Disclaimer : Bon rien n'est à moi...sauf l'histoire
Réponse aux reviews (merci merci merci !) :
IzZy Lestrange : Merci beaucoup pour ta review elle m'a fait énormément plaisir, ma première review, ça fait chaud au cœur ! voilà la suite en espérant que tu la trouves toujours originale !
Magic-Pinky : Effectivement son enfant est mort, c'est assez triste, mais la fic n'est pas Romance/Tragedy pour rien, et ce n'est que le début ! C'est vrai qu'Hermione et Drago iraient très bien ensemble...mais ! Je n'ai toujours pas pris de décision ! Mais j'ai déjà ma petite idée pour la fin ! En espérant que la suite te plaise et en te remerciant pour ta review !
Zmija : Ah la fameuse réaction de Ron, je ne pense pas créer d'effets de surprise...Ron est ce qu'il est et il ne changera pas ! Une romance entre Hermione et Drago ? Possible, mais à quel prix ? Peut-on vraiment changer du tout au tout ? En tout cas voici la suite, j'espère qu'elle te plaira !
draco-tu-es-a-moi : Ah cette review m'a fait plaisir ! Oui parce que je suis une lectrice de Changements et conséquences, fic que j'apprécie beaucoup, je passerai faire une petite review, promis ! Voici la suite, j'espère qu'elle te plaira ! (je deviens un peu répétitive)
Voici donc la suite tant attendue...enfin pas vraiment mais bon la voici tout de même ! Par contre il faudra patienter pour le prochain chapitre, étant donné qu'il est en cours d'écriture !
NOTE : Merci à Izzy qui m'a fait réécrire une partie du chapitre pour cause d'incohérence profonde !
Chapitre 2. Lorsque tout bascule
Quelqu'un toqua à la porte, Hermione souhaitait de tout cœur que ce soit Ron, qu'elle puisse lui expliquer, qu'il puisse comprendre. Malheureusement, ce n'était que Drago.
- Tu vas mieux ?
- J'ai rompu avec Harry, je lui ai tout avoué.
- C'était sûrement la meilleure chose à faire.
Il regretta tout de suite ses paroles; il refusait qu'elle puisse les interpréter et en conclure ce qu'il cachait depuis déjà un mois.
- J'en doute, tout le monde va me tourner le dos.
- Tu crois vraiment que cela changera quelque chose à ta vie ?...Désolé.
- Non tu as raison, seulement je ne pensais pas apprendre cela de la part de celui qui a été mon amant d'un soir.
- Tu fais bien de dire « a été », je ne le serai jamais plus.
- Te l'ai-je demandé ?
- Je préfère être clair avant que tu ne t'imagines quoi que ce soit, je suis ton médecin, je serai aimable, mais ne t'attend pas à la lune de ma part, tu ne l'auras jamais.
- Merci, j'ai déjà les pieds sur terre.
- Bien, passons aux choses sérieuses maintenant, pour que tu sortes il faut que je te psychanalyse quelque peu, enfin tu dois déjà le savoir non ?
- Je n'ai pas réponse à tout Drago.
- J'aimerai savoir pourquoi tu t'es jetée par la fenêtre par un magnifique soir de juillet.
- Parce que j'étais déprimée, je n'en pouvais plus, d'ailleurs je ne vais pas mieux...j'ai besoin d'aide je crois.
- Si c'est une aide psychologique, c'est la seule que je puisse t'apporter.
- Drago, je ne te demande rien d'autre que de m'aider à me sortir de cette impasse ! Pas de t'envoyer en l'air avec moi !
- Passons, qu'est-ce qui te rend si déprimée ?
Pendant les deux heures qui suivirent, Hermione raconta à Drago le pourquoi du comment, elle lui raconta comment était la vie avec Harry et elle le surprit à sourire entre deux phrases et à murmurer: « J'en était sûr ». Elle ne pouvait s'empêcher de garder la tête basse, refusant d'accorder le privilège de la voir pleurer à Malefoy. Il s'en rendit compte mais n'y accorda pas d'importance. Au bout des deux heures, il lui dit qu'il la laisserait sortir demain, mais qu'il souhaitait la voir pour une petite « thérapie de remise en forme ».
