déjà samedi bouh ouh ouh la fin des vacances approche je vous souhaite ts une futur bonne rentré même si on est jamais heureux de rentré pour ceux qui commencent leur vacances bon début de vac même si je vs envie vachement et je vs remercie pour vos com sur ce bonne lecture
Chapitre7
–Sakura Haruno, n'est-ce pas ?
Profondément absorbée par ses réflexions, sakura fronça un instant les sourcils avant de reconnaître l'homme aux tempes argentées qui l'abordait au milieu de la salle.
– Bonjour, monsieur hyuuga.
– Appelez-moi neji, dit-il avec chaleur en la saluant d'un baisemain aussi appuyé que la veille. Mmm... Votre parfum est envoûtant, ajouta-t-il.
– Vous êtes un flatteur impénitent, à ce que je vois, répondit sakura qui le voyait loucher sur sa gorge.
Sans répondre, il haussa imperceptiblement les sourcils.
– Ces perles sont superbes ; presque aussi superbes que celle qui les porte.
Il semblait fasciné par le fermoir de jais, qui s'attachait devant.
– J'ai emprunté ce collier à une amie, dit sakura. A ino yamanaka, plus précisément. Peut-être l'avez-vous déjà remarqué sur elle.
Les yeux blanc de neji sondèrent les siens.
– Peut-être, puisque c'est moi qui le lui ai offert.
sakura porta la main à sa gorge.
– Félicitations, dit-elle. Vous avez un goût exquis.
Sans doute était-ce l'un des cadeaux grâce auxquels il avait espéré arracher ino à sasuké, songea-t-elle.
– Comment va ino ? demanda-t-il d'un ton un peu trop dégagé au gré de sakura.
– Je ne saurais le dire.
Tout en parlant, elle l'étudia attentivement.
– Elle semble avoir disparu avec un mystérieux compagnon qu'elle aurait eu l'intention d'épouser.
Le dandy soutint le regard inquisiteur sans sourciller.
– Vraiment ? Et vous, sakura ? Avez-vous décidé si vous êtes libre ou pas ? s'enquit-il avec une désinvolture qui la mit mal à l'aise.
Elle s'en tira par une pirouette.
– Comme vous l'avez certainement remarqué, je suis venue avec sasu.
– Ah, c'est donc sasu, à présent. Cela répond à ma question, je suppose... du moins, provisoirement. Lorsque je me suis mis en tête d'obtenir quelque chose, je ne renonce pas si aisément, vous savez.
Il s'inclina brièvement et prit congé d'elle. sakura le regarda s'éloigner, vaguement perplexe. Neji hyuuga était un homme mûr, encore séduisant, parfois charmant quoique trop sûr de lui. S'intéressait-il vraiment à elle ? Elle en doutait. Plus vraisemblablement, il était engagé dans une sorte de compétition avec sasuké dont elle était maintenant l'enjeu, après ino.
Neji hyuuga aurait-il pu être celui que ino surnommait sa « Gueule d'amour » ? Certes, sasuké avait affirmé qu'neji ne demanderait jamais la main de quiconque, mais il y avait ce collier de perles. Un homme pouvait-il offrir un cadeau d'une telle valeur sans être engagé dans une relation sérieuse avec la bénéficiaire ?
Peu accoutumée à cet étalage de richesses, sakura continua de s'interroger tout en regagnant sa place. Mais en approchant de la table, elle constata que M.Uchiwa et ses enfants se livraient à des explications plutôt orageuses.
– Eh bien, sasuké, as-tu réfléchi à ma proposition ? demandait le patriarche d'un ton cassant.
– Ce n'est pas le moment d'en parler, maugréa son fils, qui tournait le dos à sakura.
A moins d'un mètre des gardes du corps, la jeune femme s'immobilisa et jeta un coup d'œil anxieux sur naruto.
– Ce n'est jamais le moment, selon toi ! explosa M.Uchiwa. Tu négliges tes responsabilités. Tu le dois à ta famille...
