Je suis toute émue…Je reçois plein de reviews (ben oui, pour moi, trois ou quatre, c'est énorme !), je suis comme une folle à chaque fois que j'en reçoit une. D'ailleurs, j'aurais jamais dû vérifier mes messages pendant ma pause au boulot, on m'a vraiment prise pour une cinglée à sauter sur place (J'ai une review, j'ai une review ! Une quoi ? Euh…c'est une sorte d'email, faite pas attention. Tu attendais des nouvelles de quelqu'un ? Euh…Oui ! C'est ça !), mdr. Enfin, voilà les réponses.
Miss Lup' : Et oui, un gros délire en chapitre bonus. Il est déjà ailleurs sur le net, mais si tu le trouves, je t'écrirais un one-shot rien que pour toi ! mdr. (Mince, j'aurais pas du dire ça, elle est capable de la chercher exprès…).
Lady Lyanna : Le quiproquo touche malheureusement à sa fin, on passera bientôt à une partie un peu plus douloureuse (elle va l'avada kedavrer pour s'échapper et va le regretter jusqu'à la fin de ses jours…Bouhouahouah ! … … … Je déconne !).
Diabolikvampyr : Tu veux la suite ? La voilà. T'en fait pas, la fic est finie, et je la posterais jusqu'à la fin.
Ayako : Mais non ! Je l'ai pas mise R, cette fic ! C'est juste qu'ils ont très attirés l'un par l'autre, et surtout qu'elle est persuadée de mourir dans quelques jours. Elle veut profiter de la vie. Et Remus, ben…c'est un homme, il allait pas refuser, surtout qu'il avait déjà du mal à se retenir. J'espère que ce chapitre ne sera pas trop décevant…
Chapitre 6 : Aimer às'en brûler les ailes…
Marjorie flottait sur un petit nuage. Ils avaient fini par s'endormir après une nuit à faire l'amour. Et il l'avait épuisée. Malgré la fatigue du loup après la pleine lune, il avait encore plus d'énergie qu'elle. Elle regardait son visage serein dans le sommeil, redessinant par la pensée les traits de son visage, de ses lèvres. Elle se sentait bien, ne pensait à rien de précis, et si elle avait pu, elle aurait ronronné comme un chat. Sa seule pensée consciente, c'était qu'elle n'avait jamais rencontré quelqu'un aussi doux et passionné à la fois. Si elle n'était pas aussi ancrée dans ses valeurs contre Voldemort, elle aurait totalement succombée. Elle lui aurait donné jusqu'à son âme…Elle se rendormit, blottie dans le creux de ses bras, soupirant de bien-être.
Un léger bruit le réveilla. Il eut un sourire heureux pour la première fois depuis la mort de Sirius. Même si ce n'était pas ce qu'il avait prévu, elle lui avait redonné le goût de vivre. Et d'autre chose, songea-t-il avec un rire intérieur. Pendant combien de temps était-il resté célibataire ? Il ne se souvenait même plus. Il refusait de céder à ses instincts, malgré plusieurs avances. Mais elle était vraiment spéciale. Elle l'exaspérait et l'attirait en même temps. Il la haïssait de ce qu'elle était et il appréciait son caractère. Si seulement elle n'était pas Mangemorte, il serait sûrement tombé amoureux d'elle facilement. D'ailleurs, c'était la seule chose qui l'en empêchait. Ils devraient sérieusement discuter tout à l'heure. S'il arrivait à la persuader de coopérer librement, peut-être sous veritaserum...Elle serait toujours surveillée étroitement, mais elle aurait une chance de ne pas finir emprisonnée. Oui, ils devraient parler tout à l'heure. Il la serra un peu plus et déposa un léger baiser sur ses lèvres entrouvertes. Il se rendormit à son tour, remettant ses interrogations au lendemain.
Marjorie se réveilla de très bonne humeur, en baillant et en étirant les bras au dessus de sa tête. Elle les ramena contre elle très vite, un certain Remus Lupin ayant décidé de vérifier si elle était chatouilleuse.
« -Remus! Arrêtez!
-Pourquoi? Ca vous fait rire, vous devez aimer. »
Elle attrapa un oreiller et lui lança sur la tête, effaçant son sourire malicieux.
« -Oumpf! Vous trichez, il y a un seul oreiller, je ne peux même pas me défendre. Il ne me reste qu'une seule solution... »
Avant qu'il puisse faire quoi que ce soit, Marjorie avait entreprit de le chatouiller à son tour. Elle avait remarqué pendant la nuit qu'il était très chatouilleux. Il avait une peau très sensible au toucher. Quand il eut perdu le souffle à force de rire, elle se leva et fila à la salle de bain pour faire sa toilette. Elle ne remarqua pas qu'il la suivit discrètement. Elle ne s'en rendit compte que lorsqu'il la prit dans ses bras par derrière.