Elle s'endormit en se disant qu'elle allait devoir chercher un autre appartement, voir une maison, avec son salaire en tant qu'Auror, et prendre ses affaires chez Harry.
Le lendemain, elle partit vers 10h, la seule pensée la réconfortant étant celle de revoir Drago le lendemain à 15h. Elle se dirigea directement vers une agence immobilière et trouva la maison de ses rêves, disponible seulement dans une semaine. Où allait-elle pouvoir passer cette semaine avant de pouvoir emménager ? Sûrement pas chez Harry, pourquoi pas chez Ron, ou alors Ginny ?
Elle transplana directement à Pré-au-Lard pour se diriger vers Poudlard.
Elle aperçu enfin Ron à la sortie des cuisines, certainement pour emporter quelques gâteaux, il ne changerait donc jamais !
- Ron ?
- Hermione, désolé de ne pas être venu te voir à l'hôpital, j'étais avec toi en pensée en tout cas, tu sais ce que c'est le boulot, la vie de famille, tout ça. Alors comment vas-tu ? Suis-je bête, viens donc avec moi dans ma salle de cours, elle est vide cet après-midi.
Après avoir parcouru de nombreux couloirs, ils arrivèrent enfin dans la salle de classe de Ron. Qui aurait cru qu'après tant d'années il deviendrai professeur d'enchantements ? Sûrement pas lui !
- Tu sais que tu m'as fichu la frousse, j'ai cru que j'allais te perdre ! Et pauvre Harry, tu aurais dû le voir, il n'avait pas bonne mine.
- À propos d'Harry justement, c'est finit entre nous deux.
- Finit ? Mais comment ? Pourquoi ?
- Il me trompait avec Cho...
- Ah ! Il te l'a dit.
- QUOI ?? Tu étais au courant et tu ne m'as rien dit ?
- Mais Hermione comprend moi, Harry est mon meilleur ami...
- Et moi alors ? Je ne représente rien ?
- Ce n'est pas pareil Hermione, pas pareil du tout, tu ne peux pas comprendre.
- Je pense surtout que tu ne veux pas que je comprenne. Peu importe, je ne suis pas là seulement pour t'annoncer que je ne suis plus avec Harry. Il se trouve que je ne suis pas tombée accidentellement par la fenêtre. Je voulais vraiment en finir Ron, d'ailleurs si ça ne tenait qu'à moi je recommencerai, seulement j'aimerai aussi m'en sortir parce qu'il me reste peut-être quelque chose à vivre, une dernière aventure.
- Hein ? Mais Hermione tu débloques complètement ?
- Non Ron, si tout allait mal c'est en parti à cause de ce qui s'est passé il y a un mois au Muggle's. Tu te souviens, quand tu m'as laissée en me disant que tu avais mieux à faire que de me regarder dire n'importe quoi à propos d'Harry qui me tromperait.
- Hermione, je suis désolé, je ne sais pas quoi dire.
- Écoute moi simplement. Je me suis mise à boire après ton départ et je suis allée voir un homme sur la piste, un homme que tu connais très bien, et j'ai finit la soirée avec lui. Je suis partie le lendemain matin du manoir de Malefoy, et je suis tombée enceinte.
- QUOI ?? Tu es enceinte ? Et de Malefoy ?
- Plus maintenant, dans ma chute j'ai tué mon enfant, dont j'ignorais l'existence.
- Comment as-tu pu coucher avec Malefoy, Hermione ? Ça me dépasse complètement ! Tu sais bien que c'est un mangemort il déteste toutes les personnes dans ton genre...Il a toujours été notre pire ennemi, c'est une vermine de la pire espèce...Tu te souviens de ce qu'il a fait en dernière année à Poudlard ? Tu te souviens quand il a voulu me tuer ??
- Les gens changent Ron...Ce n'est pas un mangemort, je l'ai vu. Quant au fait qu'il me déteste, je ne peux pas le nier.
- Les gens ne changent jamais totalement, tu le sais aussi bien que moi. Il n'est pas digne de toi Mione. J'espère que tu regrettes, je vais mettre ça sous le coup de l'alcool...