– Je ne vous dois rien de tel !
– Sasuké, intervint ayamé d'une petite voix enjôleuse que sakura ne lui connaissait pas, papa ne songe qu'à l'intérêt de ses enfants.
– Je sais où se trouve mon intérêt. Pourquoi ne lancez-vous pas un avis de recherche pour retrouver itachi et lui soumettre votre « proposition » ?
sasuké jeta un coup d'œil autour de lui et aperçut sakura. Son expression n'avait rien de rassurant.
– Etes-vous prête à partir ? lui demanda-t-il.
Cette agressivité subite la déconcerta.
– Quand vous voudrez, dit-elle d'un ton neutre.
– Alors, allons-y.
Il se glissa hors de la banquette et se dirigea immédiatement vers la sortie, mais sakura, décidée à prendre poliment congé, regagna la table.
– Merci pour ce délicieux dîner, dit-elle avec un sourire à l'intention du père de sasuké.
– Je vous en prie, répondit-il. Revenez quand il vous plaira : vous êtes mon invitée. Inutile d'attendre que mon fils vous emmène. Vous ne dîneriez pas très souvent à ma table.
– C'est très aimable à vous, affirma sakura.
Elle adressa un simple signe de tête à ayamé avant de rejoindre sasuké. Mais elle le chercha en vain des yeux. Il avait disparu sans elle. Indignée par cet abandon, elle songea un moment à rentrer en taxi.
Dehors, la Corvette était garée devant l'entrée. Assis au volant, sasuké faisait vrombir le moteur. Sur le trottoir, sakura hésita.
– Montez ! ordonna-t-il.
Cette fois, c'en était trop. D'un pas décidé, elle se dirigea vers le taxi le plus proche. Derrière elle, un juron étouffé et le bruit d'une portière qui claquait lui indiquèrent que son départ n'était pas du goût de sasuké. Aussitôt sur la défensive, elle se retourna brusquement. Elle s'apprêtait à se défendre comme le soir où il avait voulu la retenir quand il lui saisit le poignet au vol, l'immobilisant de manière efficace.
– Je vous ai dit que vous ne me surprendriez pas deux fois, gronda-t-il en l'attirant vers lui, l'air furieux.
Haletante, elle essaya de se dégager.
– Vous me faites mal ! prétexta-t-elle en vain.
Sans desserrer les dents, il l'entraîna malgré elle jusqu'à la voiture. Il semblait prêt à tout, et sakura se demanda jusqu'à quel point elle pouvait lui résister sans risque. Etait-il vraiment dangereux ?
Avant qu'elle ait pu prendre un parti quelconque, elle se retrouva prisonnière d'une ceinture de sécurité, tandis que sasuké conduisait comme s'il avait le diable aux trousses. Le pied au plancher, il filait à toute allure loin du Strip et de ses lumières.
Agrippée des deux mains à son siège, sakura l'observa du coin de l'œil. Totalement indifférent à ce qu'elle pouvait ressentir, il semblait bouillir de rage. De toute évidence, il n'avait pas apprécié son entrevue avec son père qui semblait vouloir lui imposer quelque chose contre son gré, et éprouvait le besoin de se prouver qu'il dominait la situation, de la manière la plus lâche qui fût : en la terrorisant.
Ou bien ne supportait-il pas d'être repoussé ? sakura préféra écarter cette hypothèse qu'elle se refusait à admettre. Mais quand la Corvette évita de justesse une collision à un croisement, elle poussa un cri étouffé.
– Pour l'amour du ciel, sasu, ralentissez, ou vous allez nous tuer tous les deux ! A moins que ce ne soit précisément votre intention.
Sans obtenir de réponse, elle remarqua toutefois que les immeubles défilaient à une vitesse un peu moins vertigineuse. Les traits du jeune homme se détendirent progressivement. Avec un soupir, sakura se tassa au fond de son siège, le visage blême.
