Coucou tout le monde! J'espère que vous allez bien! Voilà le chapitre 4, tant attendu par certains! On se retrouve en bas, bonne lecture!


Chapitre 4: Ces perles sont-elles miennes?

Hermione changea légèrement de position dans le lit. Il y avait une odeur étrange, épicée. Mais c'était rassurant et très confortable. Elle n'avait aucunement le désir de se réveiller même si il semblait qu'elle avait dormi durant une très longue période de temps.

« Mmm » murmura-t-elle.

« Milady… Vous avez oublié qu'aujourd'hui, vous devez vous lever tôt. Votre mère a invité le Senior Vittorio à montrer ses soies dans le Grand Hall."

En quoi était-elle concernée?pensa Hermione. Quelles soies? Quel Grand Hall?

Prudemment, Hermione ouvrit ses yeux et la chambre devint floue. La première chose qu'elle vit fut le visage d'une jeune femme environ deux pieds au-dessus d'elle. Elle avait les joues roses et dodues ainsi qu'un sourire amical. Le reste de la chambre travailla lentement vers sa conscience… il y avait un auvent lourdement brodé qui bloquait sa vue du plafond. Les rideaux étaient liés vers l'arrière par quatre poteaux qui lui permettaient de révéler une pièce simplement mais confortablement fournie. Quelques pièces de lourds meubles en chêne étaient alignées contre un mur et un bureau était poussé contre la fenêtre. Cette dernière avait de lourds encadrements de graphite et chaque carreau de verre était minuscule. Hermione ne pouvait pas voir par la fenêtre sans s'y approcher.

Dans la confusion, elle s'assit face à la femme dodue au regard amical qui lui tendait un morceau de tissu et un bassin d'eau.

« Dépêchez-vous, Milady. Senior Vittorio sera ici d'un moment à l'autre. Je vous ai déjà laissé dormir trop longtemps, mais vous sembliez si bien que je n'ai pas voulu vous réveiller plus tôt. »

« Où suis-je? » demanda Hermione tranquillement. Ces mots étaient si ridicules qu'Hermione eu l'impression de lancer une réplique dans Les feux de l'amour, mais en ce moment, elle avait vraiment besoin de savoir où elle était. Elle n'était pas Poudlard ! Qu'est-ce qui était arrivé ? Elle essaya de se souvenir mais elle ne le pouvait pas …tout ce dont elle se rappelait c'est qu'elle était en train de passer son ASPIC en Potions.

La dame dodue la regardait curieusement mais lui envoya un sourire chaleureux.

« Vous plaisantez avec moi, Milady! Ce n'est pas le moment pour vos pitreries! S'il vous plait, vous devez vous laver et vous habiller rapidement. »

Hermione essuya son visage et ses bras avec le tissu humide et prit une petite gorgée d'eau dans un gobelet en métal. Elle se sentait légèrement étourdie. Elle n'était pas à Poudlard, réalisa-t-elle. Qu'est-ce qui était arrivé? Où était-elle?

La dame dodue bavardait avec un anglais sur et rapide teinté d'un léger accent du Nord qu'Hermione pouvait à peine discerner. Elle arrangeait maintenant une robe en soie bleue foncée disposée sur un chaise tout en prenant aussi des vêtements en soie blancs dans diverses armoires disposées autour de la pièce. Hermione balança prudemment ses jambes par-dessus le bord du lit. Ses pieds et ses jambes étaient nus! Elle était complètement nue!

« Eeep! » haleta-t-elle. La dame dodue se dandina autour d'elle et lui sourit.

« Oui, il fait plutôt froid ce matin Milady. Étrange ce temps pour un mois de mai. Fanhope a ordonné d'apporter plus de bois. Il semble que l'été soit en retard. »

Hermione tâta les couvertures autour d'elle. Elles étaient douces et laineuses et semblaient chaudes. La femme potelée se présenta en tenant un vêtement blanc. Hermione et elle se regardèrent fixement.

« Milady? »

« Hein? »

La dame dodue semblait troublée.

