Pseudo: Florinoir qui pressent qu'elle va devoir fuir...

Titre: Traque

Genre: UA, Méchant OOC, heu...pas envie de casser le suspense... bon merde, Death, shonen ai mais ça peut être vu comme de l'amitié(pas ma faute si j'veux caser, syndrome de la célibataire désespérée...)...

Source: /J/ Etre un Mad incomprit et persécuté...

/G/ Champignon chez les blouses blanches

/S/ Méthode pour jouer à "où est mon nez?"

/O/ Honneur, malheur, terreur...

/H,heu Q, heu, merdeuh, j'sais plus/ Il fait chaud sur L4...

/Flo, va péter une durite/ GUNDAM WING, BORDEL!

Disclamer: Sont pas à moi et le seront jamais. Vous croyez qu'ils feraient des poupées gonflables à l'effigie d'Hee-chan?

/Heero/ NOOOOOOOOOOOOOOON!

J'déconne, j'en suis pas à ce point quand même...


RARs:

Ishiapacha: Ben pas si méchant que ça le Quatrounet, en fait!Tu vas voir!

Par contre Duo, salopard intégral, tu l'a très bien décrit!

Wufei... J'crois bien que c'est le seul à qui j'ai pas fait d'OOC, mdr!

Merci beaucoup! Et là, t'as la suite et la fin!

(émue d'en avoir enfin terminé une)

J'espère que ça va te plaire...Mais j'ai comme un doute...

Kaorulabelle: Bin... Merci!(gros blush, pieds qui s'agitent...)

J'espère que la fin va te plaire!

Luinil Azuretoile: Bin tu va voir!Franchement j'ai hésité en plus!

Merci!

ShinNoMeg: WAAAAH! Merciiii!

Heu... j'sais pas si j'vais être récompensée pour la fin par contre...

Nicole Pavlovna: Pas de lemon, heureusement pour Kitty! Ca reste très soft à ce niveau là!

Merci à toutes, vous m'aimez! AAAh, vous m'aimez!

/Heero/ Fin de fic+The Mask...Encore plus de connerie qu'avant...

Toi...

J'espère que cette fic vous plaira jusqu'au bout!


Un linge humide sur son front.

Quelque chose de mou sous lui.

Le jeune homme ouvrit les yeux pour découvrir qu'il était sur le lit de la chambre d'hôtel, recouvert d'une couverture.

-Enfin réveillé.

Heero tourna la tête et ses yeux s'écarquillèrent.

Sa surprise dut se voir car la voix reprit.

- Ne fais pas cette tête. Tu avais de la fièvre.

-Pour...

-Pourquoi je suis là alors que j'aurais pu être en sécurité chez moi et toi de retour à Aziloff, c'est ça?

Le brun hocha la tête.

-Et ben j'en sais foutrement rien! Soupira Quatre avec humeur.

Le malade ferma les yeux. Il devait être en train de rêver.

-Tu dois penser que je suis une bonne poire, hein! Ben t'as tout à fait raison! Franchement, rester soigner celui qui l'a enlevé, bravo mon vieux Quatre, tu fais fort! Franchement...

Une main s'aggripa à la chemise du blond, le stoppant dans sa diatribe. Il regarda le jeune homme brun, furieux.

... Et resta muet, un sentiment indescriptible montant en lui.

Le brun faisait lentement aller son regard de sa main qui retenait le bout du vêtement de Quatre aux yeux du blond. Il avait un regard tellement... Perdu...

Il leva son autre main et vint toucher doucement le gant mouillé sur son front.

-Pas ...un rêve...

Il releva les yeux vers le regard outremer du blond. Ce dernier eut un coup au coeur en y voyant tant de sentiments contradictoires.

Mais surtout cet espoir incrédule.

L'incrédulité et la confusion en surface.

L'espoir tapi au fond.

Comme un petit animal si souvant abandonné qu'il ne peut que ne pas croire à une quelconque marque de confiance.

Mais qui l'espère toujours.

Quatre ne put rester insensible. Sans qu'il puisse y réflechir, il caressa doucement la joue du garçon et murmura:

-Non. Je suis resté. Dors. Je ne partirais pas.

L'autre le regarda encore, toujours avec cette expression légèrement enfantine.

Puis il ferma les yeux, lentement, comme pour garder le plus longtemps possible cette image de quelqu'un qui s'occupait de lui. Qui ne le trahirai pas.

