salut a tous et a toutes voici un nouveau chapitre je tiens à remercier tous ceux qui prennet le temps de me laissez des reviews c'est trés gentil sur ce bonner lecture


Chapitre12

Recroquevillée tout au fond de la cabine, sakura retint son souffle sans bouger d'un millimètre. Les battements désordonnés de son cœur l'empêchaient d'entendre nettement les bruits extérieurs, mais à n'en pas douter, quelqu'un se tenait maintenant tout près de la benne.
Ce n'était pas une femme. La silhouette qu'elle avait aperçue un instant plus tôt n'avait rien de féminin. Mais elle n'aurait su dire s'il s'agissait de naruto, de Lester Perkins... ou de sasuké. Car en dépit de ses réticences à l'admettre, elle n'avait toujours pas exclu sasuké de sa liste de suspects. Et en comparant sa situation actuelle avec les circonstances dans lesquelles Mia et Glory avaient été assassinées, sakura avait même de quoi frémir. Ne venait-elle pas de rompre avec sasuké, comme les deux autres femmes l'avaient fait peu de temps avant de mourir ?
Par l'ouverture de la cabine, elle entendit les pas de son poursuivant traîner sur le gravier comme s'il marchait de long en large en cherchant à deviner quelle direction elle avait pu emprunter. Puis un poing s'abattit sur le capot de la benne, accompagné par un juron assourdi.
Une sueur glacée coulant le long de son dos,sakura dut mordre son poing jusqu'au sang pour ne pas crier. Dehors, l'homme continuait à arpenter fébrilement l'endroit où il l'avait vue disparaître. Elle distingua le bas d'un pantalon blanc, mais tout le reste resta exclu de son champ de vision. Puis l'ombre s'éloigna, et le bruit des pas décrut progressivement. Le silence revint, oppressant.
L'attente commença. Allait-il revenir ? Les minutes s'étirèrent. Une heure passa. sakura attendit encore, en dépit des crampes. Peu à peu, ses membres devinrent insensibles. Elle craignit de défaillir quand le sang circulerait de nouveau dans ses veines. Pourtant, elle n'osait pas encore bouger.
Tôt ou tard, elle devrait cependant quitter son refuge. Mais où irait-elle ensuite ? Il n'était pas question de retourner chez ino. Peut-être l'attendait-il là-bas. Il... Pourquoi n'osait-elle pas le nommer ? se demanda-t-elle. Parce qu'elle l'aimait, répondit une petite voix intérieure qu'elle préférait étouffer, la plupart du temps. Mia Scudella et Glory Hale l'avaient-elles aimé, elles aussi ? sasuké les avait-il pourchassées jusqu'à les rendre folles avant de les éliminer par dépit amoureux ?
L'homme qui venait de la traquer portait un pantalon blanc... comme sasuké.
Elle se sentait mal. Elle avait besoin d'air. Mais ses membres ankylosés refusaient de bouger, à présent. Au prix d'un douloureux effort, elle réussit à déplier ses jambes l'une après l'autre, puis à sortir. Les courbatures étaient presque intolérables, et elle fut d'abord incapable de se redresser complètement. Du moins était-elle guérie de sa nausée.
Où aller, maintenant ?
Elle s'étira et fit quelques pas en regardant autour d'elle. Il avait disparu. Elle en avait la certitude. Sa terreur céda la place au soulagement. Seulement, où aller ?
Pour téléphoner à la police, elle devait retourner sur le Strip, au risque de le rencontrer. Il la guettait peut-être quelque part. Non, décidément, elle ne serait pas plus en sécurité là-bas que chez ino.
Où aller, dans ce cas ?
Soudain, elle trouva la solution. shino ne lui avait-il pas offert l'hospitalité au cas où elle aurait besoin d'aide ? En quittant le casino, elle ne l'avait pas vu à sa table de blackjack. Sans doute était-il déjà de retour chez lui, son travail terminé. Il habitait à la Résidence des Groves, quelques rues plus loin.
Un peu réconfortée à l'idée de ne pas se retrouver seule, elle longea la clôture du chantier sur une centaine de mètres, puis s'avança bravement à découvert. Quelques minutes plus tard, elle franchissait l'entrée de la résidence, puis sonnait à la porte de l'appartement Nag 4, au rez-de-chaussée du premier bâtiment sur la gauche.
La sonnette tinta à l'intérieur, mais personne ne répondit. sakura appuya de nouveau sur le bouton, puis frappa, et attendit... en vain.
Déçue et démoralisée, elle sentit les larmes monter. Immobile sur le seuil, elle s'obligea à réfléchir, les yeux rivés sur la porte obstinément fermée.
Que faire, maintenant ? Tandis qu'elle fixait toujours la porte, son cerveau enregistra machinalement certains détails. Le modèle de la serrure était le même que celui des chambres du Caraïbes. Pourquoi ne pas essayer la clé qui était toujours dans son sac, à tout hasard ?
Sans trop y croire, elle plongea la main dans la poche principale, trouva l'objet métallique et l'introduisit dans la serrure. A sa grande surprise, la clé s'enfonça aisément dans le canon... puis tourna avec un déclic. La porte s'ouvrit.
Médusée, sakura demeura un instant sur place. Que devait-elle déduire de tout cela ? ino et shino étaient-ils beaucoup plus proches l'un de l'autre qu'elle l'avait cru ? Cette découverte confirmait en tout cas les propos de Barbie à leur sujet.
Respirant à fond pour se calmer, elle pénétra à l'intérieur et referma derrière elle. Par la taille et la disposition des pièces, l'appartement ressemblait à celui de ino, mais l'ameublement était beaucoup plus luxueux. shino s'était offert un téléviseur à écran géant et une chaîne stéréo haut de gamme. Les tableaux accrochés aux murs et le bronze sculpté posé sur une console provenaient certainement d'une galerie réputée.
Perplexe, sakura fronça les sourcils. Certes, un croupier devait gagner correctement sa vie, mais alors, pourquoi shino se contentait-il d'un logement relativement modeste ?