« Milady, ne vous moquez pas de moi. Habillez-vous et venez, rapidement. »

Hermione regarda d'un air impuissant le vêtement blanc devant elle. Il ressemblait à un long juponmais avec un corset en haut et plusieurs lacets. Elle n'avait absolument aucune idée de la façon dont le porter. Néanmoins, cette dame dodue semblait disposée à l'aider à s'habiller…alors… okay… okay… Hermione. Pas de panique. Va de l'avant et découvre ce qui t'est arrivé et où tu es. Remercie Dieu qu'ils parlent anglais ici… Hermione sortit du lit et alla vers la femme. Dans deux minutes, elle subirait une des expériences les plus douloureuses de sa vie.

« Ahhh! » respira Hermione comme elle était accrochée à la colonne du lit.

« Voilà, voilà, Milady. Nous le faisons à chaque matin puisque votre père a insisté sur le fait que vous n'étiez plus un petit bébé. Il était temps aussi… Dame Granger a été des plus indulgente avec vous. La plupart des autres filles portent un corset dès douze ans. Mais vous avez pleuré et crié si fort que vous vous en êtes tiré jusqu'à quatorze ans. C'est une bonne chose que vous soyez mince, nous ne devons pas à le tirer à la moiti »

Dame Granger? Hermione réfléchit laborieusement… ce devait être sa mère! Vu le décor qu'il y avait tout autour d'elle, elle devait être en Angleterre, quelque part autour du bas moyen âge… Qu'est-ce qui l'avait amenée à reculer dans le temps? L'ASPIC de potion… Elle avait répondu à la partie un de l'examen sur le parchemin. Malfoy avait fait l'idiot comme d'habitude. La partie deux était… était…

"Juste à temps" déclara la dame dodue tout en attachant les boutons dans le bas du dos de la robe en soie bleue foncée d'Hermione. Hermione portait au moins deux jupons en dessous. "Mais vos cheveux..." la dame fit une grimace. Elle courut vers une commode et prit un peigne et une liasse de rubans et d'épingles.

Juste à temps... Temps! Confectionnez la potion Thym Eliminus! C'était la partie deux de l'examen! Elle avait fait une potion Thym Eliminus! Il y avait eu une explosion et des cris perçants. Granger, ta potion... Quelle quantité l'avait éclaboussé ? De combien de temps dans le passé avait-elle reculé? Pourquoi était-elle à cet endroit et vivant cette vie? Était-elle toujours Hermione Granger?

"Asseyez-vous, s'il vous plait."

Hermione s'assit avec un air hébété sur le lit et sentit ses cheveux épais et onduleux se faire impitoyablement brosser, peigner et tirer. Réfléchis... réfléchis.

Elle regarda nerveusement ses bras, mains et doigts pour voir s'ils étaient différents, mais heureusement, ils semblaient pareils que lorsqu'elle s'était habillée de son uniforme scolaire de Poudlard hier. Hier... avait l'impression que cela faisait un million d'années. Hermione utilisa ses doigts pour toucher son visage et ses lèvres... son visage semblait le même. Était-elle toujours Hermione Granger? Elle devait l'être, puisque sa mère était Dame Granger... comment était-elle venue pour prendre la place de cette personne dans sa vie?

"S'il vous plaît..." Hermione se retourna vers la dame qui arrangeait ses cheveux.

"Oui, Milady?"

« ... puis-je avoir un miroir ? » Hermione avait failli dire « il n'y a pas de glace ici ? », mais s'était rattrapée à temps.

"Bien sur. Vous savez que je vous en donne toujours un avant que vous partiez." sourit la dame. Elle attacha la dernière tresse des cheveux d'Hermione derrière sa tête et sortit un petit miroir rond de ses jupes. Elle le remit à Hermione.

Hermione le prit les mains tremblantes... s'il vous plaît laissez-moi être moi-même pria-t-elle silencieusement. S'il vous plaît, s'il vous plaît laissez-moi être moi-même elle respira à fond et regarda fixement le miroir.

Le visage qui regardait était celui d'une jeune fille d'environ dix-huit ans. Elle avait des yeux sérieux, couleur caramel et de longs cils. Son teint était parfait et il y avait une légère couleur rosée sur ses joues. Ses lèvres étaient douces et roses et se retroussait maintenant dans un léger sourire... parce que, Hermione Granger s'était rendue compte qu'elle regardait exactement le même visage qu'hier à Poudlard.

