ben voilà le deuxiéme chapitre pour ceux qui veulent lire
les personnages de naruto ne m'appartiennent pas (dommage)
Chapitre2
Sasuké Uchiwa et le beau ténébreux qu'elle avait remarqué au casino n'étaient donc qu'un seul et même homme. Quelle coïncidence ! songea sakura. Quand il quitta son poste près de la fenêtre pour se diriger vers elle, la jeune femme sentit son pouls s'affoler, encore une fois. Les murs de la pièce semblaient soudain se rétrécir autour d'eux... Puis il détourna les yeux, et elle respira plus librement.
Soulagée, elle le vit toiser l'employé qui se tenait près de la porte et la dévisageait avec intensité, voire avec méfiance. Cette attitude inexplicable éveilla aussitôt en elle une sourde inquiétude. Sasuké fit alors claquer ses doigts, et le croupier, ainsi rappelé à l'ordre, pivota et quitta la pièce, fermant bruyamment la porte derrière lui.
L'attention de Uchiwa se reporta sur elle.
– Naruto, tu peux partir.
– Bien, patron.
Le « gorille » sortit à son tour, avec une rapidité et une agilité surprenantes, eu égard à sa corpulence.
– Et maintenant, à nous deux ! lança sasuké, un sourire sensuel aux lèvres.
Il s'approcha si près que son souffle effleura la joue de la jeune femme.
– Faites-moi profiter de vos talents, ma jolie.
– Pardon ? dit-elle, déconcertée.
– Eh bien, évoluez autour de moi, pavanez-vous comme font les girls sur scène pour que je puisse me faire une meilleure idée du spectacle.
– Je ne me « pavane » pas, maugréa Sakura, mi-rassurée, mi-agacée.
Elle se mit cependant à marcher, décrivant un cercle autour de lui, soucieuse de ne pas céder à l'anxiété qui menaçait de la paralyser en présence de cet homme à la réputation douteuse. Ses mouvements fluides imprimaient à son corps un rythme naturel, une légèreté presque aérienne. Les yeux de Sasuké fixés sur elle la troublaient néanmoins bien plus qu'elle ne l'eût souhaité, et ses seins se durcirent malgré elle sous la fine étoffe de sa robe. Brûlante, comme enfiévrée, elle avait l'impression de se sentir caressée, alors qu'il ne la touchait pas, l'impression qu'il lui faisait l'amour alors qu'il se bornait à examiner ce qu'elle allait présenter au public.
Mécontente d'elle autant que de lui, elle s'efforça de se dominer, se rappelant qu'il s'agissait d'une entrevue purement professionnelle et qu'elle devait jouer le jeu avec le même détachement que d'ordinaire.
S'arrêtant juste devant lui, elle pivota lentement sur place. Il effleura ses seins du regard et s'approcha encore. Aussitôt sur la défensive, elle se crispa, prête à le repousser si nécessaire. Mais il s'immobilisa à quelques centimètres d'elle, d'un doigt lui souleva légèrement le menton, puis le promena le long de sa joue. Avant qu'elle eût pu réagir – ce contact l'avait tétanisée –, il retira sa main.
– Votre mâchoire était contractée, lui reprocha-t-il. Il faudra veiller à cela. Une femme détendue est toujours plus séduisante.
– Je suis étonnée que vous ayez remarqué ce détail, répliqua-t-elle d'une voix un peu rauque.
– Rien ne m'échappe, affirma-t-il, une lueur ironique dans le regard. Ne l'oubliez surtout pas.
Devait-elle en déduire qu'ils allaient se côtoyer régulièrement ?
– Est-ce tout ? dit-elle sans oser demander franchement si elle était engagée.
– Venez prendre un verre.
Indiscutablement, il s'agissait d'un ordre. Au lieu de s'asseoir comme il l'y conviait, sakura se dirigea vers la baie vitrée sans quitter des yeux le reflet de son hôte qui se dirigeait vers le bar, à l'autre extrémité de la pièce.
Meublée avec sobriété et décorée avec un goût très sûr, la salle de séjour était probablement plus vaste que le logement entier de ses parents, à Brooklyn, remarqua-t-elle tandis qu'il s'affairait. Et la surface totale de l'appartement devait bien occuper la moitié du dernier étage du Caraïbes.
– Que désirez-vous ? demanda Sasuké.
