Me revoilà après une longue abscence !
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J'aime moyennement ce chapitre car il raconte des trucs que les fans de Kenshin connaissent déjà... Mais on apprend aussi l'enfance d'Ayashi
Manoa
Lost Angel's Destiny
Chapitre 6 : La vérité cachée
Fuir.
Voilà le seul mot qui lui vient à l'esprit. Courir le plus loin possible.
Inlassablement, ses jambes la portent, toujours plus loin. Pour elle, la douleur n'existe plus. Elle est insensible au vent qui lui gifle le visage, de plus en plus fort. Elle court sans s'arrêter. Ce qu'elle veut, c'est s'enfuir.
Ses sandales se déchirent petit à petit sur le sol parsemé de pierres. Bientôt, elles se réduisent à néant. Alors, les pieds d'Aya sont nus. Tant pis, elle continue à courir. Ils sont maintenant en sang. La souffrance qu'elle ne ressentait pas quelques minutes auparavant vient de réapparaître. Brutalement.
Alors, elle s'arrête finalement et elle pleure. Ou plutôt elle se vide de ses larmes. Elle n'est encore qu'une enfant et ce qu'elle a vu, c'est trop dur à supporter.
L'homme qu'elle aime, en qui elle avait une confiance absolue, l'a trahie. C'est la triste vérité. Il lui a mentit, délibérément.
Et le fait qu'il soit un … Non ! C'est tellement invraisemblable. L'idée même qu'il puisse être un … Impossible, tout simplement impossible.
Elle ne sait plus quoi faire. Aya se met à genoux sur le sol et prend sa tête entre ses mains. Il ne faut pas se laisser aller mais réfléchir calmement. Tout ce qu'elle est capable de faire pour l'instant, c'est pleurer. Ca ne mène à rien. Elle ravale ses pleurs et expire lentement. Elle se sent déjà un peu mieux.
Kenshin est un assassin. Mais comment ? Il paraît si gentil habituellement. Mais dans la ruelle, on aurait dit un étranger. Il n'avait plus rien à voir avec Kenshin. Et ses yeux, ses magnifiques yeux pourpres, mais si plein de haine.
Comme ceux de Daîmon.
« Mais tu aime quand même Daîmon, non ? » se questionne-t-elle intérieurement.
Oui. Elle l'aime parce qu'au-delà de sa haine primaire, au plus profond de son âme, on s'aperçoit que ce qui lui manque, c'est juste l'amour ou tout du moins l'affection. Aya, enfant, avait tout de suite lu dans son cœur.
Et pour Kenshin alors ? Cela n'est-il pas la même chose ?
Soudain, elle regarde autour d'elle. Elle a couru jusqu'à l'endroit où elle se trouvait le matin même, avec Kenshin. Le moment où ils se sont rencontrés, quand ils ont admiré le coucher de soleil tous les deux, tout lui revient en mémoire.
La réponse à sa question devient évidente.
Si, bien sûr. Les situations sont similaires.
Alors tout devient clair dans la tête d'Aya. Elle comprend. Mais cela n'est pas sans conséquences, car son immense lâcheté lui apparaît tout à coup. Elle l'a abandonné. Elle a fuit à la première épreuve, elle qui n'arrêtait pas de lui dire qu'elle l'aimait et qu'elle voulait rester avec lui.
Tout cela lui paraît complètement gratuit, elle n'est même pas digne de l'aimer. Cependant, elle doit essayer de se faire pardonner. Mais où est-il maintenant ? En la voyant s'enfuir, il a du être si affligé. Aya n'a aucun moyen de le retrouver.
Au moment même où cette pensée lui est traverse l'esprit, son front se met à chauffer brutalement. Sa main le touche machinalement. Son diadème. Il est toujours là.
Son père avait dit qu'il avait un rapport avec ses pouvoirs. Elle l'avait complètement oublié.