Incapable de résoudre cette énigme, elle écarta provisoirement la question et se mit en quête de quelque indice lui permettant d'établir un lien entre shino et ino. La chambre paraissant l'endroit idéal pour commencer ses recherches, elle fouilla la table de nuit, la penderie et la commode, sans rien trouver qui appartînt à ino, ni même une photo sur la table de nuit. Dans la salle de bains, il n'y avait qu'une brosse à dents, et l'armoire à pharmacie ne contenait aucun produit de beauté ou de maquillage. En revanche, elle découvrit un tube d'aspirine et avala aussitôt deux comprimés avec un peu d'eau afin d'apaiser les élancements de sa hanche blessée. La cuisine et le réfrigérateur étaient presque vides, à l'exception de quelques paquets de café, de canettes de bière, et d'une bouteille d'apéritif.
Par acquit de conscience, sakura la prit et regarda l'étiquette : c'était du vin d'aubépine importé d'Europe, l'apéritif favori de ino.
Avec un regain d'espoir, elle passa dans le salon et entreprit de l'inspecter de fond en comble. Elle feuilleta tous les magazines, souleva les coussins des fauteuils et du canapé derrière lesquels un papier aurait pu glisser. Mais ses recherches n'aboutirent à rien jusqu'au moment où, posant son sac sur le bureau, elle ouvrit le tiroir central.
Entre deux blocs-notes, elle découvrit une simple feuille de papier à lettres bleue pliée en quatre, si souvent manipulée qu'elle en était usée par endroits. Etait-ce une lettre d'amour ?
Quand sakura l'eut dépliée, son excitation retomba au premier coup d'œil. L'écriture lui était totalement étrangère. Elle parcourut toutefois distraitement le contenu du message, et le relut aussitôt, stupéfaite.

Mon cher Marco,
Je me demande encore comment j'ai réussi à aller jusqu'au bout. Je me suis fiancée avec sasuké comme papa me l'avait recommandé, et maintenant sauké refuse de coopérer. Il est bien décidé à prendre la relève de M.Uchiwa à la tête de leurs affaires, et rien de ce que je pourrai dire ne l'en dissuadera. On dirait qu'il sait tout. Même s'il prétend m'aimer, il me fait très peur, Marco. Tant pis si je désobéis à papa, je vais rompre avec lui avant qu'un malheur arrive.
Prends bien soin de toi et n'oublie pas de m'écrire. Je viendrai te voir très bientôt, c'est promis, et je t'apporterai un fondant aux noisettes de maman. Je t'embrasse très fort.
Mia.

