Disclaimers : Gundam Wing appartient entre autres à Sunrise, Bandaï et à la Setsu Agency. Les autres personnages sont tirés de la saga des hommes-dieux de Philip José Farmer. Le luogo nero et ses habitants sont de Zelazny : Le troqueur d'âme.
J'ai recréé un monde différent, donc pour ceux qui ont lu la saga en question ne vous étonnez pas de ne pas retrouver tous les détails.
De plus, je tiens à remercier Lisha : La fic n'est pas 6 mois plus tard, juste trois, y'a du progrès me diras tu, 1an puis 6 mois. Je m'améliore. Mais la suite est presque prête.
Milimila: moi aussi figure toi bien que j'ai quand même un chapitre d'avance. Ce sera, je pense, le dernier que j'écrirai (sauf si Heero revient me faire chier dans mes rêves pour une suite. Non ce n'est même pas une blague).
Alors j'espère que le précédent vous à plu (pas à moi, pas assez de descriptions. Si d'autres sont d'accord, faites le moi savoir, je le réécrirai)
Rome,
Au Columbia hotel,
Six jeunes gens détonnaient dans le restaurant par leur beauté et leur jeunesse. Ils étaient manifestement en attente d'une septième personne. Tous, dans la salle, espéraient que ce serait une beauté équivalente à celles de ces jeunes gens. Ils différaient des autres clients par la joie de vivre qu'exprimaient bruyamment trois d'entre eux.
Cela suffit vous trois, je crois que c'est pour nous, fit remarquer Heero, en désignant du menton une jeune femme superbe (pour la description lisez le bouquin de Zélazny, moi trop fainéante), accompagnée du directeur de salle.
Elle s'approcha et dit aux jeunes gens :
Très bien, vous n'êtes pas en retard, je déteste attendre. Mais nous ne sommes pas en avance non plus, Heero, il faudra faire vite, elles vous attendent. Messieurs, suivez moi.
Et vous faites quoi de moi ? s'exclama Hilde.
Il vaut mieux pour vous ne pas venir, si vous suivez cette ligne votre futur sera bien sombre.
Pfu c'est quoi cette histoire de futur, si vous croyez nous séparer si facilement, la vieille, vous vous fichez le doigt dans l'oeil.
Je pourrais vous semer et garder vos amis prisonniers sans aucune difficulté si tel était mon but. Suivez nous, et de grâce evitez les malorches, ce ne sont décidément pas des créatures fréquentables. Oh, monsieur Maxwell, votre frère nous a demandé de vous donner à tous un certain nombre de choses, et je suis désolé, nous n'avons pas le temps de dîner.
Sidérés, et sans mot dire, ils suivirent la jeune femme. Ils grimpèrent dans un mini-car.
Et ça valait bien la peine qu'on s'habille classe !
Allons, Hilde, ne ronchonne pas ! fit gentiment remarquer Quatre.
Et cela ne me dit pas qui m'attend, ni qui vous êtes. Cette remarque de Heero parut amuser la jeune femme.
Mon nom est Gloria pour la plupart des gens, mais en réalité je m'appelle Médusa.
A cause de la gorgone, demanda Wufei.
Quelle culture ! Effectivement, mais pas tout à fait pour les raisons que vous pourriez imaginer.
J'imagine qu'effectivement, vous ne nous changerez pas en pierre si nous vous regardons dans les yeux. Alors pourquoi ?
Pour des raisons qui vous surprendraient, mais nous ne sommes pas là pour discuter de moi. Nous sommes arrivés.
Après être descendu, ils entrèrent dans une grande maison sombre, à l'apparence peu rassurante. L'intérieur était par contre illuminé.
La vache, on se croirait en plein jour.
Nous sommes dans une autre faille temporelle, monsieur Maxwell, ici il fait constamment jour.
Faille temporelle ?
Vous n'avez jamais lu de science fiction ?
C'est un endroit qui est supposé ne pas exister à notre époque.
Heero comment tu sais ça ?
J'ai toujours lu beaucoup de S.F.
Exact, et si l'un de vous veut bien regarder par la fenêtre...
Trowa, resté en arrière, jeta un coup d'oeil et fit remarquer :
- Le type d'armement et l'uniforme des gens qui défilent dehors sont étranges. Je ne crois pas les connaître, et pourtant...
Quoi ? Le petit arabe s'approcha, étudia la scène un instant et s'avoua vaincu, Wufei qui était sur ses talons examina plus longuement la scène et demanda :
Si nous sortions, je suppose que l'on se retrouverait dans ce défilé.
Exact.
Wuwu, tu sais de quoi il s'agit.
Schbeiker, va dehors et vérifie s'ils sont réels et s'ils te posent des question réponds leur en allemand que tu es venue soutenir le grand Mussolini.
Le qui ?
Mussolini, Schbeiker, n'oublie pas ce nom.
Bah je peux bien y aller à sa place, ou Trowa, non ?
