Pseudo: Mwéhéhéhé!

/Quatre/ Florinoir... Allah, aie pitié!

Titre: Traque

Genre: Traque, UA, OOC...

Source: /Lady Une/ "Lunette et confiance en soi!"

/Treize/ "Aristocrate, rose et guerre"

/Otto/ " Apparaître une minute dans une serie avant de crever: le malheur des soldats d'Oz!"

/Sally/ "Crise des urgentistes!"

/Flo, très fatiguée/ Gundam Wing, merdeuh!

Disclamer: Ben les persos ne sont pas à moi, mais l'univers et certains caractères, ouais!

Notes: RARs... Fin du chapître! Et je tiens à m'excuser: Fated guys, c'est de Misao Girl! Merci à Vivichan winner de me l'avoir rappelé, et encore pardon!


- Oui... Bon sang ils ne peuvent pas avoir disparu comme ça! Oui... Vous avez plutôt intêret!

Wufei raccrocha violemment et passa la main dans ses cheveux. Qu'il détestait les situations de crises!

Deux jours que Yuy était en cavale, et toujours aucunes nouvelles de Quatre...


Le blond mordit dans une pomme et mastiqua lentement. Il avait les mains un peu plus libres, mais restait toujours les chevilles liées à quelque chose. Ils étaient cette fois dans une cabane, un ancien repère de gardes-chasse. Ils y étaient venu en pick-up.

Sa décapotable toute neuve avait terminée dans un marécage, un jour plus tôt.

Il jeta un furtif coup d'oeil en face de lui. L'autre mangeait un morceau de pain.

Son aggresseur ne parlait pratiquement pas, sauf pour donner de brefs ordres. Quatre ne l'avait encore pas vu dormir. Il était toujours vétu de ses guenilles et gardait en permanence la tête baissée.

Il ressemblait vraiment à un animal aux abois.

Normal pour un prisonnier en fuite et avec un otage aussi important que lui...

- Vous trouvez intelligent d'avoir kidnappé l'un des directeurs de la prison de laquelle vous avez fui?

L'autre releva légèrement la tête et après quelques instant, répondit:

- J'savais pas. Me suis protégé avec la première personne que j'ai vu. Après, j't'ai reconnu. Juste après. Pour le coup, c'tait une aubaine. Et j'ai profité. Ouais.

Le blond soupira.

- Vous ne fuirez pas indéfiniment. Et que comptez vous faire de moi?

Le brun s'agita encore plus et son léger tremblement s'accrût un peu.

- J'voulais sortir. J'ai pas réfléchi à après. J'voulais sortir, ouais, juste sortir!

Il se leva soudainement et marmonna en arpentant la pièce et en se triturant les doigts.

- Voulais sortir, ouais, sortir. Y reviennent dans l'noir, ouais. Y r'viennent et pis il parlent ils parlent et pis vous hurlez et pis vous vous faites mal en espérant qu'ils partent mais y restent. Ouais! Et pis après les autres y font rentrer la lumière et pis ils tapent et y vous laisse. Et ceux qu'étaient parti pendant ce temps y reviennent... Sortir, voulais sortir...

Il tomba à genoux devant Quatre, qui avait assisté, incrédule et légèrement effrayé au manège.

- J'voulais plus êt' dans le noir. Et t'étais là, ouais, alors... Pas fait exprés! Pas fait exprès...

Le prisonnier leva légèrement la tête et Quatre aperçut ses yeux pour la première fois. Ils étaient magnifiques, un peu étirés, bordés de long cils noirs et d'une teinte bleue marine assez inhabituelle. Et ils reflétaient en ce moment une telle envie d'être comprit que le blond ne put rétorquer comme il le voulait. Puis Heero Yuy sursauta et se releva brusquement. Il sortit du cabanon en marmonant et se tenant la tempe droite...

Le jeune directeur se relâcha. Il était sidéré. Il... Il ne s'attendait pas à... A quoi!

Le blond secoua violemment la tête. Ce type était dérangé. Dé-ran-gé! Il était directeur d'un centre pénitencier, il se devait de faire face à ce genre de situation sans se destabiliser! Ce qui importait, c'était d'empêcher le fugitif de faire des dégats, de trouver un moyen d'orienter les recherches vers eux et accessoirement, de rester en vie.

... La dernière chose à faire était... De s'appitoyer sur le prisonnier...


