salut encor un nouveau chap je vs remercie tjs pr vos éloges mais certaines ne devrait pas mettre adressées car j'ai bien repris une histoire qui existait déjà et j'ai fait quelques modifications cela dit je vs remercie qd même alors pour la parution des chapitres elle devrait être réguliére vu que je les ai déjà toutes retapés sur ordi ! donc voilà bonne lecture à vous

Chapitre4

– Rassemblement général ! lança Shikamaru Nara aux danseurs de la troupe du Caraïbes entre deux représentations. Je veux vous présenter votre nouvelle collègue.
Barbie jeta un regard oblique sur la recrue. Elle n'appréciait pas du tout la tournure que prenaient les événements. Elle détestait la concurrence, tant dans son métier que dans sa vie privée, et de toute évidence, le patron s'était laissé éblouir par cette fille de Broadway. Grimaçant néanmoins un sourire forcé, elle fut la première à tendre une main aux ongles artificiels d'un rouge éclatant.
– Bienvenue au gré de l'onde, dit-elle, se référant au nom du spectacle en cours. Je m'appelle Barbie, comme la poupée. Il s'agit d'un pseudonyme, se hâta-t-elle de préciser pour couvrir les ricanements qui fusaient autour d'elle.
– sakura haruno, lui répondit la « nouvelle », non sans une lueur d'embarras dans son regard émeraude. C'est mon véritable nom.
Tout le monde se mit à rire. Barbie dut en faire autant avant de se fondre dans le décor pendant que les présentations se poursuivaient. Elle voulait évaluer sa nouvelle rivale. Hélas, ce qu'elle vit n'était pas de nature à la rassurer. Outre son physique d'amazone aux cheveux flamboyants et aux jambes de gazelle, la New-Yorkaise semblait s'attirer la sympathie de tous par son sourire éblouissant.
– Je vous attends tous une heure plus tôt mercredi matin, disait shika. Heureusement, sakura apprend vite. Nous répéterons encore demain, puis nous mettrons au point tous ensemble le premier et le dernier numéro afin d'être prêts pour la fin de la semaine.
Il y eut quelques grincements de dents, mais personne ne protesta vraiment. En dépit de ses mines évaporées, Shikamaru Nara possédait une volonté de fer et savait se faire respecter sur scène.
Apparemment, le chorégraphe s'était entiché de l'amazone. Barbie en aurait hurlé de rage. Après s'être mesurée pendant des mois avec ino – chacune volant tour à tour la vedette à l'autre dans le pas de deux –, elle se croyait enfin débarrassée de toute concurrence sérieuse. Cette intruse risquait de réduire tous ses efforts à néant.
Aussi, quand nara annonça que sakura resterait en coulisses pendant la dernière représentation, Barbie fit-elle un pas en avant.
– Pendant ce temps, je peux lui faire visiter les lieux et la mettre en garde contre la tyrannie légendaire du metteur en scène.
Au lieu de sourire, nara la dévisagea d'un air bizarre.
– Oui, mais je dois vous parler auparavant, déclara-t-il en congédiant les autres d'un geste. Quant à vous, sakura, pourriez-vous patienter un moment, je vous prie ?
– Certainement, répondit la jeune femme.
Tandis qu'elle s'éloignait, Barbie leva sur son interlocuteur un visage souriant.
– Qu'avez-vous à me dire ?
– Je préfère aller droit au but, mon chou, reprit-il avec un soupir. A partir de mercredi soir, sakura dansera la rumba avec Lance.
Prise au dépourvu, Barbie demeura un instant bouche bée.
– Vous ne parlez pas sérieusement, murmura-t-elle enfin.
– Je crains que si.
– Mais vous veniez tout juste de me donner ce rôle. Que se passe-t-il donc ? M. sasuké l'aurait-il déjà mise dans son lit ?
– Ça suffit, dit sèchement nara. Vous n'arrangerez rien en vous montrant grossière. C'est moi qui ai pris cette décision, avec son accord.
Et le lit de nara n'avait certainement jamais accueilli de femme, Barbie ne l'ignorait pas.
– Puis-je savoir pourquoi ? insista-t-elle néanmoins.
– Pour des raisons strictement professionnelles. Ce numéro semble avoir été créé pour elle.
Barbie ressentit l'affront en plein cœur, meurtrie par cette manière élégante – et hypocrite – de dire que sakura avait plus de talent qu'elle. Comme nara s'efforçait de la rassurer en affirmant combien il appréciait ses qualités professionnelles, Barbie coupa court à l'entretien et rejoignit la nouvelle, qui examinait le bout de ses escarpins.
Elle était au courant, la garce ! Rongée par une jalousie dévorante, Barbie jura de se venger.