"Vous êtes si belle, les jeunes gens se pâmeront devant vous" soupira la dame dodue, avec approbation.

Moi? Belle? pensa Hermione. Elle n'avait jamais considéré cette question auparavant. Elle était toujours plus concernée par les livres et l'intelligence. À l'exception de la fois où Krum lui avait demandé d'aller au bal avec lui, la toilette d'Hermione à Poudlard consistait uniquement à se peigner les cheveux et à asperger d'eau son visage avant de courir pour le petit déjeuner avec Harry et Ron et de se plonger dans les études. Hermione n'avait certainement jamais pensé que l'on pourrait la considérer comme "belle".

Il faut dire que la dame dodue avait paré ses cheveux de façon exquise, en les tressant avec des rubans tissés et en avait épinglé la moitié sur le haut de sa tête. Des perles accrochées à un point à l'arrière de son cou tombaient gracieusement autour de sa nuque. Est-ce que ces perles sont les miennes? Hermione coula un regard vers le minuscule miroir et vit que ses seins étaient remontés en un décolleté pigeonnant et que la robe en soie bleue moulait étroitement toutes ses courbes. Courbes! Elle ne savait pas qu'elle avait des courbes! Une grande broche en or avait été épinglée sur son sein.

Wow, c'était presque comme une métamorphose pensa-t-elle. Attendez que je ne revienne à Poudlard et qu'Harry et Ron me voient maintenant!

Cette pensa ramena Hermione à la réalité.

Il n'y avait aucun Harry.

Il n'y avait aucun Ron.

Il n'y avait aucun Poudlard.

Il y avait seulement Hermione Granger, la fille de Dame et Lord Granger, coincée quelque part au 15ième siècle...

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Hermione suivit la servante en bas du vestibule en pierre étroit et décoré de belles tapisseries. Ses pas se répercutaient le long du vestibule. De temps en temps, elle pouvait jeter un coup d'oeil par une fenêtre ou dans une pièce relié au vestibule. Elles empruntèrent une descente d'escalier en pierre, rendue lisse par l'utilisation et tournèrent un coin pour entrer dans un grand hall avec un haut plafond voûté. Une dame dans une riche robe verte foncée semblable à celle d'Hermione la regardait en tournant autour d'elle et lui sourit.

"Mère" cria Hermione avec soulagement, courant vers le visage familier. Le regard heureux qui s'était peint sur le visage de la dame s'était métamorphosé en expression de surprise.

"Hermione… qu'est ce que tu as ce matin ? Pourquoi cries-tu ainsi?"

Hermione essaya d'étreindre la dame mais celle-ci la reteint doucement et lui tapota le dos.

"Mère! Oh, je suis si heureuse que vous soyez ici!" dit Hermione avec agitation.

"Et bien, suis-je censée être ? Seigneur Vittorio devrait être ici à n'importe quel moment maintenant pour nous montrer les tissus de l'Italie. Ils ont les meilleurs tissus et ton père lui a demandé d'organiser une exposition spéciale pour nous."

La mère d'Hermione, si familière mais pourtant si étrangère, compris mal le regard déçu de sa fille.

"Qu'est-ce qui ne va pas, mon enfant? N'es-tu pas heureuse que nous ayons de nouvelles robes pour l'hiver?"

Hermione secoua la tête.

"Non... Je veux dire... oui, bien sur que je suis heureuse, mère. C'était très gentil de la part de père de penser à nous."

Sa mère la pris par les épaules et regarda profondément dans ses yeux.

"Il y a quelque chose de différent avec toi ce matin, Hermione. Mais... Je ne sais pas ce que c'est."

Hermione aurait voulu pleurer, mais au lieu de cela, elle ravala son insécurité et sourit. Si elle revenait dans le temps et qu'elle se retrouvait dans une sorte d'univers alternatif, cela aurait pu être pire qu'être réincarné en fille d'un homme riche.

"Ce n'est rien mère. Je suis trop enthousiasmé par ses tissus, je suis fâchée que Senior Vittorio soit en retard."