A présent, les questions se bousculaient dans son esprit. A quoi fallait-il attribuer la colère de sasuké contre les siens ? Son père lui aurait-il demandé d'enfreindre la loi pour régler quelque dette envers lui ? Et dans l'affirmative, le refus de sasuké signifiait-il qu'il tenait à rester dans la légalité, contrairement à une réputation injustifiée ? Et puis, qui diable était donc ce itachi auquel il avait fait allusion ?
A la lumière des réverbères, les traits de sasuké demeuraient résolument hermétiques, même si sa fureur était retombée.
– Dites-moi, demanda-t-elle, incapable de juguler davantage sa curiosité, qu'est-ce qui a bien pu vous mettre dans un état pareil ?
– C'est une question indiscrète.
– Notre degré d'intimité ne l'autorise-t-il pas ? dit sakura, reprenant à son compte un argument qu'il lui avait déjà opposé.
– Il s'agit d'un différend familial, répondit-il avec brusquerie.
En d'autres termes, cela ne la concernait pas.
– Je m'en serais doutée. Mais il peut être parfois salutaire de ne pas tout garder pour soi, insista-t-elle. Les problèmes familiaux font partie des désagréments ordinaires de l'existence.
– Rien ne m'oblige à vous fournir des explications.
Cette affirmation sans réplique la remettait définitivement à sa place. Ulcérée, sakura se reprocha d'avoir accordé plus d'importance qu'elle ne l'aurait cru à leurs relations. Qu'avait-elle donc imaginé ? Qu'elle ne serait pas une simple conquête au palmarès de ce bourreau des cœurs ?
Se reprochant sa naïveté, elle défit rapidement sa ceinture de sécurité en arrivant en vue de la résidence. sasuké cherchait à se garer sur le parking, comme s'il espérait prolonger la soirée avec elle.
– Vous pouvez me laisser ici, déclara-t-elle.
Il freina brusquement, et sakura quitta aussitôt la voiture. Elle s'éloignait sans se retourner quand il l'appela.
– Ecoutez, sakura, je regrette de vous avoir fait subir ma mauvaise humeur.
Ces excuses arrivaient trop tard pour apaiser la jeune femme. Sans répondre, elle poursuivit son chemin. Arrivée au pied de l'escalier, elle entendit la Corvette partir dans un crissement de pneus et jeta un bref coup d'œil par-dessus son épaule.
– Bon débarras, maugréa-t-elle entre ses dents.
Le pensait-elle vraiment ? En tout cas, elle se sentait maussade et désappointée en ôtant ses chaussures dans l'entrée. Elle enleva ensuite le fourreau de ino et l'accrocha sur son cintre dans la penderie. Que lui arrivait-il ? Etait-elle en train de s'éprendre d'un individu peut-être fort dangereux ? S'était-elle prise à son propre piège en espérant confondre le responsable de la disparition de ino ?
D'un geste machinal, elle défit le collier de perles et le remit à sa place, dans le coffret à bijoux. Pourquoi ino laissait-elle un objet d'aussi grande valeur à la portée de n'importe quel cambrioleur ? se demanda-t-elle. Puis elle songea à la robe de mariée toute simple accrochée parmi les vêtements de son amie. Sans doute ino avait-elle eu l'intention de la porter avec ses perles le jour de ses noces. Aurait-elle arboré un cadeau offert par un homme le jour où elle en épousait un autre ? C'était peu probable, et sakura en déduisit que hyuuga pouvait fort bien être le mystérieux fiancé de ino.
Songeuse, elle acheva de se déshabiller, puis se doucha rapidement avant de se glisser entre les draps. Elle s'apprêtait à affronter une nuit agitée, mais ses idées ne tardèrent pas à se brouiller, et sa respiration devint plus profonde.
La sonnerie du téléphone la réveilla soudain en sursaut. Se redressant à demi dans le lit, elle alluma la lampe de chevet et cligna un moment des yeux avant de situer l'appareil.