- Je veux des barrages sur toutes les routes de l'état! Des équipes vingt-quatre heures sur vingt-quatre! Yuy est dangeureux! On doit impérativement le retrouver!

Wufei raccrocha et se tourna vers les trois gardiens qui se tenaient au garde à vous devant son bureau.

- Bien! Il est temps pour vous de vous justifier!

- Yuy nous a surprit, nous ne pensions pas qu'il pouvait avoir la force de faire ça.

- Un prisonnier de sa sorte doit avoir les poignets ET les chevilles entravées! Vous avez manqué aux plus élémentaires règles de sécurité! Je devrais vous renvoyer!

- Monsieur, si je puis me permettre, Yuy avait passé cinq mois dans une cellule sombre sans en sortir... Nous n'agissions que comme des humains digne de ce nom...

A côté de Duo Maxwell, Trowa serra les dents. Cet individu et ses manières de serpent! Il lui sauvait la mise aussi, mais faire croire qu'il se souciait de la santé de Yuy... S'il s'en souciait, ce n'était certainement pas pour le bien-être du prisonnier!

Mais les paroles du gardien natté avaient portées ses fruits. Le chef Chang sembla se reprendre un peu et c'est d'une voix plus posée qu'il répondit:

- Je peux comprendre cela Maxwell. J'aurais fermé les yeux sur ce genre d'entorse au réglement en temps normal. Mais là... Bon sang! Comment un centre pénitencier de la taile et de l'importance du nôtre a-t-il pu laisser arriver ça!

- Tous les moyens sont mis en oeuvre pour les retrouver. On l'aura et on récupérera le directeur Winner vivant.

- Espérons le...


- Nous n'allons pas rester cachés au fond des bois éternellement! La nourriture s'épuise!

L'autre, accroupi contre le mur, ne répondit rien et continua à mastiquer le dernier quignon de pain qui leur restait, limite amorphe. Quatre retint un soupir exaspéré. Heero Yuy était un personnage lunatique. En ce moment il semblait apathique, mais il pouvait passer à la seconde suivante à un état d'agitation extrème. C'était assez perturbant... Et inquiétant... Le blond aurai presque préféré que le fugitif soit un criminel de sang-froid, il aurai alors su un peu mieux prévoir les pensées de son ravisseur! Mais il avait affaire à un ... gamin avec une araignée au plafond! Oui, c'était tout à fait l'impression qu'il lui donnait! Vraiment TRES perturbant! Alors, Quatre oubliait presque qu'il avait assassiné un couple innocent, oubliait presque qu'il l'avait enlevé... Non. Avec son corps recroquevillé, ses vétements en lambeaux, sa peau sale et bléssée, sa tignasse lui masquant le visage, le fugitif ressemblait à un enfant sauvage tout juste trouvé par des humains... Et puis sa façon de parler! Parfois, il faisait des phrases intelligibles et la plupart du temps, s'exprimait comme un homme îvre ou un gamin. Il lui rappelait ce film, se passant dans la prison d'Alcatraz, avec ce prisonnier interprété par Kevin Bacon...

En ayant assez d'être ignoré par ce drôle d'individu, le blond grommela:

- ... De toute façon, si nous allions en ville, ce que nous serons tôt ou tard, contrains de faire, vous ne passerez jamais inaperçu avec votre all...

Le blond se tut aussitôt. Mais trop tard. Le fugitif se leva, se planta devant la vieille glace miraculeusement intacte de l'antique salle d'eau et tritura ses longues et épaisses mèches brunes emmélées. Puuis il observa ses guenilles. Il tourna vers le blond un regard incertain.

- Faut qu'j'm'arrange...

Il se mordit la lèvre inférieure et commença à faire les cent pas entre le salon et la salle de bain en marmonnant et tirant sur sa tignasse nerveusement.

- Faut s'changer, ouais, faut s'changer, faut trouver d'nouvelles fringues, ouais, et puis faut s'rendre présentable, ouais!

Il alla rapidement vers Quatre, qui eut un mouvement de recul, et s'agenouilla devant lui de cette façon empressée, enfantine.

- Faut trouver des vétements! J'te laisse tout seul... Mais tu cries pas, hein, ça sert à rien, ouais!

Et après un dernier regard d'avertissement, le fugitif sortit en coup de vent, laissant le blond seul et se couvrant de malédictions pour sa stupide grande gueule...