Mia ? sakura comprit qu'elle venait de lire une lettre écrite par Mia Scudella à son frère jumeau, Marco, à l'époque où il se trouvait en prison. Tout y était, sans aucune équivoque : Mia avait rompu avec sasuké parce que leurs fiançailles n'étaient qu'une manœuvre de Carmine Scudella pour obtenir la mainmise sur les affaires des uchiwa. Mais le plan avait échoué, sasuké ayant probablement deviné la supercherie.
Prise de vertige, sakura sentit une boule obstruer sa gorge. sasuké lui faisait très peur, écrivait Mia. L'avait-il ensuite tuée pour se venger ?
Mia... Par quel hasard shino était-il donc en possession d'une lettre adressée à son frère Marco ? A moins que... Marco Scudella, Mac Schneider... Les mêmes initiales...
Tandis que la vérité lui sautait aux yeux, l'air frais provenant de la porte ouverte la fit tressaillir. Pivotant brusquement, elle se retrouva face à face avec shino qui l'observait avec attention, les yeux fixés sur la lettre qui tremblait dans sa main.
– Je n'ai jamais eu le fondant aux noisettes, dit-il posément. uchiwa a tué ma sœur avant qu'elle ait pu me rendre visite.

shino était donc bel et bien Marco Scudella, un gangster incarcéré pour ses crimes pendant de longues années. Consciente du danger qui la menaçait, sakura frémit intérieurement.
– Euh, shino, je vais vous expliquer...
La porte claqua derrière Marco, coupant court à son bafouillage.
– Je suis un peu surpris de vous trouver ici, dit-il. Surpris, mais pas indigné. Rien ou presque ne saurait me révolter depuis que ma sœur a été sauvagement assassinée par un homme qui prétendait l'aimer. Combien de fois ai-je lu et relu cette lettre ? Des centaines, des milliers de fois, sans doute. Et j'ai su ce qui me restait à faire.
La gorge sèche, sakura essaya de gagner du temps.
– sasuké ignore votre véritable identité, je présume.
– Naturellement. Bien que nés et élevés dans la même ville, nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer pendant notre enfance. Adolescent, j'ai ensuite eu quelques démêlés avec la justice et j'ai passé plusieurs années... à l'écart. A l'époque, uchiwa ne s'occupait pas encore des affaires de son père ; et ma sœur n'était pas fiancée avec lui.
– Votre père a été l'instigateur de ces fiançailles, lui rappela sakura. M.Uchiwa prétend pourtant que Carmine Scudella s'y opposait catégoriquement.
shino hocha la tête d'un air entendu.
– Mon père est un excellent comédien.
– Tel père, tel fils et telle fille, répliqua sakura. Pourquoi accusez-vous sasuké d'avoir assassiné votre sœur ? N'a-t-il pas été innocenté par la justice ?
– En effet, dit shino avec un rire amer. Il avait un alibi. Rien de plus facile à fabriquer de toutes pièces qu'un alibi, vous pouvez me croire.
Sans doute savait-il de quoi il parlait, se dit sakura avec un frisson.
– Et maintenant, dit-elle, vous avez l'intention de tuer sasu ?
– Pas tout de suite. Je vais d'abord le ruiner totalement. L'argent comptait bien davantage pour lui que Mia ; je l'atteindrai donc à un endroit particulièrement sensible.