– Vous avez intérêt à trouver une bonne excuse, maugréa-t-elle en décrochant, persuadée qu'il s'agissait de sasuké.
– sakura ?
La voix étouffée, à l'autre bout du fil, était celle d'une femme. Qui donc l'appelait ainsi, au beau milieu de la nuit ?
– Oui ? répondit-elle, retenant son souffle.
– Il faut m'aider...
sakura dut tendre l'oreille pour comprendre ce murmure presque inaudible.
– Qui êtes-vous ?
– ...complètement fou... me retient ici...
Soudain, sakura crut deviner.
– ino ? Mon Dieu, c'est toi, n'est-ce pas ?
Avant que l'autre femme eût pu lui répondre, la communication fut brusquement coupée.
– ino !
Bouleversée, sakura regarda le récepteur muet avec un frisson. Si c'était bien son amie, qui l'avait empêchée de poursuivre ?
Elle raccrocha, espérant que le téléphone sonnerait de nouveau. Mais seul le bruit du sang battant à ses tempes troubla le silence de la pièce.
Du moins, ino était-elle encore en vie, grâce au ciel !
Après avoir attendu pendant plus d'une heure, elle appela la police. Précisant que son amie avait maintenant disparu depuis plus de quarante-huit heures, elle relata l'étrange appel téléphonique qu'elle venait de recevoir.
– A mon avis, ce fou qui la retient prisonnière est certainement l'homme qu'elle devait épouser, conclut-elle.
– Donnez-moi son nom.
– Je ne le connais pas.
– Dans ce cas, résumons-nous, conclut le policier à l'autre bout de la ligne. De quoi disposons-nous pour entreprendre une enquête ? D'un appel nocturne, de quelques mots murmurés de façon décousue, sans aucun détail significatif. C'est insuffisant.
– Ecoutez, s'insurgea sakura, votre délai de quarante-huit heures est épuisé, et mon amie n'a pas reparu, tout de même
!
– Etes-vous sûre que c'était elle ? Avez-vous reconnu sa voix ?
– C'est difficile à dire.
Son interlocuteur soupira.
– Bon, nous allons essayer de nous renseigner...
– Oui, je vous en prie. Et tenez-moi au courant de vos résultats.
sakura laissa retomber sa tête sur l'oreiller, convaincue d'avoir insisté en vain. Malgré tout, elle se réjouissait de savoir son amie vivante. Et si ino l'avait appelée à l'aide, cela signifiait qu'elle ne devait pas être bien loin.
Cette découverte confortait sa détermination. Elle la retrouverait, coûte que coûte.
Lorsque sakura s'arrêta devant la Petite Chapelle des Amoureux, le lendemain après-midi, le révérend Rock lee félicitait un couple entre deux âges qui s'apprêtait à partir dans une décapotable blanche. Un sosie d'Elvis chantait « Only you » sur la banquette arrière en s'accompagnant à la guitare quand ils démarrèrent, suivis par deux autres voitures des années 60, l'une bleu pâle et l'autre rose bonbon. L'écclésiastique poussait déjà la porte de la chapelle quand sakura le retint par la manche.
– Excusez-moi, mon père.
Il la dévisagea comme s'il ne l'avait jamais vue.
– Que puis-je faire pour vous ?
– Vous vous souvenez peut-être de moi... sakura haruno, la demoiselle d'honneur de ino yamanaka.
Rock lee secoua la tête.
– Je ne vois pas, dit-il, mais sa voix se fêla malgré lui.
Comme il essayait de s'esquiver, sakura lui barra le passage.
– Pas si vite, mon père.
– Jeune fille...
– Si vous refusez de me parler, vous parlerez aux policiers.
Il haussa le menton d'un air indigné.
– La police locale n'a rien à me reprocher.
– Dans ce cas, appelons ensemble le commissariat. Il s'agit d'une disparition, d'un enlèvement criminel.