Le blond avait de nouveau tenté de se défaire de ses liens sans autres effets que se blesser et s'épuiser en vain et somnollait depuis quelques minutes quand un son le réveilla. Un bruit de moteur assez lointain qui semblait... se rapprocher du repère!

Quatre se redressa aussi vite que le lui permattaient ses liens et tendit l'oreille. C'était bien une voiture! Voyant sa planche de salut, il se mit à hurler à l'aide.


- Depuis la décapotable du fils Winner, aucunes traces! C'est IMPOSSIBLE! Yuy est un DINGUE! Et il a 19 ANS, BORDEL!Comment est-ce qu'un GAMIN sans AUCUNS antécédants d'évasion peut-il nous FILER ENTRE LES DOIGTS?

Wufei frappa violemment du poings sur la table de son bureau, achevant de terroriser les enquéteurs.

L'un d'entre eux, un peu plus brave - ou suicidaire- que les autres, osa essayer de se justifier. Tentant de faire abstraction des fusils à pompes qu'étaient devenus les onix du Chinois, il argua:

- Monsieur, sauf votre respect, la prison est assez éloignée d'un grand pôle de civilisation... Et les paysages alentours sont jonchés de petits hameaux assez pittoresques... Il est assez facile de disparaître dans les bois ou...

- JE SAIS!

WUfei inspira profondement et rétorqua plus posément:

- Je me rend compte de tout cela. Mais c'est impossible que Yuy puisse rester à couvert tout le temps! Il doit nourrir son otage et lui-même! Je suis certain que Quatre Winner est en vie. On aurai retrouvé son corps dans le marécage, en même temps que la voiture, c'était l'endroit idéal! Sans ce vieux fermier et sa vache enlisée, nous n'aurions jamais eu la décapotable! Selon son profil, Yuy ne tue pas de sang-froid.

- Nous le savons, monsieur. Nous ne perdons pas espoir de le coincer. Ce n'est qu'une question de jours...

Derrière la porte, Duo Maxwell sourit et partit silencieusement vers ses quartiers en chantonnant. Oui, ce n'était qu'une question de jours avant qu'on ne retrouve le fugitif et son otage. Et lorsque Yuy sera de retour dans la prison... L'homme aux yeux améthystes rit doucement, un son cristallin, beau.

Lorsque son petit oisillon qui n'aurai jamais du quitter sa cage reviendrai parmis eux... Il se ferai un plaisir de le détruire encore... et encore...


- AU SECOUR! PAR ICI! AU SECOUUUUUUUUR!

Entendant le bruit du moteur se rapprocher, Quatre redoubla d'ardeur.

- A L'AIDE! JE SUIS PRISONNIER! AIDEZ MOI!

Ce n'était définitivement pas le bruit du vieux pick-up avec lequel ils étaient arrivés ici! Et il était maintenant bien audible!

Continuant ses appels désespérés, il fut fou de joie en voyant par la fenêtre encombrée de végétation, un éclair jaunâtre métallique. Sans doute un habitant des petits villages alentours connaissant l'existance de cet endroit perdu! Il allai être libre!

- DANS LA CABANE! JE SUIS DANS LA CABANE!

Il se tortilla pour suivre le plus longtemps possible le trajet du véhicule, puis l'entendit s'arrêter.

Il entendit une portière grincer en s'ouvrant puis se refermant et des pas précipités dans la brousaille entourant le repaire. La porte du cabanon s'ouvrit et un jeune homme fin en jean, tee-shirt et basket portant un chapeau de cow-boy vint se précipiter à ses pieds... Pour le bailloner.

Quatre écarquilla les yeux avec un mélange d'effroi et d'intense déception en voyant le regard marine affolé et furieux de son ravisseur.

- J't'avais dit d'pas crier!

Le blond crispa les paupières et se laissa aller à terre. Mais quel abruti il avait été! L'autre enleva la main de devant la bouche du jeune directeur et arpenta la pièce en marmonnant et se triturant les mains:

- Fallait pas crier, pas crier! Sert à rien, ouais, sert à rien...

Quatre n'entendit pas le reste des marmonnements incohérant du jeune homme. Il resta étendu sur le sol du cabanon, les yeux fermés, à bout de nerfs...


Le conducteur jeta un coup d'oeil nerveux à son passager. Ses doigts tremblaient sur le volant, et ce n'était pas uniquement du aux cahots de la route de terre. Il se mordait convulsivement la lèvre inférieure. Le blond était inconscient, sa tête reposant sur le côté de la portière. Ils allaient tenter d'aller dans un des petits villages des environs.