Elle pense « Mes pouvoirs ! Il est maintenant temps de savoir si je peux m'en servir. »
Alors elle se concentre sur Kenshin et formule ce vœu : « Je veux le revoir ».
D'abord, il ne se passe rien puis l'étrange lumière qu'elle a déjà vu auparavant l'enveloppe toute entière. Elle ressent une chaleur intense au niveau de son front. Mais le diadème en lui-même est glacé. Pendant une seconde, elle a la bizarre impression que quelque chose lui pousse dans le dos, sans savoir quoi. La seconde d'après, elle a disparu…
…pour réapparaître immédiatement dans une rue qui a l'air déserte. La lumière qui l'entoure, pourtant vive, ne parvient pas à l'éclairer. Aya avance un peu.
Elle découvre un homme assis sur le sol, le dos contre un mur et un sabre dans sa main droite. Il a la tête baissée et semble dormir. Aya reconnaît Kenshin car l'homme a les cheveux roux.
Alors qu'elle se précipite vers lui, la lumière diminue pour ne devenir qu'un simple éclat mais il est toujours présent à l'intérieur d'elle. Aya peut le sentir, tapi dans un coin de son cœur, prêt à réapparaître à la moindre alerte.
Elle s'accroupit près de Kenshin et pose sa fine main pâle sur le poing rouge de sang du samouraï. Un filet de sang parcourt ses doigts. Kenshin n'a pas réagi. Sans bouger, il regarde fixement le sol.
Cependant, après quelques secondes, un souffle s'échappe de ses lèvres. Aya parvient à comprendre, il a dit « Laissez-moi…».
Des larmes lui montent aux yeux mais elle se reprend, il faut qu'elle soit courageuse. Elle approche de l'oreille de Kenshin et lui murmure son nom.
Aussitôt, Kenshin réagit et lève les yeux. Son regard vide devient brillant et vif de surprise. Il n'arrive pas à prononcer un mot. Pourtant, il lui faut parler, sinon elle va disparaître et il ne la reverra plus. Qu'importe ce qu'il dit, il marmonne :
"Je..."
"Non, ne dis rien" chuchote-elle. "Laisse-moi te parler, je veux que tu m'écoutes avant de dire quoi que ce soit. Je t'aime Kenshin. Même si mon attitude t'a démontré le contraire, et Dieu sait que je me la reproche. Je ne comprends pas tout, mais quelle importance ? Ce qui compte, c'est ce que je ressens, et non ce que je vois. Tu es mon premier amour, je ne suis pas encore très douée pour ces choses-là, je veux que nous surmontions les épreuves, ensemble."
"Tu..."
"Je n'ai pas fini. Je sais que lorsqu'on aime quelqu'un, de toutes ses forces, alors peu importe ce qu'il est. Que tu sois un assassin m'a d'abord choquée, mais j'ai décidé que j'aimerais tout chez toi, les bons comme les mauvais côtés. Et puis, dans la vie, tout n'est pas blanc ou noir. Je crois que le monde est fait pour que nous trouvions le juste équilibre entre les deux. Le bien, le mal, qui peut se vanter de n'avoir jamais commis d'erreurs ? Ces notions fondamentales ne sont peut-être là que pour nous guider vers la voie à choisir mais ce n'est pas aussi facile que ça en a l'air. Si je te dis ça, ce n'est que pour retarder le moment où je te demanderais de me pardonner car je ne suis pas exempte d'erreurs moi non plus et la plus horrible, je l'ai commise ce soir même."
Aya reprend son souffle difficilement et continue dans un murmure :
"Excuse-moi, je t'ai abandonné. C'est ma faute. Je t'ai abandonné..."
De belles larmes bleues transparent glissent alors sur ses joues déjà humides. Ses yeux sont embués de petites gouttes d'eau. Ce qui commence par une fine pluie finit en averse, elle ne peut plus s'arrêter de pleurer.