Heero savait qu'il faisait une erreur, il savait que Quatre mentait et qu'il se réveillerait seul où en cellule... Mais le blond était revenu prendre...soin de lui alors qu'il aurait pu le fuir. Il était revenu...

Sur cette dernière pensée, le brun s'endormit, un imperceptible sourire aux lèvres et sa main tenant toujours le pan de chemise...

Quatre attendit que la respiration du brun devienne régulière avant de se laisser aller sur le matelas, un bras en travers du visage.

Il ne savait vraiment pas ce qui lui avait prit de revenir...

Il courrait pour oublier le visage tellement emplit de souffrance de son bourreau, oui, il ne fallait pas qu'il oublie que ce type l'avait enlevé, ne prennant pas garde à la direction qu'il prennait. Il s'était arrêté pour reprendre son souffle et avait vu une cabine téléphonique.

Il s'y était précipité et avait fébrilement composé le numéro d'urgence de la police. On l'avait mit sur attente.

Et pendant qu'il patientait, jurant, les images du brun lui était revenu à l'esprit, Heero, le visage malheureux quand il l'avait traîté de monstre, Heero et son étonnement d'enfant sur le pas de leur chambre d'hotel, Heero recroquevillé, en larme, en plein cauchemard...

Et quand il avait entendu la voix grave d'un policier s'enquérir des raisons de son appel, il avait brusquement raccroché et avait courru en sens inverse.

Il avait retrouvé le brun dans le même état de délire et l'avait ramené dans l'hôtel.

Quatre poussa un énorme soupir las avant de s'endormir à son tour.


Wufei leva un instant les yeux des papiers qu'il compulsait depuis des heures et s'étira en grimaçant légèrement. Avec la gérance de la prison et les recherches qu'il menait pour retrouver Yuy et Quatre Winner, il n'avait plus une minute de repos. Sa femme et sa petite fille lui manquait mais il ne pouvait se permettre de répis. Un fou dangereux avec un otage était lâché dans la nature, et qui sait les réactions qu'il aurai!

Le téléphone sonna alors.

Wufei passa une main dans ses cheveux et décrocha.

- Chang... Oui... Alors?

Soudain, il se redressa d'un bond.

- Comment ça! Vous en êtes sûrs! Pas encore une fausse piste j'espère!... Très bien, j'arrive avec quelques hommes!

Il se jeta presque sur l'interphone.

- MAXWELL! MERQUIZE! BARTON! DANS MON BUREAU, TOUT DE SUITE!


Heero se réveilla lentement. Sa main ne tenait plus le pan de chemise de Quatre et le blond n'était pas sur le lit.

Aussitôt le brun se redressa, affolé.

Non! Ce n'était qu'un rêve alors!

Il se mettait à trembler et gémir de plus en plus fort quand la porte s'ouvrit.

Quatre posa en catastrophe le plateau qu'il tenait dans ses mains et se précipita aux côtés d'Heero.

- Heero, du calme, DU CALME! Ce n'est que moi!

Les tremblements et les petits cris plaintifs cessèrent au fil de la voix douce du blond. Puis le brun tourna un regard d'enfant perdu vers Quatre qui sentit encore son coeur se serrer.

- T'es...là... Vraiment là...

Le blond craqua. Il prit le jeune homme si fragile dans ses bras et le berça en murmurant une litanie de mots apaisants jusqu'à le rassurer pleinement.

- Je suis désolé Heero, j'étais juste aller chercher de quoi manger... Je ne te laisserai plus sans te prévenir avant d'accord?

Le brun hocha la tête et offrit un petit sourire timide au blond.

Quatre lui répondit et alla chercher le plateau, toujours fixé par l'autre garçon, comme s'il avait peur qu'il disparaîsse. Ce qui était sans doute le cas, soupira intèrieurement le blond.

Il ne voyait définitivement plus le brun comme le monstre psychopathe décrit par tous. Pour lui, ce n'était qu'un enfant.

Et il avait de plus en plus de mal à admettre qu'un être si...innocent en fin de compte puisse être l'auteur du double meurtre dont on l'accusait!

Il fallait qu'il en sâche plus.

Ils mangèrent, le brun jetant toujours de fréquents petits coup d'oeils au blond qui était perdu dans ses pensées.

Puis Quatre posa la tartine qu'il tenait à la main depuis quelques secondes sans y toucher et se tourna vers le fugitif.