La mère de l'Hermione de cette époque rit à sa fille gâtée.

"Voilà qui ressemble plus à ma fille. Bagarreuse et pleine de vie... Ton père a dit que nous devons surveiller ta nature espiègle, mais j'aime cet aspect de toi." dit-elle avec bonté.

Hermione sourit et pris la main de la dame. Bien qu'elle ne se comportait pas comme la mère d'Hermione dans la vie réelle, il était clair qu'elle aimait Hermione avec l'amour profond d'une mère. Et pour Hermione, seule dans un monde étranger, c'était quelque chose de rassurant pour elle. Des pas approchaient dans le vestibule et un homme bien habillé entra dans le hall. Il les salua quand il vit les deux dames.

"Miladies, le senior Vittorio souhaite entrer."

"Montrez-lui, Audley" dit Dame Granger.

Dix minutes plus tard, malgré sa situation malheureuse, Hermione Granger ne pouvait s'empêcher d'être totalement et heureusement impliquée dans le choix de riches tissus italiens pour ses robes d'hiver.

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"Elle n'est PLUS LA !" hurla Harry, en se précipitant vers le banc 6.

Parvati et Lavande criait toujours depuis le choc de l'explosion. Même Pansy Parkinson semblait abasourdie.

"Que veux-tu dire par elle n'est PLUS LA ?" cria Ron, regardant désespérément autour de lui à la recherche d'Hermione.

"Hermione... a... DISPARU!" hurla Harry, cherchant frénétiquement autour du banc 6 pour trouver des signes d'elle.

« Mesdemoiselles ! MESSIEURS » beugla soudainement l'examinateur, avec autorité. Les Gryffondor et Serpentard interrompirent leurs cris perçants pour lui faire face. Le visage du petit homme chauve était blanc. Il semblait à peine capable de contrôler sa propre panique. Au cours de toutes ces années, c'était la pire calamité qu'il ait rencontrée en Potions. Même plus mauvais que, lorsqu'il y a quinze ans, Amanda Bonnes avait accidentellement enduit sur ses oreilles un peu de sa potion et qu'elle avait eu des fleurs, qui grandissaient, pendant environ un mois.

"Retournez à vos places" dit-il, fortement.

"S'il vous plaît monsieur! Hermione est partie!" dit Harry désespérément.

"J'AI DIT RETOURNEZ À VOS PLACES."

Harry et Ron échangèrent des regards angoissés et se retournèrent à leurs bancs.

"CHACUN EST-IL PRÉSENT ?"

La main d'Harry monta en flèche. "S'IL VOUS PLAÎT MONSIEUR! HERMIONE GRANGER, DU PREMIER RANG, A DISPARU!"

Le magicien chauve essuya la sueur de son front.

"Oui, je peux voir cela... sa potion a explosé... Qu'en est-il du reste?" Nerveusement, les Gryffondor et Serpentard commencèrent à jeter des coups d'oeil aux autres... Ce fût presque au même moment que tout le monde réalisa...

"MALFOY A DISPARU AUSSI!" dirent environ dix voix en même temps.

Le magicien chauve déglutit difficilement. "Malfoy? Du premier rang? Son associé de banc?"

"Oui, il est PARTI! " cria Pansy d'une voix aiguë tout en sanglotant bruyamment. Milicient acquiesça et Blaise baissa la tête. Crabbe et Goyle semblaient abasourdis. Ils n'envisageaient pas de vie sans un Malfoy à adorer.

"Je les ai vus disparaître..." dit Goyle nerveusement.

"Il était à côté d'elle, la soulevant ou quelque chose comme ça... ils ont disparu!" continua Crabbe.

Les deux garçons regardèrent autour d'eux. Milicent imitait Pansy avec des sanglots tout aussi bruyants.