Pour manger. Bien manger. Heero se souvenait de la dernière chose de bonne, très bonne qu'il avait mangé. Des pancakes. Avec du sirop d'érable! Plein de sirop d'érable! Il pouvait en boire à la bouteille, comme ça, sans rien! Et Maremarya qui le regardait faire avec de grands yeux... Il avait vu les petits enfants de la ferme où il avait prit ses nouveaux habits en dévorer. Lui aussi il voulait!

Et pour dormir! Dormir dans un vrai lit! Bien moëlleux! Dans une chambre avec une fenêtre qu'on pouvait ouvrir!

Il était vraiment impatient mais... Il regarda à nouveau briévement son otage et retint un marmonnement nerveux.

Fallait pas tout le temps parler tout seul comme ça.

Si il s'echappait? Si il criait et qu'il attirait des gens? Si il le faisait renvoyer dans la cellule?

Il voulait pas. Non! Pas retourner là-bas, avec le noir tout autour, les fantômes et... les gardien... Le gardien... Celui au couteau. Ce couteau qu'il avait laissé dans la décapotable. Ce couteau que Le gardien faisait tournoyer devant ses yeux en souriant... En parlant...

Une de ses mains quitta le volant pour se perdre sous le chapeau. Il tritura sa chevelure un moment.

Pas penser à... à ça. Sinon...

Penser aux pancakes, au sirop d'érable et à la chambre!

Ils arrivèrent en vue d'un hameau.


Un amas de petites maisons en bois, un sol en terre battu. Quelques gamins apathiques remuant la terre de leurs pieds nus. Le blond détourna le regard de la fenêtre sale et touilla ses oeufs aux plats. Ils étaient dans le "restaurant d'un bed and breakfeast décrépi tenu par une femme acariâtre et son vieux mari sourd comme un pot. Pas de télévision, et une radio diffusant des vieux airs de countries sans interruptions.

Quatre eut un sourire amer. Pas ici qu'il allait pouvoir trouver de l'aide. Il pourrai hurler à l'aide que tout le monde le prendrait pour un illuminé ou un plaisantin.

Il s'était réveillé alors que la camionette s'arrêtait dans la cour devant l'"hôtel". Le fugitif l'avait fait descendre en premier et l'avait conduit dans le bar/restaurant/réception du lieu. La bonne femme les avaient toisés, avait reniflé avec mépris et avait tendu une clé après que Heero Yuy lui ait donné l'argent nécessaire. Le blond avait été furieux de comprendre que: 1/ la vieille peau les avaient pris pour un couple et 2/ que Heero s'était servi de son portefeuille pour payer. Bon, pas qu'il s'en doutait pas, mais...

Ils étaient montés à l'étage où se trouvait les trois chambres de l'établissement et étaient entrés dans leur chambre. Des murs à la chaux, un grand lit deux places, un meuble en vieux bois et une porte menant dans une petite salle de bain. Une grande fenêtre à peu près propre. Le jeune directeur avait grimacé devant la vétusté de l'endroit, étant habitué à un confort certain.

Quand il avait tourné la tête vers le fugitif, il l'avait vu les yeux écarquillés et un grand sourire émerveillé aux lèvres. Il l'avait observé plus attentivement. Son ravisseur s'était coupé les cheveux. Il avait toujours son chapeau sur le crâne, mais un peu relevé. On pouvait voir les mèches inégales retomber sur son front. Il avait du s'en occuper lui-même. Il flottait un peu dans ses vétements mais ça ne lui allait pas si mal. Il ne faisait pas vraiment ses dix-neuf ans, mais c'était sûrement du à cette expression qu'il affichait.

Il devait avoir eu la même lorsqu'à neuf ans, son père l'avait emmené dans un parc d'attraction.

C'était... attendrissant.

La troisième des nombreuses choses qui faisait que Quatre était de mauvaise humeur; il avait trouvé son kidnappeur, un assassin, adorable.

Il planta râgeusement sa fourchette dans ses oeufs en charpie et fixa d'un air mauvais le brun qui s'empiffrait joyeusement de pancakes.

Il mettait trois tonnes de sirop d'érable dessus et ça dégoulinait de partout.

Ecoeurant, comment il pouvait manger autant de sucre?

Il le vit finir ses crèpes et... porter l'assiette à ses lèvres pour laper goulument la mare de sirop.