Pas du tout, Maxwell, elle est allemande et cela jouera en sa faveur, Trowa est français, s'il est pris je n'imagine pas les ennuis. Quant à toi, tu en aurais encore plus. Il se tourna vers Médusa, je suppose qu'elle pourra retrouver cette maison si elle sort ?
Bien évidemment, faites attention à ne pas vous faire remarquer, bien que votre tenue habillée vous protègera en partie des squadre. Hilde sortit
Wuwu tu nous expliques ?
Nous sommes en période pré-coloniale. Nous nous trouvons pendant la seconde guerre mondiale.
Au début très exactement. Nous avons ouvert une porte en 1936, c'est mon sujet d'études en ce moment.
Hilde rentra, toute blanche.
Merde, ils sont réels. J'ai failli me faire emmener au poste. Heureusement que je parle un peu italien et qu'ils comprennent un peu l'allemand. Bon sang, Chang, qu'est ce que ça veut dire ?
Comme je l'expliquais, j'ai ouvert une porte en 1936. Mais suivez-moi, j'ai des choses à vous faire faire et je ne peux pas fermer la boutique trop longtemps.
Duo regarda dehors et dit :
Qui êtes vous ? Qui êtes vous vraiment ? Rien de tout cela n'est possible. Et qui nous prouve que vous connaissez mon frère ou que vous êtes liés à lui ?
Votre frère se nomme Kickaha et ...(voir chap. 1), cela vous convient-il ? Maintenant il vous faudra me faire confiance, comme vous pouvez le voir, je ne vous ai pas menti.
Là-dessus, Médusa leur fit subir un certain nombre d'opérations, ils s'endormirent et se reveillèrent le lendemain, à leur hôtel avec un mal de crâne et une impression d'urgence si forte qu'ils ne se concertèrent pas. Ils firent leurs bagages et partirent pour Chicago.
Chicago
Leurs pas les emmenèrent au Art Institute of Chicago. Ils y trouvèrent un demi-cercle dans une vitrine qui était manifestement le complémentaire de celui que Médusa avait glissé dans les affaires de Heero.
Ils organisèrent le casse du musée et réunirent les deux moitiés. Tous devint flou autour d'eux et ils disparurent de la chambre. Ils étaient pris dans une spirale, Heero qui s'était placé d'un coté, et Duo qui tenait l'autre moitié du bijou, furent séparés.
Avec Heero se trouvait Hilde et Wufei. Ils percutèrent durement le sol. Heero fut le premier à prendre conscience du lieu où ils se trouvaient. Ils avaient atterri dans une rue plutôt sombre.
Bon sang, où est Duo ?
Bonne question Schbeiker, je lui poserai la question dès qu'on le trouvera.
Nous n'avons pas le temps de nous disputer. Il faut les retrouver. En disant ces mots, Heero s'avançait pour voir le nom de la rue. En avançant, il fut agrippé par une main. Un renfoncement lui cachait une femme avec un enfant de deux ans, peut-être moins.
Eh bien Yui, on perd ses réflexes ? Cette phrase de Hilde lui valut un regard de la mort.
Et une phrase de la femme:
- Sauve-le, tu t'appelles Reiha, et tu appartiens à la tribu des Ruhar. Nul ne doit savoir qui tu es. Sur ces mots, la femme expira.
Eh, cette bonne femme t'a confondu avec son gosse, marrant non ?
Pas vraiment. Qu'allons nous faire de cet enfant ? Le petit garçon les regardait, il lâcha la main de sa mère et prit celle de Heero en le regardant.
Eh bien il n'a qu'à nous suivre, soupira Heero en regardant la frimousse brune et sans expression de cet enfant, presque un bébé encore.
On pourra toujours lui trouver un orphelinat, fit remarquer très justement Wufei.
Quelle sans-coeur, Wufei, on ne peut pas le laisser, sa mère nous l'a confiée. L'enfant lâcha la main de Heero, et s'approcha de Hilde. Il la regarda dans les yeux. Elle ne put soutenir son regard bleu profond. Il alla alors voir Wufei qui soutint son regard. Ils jouaient souvent à cela avec Heero et Duo. Il prit alors la main de Wufei, et lui demanda de façon claire à monter sur ses épaules.
Wufei, ronchonnant, s'exécuta. L'enfant sourit alors pendant un instant, illuminant son visage.
- J'ai l'impression qu'il ressemble à quelqu'un, fit pensivement Hilde.
Pendant ce temps, Heero cherchait des informations sur la femme. Ne trouvant qu'une bague étrange, il la prit se promettant de la donner aux futurs tuteurs de l'enfant. Ceci fait, il chercha des indices sur l'endroit où ils pouvaient se trouver.
A suivre...
Bon le prochaine épisode arrive la semaine prochaine. Je l'ai déjà en tête. Et vous découvrirez où se trouve Heero et les autres. Et surtout qui est ce petit bout.
Comme d'habitude, faites confiance à ffnet pour tout bousiller .