- A vrai dire, non je ne le regrette pas, autant que je sois honnête avec toi.
- Mais alors tu nous as trahi !
- En quoi vous ai-je trahi Ron ?
- Tu as couché avec notre pire ennemi. Tu m'avais toujours juré que tu détesterais quiconque me ferait du mal et lui...lui tu le laisses t'approcher ! Alors qu'il a voulu me tuer ?!
- Ron c'est du passé, pourquoi toujours vivre dans tes souvenirs, va de l'avant un peu...
- JE NE VIS PAS DANS MES SOUVENIRS, JE SAIS SEULEMENT QU'IL EST MON PIRE ENNEMI ET QU'IL S'APPROCHE DE TOI POUR POUVOIR MIEUX ME TUER !!
- Mais arrête de hurler voyons, tu dis n'importe quoi ! Essaie de te calmer, tu ne comprends rien !
- Si je comprends que je ne compte pas pour toi, que tout ce qui t'intéresse, c'est ton petit bonheur. Je ne pensais pas ça de toi, je ne pensais pas que tu puisses un jour coucher avec l'homme qui hante mes nuits, celui qui me fait frissonner de peur et que tu n'éprouves aucun remords. Comment peux-tu te regarder dans un miroir ? Pars Hermione, je ne peux pas te fréquenter ni te regarder sachant ce que tu as fait. Ne t'avises même pas d'aller voir Ginny, ni aucun membre de ma famille. J'ai cru pouvoir compter sur toi, mais tu t'en fous de moi, d'Harry, de nous tous...Tu n'es qu'une sale égoïste.
Elle partit en courant, les larmes aux yeux. Qui pouvait-elle aller voir maintenant que tout le monde lui tournait le dos ? Prendrait-elle le risque d'aller voir Ginny, sachant que Ron lui avait interdit de l'approcher ? Non, pas pour le moment, elle attendrait que Ron se calme.
Drago...c'est la seule personne à qui elle pouvait penser dans ses moments-là. Après tout son manoir était grand, il pourrait bien l'accueillir...non pas une Sang-de-Bourbe comme elle.
Elle frappa à la porte du manoir Malefoy, il devait sûrement être rentré chez lui à l'heure qu'il était. Un elfe de maison ouvrit la porte.
- Vous désirez Mademoiselle ?
- Mademoiselle Granger. Je désire voir Monsieur Malefoy.
- Bien Mademoiselle, si vous voulez bien vous donner la peine de rentrer.
Le hall n'avait pas changé, comme sûrement l'intégralité des pièces de ce gigantesque manoir, au nom des Malefoy depuis des centaines de générations au sang pur.
Après quelques minutes d'attente, Malefoy apparu dans le hall. Il sortait sûrement de son bain se dit-elle en voyant ses cheveux mouillés, gouttant sur une chemise mis en vitesse, tout comme son jean.
- Grang...Hermione, puis-je connaître la raison de ta soudaine visite chez moi ?
- Je...c'est assez délicat...je pense que tu refuseras mais ça ne coûte rien de te le demander tout de même...
- Oui et bien je t'écoute, je n'ai pas la soirée devant moi !
- Je n'ai nul part où dormir pendant une semaine avant que je puisse emménager dans ma nouvelle maison, je me demandais si tu ne pouvais pas m'héberger pendant cette fameuse semaine.
- Pourquoi ne demandes-tu pas à tes précieux amis que sont les amoureux des moldus, les Weasley ?
- Figure toi que le fait que j'ai passé une nuit avec toi a refroidit quelque peu ce cher Ron et que j'ai l'interdiction formelle d'approcher Ginny.
- Quel manque de chance, Hermione. Et bien je ne peux rien faire pour toi, tu le vois bien.
- Drago...je ne te demande qu'un simple service, considérons que cela m'aidera dans ma thérapie.
- Tu m'ennuies vraiment Granger, mais sache que contrairement aux apparences, j'ai un cœur en or...
- Et une modestie à toute épreuve...