Le visage du prêtre se décomposa.
– Allons dans mon bureau.
Il lui fit traverser un local où étaient disposées des tenues de mariage à vendre, puis un salon d'essayage, avant d'atteindre le bureau garni de meubles cossus. sakura s'installa dans un fauteuil de cuir tandis qu' Rock lee refermait la porte.
– En ma qualité d'homme de Dieu, commença-t-il d'un ton solennel en s'asseyant derrière sa table, le devoir me commande de garder pour moi tout ce que je sais concernant mes ouailles.
sakura le considéra d'un air exaspéré.
– Je ne vous demande pas de trahir le secret de la confession... que je sache, non ?
– Non, non, il ne s'agit pas de cela.
– Alors, de quoi s'agit-il ? Je ne partirai pas d'ici avant que vous me l'ayez dit, mon père. Vous ne voudriez pas vous faire complice d'un enlèvement, tout de même ?
Rock lee se tassa au fond de son siège.
– Très bien. Mais s'il m'arrivait quoi que ce soit pour avoir parlé, vous en seriez responsable.
– Auriez-vous reçu des menaces ? demanda sakura.
Il hésita un moment avant de répondre.
– Eh bien, voilà, dit-il enfin avec un soupir. En échange d'une somme importante – trois fois le prix de la cérémonie –, j'ai été prié d'oublier l'incident... et cela, dans mon intérêt, était-il précisé.
– Quelqu'un a donc voulu acheter votre silence ? Mais qui ?
– Hélas, je n'en sais rien.
– Allons, cessez de tergiverser, insista sakura. Mon amie a de graves ennuis.
– Oui, j'en suis conscient, à présent. Mais je vous le répète, je ne sais rien de plus. J'ai reçu une enveloppe contenant des billets de banque accompagnés d'une lettre anonyme.
– Voudriez-vous me montrer cette lettre ?
– Je l'ai brûlée, évidemment. Il eût été imprudent de la garder.
– Belle preuve de moralité, maugréa sakura.
Elle réfléchit un instant.
– Cet argent provenait peut-être de l'homme qu'elle devait épouser. ino ne vous a-t-elle vraiment rien dit à son sujet ?
– Rien, pas même son nom. Ah, si, je me souviens... Elle l'avait rencontré au casino où elle travaillait. Elle m'a raconté qu'il l'avait favorablement conseillée au jeu, ajoutant que la chance lui avait surtout souri ce jour-là en leur permettant de se connaître.
– Est-ce tout ? N'avez-vous aucune idée de son identité ?
– Aucune. Je n'ai jamais vu le certificat de mariage.
Le certificat. Comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt ?
– A présent, vous voudrez bien m'excuser, reprit Rock lee.
– Si une idée vous vient à l'esprit, dit Natacha en se levant, appelez-moi au music-hall du Caraïbes. Je ne serai pas ingrate, ajouta-t-elle, consciente de la cupidité d'Rock lee.
De la chapelle, elle se rendit directement à l'hôtel de ville. Tous les mariages devaient être inscrits sur un registre public. Mais une demi-heure plus tard, ce nouvel espoir partait en fumée.
– ina... li... inno... pas de ino yamanaka, lui dit l'employée.
– Vous en êtes certaine ? Voudriez-vous vérifier encore ? Y-M-A-N-A-K-A.
L'employée de mairie pianota sur le clavier de l'ordinateur, puis secoua la tête.
– Je suis navrée.
Déçue, sakura reprit le volant en direction du Caraïbes. Pour une fois, elle serait en avance. Elle conduisit, puis se gara comme un automate, de plus en plus déroutée par la tournure que prenait la situation. L'absence d'inscription de ce mariage, notamment, lui paraissait inexplicable... à moins que ino en eût confié le soin à son mystérieux « prétendant », qui n'aurait jamais eu en réalité l'intention de l'épouser.