Avec un demi-sourire, elle dit « Pff ! Je ne suis bonne qu'à pleurer ! »
Kenshin se met à rire. Tout doucement, il entoure ses bras autour du corps fragile d'Aya. Pendant de longues minutes, ils restent dans cette position, avec le sentiment d'avoir enfin connu l'amour.
Mais bientôt, ce sentiment est remplacé par l'appréhension car l'heure de la vérité est enfin arrivée. Maintenant, ils doivent révéler tout ce qu'ils ont pu se cacher depuis leur rencontre. L'étreinte se desserre, Aya s'assoit contre le mur, à côté de Kenshin. Ils ne savent pas par où commencer. Trop de mots à dire, trop de choses à se raconter. Puis, enfin Aya prend la parole.
« Je suis née au palais, dans la chambre de la reine…ma mère. Mon père m'a raconté qu'elle avait beaucoup souffert pour me mettre au monde. Pendant plusieurs jours, elle demeurait couchée, ne pouvant plus bouger. Elle avait mal, trop mal. Mon père fit appeler de nombreux médecins, de toutes les contrées. Aucun ne put soulager la souffrance de ma mère. Après quatre jours sans répit, je finis par arriver. Je suis née alors que le soleil se levait. La nuit comme le jour étaient clairs. Quand enfin, ma mère put me prendre dans ses bras, l'astre était haut dans le ciel. Ce fut un réel soulagement pour tout le monde, surtout pour ma mère. Après cela, j'ai grandi avec la famille royale. J'ai eu une enfance très heureuse… jusqu'à mes cinq ans. L'accouchement douloureux avait trop altéré la santé de ma mère. Elle n'a jamais pu sans remettre. Le jour de mon anniversaire, elle est morte. Cet événement m'a marqué à jamais. Depuis ce jour là, je ne suis plus capable d'être aussi heureuse que je ne le voudrais. Voilà l'histoire de ma naissance, enfin celle que je croyais être. »
« Le soir où mon père m'a engagée auprès du prince, il m'a révélée la vérité. Je ne suis pas une princesse. J'ai grandi avec l'idée que j'avais deux parents qui m'aimaient, seulement ce n'était pas mes vrais parents. Ma mère m'a abandonné au roi, en lui demandant de m'élever. La reine était une personne fragile, elle n'est pas morte des suites de l'accouchement mais à cause d'une maladie grave qu'elle avait attrapée au cours d'un voyage. Et moi, j'avais toujours cru être la cause de sa mort, j'avais ce poids sur la conscience. Si tu savais comme je m'en voulais. Quant à ma vraie mère, je ne sais pas qui elle est. A vrai dire, personne ne le sait. Tandis que mon père dormait, elle est apparue devant lui, me portant dans ses bras. D'après mon père, c'était un ange, mais j'en doute. Un ange pourrait-il abandonner son enfant à un inconnu ? Pour conclure, je ne sais pas non plus qui je suis. J'ai des pouvoirs étranges. Comment m'en servir ou d'où ils proviennent, je l'ignore. La seule chose que je peux affirmer, c'est qu'ils font partis de moi. Je les ai découverts le jour de mes seize ans, en même temps que mon « adoption ». Mon père m'a aussi donnée le diadème qui se trouve sur mon front. Aucune idée de son utilité, mais lui-aussi m'appartiens, j'en suis sûre. »
« Pour revenir à ma famille, je ne t'ai pas parlé de mon frère et de ma sœur. Comme tu as du le voir, je m'entends très bien avec mon frère. Il a toujours été le plus gentil. Il me promenait, m'emmenait faire des balades à cheval… Tout ce dont je rêvais, il le réalisait. C'était un grand-frère formidable. Ma sœur, elle, me haïssait et encore, le mot est faible. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi mais je crois que c'était par pure jalousie. Elle me méprisait, me harcelait, elle faisait tout pour faire de ma vie un enfer et elle réussissait souvent. Seulement, mon père et mon frère veillaient sur moi. Malheureusement, cela la rendait encore plus odieuse. Elle ne m'a jamais aimée, ni supportée l'amour que la famille me portait. Maintenant, elle a sûrement appris que je n'étais pas sa « vraie » sœur, je pense qu'elle doit être encore plus en colère, puisque qu'on m'a tout de même préférée à elle. »