"Aucun besoin de crise de nerfs" dit le magicien chauve rapidement. Il frotta son front nerveusement. "Bien, deux disparus... Hermione Granger et Draco Malfoy : la cause, éclatement de la potion Thym Eliminus... " il pensa aux montagnes de paperasseries qui l'attendaient et se senti étourdi. "Première chose d'abord, Finnegan?" Seamus se manifesta. "Prenez un flacon vide et remplissez-le d'un échantillon de la potion renversée par Mademoiselle Granger pour l'analyse. Brown?" Lavande se manifesta également. "Allez chercher le directeur et vos directeurs de maisons, maintenant...ALLEZ !" Lavande quitta la pièce à la recherche des professeurs. L'homme chauve vit que le sablier était terminé. Les trois heures étaient écoulées. "En raison de l'accident, je vous redonne encore dix minutes pour achever votre potion et l'étiqueter. Continuez s'il vous plaît."

Harry et Ron remplirent leur flacon d'un peu de potion et les étiquetèrent. On entendit des pas le long du couloir et bientôt, Dumbledore, McGonagall et Rogue apparurent, suivis par Lavande Brown.

Dumbledore semblait plus inquiet qu'Harry ne l'avait jamais vu, cherchant à comprendre ce qu'il se passait exactement.

"Longdubat encore, je suppose?" dit Rogue.

"Er... non..." dit l'examinateur. "C'était Mademoiselle Granger... sa potion Thym Eliminus a éclaté et maintenant, elle et Monsieur Malfoy, son voisin de banc, ont…euh… disparus..."

"D-disparus?" chuchota McGonagall faiblement. Hermione était son étudiante préférée.

"Quoi?! Malfoy aussi?" dit Rogue sous le choc. Draco était son étudiant favori.

"Euh oui..." dit l'examinateur. "Ces choses là arrivent. Monsieur Malfoy a été éclaboussé par une grande quantité de sa potion lorsque le chaudron a explosé... J'ai bien peur qu'ils aient fait un saut en arrière dans le temps."

" Mesdemoiselles, Messieurs, vous pouvez être libres" dit Dumbledore calmement aux Serpentard et Gryffondor qui écoutaient tout en émoi leurs professeurs. Avec beaucoup de murmures nerveux de "Qu'est-ce qui leur est arrivé? Où sont-ils?", les étudiant quittèrent la pièce.

"Potter, Weasley, Zabini... vous pouvez rester" dit Dumbledore aux trois étudiants. Harry, Ron et Blaise se dirigèrent vers le banc de l'examinateur. Rogue ferma la porte du cachot souterrain et les professeurs et les étudiants réunis autour de l'examinateur cherchèrent à déterminer un plan d'action. "Des détails?" dit Rogue, à l'examinateur.

"Miss Granger avait presque terminé sa potion... il n'y avait aucune indication d'un quelconque trouble... soudainement, il y a eut une explosion énorme et j'ai vu Miss Granger glisser, couverte de potion et Monsieur Malfoy couvert également. Il était agenouillé près d'elle et commença à la soulever..."

À ce passage, il y a des reniflements de Potter, Weasley et Zabini.

"... et alors, selon le témoignage de plusieurs étudiants qui ont vu l'évènement, ils se sont retrouvés dans une sorte de... er... comme s'ils se décoloraient... et... alors ils ont disparu pour toujours. Quel événement terrible. Et voici l'échantillon de la potion explosée de Mademoiselle Granger... il n'y en avait pas beaucoup à ramasser, la plupart étant sur elle et Monsieur Malfoy." L'examinateur poussa un flacon rempli d'un liquide rouge foncé à travers la table vers les professeurs.

"Severus?" questionna Dumbledore, "je pense que c'est votre domaine? Pouvez-vous nous aider à évaluer la force de la potion de Mademoiselle Granger pour avoir une petite idée sur ce qui lui est arrivé ?" Severus Rogue inclina la tête et prit le flacon, quittant le cachot rapidement.

"Comment reviendront-ils sans Retourneur de Temps?" glapi Ron, exprimant finalement la question qui était dans l'esprit de chacun. Il y eut un silence court.

"S'ils ont toujours leur baguette magique, cela doit être facile pour eux d'exécuter de la magie simple et d'aller à Poudlard dans le passé et demander de l'aide là-bas..." dit l'examinateur avec impatience. McGonagall semblait soulagée.

"…S'il vous plaît... " dit Harry, s'éclaircissant la gorge.

