura ce dernier en s'éloignant.
Le pauvre, c'est toujours sur lui que ça tombe; soupira Hermione.
Enfin, quand ce n'est pas Neville; corrigea malicieusement Ron, ce qui lui vallut un regard faussement courroucé de la part de la jeune fille.
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Quelques jours plus tard, Harry et Ron attendaient avec leurs balais au bord du terrain la fin de l'entraînement des Serpentard, surveillant au passage MacFlossan, leur gardien aux cheveux flamboyants. Concentré sur le Souaffle, il ne vit pas le cognard se rapprocher de lui, et tous entendirent un grand «crac» lorsqu'il entra en contact avec son avant-bras. Malgré la douleur, le jeune garçon trouva la force de crier :
Non mais ça va pas ! Espèce de crétin ! Pourquoi tu me l'as envoyé dessus ! Le batteur, penaud, partit chercher l'infirmière, pendant que MacFlossan se posait sur le terrain, maugréant contre cet incapable.
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L'infirmière venait de passer en courant les portes du château, en direction du terrain de Quidditch. Alors, seul dans le couloir, il poussa la porte de l'infirmerie. Des lits aux draps blancs, des potions bien rangées sur les étagères, et quelques tableaux de magico-sorciers, trop occupés pour faire attention à lui. Puis, soudain, au milieu de tout cela, une grande flamme bleue, aussi froide que ses yeux …
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Pendant ce temps, Hermione entrait à la bibliothèque, allant s'asseoir près d'Hannah et Justin. Derrière eux, un grand roux feuilletait un livre de sorts.
Alors, toujours rien de nouveau on dirait ; fit-elle remarquer en jetant un coup d'œil dans sa direction.
Non, rien du tout. Mais ça ne m'étonne pas. John a toujours été un élève calme et studieux. Ce n'est sûrement pas lui le responsable de tout cela ; répondit la petite blonde.
Je me demande si je ne me suis pas trompée ... Commença à douter Hermione.
Non, j'ai confiance en toi, la rassura Hannah. Mais est ce que ce serait possible que ça ne soit pas un élève ?
Personne n'est entré dans l'école. Maintenant c'est sûr, ils ont verifié. Alors je ne vois pas qui d'autre ...
Peut-être un professeur; pourquoi pas Rogue; suggéra Justin.
Non, je ne pense pas. On a déjà souvent douté de lui par le passé, et on c'est toujours trompé ...
Soudain, un cri retentit dans le couloir.
"Au feu, au feu ! L'infirmerie brûle! "
Au milieu de la cohue, Hermione parvint à retrouver Harry et Ron dans le Hall.
Vous êtes au courant ?
Oui, on a vu les flammes sortir des fenêtres. Répondit Harry.
En tout cas, ce n'est MacFlaussan. Il était à l'entraînement.
Et ce n'est pas non plus John Rainlow, il était à la bibliothèque.
Mais alors qui est-ce ? S'exclama Ron. Est-ce qu'on avait tout faux depuis le début, ou y a-t-il un roux qui joue à cache-cahche avec nous dans l'école?
Allons voir Tonks, elle a peut-être trouvé une piste. Proposa Hermione.
Les trois amis partirent donc en courant vers l'infirmerie, où ils pensaient trouver la jeune femme.
