Disclaimer :Rien ne m'appartient (dommage), sauf l'histoire.

Ceci est ma première fic alors soyez indulgents SVP ! Lol ! Si cette histoire vous plait, une petite review est la bienvenue, c'est juste pour savoir si j'ai des lecteurs et si ça vaut le coup que je continue. De même, si vous avez la moindre critique, elle est aussi la bienvenue, ça m'aidera à m'améliorer. Désolé d'avance pour les fautes d'orthographe et de grammaire qui se sont glissées dans ce chapitre et dans ceux qui vont suivre, mais je ne les ai pas relu.

Bonne lecture !

Passion destructrice

Chapitre 1. La mort dans l'âme

« Je n'en peux plus », pensait Hermione.

Depuis quatre ans qu'elle avait quitté Poudlard, elle ne pouvait plus supporter son petit ami et son meilleur ami, respectivement Harry Potter et Ron Weasley. Plus les jours passaient, plus elle désirait les quitter, les quitter à tout jamais. Ils ne faisaient pas attention à elle, lui coupaient sans cesse la parole, se moquaient d'elle dès qu'ils le pouvaient, parfois même, l'ignoraient délibérément.

« Il est temps d'en finir, cette vie n'est plus supportable. »

Elle s'approcha de la fenêtre de son appartement, côté moldu, londonien. À cette heure-ci, il n'y avait pas grand monde dans les rues de Londres, tout le monde dormait. Elle prit donc son courage à deux mains et fit le grand saut. Son esprit se libéra d'un coup lorsqu'elle sombra dans le coma.

- Diagnostic ?

- Rien de très très grave, des os ressoudés très vite grâce à la dernière potion que vous avez inventé docteur.

- Hum, hum merci Bianca. Voulez-vous bien disposer ?

- Bien sûr...docteur Malefoy.

Hermione ouvrit soudain les yeux, elle réalisa qu'elle se trouvait à Ste Mangouste. Tout lui revint vite en mémoire, sa chute, sa perte de connaissance, qui l'avait sauvée ?

- Granger, dit Malefoy avec son dédain habituel, tu as enfin réalisé que personne ne s'intéressait à toi, c'est pour cela que tu as choisis la meilleure solution pour tout le monde, t'éradiquer de la surface de la terre ?

Elle se mit à pleurer, ce qui le combla au plus haut point. Quoi de mieux que de faire pleurer Granger, cette sale Sang-de-Bourbe, même après Poudlard ?

- Je vois que tu n'as toujours pas changé et que ton aversion pour les sorciers nés de parents moldus comme moi n'a, elle non plus, pas évoluée, dit-elle secouée de sanglots.

- Quelle intelligence Granger, mais je doute que ce soit ton intelligence exemplaire qui t'ai mis sur la voie. Bien, malgré tout, je suis, à mon plus grand regret, ton médecin et en tant que médicomage et psychologue en chef de Ste Mangouste, je me dois de te...remettre sur pieds.

- Dois-je me résoudre à mourir ou alors vas-tu vraiment me faire remonter la pente, demanda-t-elle sarcastiquement.

- Tu me prends véritablement pour un idiot, je tiens à mon emploi, malgré tout ce qui circule sur mon dos, j'aime mon métier et je ne souhaite pas le perdre à cause d'une sale Sang-de-Bourbe comme toi. Bien, je vais donc commencer par le commencement: tu as fait une chute de six étages et tu en es miraculeusement sortie indemne, du moins en apparence. Les quelques os brisés ont été ressoudé et les quelques bleus qu'il te reste disparaîtront dans quelques jours. J'ai une question à te poser: pourquoi t'être suicidée ? Ou du moins avoir essayé de rendre service à la communauté magique.

- Cela ne te regarde pas.

- Allons Granger, ne fait pas la fière, je te garderai ici aussi longtemps qu'il le faudra, je veux une raison. Mademoiselle Granger, future Madame Potter ne souhaitait pas garder son enfant et son futur mari ?

- Mon...mon enfant ??

- Merde...en matière de tact, j'ai été plus doué mais je ne pouvais pas savoir que tu ignorais que tu étais enceinte.

- J'étais enceinte ?

- Ce sont effectivement les mots qui sont sortis de ma bouche. Malheureusement avec la chute, tu as entraîné la mort de ton enfant, enfin ton fœtus d'un mois.

Elle était sous le choc. Son enfant ? Mais, cela faisait si longtemps qu'elle et Harry ne s'étaient pas « retrouvés » comme elle le disait si souvent. C'est alors que tout lui revint en mémoire...