De toute évidence, jugea sakura, Barbie encaissait difficilement la nouvelle, même si elle s'efforçait de sauver la face en la complimentant.
– Barbie, dit sakura, choisissant d'aborder le sujet elle-même, je suis désolée que nara m'ait confié votre rôle.
L'air faussement enjoué de la blonde disparut.
– Vous n'avez aucune raison d'être désolée, assura-t-elle.
– Je n'aime pas causer du tort aux autres.
– Vraiment ? Pourquoi n'avez-vous pas refusé, dans ce cas ?
– Parce que j'ai besoin de cet emploi. En refusant, je risquais de le perdre.
– Vous avez raison, admit Barbie, changeant imperceptiblement de ton. J'adorais ce numéro, vous comprenez. J'y avais mis toute mon âme.
Il valait mieux changer de sujet. sakura aurait menti en la rassurant sur son talent. Peut-être Barbie était-elle incapable de faire mieux ? Quand elles eurent visité toutes les installations – loges communes, salle des accessoires, des machinistes –, la jeune femme posa enfin la question qui lui brûlait les lèvres.
– Dites-moi, auriez-vous des nouvelles de ino, par hasard ?
– Non. Et vous ?
– Hélas, moi non plus, répondit sakura avec un soupir.
– Ne vous faites pas de souci pour elle. A l'heure qu'il est, elle doit être sur un petit nuage, en pleine lune de miel.
Dans ce cas, ino lui aurait donné signe de vie, songea sakura. A moins qu'un incident l'en eût empêchée...