- Heero...

Il s'interrompit en voyant l'air mortellement coupable du brun qui était en train de lécher le sirop d'érable resté dans l'assiette. Le garçon posa précipitament le plat et baissa la tête vers le matelas, se mordant la lèvre.

Quatre resta un moment interdit puis se souvint de la scène de la veille. La culpabilité l'envahit alors à son tour, et pendant un moment, les deux jeunes hommes fixèrent avec application le dessus du lit, l'un honteux et l'autre ne sachant que faire pour briser la tension.

Puis le blond fronça les sourcils, saisit sa propre assiette où restait quelques résidus de sirop et la porta à sa bouche. Heero releva le visage, une expression assez comique de surprise sur les traîts. Quatre finit de laver le récipiant avec sa langue et se lécha les lèvres, un peu rouge avant de regarder le brun et sourire.

- Très bon!

Heero cligna des yeux et saisit lui-même son plat pour faire un sort à la sauce. Puis il hocha vigoureusement la tête.

- Ouais, très bon, ouais!

Ils se regardèrent, des traces de sirop autour de la bouche. Puis ils pouffèrent et finirent par éclater de rire.

Les deux garçons se calmèrent et s'adossèrent au montant du lit, toujours le sourire aux lèvres. Puis Quatre revint à son idée.

- Heero, fit-il, brisant le silence agréable, je voudrais savoir...Enfin, t'es pas obligé de me répondre mais...

Il se tourna vers le brun qui le regardait, interrogatif.

- Voilà, je voudrais savoir ce qui s'est vraiment passé chez les Kushrénada...

Heero remua nerveusement.

- J'suis coupable... J'les ait tués, ouais, c'est moi qui les ai tués... Mais j'me souviens plus trop...

- Comment ça?

- Ben... Ils me disaient ces choses et puis ils souriaient et puis après j'me souviens plus...

- Quelles choses?

Le brun baissa la tête, portant la main à sa tempe, recommençant à marmonner des mots sans significations. Quatre lui prit doucement le bras.

- Tu es en sécurité avec moi... J'aurai pu m'enfuir et je suis resté... Je... Je veux t'aider, tu sais?

Le brun cessa sa litanie et garda le silence quelques instants.

- ... I'm'disaient ça aussi...

- Comment?

- M'disaient qu'ils voulaient m'aider... m'offrir une vie...dé...décente ils disaient... Mais...

Le garçon s'interrompit encore une fois. Lorsqu'il releva les yeux vers Quatre, ce dernier vit que les prunelles marines du jeune homme s'étaient troublées, comme hantées.

- Ils étaient gentils quand i avait la p'tite Maremarya. Ouais, i nous f'saient des pan cakes, et pis ils racontaient des histoires, et pis ils jouaient... Mais quand elle était pas là... Ils... Me f'saient du mal...

- Ils te frappaient..?

- ...Pas c'te sorte de mal... Ils...parlaient...

"-petit monstre..."

- ... Ils disaient... que j'était un monstre... Que... Fallait que je sois tout gentil pour...les remercier d's'occuper d'moi... Que j'méritais pas...

"- Vilain petit monstre..."

Caresse. Gémissement.rire. Voix douce. Paroles assassines.

"- Tu devrais être heureux que l'on daigne toucher quelque chose comme toi..."

- C'était tout gentil... I'm'criaient jamais d'sus... Mais... J'aimais pas... J'voulais pas...

Le brun leva un regard suppliant vers Quatre, il voulait tellement que quelqu'un comprenne! Cette douceur cachant tant de cruauté, ces attouchements qu'il détestait tout en se sentant coupable de ne pas les accepter comme on le lui disait, ces mots qui le détruisaient...

Quatre finit par lui faire un petit sourire.

- Je comprend Heero, dit-il d'une voix douce. Je comprends maintenant...

Oui il comprenait. Tortures mentales et pédophilie.

De la part d'un couple modèle.

Il aurait pu ne pas croire Heero et rester sur son idée du défunt couple. Mais voilà, il croyait tout ce qu'avait dit ce garçon perdu. Cet enfant qui avait quitté la misère pour une famille sadique puis pour la prison. Que personne n'avait écouté, qu'on avait catalogué comme monstre et fou.

Ce pauvre gosse qui n'avait guère connu que le mépris et la cruauté d'un monde trop pourri pour lui.