Erk.

Quatre eut envi d'être désagréable. Ses faux-espoirs dans la cabane, le fait qu'il ne puisse demander de l'aide aux bouseux du coin, qu'il soit en permanance menacé parle cran d'arrêtque Rashid avait oublié dans sa décapotable et dont l'autre s'était emparé, les insinuations de la chose à la réception... Qu'il ait trouvé l'autre... Mignon...

Marre.

-C'est dégoutant! Vous ne savez même pas vous tenir à table. Vous êtes un monstre sans manière.

Il observa son ravisseur, voulant voir l'impact de ses paroles.

... Et se sentit tout aussitôt très mal à l'aise, honteux.

L'autre avait stoppé sa dégustation et le regardait d'un air... Triste... Blessé.

Le fugitif baissa la tête, reposa son assiette sur la table, se leva et lui prit le bras sans plus le regarder pour les conduire dans la chambre.


Quatre s'excrimait depuis ce qui lui semblait des heure sur ses liens quand il sentit que la corde cédait. Prennant garde à ne pas réveiller le prisonnier de l'autre côté du lit, il se tortilla un moment et retint avec peine un cri de joie quand l'une de ses mains se libéra!

C'était une chance inespèrée!

Flash-back:

Ils étaient monté dans la chambre. Le brun gardait le couteau dans une poche du jean et Quatre ne voulait pas tenter le diable.

Et il ne se sentait pas très fier de lui...

L'autre ne le regardait toujours pas. Mais toute la joie qu'il affichait auparavant avait disparu. Il attacha machinalement le blond à un côté du lit se coucha en lui tournant le dos à l'autre extrémité.

Quatre avait retenu à grand peine son idée complètement stupide de lui présenter des excuses et toutes ces actions s'étaient passées en silence.

Deux heures plus tard selon le réveil poussièreux sur la table de nuit, le brun semblait dormir.

C'était la première fois que son ravisseur sombrait dans le sommeil avant lui. Quatre l'avait appelé et était resté sans réponses. Ne se posant pas plus de questions, il avait alors tout mit en oeuvre pour se débarrasser de ses liens.

Fin flach-back.

Il détacha fébrilement ses jambes et allait s'occuper de son autre main quand...

- NON!

Il vit avec horreur le fugitif se redresser, yeux grands ouverts! Il lui donna de violents coup de pieds et le brun alla durement s'étaler en bas. Le blond arracha presque sa main du noeud et recula tremblant vers la porte.

Fermée à clé!

Il etouffa un gémissement, sûr de sentir l'autre se jeter sur lui...

Mais rien ne vint...


"-Monstre... Tu es un petit monstre... Tu devrais être reconnaissant... Qu'on s'occupe d'un petit monstre comme toi..."

Caresse sur le visage. Regard tendre. Voix douce.

... Mots destructeurs...

"...- Mon petit monstre... Ne t'inquiète pas... Nous nous occuperons bien de toi..."

Coup. Noir. Grand sourire éclatant. Rires cristallin, cruels... Coups. Noir. Souvenirs. Voix.

"- petit monstre..."

"- T'en aura encore, assassin! Raclure!

Regard méprisant, dégouté.

"- monstre."

"- Approche, petit monstre... Approche..."

-NON!

Il se sentit frappé puis tomba brutalement. Des coups. Encore. Il vit vaguement que son otage se précipitait vers la porte qu'il avait fermé à clé. Il le vit vaguement se tourner vers lui avec terreur.

Mais il était perdu dans son cauchemard. Perdu dans les voix.

"-Petit monstre..."

"-Assassin! Monstre!"

Coups. Caresse tendre. Rire cruel. Voix douce. Regards horrifiés. Dégoutés. Haineux. Amusés. Protecteurs.Non. Fausse protection.

- ' Vous plaît... Me r'gardez pas comme ça... ' vous en prie... ' as comme ça...

Quatre se tourna craintivement vers la silhouette toujours recroquevillé en bas du lit. Il resta un moment pressé contre la porte, tendu avant de s'apercevoir que si le fugitif regardait dans sa direction, ce n'était pas sur lui que ses pupilles marines dilatées étaient focalisées. Ni sur lui, ni sur aucunes parties de la pièce.

Le blond réfléchit à toute vitesse. Les clés. Il lui fallait les clés. Les clés qui devait se trouver sur Heero Yuy. Heero Yuy qui semblait en pleine crise. Qui ne s'occupait pas de lui.