« Tu vois que mon enfance n'a pas été de tout repos, même si je n'ai pas eu à me plaindre au niveau matériel. A cause de ma richesse, je n'ai jamais eu de véritables amis. Quand des personnes me montraient de l'affection, je ne pouvais pas vraiment leur faire confiance. La plupart du temps, ils n'aimaient que mon argent. Un jour pourtant, j'ai cru avoir un ami. Il s'appelait Yuru, il était fils de cuisinier. Il avait de jolis yeux pétillants et des cheveux noirs. On s'est rencontré dans le parc. Il était très mignon. Tous les jours, on se donnait rendez-vous, on parlait, on jouait… Tout allait bien. Jusqu'au jour où mon père le découvrit, je ne l'avais jamais vu aussi furieux. Il a aussitôt renvoyé Yuru et toute sa famille. Je lui en ai beaucoup voulu, j'avais treize ans à cette époque. Je ne parlais plus à personne, même pas à mon frère. Je restais des heures en compagnie de Daîmon. Je t'ai déjà raconté les circonstances de notre rencontre. Nous nous comprenons. Ni par la parole ou par les gestes mais par les sentiments. Si je pense à quelque chose, il sait exactement ce que je veux dire et inversement. En tous cas, il m'a vraiment sauvé la vie. Grâce à lui, j'ai pu supporter le poids de mon titre de princesse et tous mes problèmes. Mais pour toi, je suppose que cela te paraît dérisoire. Tu as l'air d'avoir vécu tant de choses tristes. »
Kenshin, qui a écouté attentivement le récit de la jeunesse d'Aya, paraît être surpris par cette remarque. Pourtant, lorsque Aya a mentionné des choses qui avaient attrait au fantastique, il n'avait pas bronché. A vrai dire, il a deviné depuis longtemps que la jeune fille est spéciale, alors qu'elle possède certains pouvoirs n'a rien d'étonnant. Il lui demande :
"Pourquoi dis-tu cela ?"
"Je le vois dans tes yeux."
"Comment ça « dans mes yeux » ?"
"Je commence à te connaître. La tristesse au fond de ton âme, tu as beau essayer de la cacher, je la ressens lorsque tu me regardes. Même quand tu souris, tes yeux trahissent ta douleur intérieure. Quelque chose t'a marqué, je ne sais pas quoi, mais c'est comme moi à la mort de ma mère. Tu te sens coupable. Ayant ressenti ce même sentiment, je peux te comprendre, sauf que je crois le tien est beaucoup plus grave et important. Maintenant que je t'ai tout raconté, tu veux bien le faire à ton tour ?"
"Si tu veux, mais il faut que tu saches que ce qui m'est arrivé est plutôt triste et je ne sais pas si tu pourras le supporter."
"Ne t'inquiètes pas, j'essaierais de ne pas pleurer…"
"Bien, alors voilà mon histoire."
« Tout d'abord, tu dois savoir que mon vrai nom n'est pas Kenshin mais Shinta. J'ai vécu mes six premières années dans un petit village oublié. Ma famille était très pauvre mais nous étions heureux. Cependant, une épidémie a fini par souffler sur mon village et mes parents sont morts du choléra. J'ai erré pendant six longs mois, en volant de temps en temps un peu de nourriture. Un jour j'ai été attrapé. Comme j'étais trop jeune pour aller en prison, ils m'ont vendu à un marchand d'esclaves.