– Probablement, admit-elle sans laisser paraître ses doutes. Mais avec qui ? Un homme lui aurait-il fait perdre la tête, par hasard ?
– Je ne crois pas ; du moins, pas récemment.
– Et un peu moins récemment ?
Persuadée que la blonde en savait plus qu'elle ne l'avouait, sakura attendit, retenant son souffle.
– Elle est sortie avec sasuké uchiwa, confirma Barbie.
– Ah, bon ? Quand, exactement ? s'enquit sakura, feignant de l'ignorer.
– ino a rompu avec lui au début du mois.
– Savez-vous pour quelle raison ?
– Je n'étais pas dans la confidence. On peut supposer qu'elle supportait mal les relations houleuses.
– Que voulez-vous dire ? demanda sakura, sur les charbons ardents. M. sasuké serait-il brutal avec les femmes ?
– Elles tombent comme des mouches, mais je n'ai jamais vu de traces de coups sur ses conquêtes.
– Comment... vous les connaissiez donc ?
– Oh, ce sont généralement des danseuses de la revue.
Barbie se tourna brusquement vers elle et la regarda dans les yeux.
– M. sasuké en fait une grande consommation. Il les lui faut toutes, ou presque.
Ebranlée par ces révélations, sakura grimaça imperceptiblement.
– Savez-vous si ino et lui avaient rompu de manière définitive ?
– La réponse me semble évidente, puisqu'elle est partie.
Barbie dissimulait quelque chose, songea sakura en marchant auprès d'elle. Soupçonnait-elle son employeur de quelque méfait ? La lecture des coupures de presse relatant les meurtres avait semé le trouble dans l'esprit de sakura. Au pire, elle imaginait déjà son amie assassinée comme les deux autres femmes, bien que son cadavre n'eût pas encore été découvert. Mais à la réflexion, c'était aller un peu vite. D'une part,sasuké n'avait été accusé d'aucun crime. En outre, rien n'indiquait que ino eût subi le même sort que ces malheureuses. Peut-être se cachait-elle bel et bien quelque part avec son amoureux ? Auquel cas, sakura se promit de l'agonir d'injures pour tant d'insouciance.
– Allons, détendez-vous, lui conseilla Barbie, remarquant sa nervosité. Sous nos climats, la vie est plus décontractée qu'à New York. Vous ne tarderez pas à voir reparaître ino au moment où vous vous y attendrez le moins, j'en suis convaincue.
Mais ses yeux gris restaient froids en dépit de ses paroles rassurantes, et sakura se perdit en conjectures, une fois de plus. L'attitude de Barbie la déroutait parfois. Son agressivité n'avait rien d'étonnant, néanmoins. A sa place, n'importe qui aurait réagi de la même façon. Du moins s'efforçait-elle de se montrer agréable.
– J'espère que vous avez raison.
– Bon. Eh bien, je vais aller masser un peu mes pauvres pieds avant de remonter sur scène. La prochaine représentation commence dans une demi-heure.
sakura jeta un coup d'œil par la fente du rideau qu'elles longeaient tout en bavardant. En effet, le music-hall avait rouvert ses portes, et les serveuses drapées dans des paréos tahitiens prenaient déjà les commandes des spectateurs.
– Merci pour la visite, dit-elle.
– Je vous en prie, c'est tout naturel, répondit Barbie avant de s'éloigner.
Ne sachant trop que faire ensuite en l'absence de sasuké – il s'était éclipsé de la table après la première représentation –, sakura s'employa surtout à ne pas gêner les allées et venues des techniciens. Les machinistes préparaient le décor du premier numéro autour du réservoir qui en constituait l'élément central. Les membres du ballet aquatique – composé de gymnastes européens – s'échauffaient en coulisses. Le directeur technique fit soudain irruption derrière elle, muni d'un casque à écouteurs et d'un micro dans lequel il lançait ses ordres. Finalement, sakura dénicha un recoin d'où elle pouvait tout voir sans être bousculée.
Et puis, elle souhaitait réfléchir à son aise. Les bribes d'informations qu'elle avait glanées à propos de sasuké – notamment dans l'enveloppe trouvée chez ino, et auprès de la blonde – pouvaient peut-être se recouper. A l'instar de Barbie, la presse décrivait le propriétaire du Caraïbes comme un véritable bourreau des cœurs. Se muait-il parfois aussi en bourreau... des corps ?
Douze ans plus tôt, un solide alibi l'avait innocenté du meurtre de son ex-fiancée, Mia Scudella, qui avait rompu avec lui quelques mois avant le drame. Naruto Uzumaki, le « gorille » du casino, dont la carrure impressionnait tant sakura, s'était porté garant de l'emploi du temps de son patron qu'il avait vu toute la soirée noyer son chagrin dans l'alcool.
Une seule ombre au tableau : naruto avait toujours été entièrement dévoué à la famille uchiwa. Garde du corps de m Uchiwa, le patriarche, il avait ensuite veillé jalousement sur les trois enfants, sasuké, ayamé et itachi , avant d'entrer au service de sasuké. Toutefois la police n'avait pas jugé bon de mettre son témoignage en doute. En définitive, l'identité de l'assassin demeurait inconnue, et l'affaire n'était toujours pas élucidée à ce jour.
Beaucoup plus récent, le meurtre de Glory Hale comportait bien des points communs avec celui de Mia. Cette fois encore, naruto avait fourni un alibi imparable à sasuké uchiwa, dernier amant connu de la victime et unique suspect, déclarant qu'il n'avait pas quitté son patron de toute la soirée. Si l'on en croyait son témoignage, il avait d'abord aidé celui-ci à pointer les chiffres de la recette, puis à organiser une importante partie de poker privée qui devait avoir lieu le lendemain à l'hôtel ; leur tête-à-tête avait duré jusqu'au petit matin. A l'heure du crime, naruto confectionnait une omelette qu'ils avaient partagée avant de se quitter.

Décidément, songea sakura avec ironie, les talents de ce garde du corps étaient nombreux et variés. Maniait-il le mensonge avec autant d'aisance que les chiffres ou les casseroles ?
Au demeurant, et cette fois encore, sasuké uchiwa n'avait pas été inquiété. Et le mystère restait entier.
Toutefois, on ne pouvait que relever un rapprochement troublant entre les deux histoires : quelques jours avant sa mort, Glory Hale avait mis fin à sa liaison avec sasuké.
Si les autorités avaient clos l'enquête, les journalistes, en revanche, émettaient quelques doutes. Des doutes qui obsédaient maintenant sakura. La vie de son amie était peut-être vraiment menacée.
Comment savoir si sasuké uchiwa était un criminel ? Peu à peu, une idée germa de manière insidieuse dans son esprit. Une idée insensée, périlleuse, presque suicidaire. Mais avait-elle vraiment le choix ? La police atermoyait. Personne ne semblait disposé à partager ses craintes, encore moins à l'aider dans ses recherches. Il ne lui restait plus qu'une solution : vérifier par elle-même le bien-fondé de ses soupçons, même s'il lui fallait pour cela se jeter dans la gueule du loup ; jouer le jeu de la séduction avec sasuké... jusqu'à quel point, exactement ? Elle préférait ne pas y penser, ignorer le frisson – pas forcément de peur – que lui procuraient certaines évocations. Enfin, lorsqu'il serait « à point », elle lui annoncerait sa décision de rompre afin de le prendre au piège ; au risque de devenir sa troisième victime...
Elle fit un bond et faillit hurler quand une main serra inopinément son bras.
– Doucement, dit sasuké en s'écartant comme s'il redoutait de recevoir un nouveau coup. Je vous ai dit que j'allais revenir.
Le cœur battant à se rompre, sakura esquissa un sourire hésitant.
– Eh bien... soyez le bienvenu... sasu.