– La même chose que vous, répondit-elle sans se retourner.
Dans la vitre polie, elle crut discerner l'éclat d'une rangée de dents étincelantes. Afin d'occuper son esprit ailleurs, elle s'approcha de la fenêtre et observa le boulevard illuminé, aussi clair qu'en plein jour bien que la nuit fût tombée. La consommation d'électricité de Las Vegas atteignait probablement des records imbattables.
La voix de Sasuké la tira de ses réflexions.
– Pour quelle raison voulez-vous travailler pour moi ?
Prise au piège, elle haussa les épaules. Comment lui avouer qu'elle eût cent fois préféré fuir le plus loin possible de lui ? Cet homme ne pouvait lui attirer que des ennuis, elle le devinait instinctivement. Pour Ino toutefois, elle devait se dominer et rester dans les lieux.
– Ino m'a décrit son emploi à Las Vegas en termes très flatteurs, argua-t-elle.
– A-t-elle fait de même pour son patron ?
– Elle m'a en fait très peu parlé de vous.
Revenant vers elle, Sasuké lui tendit un cocktail et fit tinter son verre contre le sien. Sans se méfier, la jeune femme but une longue gorgée du liquide ambré. Une coulée de feu suivit le trajet de l'alcool.
– Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle, manquant de s'étouffer.
Une lueur espiègle dansa dans les yeux noir de son hôte.
– Du mescal, dit-il ; une boisson mexicaine à base d'agave fermentée.
– C'est épouvantable, dit Sakura, frissonnante. J'ai l'impression d'avoir avalé de l'essence.
Elle posa son verre sur une console, et Sasuké se mit à rire.
– Le goût de l'essence vous est familier, je présume ?
Son rire s'éteignit presque aussitôt, cédant la place à une grimace.
– Votre amie Ino nous a faussé compagnie, hier soir, sans prévenir qui que ce soit.
– Je viens tout juste de l'apprendre.
– Attendait-elle votre visite ?
– Elle m'a invitée.
– Dans ce cas, vous avez dû la voir.
Sakura secoua la tête.
– Hélas, non.
Sur le point de lui raconter toute l'affaire du mariage fantôme, elle se reprit. Sans doute suggérerait-il lui aussi que Ino avait pris la clé des champs avec son amoureux. Or, cette rengaine commençait à l'agacer sérieusement.
– Je ne l'ai pas vue depuis plus de deux mois, avoua-t-elle ; plus précisément, depuis la clôture de la revue où nous dansions à Broadway.
– Ensuite, elle est venue directement à Las Vegas où je l'ai engagée. Et vous, qu'avez-vous fait après ? Votre nouveau spectacle n'est-il déjà plus à l'affiche ?
– Pour tout vous dire, je n'ai pas cherché d'autre emploi, répondit Sakura, peu disposée à lui fournir plus de détails. A présent, suis-je embauchée ou non ?
– Oui et non, répondit Sasuké en buvant à petites gorgées son répugnant breuvage. Mon chorégraphe et metteur en scène, Shikamaru Nara , doit également donner son opinion.
– Dans ce cas, puis-je d'abord connaître la vôtre ? Etes-vous satisfait ?
– Il s'en faut de beaucoup, mignonne, répliqua-t-il avec une moue éloquente. Mais j'attendrai mon heure.
Cette repartie chargée de sous-entendus la laissa perplexe. Devait-elle comprendre qu'une partie de l'audition se passerait au lit ?
– Ecoutez, monsieur Uchiwa...
– Appelez-moi Sasuké.
– Je consens à me « pavaner » devant vous, à condition que ce soit uniquement sur scène. Est-ce bien clair ?
– Tout à fait limpide, acquiesça-t-il en réduisant encore l'espace qui les séparait, une lueur de défi dans les yeux. Mais vous changerez d'avis...
« Comme les autres », compléta mentalement Sakura, exaspérée.
– Jamais de la vie, maugréa-t-elle d'un ton cassant.
Elle regretta aussitôt ses paroles. A présent, il allait l'envoyer au diable, et elle n'aurait plus aucune piste pour retrouver Ino.
Mais son impertinence parut amuser son hôte.
– Ne faites jamais de promesses impossibles à tenir, conseilla-t-il avec une arrogance qu'il savait insupportable.
La réaction qu'il obtint le surprit.