Quatre ferma très fort les paupières puis les rouvrit, et fixant droit dans les yeux le brun, il lui prit doucement la main.

- Je comprend, répétat-il d'une voix ferme, je comprend et je te crois.

Heero sembla le sonder, puis son expression se brisa. Les larmes dévalant ses joues, il se jeta presque contre Quatre, enfoui son visage dans la chemise du blond et pleura.

Quatre referma ses bras autour de la frèle silhouette et le laissa étancher sa peine. C'est au milieu des sanglots convulsifs du garçon qu'il recueuilli ses dernières confessions.

- Ce...Jour-là... je...j'ai...craqué... ...Me ...souviens...d'avoir...prit..la...hache et... puis... plein d'sang partout...et...Marimarya...hurle...et... Les...insultes... cellule... gardien à la tresse...le couteau... Et l'...même sourire... Et les...fantômes...Et...Et...!

- Chhhhh... C'est bon... Calme toi... Chhh...


Les deux jeunes hommes s'étaient endormis,l'un dans les bras de l'autre. Trop plein d'émotions.

Ils n'entendirent pas la série de véhicules arriver dans la cour de l'hôtel dans la nuit tombante. Ils n'entendirent pas la gérante et sa famille se faire évacuer par des policiers. Ils n'entendirent pas davantage le déploiement des forces autour de l'hôtel, les agents pensant que le fugitif s'était retranché dans une chambre,gardant l'otage baillonné.

Ils furent réveillés par la voix rauque dans le haut parleur:

- YUY! ON SAIT QUE TU ES LA! L'HOTEL EST CERNE, RELACHE QUATRE WINNER INDEMNE ET REND-TOI!


Quatre sursauta en poussant un petit cri et Heero bondit sur ses pieds, tournant la tête de tous les côtés complétement paniqué. Le blond s'empressa de le rejoindre et de le faire s'accroupir au sol, loin des fenêtres.

Heero le regarda, craintif et troublé, les yeux presque suppliant.

- T'as... C'est...pas...toi... Hein?

- Non! Bien sûr que non! Crois moi!

Le brun le fixa puis hocha la tête, le soulagement un instant clairement visible sur son visage. Mais la peur et l'expression de bête traquée reprirent aussitôt place.

Quatre se mordit la lèvre, puis entraîna le garçon dans la salle de restaurant. Mais celui-ci résista.

- Non! Ils vont nous attraper!

- Heero, suis moi! Je suis le fils du directeur d'Aziloff! Je sais qu'en cas de prise d'otages, ils n'investissent pas les zones à risques! Fais moi confiance!

Ces derniers mots eurent le bénéfice de convaincre le brun qui suivit le blond. Ils ne rencontrèrent effectivement personne.

Les rideaux du restaurant étaient fermés mais ils voyaient quand même les lumières des projecteurs et entendaient le brouhaha à l'extérieur.

- YUY! ON NE REPETERA PAS ETERNELLEMENT! LAISSE PARTIR L'OTAGE ET REND TOI DOCILEMENT, C'EST TA SEULE CHANCE DE RESTER EN VIE!

Quatre était vraiment angoissé. Il savait qu'Heero ne lui ferai aucun mal mais il s'inquiétait énormément pour le brun.

- Heero, écoute moi, murmurat-il d'une voix pressante, fais ce qu'ils te disent! Sinon ils te tueront!

Les yeux du garçon s'élargirent.

- Non! Veux pas y r'tourner! Non! Jamais!

- Heero... Je raconterai ton histoire, j'engagerai les meilleurs avocats et tu sortira! Mais si tu ne leur obéis pas...Je t'en supplie!

- YUY!

Le brun ne savait de toute évidence pas du tout quoi faire. Il ne voulait pas retourner en cellule avec... ce gardien mais... jamais il ne pourrai se servir à nouveau de Quatre. Et il croyait aux paroles du blond. Un ange tel que lui ne pouvait pas lui mentir...

- Je t'en prie! Ecoute, je t'aiderai à sortir de là, je te le jure! Alors fais ce qu'ils te disent Heero! S'il te plaît... Je... Je ne veux pas qu'ils te tuent...

Heero vit avec stupefaction les larmes venir aux yeux de l'ange. Un ange qui ne l'avait pas abandonné, qui l'avait écouté, qui l'avait cru.