- Ne me force pas à changer d'avis. Donc comme je le disais, j'ai un cœur en or et j'accepte de t'avoir chez moi pendant une semaine, mais pas plus, après si ta maison n'est pas prête, débrouilles toi toute seule, je ne suis pas à ta disposition.
- Merci Drago.
- Ne me remercie pas, je ne le fais pas par plaisir, juste pour rendre service. Bien, j'imagine que tu es déjà allée prendre tes affaires chez Potter.
- Effectivement.
- Très bien, ta chambre sera à côté de la mienne, tu auras ta propre salle de bain et une penderie où tu pourras ranger le peu d'affaires que tu as. J'essaierai de faire en sorte que tu passes une agréable semaine, durant laquelle je serai en vacances.
- Mais pourtant demain nous avons un rendez-vous pour ma thérapie ensemble ?
- Disons que je fais cela parce que tu en as besoin, terriblement besoin.
- T'es beaucoup trop contradictoire pour moi.
- Je ne t'ai pas demandé de me juger Granger. Bien, va prendre une douche si tu veux, nous mangeons dans une demi-heure. J'espère que le menu te conviendra.
Après avoir pris une douche et pris un repas en compagnie de Drago, Hermione lui souhaita une bonne nuit et alla se coucher directement. Drago lui aussi avait sommeil et il se dit qu'il allait faire la même chose que son invité.
Cela faisait une heure que Drago se tournait et retournait dans son lit; le sommeil ne venait pas. En était-il de même pour Hermione ? Non Drago, pensait-il, il ne faut pas que tu penses à Granger, ne pense même pas à aller la voir, cela te ferait du mal, elle ne doit pas savoir ce qu'il se passe dans ta tête. Malheureusement pour Drago, Hermione elle non plus ne trouvait plus le sommeil et après un affreux cauchemar, elle se dit qu'elle pourrait aller jeter un coup d'œil dans la chambre de Drago pour voir s'il dormait.
Elle entra à pas de loup dans la chambre de Drago et remarqua qu'il ne dormait et qu'il l'avait entendue.
- Que se passe-t-il Granger, tu m'espionnes la nuit pour savoir quelles sont mes occupations nocturnes ?
- Non...euh non Drago, j'ai seulement fait un cauchemar et je voulais savoir si tu dormais.
- Je ne suis pas ta mère Hermione, rentre toi ça dans le crane, tu as 22 ans, démerde toi maintenant si tu n'arrive pas à dormir, je ne viens pas te saouler à chaque fois que je fais un cauchemar, si ?
- Pardon Drago...je suis désolée, je vais me recoucher.
Elle partit, il regretta ce qu'il avait dit. Il aurait souhaité lui dire à quel point il voulait qu'elle le pardonne de ces années de calvaire qu'il lui avait fait passé, à quel point il désirait l'avoir près de lui. Mais non, tout ce qu'il avait pu faire, c'est lui faire du mal. Lui faire autant de mal qu'elle lui en faisait en imposant sa présence. Il ne pourrait pas l'oublier, il le savait maintenant, il ne pouvait pas l'oublier, et le fait de la savoir chez lui ne faisait qu'augmenter le désir de l'avoir entièrement pour lui. Ce n'était pas de l'amour, simplement un besoin de possessivité, peut-être une possessivité destructrice, mais ça valait le coup de courir le risque.
Il se leva et se dirigea vers la chambre d'Hermione; elle ne dormait pas, il le savait. En revanche, il ignorait qu'elle pleurait. Il rentra et s'allongea sur son lit, à côté d'elle. Il la prit dans ses bras et essaya tant qu'il put de la consoler. Elle sanglotait doucement dans ses bras en lui répétant:
- Je ne sais plus quoi faire Drago, je ne sais plus.
- De quoi tu parles ?
- Je ne sais plus quoi faire pour t'oublier...
Ces quelques mots lui firent oublier toutes les bonnes résolutions qu'il avait prises en se disant qu'il devait attendre avant de la faire craquer. Il n'avait plus besoin de la faire craquer, elle s'offrait à lui sur un plateau d'argent.
Il la serra un peu plus fort dans ses bras et fit tout son possible pour qu'elle ne l'oublie pas, tout comme la première fois, il y avait de cela un mois...