– A quelle heure dois-je me présenter demain matin ? demanda posément la jeune femme au lieu de l'insulter comme elle en mourait sans doute d'envie.
Pourquoi tenait-elle donc à être engagée au point d'ignorer ces allusions grivoises ? se demanda-t-il, aussitôt sur le qui-vive. Certes, en dépit de sa beauté et du talent dont elle devait faire preuve pour avoir dansé à Broadway, elle était au chômage depuis plusieurs mois. Toutefois, elle était l'amie de Ino. Que savait-elle, au juste ?
– Pas si vite, dit-il prudemment. Je vous propose d'assister au spectacle ce soir. Vous pourrez ainsi vous faire une idée plus précise de ce que Shikamaru attend de vous.
Par la même occasion, il en profiterait pour l'interroger adroitement.
– Entendu. Je vais aller acheter un billet.
– Il n'y a plus de place, affirma-t-il, mentant avec un aplomb admirable. Mais je vous invite à ma table. Ne cherchez pas à vous dérober.
La mine dépitée de la jeune femme l'amusa. Sans s'expliquer exactement pourquoi, il n'avait pas la moindre envie de la voir disparaître. Aucune femme ne l'avait intéressé à ce point depuis Mia, en dépit des années écoulées et d'un nombre incalculable d'aventures sans lendemain.
Mais toutes les femmes jouaient la comédie pour parvenir à leurs fins, et celle-ci ne faisait pas exception à la règle. Elle cherchait quelque chose de plus qu'un emploi, sans aucun doute. Sasuké se promit de réussir à la faire parler d'une façon ou d'une autre. Il devait seulement rester sur ses gardes en toute circonstance et veiller à ne pas perdre la tête, quel que soit le pouvoir de séduction que cette danseuse aux jambes de rêve exerçait sur lui.
Ino ne l'avait-elle pas déjà déçu en trahissant sa confiance, elle dont il pensait également le plus grand bien ?
Dès les premières minutes du spectacle, Sakura comprit que Sasuké Uchiwa prenait un malin plaisir à la mettre au supplice. Assis à une table surélevée au beau milieu de la salle, ils bénéficiaient d'une position privilégiée ; installé tout près d'elle, son compagnon jouissait quant à lui d'une vue imprenable sur ses jambes, sa robe de soie remontant jusqu'à mi-cuisses dès qu'elle s'asseyait.
Il poussait même l'audace jusqu'à placer un bras sur le dossier de sa chaise, tout en prenant garde – l'hypocrite – de ne pas la toucher. Cette promiscuité presque étouffante empêchait Sakura de se concentrer convenablement sur ce qui se passait sur scène.
– Auriez-vous l'obligeance de me laisser respirer un peu ? chuchota-t-elle tandis que l'orchestre exécutait une rumba et qu'une danseuse vêtue du strict minimum attisait la flamme de son partenaire dans un numéro d'une sensualité torride.
– Serait-ce trop chaud pour vous ? l'entendit-elle alors riposter sur le même ton, si près de son oreille qu'elle frissonna malgré elle.
– Nous sommes habitués à tout, nous, les New-Yorkais, affirma-t-elle néanmoins bravement. Je parlais de l'air qui circule ; ou plutôt, qui ne circule pas suffisamment, en l'occurrence.
– Ah, bon.
L'air narquois, il retira son bras, et Sakura se recroquevilla dans son siège, plus embarrassée que jamais. Reportant toute son attention sur les danseurs, elle reconnut la blonde qu'elle avait rencontrée dans la loge.
– Eh bien, que pensez-vous de leur prestation ? s'enquit Sasuké .
Sakura opta pour la franchise.
– L'homme est extraordinaire. Sa partenaire n'est pas tout à fait à la hauteur.
– Ce rôle était celui de Ino. Barbie n'est que sa doublure. Elle manque sans doute d'entraînement.
– Non, pas seulement. Elle n'a pas vraiment le rythme dans la peau.
– Tandis que vous, si, je suppose ?
– Exactement, dit-elle, consciente de renchérir dans l'arrogance. Sur scène, la musique « m'habite » littéralement.
Après tout, elle ne disait que la vérité. Si elle avait pu chanter aussi bien qu'elle dansait, sans doute aurait-elle atteint le vedettariat. Du moins avait-elle la chance de pouvoir vivre d'un métier qui lui plaisait.