Qui ne le voyait pas comme un monstre. Qui avait presque réussit à lui faire croire qu'il n'en était pas un.

Qui réussirait... peut-être?

- Tu... Tu me... Promets... Que... que tu m'laissera pas?

A la vue du regard suppliant et enfantin de celui qu'il, oui, il pouvait le dire, avait apprit à aimer, Quatre laissa couler ses pleurs et sourit tendrement:

- Oui! Jamais je ne te laisserai... Je te le jure!

Le brun eut un faible sourire en retour. Oui, lui ne l'abandonnerai pas...

- YUY! DERNIER APPEL! LAISSE L'OTAGE ET RENDS TOI!

Quatre planta ses prunelles humides dans la mer des yeux du brun.

- Heero, on va sortir, d'accord? Tu va me tenir devant toi comme ça, de façon à ce qu'on ne puisse pas te tirer dessus, d'accord? Allez...

Le brun eut un hochement de tête tremblant et sur un sourire encourageant du blond, fit ce qu'il lui avait demandé. Les deux hommes, l'un tenant le plus fermement possible l'autre devant lui, sortirent de l'hôtel doucement. Aussitôt, ils furent aveuglés par des spots puissants, aggressés par des voix, tenus en joue par des dizaines d'armes. Quatre serra discrètement le bras d'Heero qu'il avait senti trembler et murmura:

- Calme toi... Ce n'est rien... C'est bientôt fini... Calme toi...

- YUY! RELACHE L'OTAGE MAINTENANT! ET SANS GESTES BRUSQUES OU ON TIRE!

Heero inspira et commença à relacher sa prise sur le blond.

- Heero, après, lève bien en vue tes mains, ok? Surtout, ne fais rien qui puisse leur donner à penser que tu veuille résister!

Quatre enserra une dernière fois la main du brun pour lui donner du courage et aussi pour se rassurer puis se dirigea lentement vers les policiers, prennant garde à rester dans le champ de tir.

Heero vit Quatre disparaître derrièe les lumières et commença à lever les bras en l'air. Il était totalement paniqué mais avait confiance en l'ange.

Soudain, une silhouette se découpa dans l'un des spots.

Les bras d'Heero redescendirent d'un coup.

Une silhouette assez grande, svelte.

Avec une longue natte.

Le brun sentit les battements de son coeur et sa respiration s'emballer. Une sueur glacée descendit le long de sa colonne vertébrale.

La silhouette leva gracieusement une main.

Un couteau dansa lentement dans la lueur.

Heero tremblait de tout ses membres. Il n'entendait plus les cris, les appels, les sommations.

Seul l'emballement de son pouls retentissait comme des milliers de tambours dans sa tête.

Il ne voyait plus que l'ombre au couteau, le couteau qui bougeait lentement, promesse de milliers de tortures...

Il pouvait imaginer le sourire, le rire cristallin...

"- Petit monstre...

- En cage,tout ce que tu mérite...

- Te tuer? Non... C'est tellement plus jouissif de te torturer... Te détruire... T'anéantir...

Rire... Douleur... Paroles assassines...

- Tu as peur? Tu souffres? ... Excellent... "

- HEERO!

Une voix inquiète, inquiète pour lui. Une silhouette blonde. Quatre. L'ange. Celui qui voulait le sauver.


Une fois près des projecteurs, une bande de secouristes l'avait entouré, enroulé dans une couverture, assailli de questions, de paroles rassurantes. Mais le jeune homme n'en avait cure. Tout ce qu'il voulait, c'était voir si Heero s'en sortait. Il tressaillit quand il entendit:

- YUY! MAINS EN HAUTEUR, EN EVIDENCE!

Mais qu'est ce qu'il fabrique!

Se débarrassant de la couverture et faisant fi des appels affolés des policiers, Quatre s'avança près d'un projecteur, de façon à ce qu'Heero le voit assez nettement et fixa le garçon.

Il le vit tremblant de tout ses membres, un bras le long du corps et l'autre crispé sur sa tempe.

Merde!

- HEERO!

Il vit avec un soulagement indicible le brun regarder dans sa direction.

Il vit Heero lui adresser un merveilleux sourire et articuler quelque chose.

Les yeux du blond s'élargirent.

- NE FAIS PAS CA!

Puis le brun leva brusquement le bras qu'il avait le long du corps, semblant tenir une arme.