Tout en parlant, il s'approcha de quelques pas.
– Depuis deux mois, je cherchais un moyen de le détruire sur le plan financier. J'en avais enfin trouvé un. Si seulement ino ne m'avait pas mis de bâtons dans les roues... Il a fallu qu'elle trouve ce satané peigne quand je venais tout juste de m'en emparer. Elle l'a mis en lieu sûr, m'a-t-elle dit, en attendant de le rendre à ce scélérat.
– Le peigne de ayamé ? demanda sakura, vivement intéressée. Celui dont une émeraude a disparu ?
– L'émeraude n'a pas disparu. Elle est entre les mains de la police, dit Marco. Ils l'ont trouvée au cours de la perquisition, mais puisque l'appartement n'était pas le lieu du crime, ils la gardent comme pièce à conviction.
Perplexe, sakura fronça les sourcils.
– Dois-je comprendre que ayamé a perdu son peigne en se querellant avec Mia ?
– Pas avec Mia... avec Glory, il y a seulement quelques mois. ayamé lui a probablement rendu visite à propos de son frère, en espérant l'intimider. C'est une sœur très possessive, dit Marco en riant. Vous l'avez sans doute remarqué.
Il y eut un silence. Mal à l'aise, sakura le rompit la première.
– Vous pensez donc que sasuké a également tué Glory, n'est-ce pas ?
– Non, répondit-il en posant sur elle un regard inquiétant. Glory fourrait son nez partout, comme vous. Elle a découvert qui j'étais, et ce que je voulais faire. Elle aurait parlé.
Il l'avait donc éliminée, c'était évident. Et il allait maintenant se débarrasser aussi d'elle, songea sakura, la gorge sèche. Ce serait un miracle si elle parvenait à lui échapper. Elle devait pourtant essayer.
– J'étais obligé de tuer Glory, poursuivit Marco sans changer de ton, comme s'il évoquait un événement tout à fait ordinaire. Mais uchiwa a cru que sa sœur était la coupable, à cause du peigne. Il l'avait emporté chez lui pour le soustraire à la police, persuadé de la protéger. ino m'a tout raconté. Elle ne me cachait rien.
Il s'interrompit et se mit à rire, l'air diabolique.
– Elle est tellement candide... Je me suis alors introduit chez uchiwa et j'ai trouvé le peigne dans son coffre-fort mural. Tss, tss.. Quelle mauvaise cachette ! uchiwa aurait payé très cher pour récupérer un objet susceptible de perdre sa sœur. Mais cette idiote de ino a tout gâché.
sakura commençait enfin à y voir plus clair dans toute cette affaire ; l'essentiel à ses yeux étant que sasuké n'eût pas tué Glory Hale. Et s'il n'avait pas tué Glory, peut-être n'était-il pas non plus coupable du meurtre de Mia.
Cette lueur d'espoir la soulagea imperceptiblement.
– Vous avez donc utilisé à dessein un scénario identique à celui de l'assassinat de votre sœur, afin de faire accuser sasu.
– Deux femmes poignardées en plein cœur, peu de temps après avoir rompu avec uchiwa : logiquement, la police aurait dû « l'épingler », cette fois. Mais ce scélérat a de nouveau échappé à son châtiment.
– Qu'avez-vous fait de ino ? demanda sakura avec l'espoir de s'en sortir vivante pour voler au secours de son amie.
– Je n'ai pas la moindre idée de ce qui est arrivé à cette empêcheuse de tourner en rond. Si seulement je pouvais remettre la main sur elle...
Tandis qu'il parlait, sakura évalua mentalement la distance qui la séparait de la porte.
– C'était donc vous le futur époux, dit-elle, persuadée de pouvoir l'atteindre en un temps record.
– Il fallait bien que j'en passe par là pour qu'elle me donne un jour uchiwa sur un plateau d'argent. Ils étaient bons amis. Il lui disait beaucoup de choses. Et elle venait tout me raconter, cette idiote. Même après avoir découvert le peigne ici, elle n'a rien compris. Elle m'a pris pour un vulgaire cambrioleur et se proposait de me remettre dans le droit chemin.
Le rictus railleur du gangster se mua en véritable grimace quand il ajouta :
– Mais quelqu'un a dû l'avertir au dernier moment, et elle a pris la fuite.
Manifestement, ino l'avait échappé belle, songea sakura.
– C'est donc vous qui m'avez poussée dans le réservoir, dit-elle tout en saisissant furtivement la bandoulière de son sac posé sur le bureau, dans son dos. Et comme vous n'aviez pas réussi à me tuer, vous avez essayé de m'écraser sur le chariot élévateur.
– Désolé, rétorqua Scudella en secouant la tête, mais je n'y suis pour rien. Sans doute était-ce uchiwa...
Espérait-il qu'elle allait le croire ? se demanda Natacha qui n'était pas dupe de ces mensonges.
– Et vous ne m'avez pas non plus poursuivie sur le chantier du « Far West », je suppose ?
Une main toujours cachée derrière elle, elle resserra sa prise, prête à foncer.
– Pourquoi serais-je retourné sur les lieux du crime ? argua-t-il. D'ailleurs, je n'avais aucune raison de chercher à vous nuire... jusqu'à présent.
Sur ces mots, il plongea la main dans sa poche comme pour y prendre une arme.
Sans lui laisser le temps d'achever ce geste, sakura balança son grand sac à toute volée, le frappant directement à la tête. Tandis qu'il vacillait sous le choc en jurant, elle vola jusqu'à la porte, l'ouvrit et s'élança à toutes jambes. Instinctivement, elle se dirigea vers le quartier de ino, la peur lui donnant des ailes.
Scudella s'était lancé à sa poursuite, mais sakura avait sur lui l'avantage d'un entraînement physique intensif. Sa douleur à la hanche atténuée par l'aspirine, elle traversa un croisement, puis un autre. Marco courait sur ses talons, incapable toutefois de la rattraper. Hélas, les rues étaient désertes à cette heure tardive, et personne ne l'entendrait si elle appelait au secours.