Se sentant observée, elle tourna la tête vers Sasuké et se retrouva prisonnière de ce regard magnétique qui l'enveloppait, ne lui laissait aucun répit. Troublée, elle croisa instinctivement les bras, comme pour se protéger. Sa réaction parut enchanter son hôte. Raison de plus pour redoubler de prudence, jugea-t-elle.
Elle s'abîma de nouveau dans la contemplation du spectacle tout en se demandant à quelle sorte de jeu Uchiwa se livrait avec elle. Elle éprouvait pour lui une attirance indiscutable, et apparemment réciproque. Mais il y avait autre chose, quelque chose qu'il dissimulait, ou qu'elle ne parvenait pas à cerner. Cet homme possédait une personnalité hors du commun, non dénuée de danger. Sakura le sentait de façon intuitive.
Pendant l'heure qui suivit, elle parvint néanmoins à s'intéresser à la seconde partie du spectacle. « Au gré de l'onde » était un ballet à thème nautique où les danseuses costumées en naïades esquissaient quelques figures modernes et déambulaient – ou se « pavanaient », selon l'expression favorite du directeur – en synchronisant leurs mouvements sur ceux des nageurs qui évoluaient dans un vaste bassin artificiel. Une sensualité féerique se dégageait de ce numéro, et le public, sous le charme, ne ménagea pas ses applaudissements.
Quand le rideau fut retombé, Sakura remercia Sasuké, prit son sac et se leva pour partir. Il la retint par le bras.
– Attendez un peu, dit-il. A quoi bon se précipiter dans la cohue ? Profitons plutôt des minutes qui nous restent pour faire plus ample connaissance.
Bon gré mal gré, elle se réinstalla à sa place initiale tandis que le flot des spectateurs s'évacuait lentement.
– Vous savez plus de choses sur moi que moi sur vous, reprit-il. Vous avez dansé avec Ino à Broadway, m'avez-vous dit ?
– Nous avons aussi partagé le même appartement pendant plus de six ans, répondit Sakura. Et nous avons participé ensemble à plusieurs spectacles.
– Vous étiez donc très amies. Pourquoi vous être séparées ?
– Ino ne souhaitait pas s'éterniser à New York, et Las Vegas la fascinait depuis longtemps ; elle voulait y tenter sa chance avant d'être trop âgée pour le faire.
– Quel âge avez-vous donc ? demanda Sasuké, l'air surpris.
– Vingt-huit ans, affirma-t-elle sans sourciller.
Accoutumée à mentir couramment sur ce point, elle n'avait pas marqué la moindre hésitation. Dans une profession où l'âge et le physique sont des éléments essentiels, tout le monde trichait plus ou moins sur l'un ou l'autre, voire les deux à la fois. Pourquoi eût-elle risqué de se voir refuser un rôle en avouant ses trente-deux ans ? Un jour viendrait où il ne lui serait plus possible de se « rajeunir » de quelques années. Comme les autres, elle redoutait cette échéance inéluctable. Mais il serait bien temps d'aviser, le moment venu.
– Pour quelle raison vous êtes-vous finalement décidée à quitter New York ?
– Plutôt qu'un motif, j'attendais... disons, le déclic nécessaire.
– Vous ne trouviez pas de travail ?
– Je n'en cherchais pas, répondit Sakura, sincère.
Comme elle ne s'expliquait pas davantage, il n'insista pas.
– La bousculade est terminée, dit-il en se levant.
La salle était presque vide, à l'exception d'un petit groupe qui s'attardait encore près de la sortie. Sasuké la fit passer devant lui. Persuadée qu'il voulait davantage profiter du spectacle que se montrer galant, elle se cambra pour mettre sa chute de reins en valeur.
A l'extérieur du music-hall, elle se retourna.
– Où et quand dois-je me présenter pour l'audition ? demanda-t-elle.
– Dans la salle que nous venons de quitter, à 10 heures précises. Je dois y retrouver shikamaru à 9 heures.
Tout en parlant, Sasuké la prit par le bras et la guida à travers le casino.
– Hum, où allons-nous, maintenant ? demanda-t-elle, méfiante.
– Je tiens à vous raccompagner jusqu'au parking.
– Je suis une grande fille...