Le coeur battant à tout rompre, Quatre s'approcha prudemment du jeune homme prostré sans que celui-ci ne fasse mine de bouger.

Mis à part le tremblement de plus en plus fort qui agitait le corps fin.

Le blond s'agenouilla, tâta fébrilement les poches, extirpa le couteau, tâta encore, trouva la clé de la chambre et celle de la camionette, se releva et recula précipitamment vers la porte.

Et là, le fugitif commença à gémir. Quatre frémit, puis secoua la tête et enfonça résolument la clé dans le pêne.

Une litanie incohérante et saccadée lui parvenait de derrière.

Un filet de voix suppliant et désespéré. Horriblement suppliant et désespéré.

Le blond commença à ouvrir la porte... Puis se retourna brutalement, le visage crispé, furieux...

- Arrête ça! Si tu crois me faire pitié, détrompe toi! Je ne laisserais pas une occasion pareille m'echapper!

Le brun continuait de convulser, les yeux dans le vague, marmonnant des paroles inintelligibles.

Il pleurait.

Quatre secoua violemment la tête et recula dans le couloir.

Mais il n'arriva pas à détacher son regard du jeune homme qui tremblait, recroquevillé à terre.

Et qui pleurait.

- Tu m'as enlevé. Tu m'as prit comme otage. J'ai tout les droits de fuir!

Le couloir était silencieux, la nuit tombée depuis longtemps. Personne n'apparaîssait derrière un panneau de bois entrouvert en demandant des explications à tout ce bruit d'un air agacé.

Le blond se maudit. Pourquoi? Pourquoi sa voix tremblait-elle!

- Si tu crois qu'en faisant ça j'aurais des remords, tu rêves! Tu es un assassin! Tu as tué des gens merveilleux! Tu...Tu ne mérite que la prison! Un être comme toi doit être maîtrisé!

L'autre ne semblait pas l'entendre, perdu dans son propre monde de douleur. Ses lèvres s'ouvraient et se refermaient rapidement, laissant echapper cette litanie desespérée.

Ses yeux étaient grands ouverts, fixes.

Et les larmes en coulaient sans discontinuer.

- ARRETE! ARRETE JE TE DIS!

A chaques cris le brun se repliait encore plus.

Quatre sut que s'il restait une seconde de plus, il ferait une connerie. Il tourna le dos et courru, courru sans un regard en arrière, fuyant loin du garçon délirant en plein cauchemar.

Loin.

TBC...


/Heero/ Enfoiré!

/Quatre/ OOC! Je plaide OOC total!

/Flo/ Ouh le vilain Quatre...

RARs:

Mytiane: Merci beaucoup pour tous ces compliments! CONTENTE!

Et ouais, Duo est un salaud(beau je ne nie pas, lol) ! Mwahahaha! C'est pour toutes les fois où il fait souffrir Hee-chan dans les fics des autres!

MDR!

/Duo/ Pitit zoziau en cage...mwehehehe!

Apparament, c'est aussi l'heure pour lui pour les pillules!

Bah merci et pis derien!

ayane 95: Bah vais pas spoiler! Mais tu as déjà un début de réponse pour le pourquoi...

J'espère ne pas avoir été trop longue... Mais paf, muse en congé! Enfin, muse en pleine cuite...

Merci beaucoup et j'espère que tu vas attendre avec autant d'impatience le reste!

Vivichan winner: Merci pour le compliment et la rectification! Je vais corriger ça de suite, alala, quelle quiche je fais parfois...

/Heero/...

Rengaine ton regard sacarstique toi...

Kaorulabelle: Sans dec, j'ai pas fait de fautes! WOW!

Miciiiiiiiiiiiii! J'suis toute rougeuuuuuuuuh!

Yumi4: Merci beaucoup(y a pas un synonyme de merci, lol)! J'espère que ma suite continue à te plaire!

Bunny Anoushka Kalika: J'fais ce que je peux!Lol! Ravie que tu aime!

Nicole Pavlovna: Vais pas spoiler j'ai dit! Lol!

Ah ouais, ça existe? J'pensais pas...

Voilà la suite!

Merci à toutes! J'ai mis un caractère un peu spécial à Heero, mais bon, j'ai spécifié OOC... J'espère que ça ne vous rebute pas! Moi je le trouve trognon, lol!