« -Depuis que vous m'avez fait votre petit numéro l'autre jour dans cette salle de bain, j'ai des idées bizarres dans la tête. La douche est bien assez grande pour deux, non? »
Marjorie devint instantanément de la même couleur qu'une tomate. Elle, l'espionne qui savait si bien maîtriser ses émotions et ses expressions, se laissait troubler comme une collégienne par cet homme. Ca en devenait inquiétant. Elle n'arrivait ni à lui mentir, ni à lui résister, ni même à rester maîtresse d'elle même près de lui. Elle chercha ses lèvres en se retournant vers lui, alors qu'il la débarrassait du peignoir qu'elle lui avait emprunté. Il l'entraîna ensuite sous la douche sans la lâcher.
Après une très longue, euh, douche, ils finirent par aller se préparer à manger. Marjorie s'étonnait de voir Remus aussi à l'aise à la cuisine. Elle même savait à peine la faire à l'aide de sort, alors sans...Elle trouvait d'ailleurs étrange qu'un Mangemort sache si bien cuisiner façon moldue. Après le petit déjeuner, il voulu sortir les affaires de Marjorie du placard où ils les avaient enfermées. Il en avait assez de devoir lui prêter des vêtements. Il voulait discuter sérieusement avec elle, et la voir uniquement vêtue d'une de ses chemises n'était pas vraiment idéal pour rester concentré.
Pendant qu'elle tentait de faire la vaisselle à la moldue, il sortit de sa cachette le sac de Marjorie. Il l'ouvrit pour lui dénicher une tenue de rechange, et trouva quelque chose auquel il ne s'attendait pas du tout. Il resta un bon moment silencieux avant d'aller la voir. Lorsqu'elle le vit revenir, elle comprit qu'il voulait parler de leur situation. Elle prit un air légèrement angoissé. Elle aurait préféré discuter de son sort avec lui au dernier moment et profiter de ses derniers jours sans plus penser à ce qui l'attendait.
Il s'installa appuyé à un mur, pendant qu'elle prenait place sur une chaise. Elle remarqua à ce moment ce qu'il tenait à la main.
« -J'ai trouvé ça dans votre sac. Je vous cherchais des affaires de rechange. Pourquoi gardez-vous ce vieux bout de parchemin si précieusement, dans une petite boite? »
Elle chercha rapidement une explication valable.
« -C'est sentimental. C'est trop long à expliquer.
-Ce qui est étrange, c'est que je connais ce morceau de parchemin. »
Il la regardait droit dans les yeux. Si sa gêne passerait inaperçue à beaucoup, lui entendait son coeur battre plus vite, et il avait remarqué ses pupilles un peu trop dilatées.
Il devait savoir comment elle avait eu ce parchemin. Il l'avait ensorcelé lui même pour un espion de l'Ordre chez les Mangemorts, que personne à part Dumbledore et Rogue ne connaissait. Il devait s'en servir s'il était découvert, pour se mettre en sécurité au Siège. En trouvant se parchemin dans ses affaires, il avait essayé à voix basse la formule qu'il avait créée, et il avait pu vérifié que c'était bien l'adresse secrète de l'Ordre du Phoenix. Il y avait donc deux possibilités. Soit elle était l'espion, mais il ne comprenait pas pourquoi elle aurait si peur de lui, agissant comme s'il allait la tuer. Soit elle était vraiment Mangemorte, et ils avaient réussi à trouver et à faire parler l'espion. Ce qui signifiait que tout le monde au siège serait en grand danger.
Il retourna à Marjorie. Elle avait imperceptiblement changé de couleur à sa remarque, et elle ne savait pas quoi dire. Il pointa sa baguette sur le parchemin.
« -Je jure solennellement que mes intentions sont bonnes. »
Marjorie sursauta violement à la formule, sachant très bien ce qui venait d'apparaître sur le parchemin.
« -Où avez-vous eu ce parchemin?
-C'était juste un jeu avec une amie. On aimait s'envoyer des messages codés et protégés. Il fallait trouver le moyen de lire le message...
-Vous devez être vraiment sentimentale pour garder ce bout de parchemin si longtemps. Que diriez-vous si je vous disais que je connais personnellement la personne qui a enchanté ce message? »
Marjorie ne répondit pas, complètement perdue. Elle réfléchissait à toute vitesse, et n'arrivait pas à fixer ses pensées assez longtemps pour comprendre.
Remus commençait à comprendre la situation dans laquelle ils étaient. Ils avaient été ridicules.
« -Vous l'avez même devant vous. C'est moi qui ai ensorcelé l'adresse.