Elle était assise sur un des nombreux tabouret du « Muggle's », le dernier bar à la mode à Pré-au-Lard. Sa tête tournait après les six verres qu'elle avait ingurgité. Elle voulait l'oublier pour un soir, celui qui faisait son malheur depuis déjà tant de mois. C'est là qu'elle l'avait vu: il était beau, grand, blond, les yeux d'un bleu d'acier...Malefoy. Son ennemi juré depuis tant d'années devenait soudain le plus bel homme au monde. Elle s'approcha de lui, essayant de pousser toutes celles qui lui tournaient autour sur la piste de danse. Lorsqu'elle se planta devant lui, il ne put que l'admirer, du moins c'est ce que son regard trahissait. Lui aussi avait beaucoup bu, il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait, et de fil en aiguille, ils finirent la nuit ensemble dans le manoir Malefoy.

Alors c'était ça ? Malefoy était le père de son enfant perdu, fruit d'une aventure d'un soir ?

- Écoute Malefoy, il faut que je te dise quelque chose.

- À vrai dire, c'est ce que j'attendais de ta part, ça fait cinq minutes que tu n'as pas décroché un mot, t'es dans la lune ou quoi ?

- Écoute moi bon sang ! Le père de cet enfant, ce n'était pas Harry.

- Mademoiselle Granger serait donc infidèle, tu sais au moins qui est l'heureux élu, dit-il en s'esclaffant.

- Toi...

- Pardon ?

- Oui c'est toi, tu te souviens de cette soirée au Muggle's, soirée que nous avons finie ensemble chez toi ? C'est la seule aventure que j'ai eu ces deux derniers mois.

- C'est pas possible tu te moques de moi !

- Je suis sérieuse Mal...Drago, autant que je t'appelle Drago, je n'ai plus l'intention de te laisser m'insulter. Il est tant que tu prennes conscience que tu es le seul considérant les Sang-de-Bourbe, comme tu les appelles, comme de la vermine. Depuis que Voldemort n'est plus, tous ses mangemorts sont bel et bien enterrés, rentre toi ça dans le crane. Tu es le seul mangemort que le ministère n'a pas attrapé, estime toi heureux.

- Granger arrête de parler sans savoir, c'est ce que tu as toujours fait, mais toi aussi il est temps que tu changes un peu. Tu te bases toujours sur ce que dit tout le monde, ça ne t'arrives jamais de fonder ta propre opinion sur les gens ?

- Encore faudrait-il en avoir la possibilité quand cette personne en question ne montre pas le contraire de ce que tout le monde dit.

- Tu n'es qu'une idiote Granger, rien de plus, une idiote pure et simple. Tu ne vois rien, tu ne sais rien, tu as couché avec moi pourtant, tu aurais dû te rendre compte que je n'avais pas la marque des ténèbres sur le bras ! Ne crois pas que je n'ai pas essayé d'oublier cette nuit avec toi, mais faute de pensine, je dois vivre avec.

Tout ce qu'il venait de dire, il n'en pensait pas un mot. Bien sûr qu'il avait essayé d'oublier la nuit qu'il avait passé aux côtés d'Hermione. Mais tout simplement parce que ça lui faisait mal d'avouer qu'il la désirait au plus haut point. Ce n'était pas une belle fille, mais elle n'était pas moche non plus. Elle pourrait s'arranger si elle le voulait, seulement elle ne prenait pas le temps de prendre soin d'elle. Il avait déjà songé à la revoir, peut-être même à entretenir une relation avec elle, mais la simple idée d'aller la voir lui avait parue si risible, qu'il s'y était résigné. Mais après tout, il était peut-être le seul à pouvoir l'aider dans un moment comme celui-là.

- Grang...Hermione, je dois y aller, je repasserai te voir dans quelques heures, essaie de dormir, à moins que tu ne veuilles une potion ?

Il avait prit un ton si doux qu'elle avait sursauté, se demandant si ces paroles sortaient bien de la bouche de cet enfoiré de première. A quoi bon l'insulter, pensait-elle, tu te voiles la face depuis cette nuit de juin au Muggle's, il t'attire, tu le sais bien mais tu ne l'auras jamais, il ne voudra jamais de toi...tu n'es qu'une Sang-de-Bourbe !

- Oui, je veux bien une potion s'il te plait Drago. Tu sais...non laisse tomber.