sasu? Le diminutif résonna bizarrement aux oreilles de sasuké. Personne ne l'avait appelé ainsi depuis le décès de sa mère, et il ne tolérait pas volontiers ce genre de familiarité. Il foudroya du regard l'effrontée dont la mine candide le désarma aussitôt. Ce qui se passait entre eux était évident. En revanche, comment expliquer le revirement subit de la jeune femme ? Pourquoi, après s'être visiblement défendue de son mieux contre ce coup de foudre réciproque, se montrait-elle soudain aguichante ? A quel jeu se livrait-elle donc ?
En tout état de cause, il pouvait lui donner la réplique. S'arrachant à la contemplation du sourire charmeur, sasuké plongea les yeux dans l'échancrure du corsage. Incontestablement, le spectacle était des plus agréables. Elle portait une petite robe noire joliment décolletée avec un boléro ourlé de passementerie. Un ensemble à la fois élégant et séducteur, à l'image de sakura.
– Vous ai-je manqué ? demanda-t-il.
Elle opina avec une moue amusée.
– Un peu... beaucoup ?
– Devinez.
Prêt à lâcher prise à la première alerte – son cou était encore endolori –, il glissa une main vers la taille de sa compagne pour l'attirer plus près.
– A la bonne heure. Dans ce cas, mes projets pour la suite de cette soirée vous plairont.
– Vos projets ?
Il effleura du bout des doigts la chute des reins sans qu'elle fît un geste pour se libérer. Elle se tenait pourtant sur ses gardes, prête à sortir ses griffes. Sa complaisance faisait-elle partie du jeu ? Un jeu qui l'intriguait de plus en plus, et dont il comptait bien percer le mystère.
– Après le spectacle, nous assisterons à une partie de poker privée, annonça-t-il.
– Je ne joue pas, répondit sakura d'une voix curieusement entrecoupée.
– Moi non plus. J'ai tout organisé pour de gros joueurs clients de mon établissement. En ce moment même, ils doivent s'installer dans la suite présidentielle.
Une lueur d'intérêt brilla dans les prunelles émeraudes de la jeune femme
– Où se trouve cette suite ?
– Au dernier étage.
– Vraiment ? A proximité de votre appartement, par conséquent ?
Prêt à esquiver le coup si nécessaire, sasuké la serra plus étroitement contre lui.
– sasu, nous sommes dans un endroit public, protesta-t-elle sans conviction.
– Je n'en suis pas si sûr, murmura-t-il en jetant un coup d'œil autour de lui. Cette alcôve est à l'écart des voies fréquentées. Personne ne nous prête la moindre attention. Et même si c'était le cas...
– Ecoutez, je ne voudrais pas... les autres pourraient penser que j'ai obtenu cet emploi par faveur spéciale.
– Allons, sakura, personne ne s'en soucie, croyez-moi.
Tout en parlant, il ne la quittait pas des yeux, cherchant à la percer à jour. Car s'il plaisait aux femmes, il n'était pas dupe pour autant : combien d'entre elles étaient totalement désintéressées ? Celle-ci visait pourtant autre chose que la richesse ou le luxe, il l'aurait juré.
Sans en connaître vraiment la raison, il décida de ne pas pousser plus loin son avantage pour le moment et desserra son étreinte. Les joues encore enflammées, elle battit légèrement des paupières, et un petit soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres pulpeuses. Des lèvres rouges, appétissantes comme un fruit mûr...
Oui, songea-t-il, chaviré, sakura tout entière évoquait pour lui le fruit de la tentation. Un fruit qu'il se promit intérieurement de croquer quand bon lui semblerait. Et puisqu'elle ne jouait plus les effarouchées dans l'espoir sans doute de le réduire à sa merci, il se sentait désormais en position de force. Un jour ou l'autre, il en profiterait.

a+ tard au prochain chapitre