-Impossible! Vous saviez qui je suis, vous vouliez me livrer à Voldemort. Vous ne pouvez pas faire partie de ...Non, c'est impossible.
-De l'Ordre du Phoenix? En êtes-vous sure? Et vous me preniez pour un Mangemort? C'est intéressant, ça. Très intéressant.
-Je ne comprends rien à ce que vous dites... »
Elle se sentait vraiment perdue. Devait-elle croire ce qu'il disait, ou bien essayait-il de la piéger ?
« -Ma chère Marjorie, je ne sais pas pourquoi vous avez pensé que je voulais vous livre à Voldemort, mais moi, je pensais plus à vous livrer à Dumbledore. Si je me présentais devant Voldemort, je ne ferais pas long feu. »
Il parlait maintenant avec un large sourire, franchement amusé par la situation.
« -Vous êtes en train de me dire que vous n'êtes pas un Mangemort? Que vous faites parti de l'Ordre? Pourquoi devrais-je vous croire? Tous les loups-garous l'ont rejoint!
-Sauf moi! »
Il dénuda ses avants bras pour lui montrer.
« -Voyez-vous une quelconques marques. A part mes cicatrices, je veux dire. »
Il quitta le mur contre lequel il était nonchalamment appuyé, et viens se placer devant elle, les mains sur ses épaules.
« -Maintenant, expliquez-moi pourquoi vous avez pensé que j'étais Mangemort ?
-Eh bien,…Je commence à me le demander. »
Elle réfléchie aux derniers jours. Elle avait été stupide. Que lui soit méfiant, était normal, elle portait la marque. Mais pourquoi avait-elle été persuadée d'avoir affaire à l'un d'eux ? Elle était tellement inquiète de se savoir découverte, elle voyait des agents de Voldemort partout. Elle avait même soupçonné le loueur de voiture. Elle aurait du se rendre compte qu'il ne portait aucune marque, elle l'avait assez admiré comme ça.
« -J'ai l'impression d'avoir été une parfaite idiote.
-Je confirme. Mais je me suis quand même bien amusé, dans un sens. Le loup en moi a adoré notre balade au clair de lune de l'autre nuit, ça faisait longtemps que je n'avais pas chassé. »
Elle le foudroya du regard. Elle avait eu la peur de sa vie, et lui avait trouvé ça amusant. Elle tenta encore un regard noir made in Rogue, qui le fit éclaté de rire.
« -Si vous saviez l'habitude que j'ai de ce genre de regard. Je connais quelqu'un qui est encore plus doué que vous.
-Vous avez fini de vous moquer de moi. Je me trouve suffisamment ridicule comme ça. J'ai passé trois jours à m'angoisser pour rien ! Et je vous ai sauté au cou, je croyais que j'allais mourir dans les jours qui viennent…
-Ce n'est pas grave, Marjorie. Je crois que si vous ne vous étiez pas jetez à mon cou, j'aurais fait une bêtise. Vous n'imaginez pas à quel point vous me rendez fou. »
Marjorie reprit encore une fois la couleur d'une tomate bien mure, ce qui jurait avec ses yeux violets.
« -Bien, expliquez moi comment vous êtes rentrée dans l'Ordre… »
Remus prit une décision. Il était maintenant certain qu'elle était membre de l'Ordre du Phoenix, et espionne. Il sortit sa baguette du pot de spaghetti pour lui rendre.
« -Vous aviez mis ma baguette dans un vulgaire pot de pattes !
-Avouez que vous ne l'auriez jamais cherchez dedans.
-Grmfff ! »
Alors qu'elle allait protester fortement contre ce traitement atroce de sa précieuse baguette, elle vit Remus vaciller. Un énorme bruit d'explosion retentit dehors. Marjorie reconnu les voix de ses chers cousins, apparemment, ils l'avaient retrouvée. Remus perdit presque connaissance à cause du choc. Sentir un sortilège aussi puissant que celui qu'il avait placé sur la maison brisé n'était pas une partie de plaisir. Marjorie ne perdit pas de temps. Elle attrapa sa baguette nouvellement retrouvée, son sac, et elle le transforma en porte-au-loin pour Pré-au-Lard. C'était le seul endroit assez sûr qu'elle connaissait suffisamment pour ça. Elle cria à Remus de le prendre, mais au moment où elle allait le saisir à son tour, Rodolphus entra et lui lança un sort. Le porte-au-loin emmena Remus seul vers Pré-au-Lard.
Fin du sixième chapitre.
Au programme du prochain chapitre, un loup-garou très en colère, un espion qui désespère, une espionne torturée (je rassure tout le monde, je ne tombe pas dans le gore) et un avada kedavra…pour qui ?