Les détonations couvrirent le hurlement de Quatre.


Heero sourit. Il y fit passer toute sa gratitude, son amour pour l'ange.

Il ouvrit la bouche pour articuler.

- Pardon...

Puis il fit semblant de prendre quelque chose dans sa poche et simula le port d'une arme.

Peu après, plusieurs balles le transpercèrent.

En sang, il s'écroula.


Toujours hurlant, les larmes dévalant ses joues, Quatre n'attendit même pas la fin des tirs pour se ruer vers la silhouette tombante, echappant aux bras qui voulaient le retenir.

Une balle lui effleura le bras sans qu'il en tienne compte. Des voix affolées hurlaient de cesser le feu.

Heero était à terre.

Le blond tomba à genoux à côté du corps de son ami qui ne respirait plus que très faiblement. Le tee-shirt autrefois blanc et le jean étaient sombres et poisseux d'hémoglobine.

- Pou... POURQUOI! Pourquoi... Pourquoi...

Quatre tapa ses poings sur le sol, secoué de sanglots de rage et de tristesse.

Les si beaux yeux marines du brun s'ouvrirent lentement. Il fixa d'un regard trouble l'ange qui pleurait pour lui. Quatre finit par relever légèrement la tête, le visage maculé de la poussière de la cour, ses pleurs traçant des sillons brillants dans la crasse de ses joues pâles. Plantant son regard dans celui d'Heero, il murmura encore, faisant passer toute sa peine et son incompréhension dans le mot.

- Pour...quoi?

Le brun tenta de lever une main pour caresser le visage du jeune homme. Mais il était trop faible. Il sentait sa vie le quitter.

Il tenta un sourire.

- Pou...vais...pl...us...

Il cracha du sang.

- Mer...ci...

Quatre explosa en sanglots sur le torse en sang, serrant la main presque inerte de son ami.

Il sentit sa respiration s'arrêter. La main s'imobilisa dans la sienne, se faisant lourde.

Un poid mort.


Wufei Chang, qui avait arrêté les policiers près à se ruer rattraper Quatre Winner, fit signe à ses hommes un peu dépassés par les évènements de rester en retraît et s'approcha doucement de la silhouette secouée de soubresaults sur le corps inerte du fugitif. Il posa une main douce mais ferme sur l'épaule de Quatre et murmura:

- Quatre... C'est fini...

Le jeune homme se releva brusquement, le visage en larmes tordu de rage. Il se jeta sur Wufei qui n'eût que le temps de le retenir et le martela de coups.

- POURQUOI! POURQUOI VOUS LES AVEZ LAISSE LE TUER! IL VOULAIT SE RENDRE! IL...voulait se...rendre...

Le Chinois jeta un coup d'oeil navré sur le cadavre du jeune homme de dix-neuf ans que fut Heero Yuy et serra ses bras autour du corps tremblant de sanglots déchirants de Quatre.

- Il...voulait...juste...se...rendre...juste se...rendre!

Wufei caressa machinalement le dos du blond et fit signe aux policiers de discrètement enlever le corps.

Il ne savait pas ce qu'il s'était passé entre le fugitif et son otage.

Mais en voyant le sourire tendre sur les lèvres maintenant froides d'Heero et le désespoir secouer le corps de Quatre, il ne doutait pas des paroles du blond.

OWARI.


/Flo/ J'AI FINI UNE FIC!OUAIS! Ou...ais.../sent un courant d'air pire que glacial dans sa direction/...Les mecs?

/Heero/Tu m'as tué...

/Quatre/ J'ai pas pu l'aider...

/Duo/ Tu m'as fait passer pour un connard...

/Zecks/ Moi pour le toutou de Maxwell...

/Treize et Une/ Et nous pour des pédophiles...

/Wufei/ Tu me fais bosser comme un malade et fais évader quelqu'un sous mon contrôle...

/Hilde/ J'aime pas le job...

/Trowa/T'as fait pleurer Quatre...

/Flo/ Heu... Pardon?

/Tous/ SPRINTE!

/Flo/ AAAAAAAAAAAAAAAAAAH!

Notes: Heu... Ils sympathisent trop vite, vous croyez? C'est l'impression que ça donne...

Sinon je ne connaît rien aux prises d'otages si ce n'est ce que j'en ai vu dans les films...

Désolée pour les incohérances!

Vos commentaires, remarques, réactions sont plus que bienvenus!