"Bien sûr, Albus!" dit la sorcière en robe verte. "Mademoiselle Granger est une fille intelligente. Elle y pensera immédiatement. Elle a obtenu sa licence pour transplaner l'année dernière, ainsi que Monsieur Malfoy..."

"S'il vous plaît, Professeur Dumbledore, Monsieur..." dit Harry, incapable de se contenir plus longtemps, "Hermione n'a pas sa baguette magique avec elle!" continua-t-il, sortant la baguette magique d'Hermione et la mettant sur la table.

"Où l'avez-vous obtenu?" demanda l'examinateur avec curiosité.

"Je l'ai trouvé sous son bureau. Elle aime toujours mettre sa baguette magique à côté de son chaudron quand elle fait des potions" dit Harry.

"Excusez-moi" dit Blaise doucement. "Draco a laissé tombé sa baguette magique aussi..." acheva-t-elle en prenant la baguette magique de bois d'ébène noire de Draco Malfoy et la mettant sur la table, à côté de celle d'Hermione. "Je l'ai prise sur son bureau. Il ne la garde pas non plus sur lui en potions."

Le groupe réuni se regarda fixement avec désespoir.

"Peut-être de la magie sans baguette?" risqua Ron. Tous les sorciers pouvaient faire de la magie non concentrée sans leur baguette magique mais c'était souvent incertain. Même s'il l'avait suggéré, Ron savait que c'était une mauvaise proposition. McGonagall secoua la tête.

"Il y a de l'espoir encore" dit Dumbledore. L'expression de ses yeux trahissait une profonde concentration. "Je peux penser à une façon de revenir... sans l'utilisation de leur baguette magique. J'espère seulement qu'ils y penseront aussi."

Tout le monde se tourna vers le directeur, attendant les explications, plein d'espoir.

Dumbledore soupira et commença à leur expliquer la façon qu'Hermione et Draco pourraient utiliser pour revenir. C'était si simple, si logique... mais pas facile du tout.

Sur la table, la baguette magique d'ébène de Draco et celle de houx d'Hermione étaient l'une à côté de l'autre. Proches, mais sans se toucher.

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Voilà, fini pour le chapitre quatre! J'ai déjà hâte au 5 alors je m'y mets dès que j'ai le temps! (Finalement, c'est déjà commencé.. le temps que je publie et tout, j'ai eu le temps de traduire une partie du cinquième!) Je préfère ne pas vous donner de délai pour le prochain mais sachez qu'entre mes loisirs et mon boulot, je fais mon possible pour vous traduire cela! Un très gros merci à Alixe qui a fait un super boulot pour mon chapitre! Merci énormément!

Maintenant les RAR Merci beaucoup à tous ceux qui se donnent la peine de reviewer, c'est toujours appréci

Alixe : Oui c'est vrai que la fin du chapitre 3 nous laissait beaucoup sur notre faim… J'espère que tu as apprécié ce chapitre… et au fait, j'accepte tes services avec plaisir pour corriger mes chapitres. Merci beaucoup!

Raphou : Ahhhh! Ma plus fidèle revieweuse, toujours là au rendez-vous! Merci beaucoup! Et pis, c'est pas moi qui vous laisse comme ça mais l'auteur de cette fic! :P C'est elle la cruelle… :P

Alpo : Oui je sais, c'est méchant mais c'était fait exprès je crois Merci beaucoup et à bientôt j'espère!

Eole : Merci beaucoup! Ça me va droit au cœur, bien que je ne fasse que traduire cette superbe fic! Mais si t'as l'impression d'y être, et bien tant mieux! Ça veut dire que je réussi tout de même à transcrire les sentiments! Oui je sais, c'est agaçant des fins comme ça mais je crois que les auteurs adorent tous en faire Allez, j'arrête avec mon radotage! :P Merci beaucoup et j'espère que la suite te plaira autant! (Au fait, oui c'est bien un Draco/Hermione ;))

Naseis : Coucou! Merci beaucoup... Oui c'est vrai, l'auteur décrit beaucoup les pensées d'Hermione et c'est ce que j'adore! On a vraiment l'impression d'être dans sa tête et de voir son cerveau travailler! Merci pour les examens, je m'en suis plutôt bien sortie! À la prochaine!