Avec d'autres esclaves, nous avons entamé une longue route pour rejoindre le campement du riche marchand. Sur cette route, nous avons été attaqués…
J'aurais voulu protéger tout le monde, surtout trois jeunes filles qui m'avaient pris sous leurs ailes, Kasumi, Akané et Sakura. Mais ça a été le contraire, elles ont donné leur vie, pour sauver la mienne. Leur sacrifice aurait d'ailleurs été vain si un homme n'était pas apparu à ce moment pour tuer les attaquants. Ce fut la première fois que je rencontrais mon futur maître...
J'étais le seul survivant parmi les esclaves, notre acheteur s'étant enfui lâchement aux premiers coups d'épées. Je décidais d'enterrer tous les corps. C'est à ce moment que mon sauveur réapparut. Il s'appelait Seijûrô Hiko et il était le 13ème maître de l'école Hiten Mitsurugi. C'est lui qui décida de m'appeler Kenshin et de m'apprendre l'art du sabre, je devins donc son disciple.
Jusqu'à mes 13 ans, je resta chez lui. Puis j'eus envie de partir, de mettre en pratique la puissance phénoménale que j'avais acquérie, pour pouvoir enfin aider les autres. Je partis pour Kyoto, malgré le désaccord de mon maître.
A Kyoto, je rencontrais Katsura Kogorô. C'était un patriote de Chôshû. Grâce à mes talents indéniables au sabre, je devins un assassin de l'ombre pour son compte.
Mais tout a basculé quand j'ai rencontré Tomoe Yukishiro. Je suis tombé amoureux d'elle et nous nous sommes mariés. Après une défaite du Chôshû, Katsura dut se cacher. Pendant deux années, je pus vivre heureux avec Tomoe. Jusqu'à ce que son frère débarque : Enishi. Il me haïssait, si seulement j'avais su pourquoi !
J'ignorais qu'un complot s'organisait autour de moi et que même Tomoe en faisait parti. Lorsque je m'en rendis compte, elle était partie pour me mettre hors de danger, car elle-aussi m'aimait.
Mais je ne pouvais pas la laisser toute seule et je suis parti la rejoindre.
Après avoir vécu de nombreuses batailles où je perdais peu à peu mes sens, j'étais arrivé au combat final. Quand je voulus enfin tuer le chef du complot, Tomoe s'interposa entre nous et elle mourut de mon propre sabre qui allait trancher à ce moment-là mon agresseur. J'ai tué la seule femme que je n'ai jamais aimée...
Après cela, je suis parti, j'ai abandonné mon métier d'assassin pour devenir un vagabond. J'avais presque 17 ans, c'était... il y a trois ans. Mais je n'ai pas oublié, je n'ai rien oublié."
Il baissa la tête et émit une plainte, la seule. Aya lui prit la tête entre ses mains et la serra contre sa poitrine. Kenshin était surpris mais il ne dit rien et savoura la chaleur qu'elle lui procurait. Quant à Aya, ses yeux, une fois de plus, étaient remplis de larmes. Si elle avait su ! Si elle avait seulement su ! Elle se sentait tellement coupable de lui avoir fait revivre tous ces horribles souvenirs.
Comme s'il avait deviné ses pensées, il releva ses yeux dorés vers elle et vit ses larmes. Il sourit.
"Je t'avais dit que tu allais te mettre à pleurer. Pleurnicheuse !"
Il attrapa une de ses larmes qui tombait du bout de son doigt. Aya sourit tristement.
"Faut dire que ta vie n'a pas été très joyeuse..."
"Oui, je sais."
"Mais c'est du passé maintenant. Tomoe n'est peut-être plus là, mais moi je le suis. Je ne te demande pas de la remplacer, loin de là, je veux juste compter autant qu'elle à tes yeux."
"Je crois que c'est déjà fait."
Aya lui fit un de ses plus beaux sourires. Ils s'échangèrent des regards pleins de tendresse et s'embrassèrent doucement. Kenshin n'avait pas été aussi heureux depuis bien longtemps, tout comme Aya. Mais combien de temps allait durer ce bonheur tout frais ?
fini
promis il y a plus d'action à partir du prochain chap
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Manoa