– Je l'avais remarqué, en effet, dit-il sans dissimuler son admiration.
Désarmée, Sakura se laissa convaincre. Mais quelques minutes plus tard, à l'entrée d'un corridor désert, elle se crispa malgré elle. De terribles souvenirs surgirent dans sa mémoire à la vue de ce boyau obscur.
– Nerveuse ?
– Pourquoi le serais-je ?
– A l'approche d'une audition, les artistes ont souvent le trac.
– Pas moi. Les auditions ne me font pas peur, bien au contraire.
Sa réponse ne parut pas le convaincre. L'arrêtant, il la bloqua soudain contre le mur.
– Je peux vous faciliter les choses, murmura-t-il en approchant son visage du sien. Vous n'avez qu'un mot à dire.
Son audace la prit au dépourvu. Elle ne l'aurait pas cru capable de l'embrasser ainsi, à l'improviste. Subjuguée, elle sentit pourtant ses lèvres se séparer sous la pression des siennes, comme animées d'une volonté autonome. Les mains appuyées au mur de chaque côté de sa tête, il ne la touchait pas, ce qui expliquait peut-être qu'elle acceptât son baiser et le lui rendît, de surcroît.
Coupée un instant de la réalité, sakura eut l'impression de renaître enfin à la vie en éprouvant la morsure brûlante du désir, supplice exquis relégué depuis près d'un an au rang de ses souvenirs, tant le traumatisme qu'elle avait subi la bloquait.
Quand sasuké s'écarta pour reprendre son souffle, elle vacillait littéralement.
Pourquoi fallait-il que ce fût lui ? se demanda-t-elle. Pourquoi était-il le premier homme à la faire vibrer ainsi, après tout ce temps ?
– Je m'en vais, à présent, bredouilla-t-elle, tâchant de s'esquiver avant qu'il fût trop tard.
– Pas si vite ! s'interposa-t-il en la saisissant par le bras.
A cette manifestation d'agressivité, sakura céda brusquement à la panique. Sans réfléchir, elle le frappa du tranchant de la main juste au-dessous de l'oreille, à la base du cou. Il poussa un cri de douleur et lâcha prise instantanément.
– Bon sang ! Qu'est-ce qui vous prend, tout à coup ?
Mais elle n'avait pas la moindre intention de s'expliquer sur son geste. Tandis qu'elle s'éloignait lentement à reculons, il demeura sur place en se frottant le cou et en la regardant comme s'il la prenait pour une folle. Mais il n'essaya pas de la rattraper. sakura en déduisit qu'elle s'était peut-être affolée un peu vite. En tout état de cause, il n'était pas question de lui présenter des excuses.
– Quand une femme veut s'en aller, dit-elle sèchement, laissez-la partir.
Elle pivota sur ses talons et gagna la porte avec appréhension. Allait-il s'élancer à sa poursuite, l'agonir d'injures, ou se contenter de propos menaçants ? Rien de tout cela ne se produisit. Seul le bruit de ses propres pas résonna dans le silence. Encore sous le coup de l'émotion, sakura sortit malgré tout en claquant la porte derrière elle, puis traversa le parking au pas de course. Une fois assise dans sa voiture, elle verrouilla soigneusement toutes les portières et resta un long moment immobile, tremblante, le souffle court.
– Zut, zut et zut !
Furieuse contre elle-même autant que contre sasuké, elle frappa le volant du plat de la main. Quand donc cesserait-elle de combattre les démons du passé pour mener enfin une vie normale ? D'autant que si elle continuait à s'affoler de cette façon, elle ne pourrait jamais porter secours à ino. Car, où qu'elle se trouvât, celle-ci avait peut-être besoin d'elle ; en admettant qu'il ne fût pas trop tard pour parler encore de son amie au présent...
sakura se reprocha aussitôt son pessimisme. De tout son cœur, elle souhaitait revoir ino vivante. Et elle mettrait tout en œuvre pour y parvenir. En interrogeant le personnel du Caraïbes, elle finirait bien par trouver une piste.
les commentaires ne font jamais de mal merchi bcp
et encors merchi Azaniellepour ton commentaire cela m'a fait vachement plaisir merchi et comme tu me l'a fait remarqué j'ai décoché la case pour ceux qui ne sont pas 'inscrit' sur le site dsl je l'avait pas remarqué a+ au prochain chapitre