- Si dis moi, je suis ton médecin, tu dois me dire les choses que tu as envie de me dire.

- Non, c'est vraiment stupide et ce n'est pas intéressant du tout du point de vue médical.

Il s'en alla, la laissant seule, se demandant si Harry et Ron viendraient la voir, se demandant comment dire à Harry qu'elle annulait leurs fiançailles, comment le prendrait-il, tout se bousculait dans sa tête. Quelqu'un frappa à la porte, une tête surmontée d'une chevelure noire de jais apparue avec un bouquet de fleurs et un air de profonde inquiétude collé au visage: Harry.

- Hermione mon cœur, que s'est-il passé ? Tu t'es penchée à la fenêtre et tu es tombée ?

- Non Harry, c'est...plus compliqué que ça, si tu veux bien t'asseoir, je crois que nous devons parler, Ron n'est pas là ?

- Non, il a dit qu'il passerait après le boulot, tu sais prof à Poudlard, ce n'est pas de tout repos.

- Oui je sais...je le sais très bien. Écoute Harry, la nuit dernière, je ne suis pas tombée accidentellement par la fenêtre, je...j'ai sauté...délibérément.

- Mais Hermione, chérie, mais pourquoi ?

- Harry tu es aussi aveugle que lorsque nous étions à Poudlard, tu ne vois pas à quel point je suis malheureuse, à quel point notre couple bat de l'aile ? Suis-je la seule pour qui le mot « couple » ait un réel sens ?

- Hermione, je ne comprends pas, je t'aime, nous allons nous marier, nous sommes fiancer, tout va pour le mieux, dit-il en essayant de cacher un certain malaise, qu'Hermione perçu tout de suite.

- Non, tout va mal, tu le sais aussi bien que moi ! Enfin quoi, je te dégoûte à ce point ?

- Mais de quoi tu parles ?

- De nous Harry, de nous, de notre couple, de nos fiançailles, de notre avenir commun. Comment veux-tu que nous ayons un avenir si tu ne me touches même pas ?

- Voyons Hermione, je te touche, tiens regarde là je te touche la main.

- Bordel Harry, grandit un peu ! Je ne te parle pas de toucher dans ce sens là, nous n'avons aucune relation d'ordre sexuel, il n'y a plus aucun désir dans tes yeux je le vois...Qui est celle qui t'as détourné de moi ?

- Tu fabules Hermione, je crois que tu es encore sous l'emprise d'une potion...Je reviendrai plus tard.

- Harry reste, je ne veux qu'une seule et unique réponse, ensuite je te laisserai partir.

- Cho...

- Encore ?? Une fois en cinquième année cela ne t'a pas suffit ? Elle te pleure encore dans les bras, implorant le ciel que la mort de Cédric n'est qu'une affreuse mise en scène et qu'il apparaîtra derrière la porte au moindre claquement de doigts ? Dit moi Harry, ça te fait quoi d'être la roue de secours ?

- La même chose qu'à toi Hermione, une profonde envie d'en finir avec la vie.

Ces quelques mots l'avaient blessés au plus haut point. Pourquoi s'était-elle laissée emporter comme cela, pourquoi n'avait-elle pas fermé son clapet comme elle l'avait fait depuis quelques mois, s'enfermant dans une sorte de mutisme ?

- Alors adieu Harry, j'espère que tu trouveras quelqu'un qui saura peut-être te rendre heureux.

- Je te souhaite de même Hermione, adieu.

- Attends ! J'ai encore quelque chose à te dire. Tu as été honnête avec moi, autant que je le sois jusqu'au bout.

- Je t'écoute, la grande Hermione Granger aurait-elle quelque chose à se reprocher ?

- Pour tout dire, non, seulement je tiens à t'avouer que lorsque j'ai sauté, j'ai malencontreusement tué mon enfant, un enfant que j'attendais depuis un mois et dont j'ignorais l'existence.

- Un enfant, mais Hermione, cela voudrait dire que tu m'as trompé ?

- Chacun son tour, personne n'est parfait.

- Qui ?

- Malefoy, une soirée où j'avais trop bu au Muggle's, une soirée de trop, c'est peut-être ce qui m'a fait basculer.

- Tu l'aimes ?

- Non.

Il partit sans un mot, elle fondit en larmes. Elle avait perdu son fiancé et son meilleur ami par la même occasion et elle ne se le pardonnerai jamais. Elle vit la potion à côté d'elle et se dit qu'il lui fallait un bon sommeil pour y voir plus clair...