Bon sang, qui était donc ce fantôme ? Elle songea aux circonstances dans lesquelles ino l'aurait rencontré, selon Rock lee. Chacun des trois hommes qu'elle avait soupçonnés jusqu'ici aurait pu aider ino à parier au jeu : shino était un croupier, neji hyuuga un joueur invétéré, et sasuké uchiwa le patron du casino en personne. Néanmoins, des trois, c'était ce dernier dont elle souhaitait le moins découvrir la culpabilité, tant il lui inspirait, en dépit de la manière dont il l'avait traitée la veille, bien d'autres sentiments que la méfiance.
En traversant le casino pour se rendre au music-hall, elle ne put s'empêcher de le chercher des yeux, ni d'éprouver une pointe de vague à l'âme en ne le voyant pas.
– Quelle mine sérieuse !
shino fit soudain irruption devant elle tandis qu'elle ressassait ses pensées. Elle remarqua qu'il portait sa veste de croupier et se demanda si ino avait souvent joué au blackjack.
– Etes-vous au travail ? demanda-t-elle.
– Je commence à 17 heures. Si nous allions prendre un café ensemble ? Ou bien une légère collation, peut-être ?
Bien que cette suggestion lui mît l'eau à la bouche, sakura déclina l'invitation sans omettre de le remercier.
shino consulta sa montre.
– Le spectacle ne commence que dans deux heures.
– Je dois répéter avec toute la troupe dans une demi-heure, affirma-t-elle. D'ailleurs, je ne prends jamais rien avant une représentation. Le trac me noue l'estomac.
– Allons dîner quelque part ce soir, dans ce cas.
– J'ai très peu dormi la nuit dernière. Vous serez sans doute encore occupé quand j'irai me coucher.
– Je peux me libérer plus tôt.
– Si nous remettions cela à un autre jour ?
Visiblement contrarié, shino ébaucha cependant un sourire contraint.
– Entendu. A un autre jour.
Il demeura sur place tandis qu'elle s'éloignait, consciente qu'il la suivait des yeux. Pourquoi voulait-il à tout prix nouer des relations avec elle ? Son insistance avait-elle un rapport avec ino ?
N'ayant pas encore eu l'occasion de fouiller le placard de son amie, au vestiaire, sakura se demanda s'il lui serait facile de deviner lequel lui était attribué. Mais quand elle poussa la porte, une découverte inattendue lui fit oublier son projet ; une grande enveloppe rectangulaire portant son nom était posée bien en évidence contre la porte de son propre placard. L'encre bleue lui parut la même que celle utilisée pour écrire le nom de ino, sur l'autre enveloppe.
Dès qu'elle la décacheta, le contenu lui sembla également familier : des photocopies de coupures de presse relatant les meurtres de Glory Hale et Mia Scudella. Qui avait déposé là cette enveloppe, et pourquoi ? Quelqu'un voulait-il la mettre en garde contre sasuké ?
sakura avait déjà lu ces articles à plusieurs reprises. Afin d'essayer de comprendre le message qu'on lui adressait, elle les étudia plus attentivement. Les deux crimes avaient été commis de la même façon. Mais les deux victimes ne se ressemblaient pas du tout. Glory Hale, fille de petits fermiers du Nebraska, avait connu une enfance difficile parmi ses sept frères et sœurs. Son emploi de danseuse au Caraïbes l'avait propulsée dans un monde jusque-là inconnu pour elle. Mia Scudella, en revanche, était née à Las Vegas dans une famille fort riche de deux enfants, elle et son frère jumeau, Marco. Son père, Carmine, était à l'époque du crime l'associé de M.Uchiwa.
Avant qu'elle eût pu en déduire quoi que ce fût, un bruit de voix lui parvint depuis le couloir. Elle remit rapidement les photocopies dans l'enveloppe et la glissa sur l'étagère de son placard.
En se retournant, elle découvrit sasuké qui la regardait, appuyé au montant de la porte.
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