sakura traversa comme une flèche le parking précédant les immeubles de la résidence. Elle approchait de la piscine quand un cri résonna dans le silence, provenant d'assez loin derrière elle, lui sembla-t-il.
– sakura !
En reconnaissant la voix de sasuké, elle ralentit imperceptiblement sa course, hésitante. Cette erreur la perdit. Instantanément plaquée au sol, elle roula dans l'herbe avec Marco, à demi étouffée sous le torse musculeux. Puis il s'écarta d'elle, se releva d'un bond près de la piscine et sortit un objet de sa poche. sakura entendit un déclic et vit une lame luire dans la pénombre.
– Jamais deux sans trois, dit Scudella, haletant. Cette fois, uchiwa n'échappera pas à la justice !
A son cours d'autodéfense, sakura avait appris à utiliser ses atouts. Les jambes d'une femme – à plus forte raison, celles d'une danseuse – constituent une arme redoutable, elle ne l'ignorait pas. Quand son adversaire s'élança sur elle, elle détendit sa jambe comme un ressort, et son pied l'atteignit à l'aine.
– Sale garce ! pesta-t-il en reculant d'un pas.
Il revint aussitôt à l'attaque, mais sakura l'attendait de pied ferme, pivotant sur elle-même pour rester face à lui, visant les endroits sensibles. Un coup de talon dans le tibia arracha un autre juron au gangster. Soudain enragé, il se jeta sur elle, son bras armé du couteau décrivant un arc de cercle. sakura lança un coup de pied sur l'arme, mais il parvint à l'esquiver et frappa de nouveau avant qu'elle eût pu reprendre son élan. Une douleur fulgurante déchira la cuisse de la jeune femme. Elle se mit à hurler, puis projeta en avant sa jambe ensanglantée dans le genou de son adversaire.
La rotule de Marco n'y résista pas. Son couteau frôla la tête de sakura tandis qu'il s'effondrait en hurlant.
– sakura, j'arrive ! s'écria la voix de sasuké, plus proche cette fois. Tiens bon !
Mais bien que blessé, Scudella réussit tout de même à se jeter sur elle par surprise. D'une main serrée autour du cou, il l'étranglait à demi tout en cherchant à récupérer son couteau dans l'herbe. sakura suffoqua. Des taches noires se mirent à danser devant ses yeux. Elle enfonça les ongles dans la main qui l'étouffait, et quand, sous la douleur, les doigts fléchirent, elle les saisit et les tordit de toutes ses forces.
– Aïe !
Il tenait cependant le couteau, à présent. La lame décrivit un arc, puis descendit sur elle...
Soudain, happé par une main invisible, Marco fut soulevé en l'air, les membres ballants comme un pantin désarticulé. Le couteau tomba dans la piscine avec un « plouf « sonore. Le gangster gesticula un moment dans le vide tandis que sasuké le tenait à bout de bras. Dans un suprême effort, il réussit toutefois à projeter un coude dans le nez de sasuké et à se libérer ; une fois sur le sol, il se releva prestement sur sa jambe valide et fonça tête la première dans l'estomac de son adversaire.
Accrochés l'un à l'autre, ils roulèrent ensemble sur la pelouse, échangeant coups de poing et coups de pied, chacun prenant tour à tour le dessus. De son côté, sakura se releva péniblement, le souffle encore entrecoupé. Quand les deux hommes se remirent debout à leur tour, Scudella paraissait particulièrement mal en point.
Derrière eux, le hurlement d'une sirène déchira la nuit. Aussitôt sur le qui-vive, Marco se mit à courir à cloche-pied comme s'il espérait parvenir à s'enfuir ainsi.
– Tu es pris, Shino, dit sauké en le rattrapant.
Il lui administra un dernier direct qui l'expédia dans la piscine. Tandis que cinq policiers arrivaient en courant, revolver au poing, il se retourna vers la jeune femme.
– Est-ce que ça ira ?
sakura hocha la tête et se jeta au cou de son sauveur, écartant résolument les accusations de Marco concernant le meurtre de Mia.
– Allons, les mains en l'air, cria l'un des hommes en uniforme tandis que les autres les encerclaient.
– sasuké, je dois te dire, murmura-t-elle, soucieuse de l'avertir en priorité. L'homme que tu as envoyé dans la piscine... il ne s'appelle pas Shino. C'est Marco Scudella.

ouhhhh Shino n'est pas shino?c'est quoi cette fin de chapitre?c'est quoi ce bazarre? dsl dsl mais faut avoué que c'est assez drôle ma soeur quand elle la lut elle s'est marreret je sais pas pk lol enfin a+ au prochain chap.